Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

khalida

  • achtah achtah a khalida

    Les gros sous des festivités du cinquantenaire

    • 0
       
      Share

    La polémique prend de l’ampleur
    Les gros sous des festivités du cinquantenaire

    El Watan le 28.06.12
    Khalida Toumi a jeté un pavé dans la mare en pointant du doigt des pratiques de siphonnage par certains opérateurs privés liés à des institutions de l’Etat n Cité par Mme la ministre sur l’invitation de la star libanaise Elissa, le P/APC de Annaba contre-attaque. A très gros budget, une comédie musicale sera présentée au Casif de Sidi Fredj et marquera l’ouverture officielle des festivités du cinquantenaire de l’indépendance n Le programme du ministère de la Culture s’étalera jusqu’en juillet 2013.

    Cinéma, théâtre, expositions, colloques, édition de livres, spectacles musicaux constituent l’essentiel du programme marquant les festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie dévoilé, mardi après-midi, par Khalida Toumi, ministre de la Culture, lors d’une conférence de presse à la salle Atlas à Alger. Au volet cinéma, une trentaine de films entre longs métrages et documentaires seront réalisés. Il s’agit notamment Le puits, de Lotfi Bouchouchi, Les chroniques de mon village, de Karim Traïdia, Les intrus, de Achour Kessai, Le reste de la dernière cigarette, de Yahia Mouzahem, 1er juillet 1962, de Ahmed Benkamla. Le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA) et l’Agence algérienne de rayonnement culturel (AARC) sont chargés de suivre ces projets.

    Il en est de même pour la réalisation de 13 documentaires sur le patrimoine immatériel (poésie, chants, contes, etc.).
    Une opération de numérisation et de tirage de copies de films algériens produits durant la Révolution et durant les années 1970 est également prévue. Khalida Toumi a rappelé que l’une des conditions avancées pour faire une demande à la commission chargée de la sélection était l’accompagnement du projet par un producteur. Selon elle, le Fonds de développement des arts, des techniques et de l’industrie cinématographiques (FDATIC) possède une commission permanente. «Que ceux qui ont des projets s’adressent à elle. Cette commission est libre dans son fonctionnement», a-t-elle dit. Une quinzaine de pièces de théâtre sont programmées aussi : Djazairouna, Zabana, La vierge de l’Est, Temple de la liberté, L’amour en temps de guerre. Est prévue aussi la production de 18 œuvres d’art de la parole et 25 montages poétiques.
    Le Festival national du théâtre professionnel rendra un hommage à Kateb Yacine en septembre prochain. Pour ce qui est de l’édition, 1001 titres seront produits.

    Chaque titre sera tiré à 1500 exemplaires. Une collection «Les trésors des musées d’Algérie» sera conçue à la faveur de ce programme. Dans le même ordre d’idées, la Bibliothèque nationale étalera ses trésors à la faveur d’une grande exposition retenue pour mars 2013. La ministre a parlé de l’acquisition de livres parus à l’étranger au profit de la Bibliothèque nationale. «Le rôle de la Bibliothèque nationale n’est pas d’organiser la lecture publique. Son premier rôle est de conserver la mémoire nationale, tout qui s’écrit en Algérie et ailleurs. Aux Etats-Unis, la bibliothèque du Congrès joue ce rôle», a-t-elle souligné. Selon elle, la Bibliothèque nationale doit tout conserver, même les livres critiquant l’Algérie. «Dans tous les pays, la Bibliothèque nationale acquiert tout, y compris les choses qui fâchent.

    Tout est mis dans des sections, dont celle des livres réservés. Un chercheur pourra y accéder», a-t-elle relevé. Concernant l’art pictural, elle a salué la venue de l’artiste peintre Mahdjouba Ben Bella qui expose pour la première fois en Algérie. Ouverte le 24 mai dernier, son exposition se poursuit jusqu’au 30 septembre prochain au Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa).
    Le Musée national des beaux-arts abritera une exposition sur les 50 ans de ses propres acquisitions. Le même musée accueillera une exposition sur les artistes algériens et la cause nationale. Il s’agit, entre autres, de Khadda, Racim, Aïcha Haddad et Issiakhem.

    Participation de plusieurs ambassades étrangères

    Une rétrospective sera consacrée à Lazhar Hakkar au MaMa à partir de novembre prochain. Une exposition sur l’art de la cavalerie du XIXe siècle est programmée en septembre prochaine au Musée national des antiquités.
    L’architecture militaire de La Casbah, les photographes de la Révolution algérienne, le patrimoine national subaquatique, la résistance algérienne sont d’autres thèmes d’expositions inscrites au programme. La cartographie ancienne de la Méditerranée fera l’objet d’une exposition portugaise à la Bibliothèque nationale à partir de novembre aussi. Khalida Toumi a annoncé que plusieurs ambassades ont souhaité la participation aux festivités du cinquantenaire. «Nous avons donné notre accord et la liste demeure ouverte», a-t-elle dit.
    Les représentations diplomatiques concernées sont : la Russie, la Chine, le Japon, le Portugal, l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, l’Inde, l’Indonésie et la Pologne. Les Américains et les Chinois seront les premiers à participer aux célébrations à partir de juillet. Ainsi, le bluesman américain John Lee Hokcer Jr animera un concert le 2 juillet à la salle Ibn Zeydoun à Alger.

    Une troupe d’acrobates chinois sera en Algérie à partir du 12 juillet pour des spectacles à Alger, Tipaza et Tlemcen. Par ailleurs, l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris abrite jusqu’à septembre une exposition du design algérien. «A l’indépendance, il n’y avait aucun designer algérien. Aujourd’hui, ils sont 25 à exposer à l’IMA», a indiqué la ministre. Concernant les débats, dix-sept colloques sont prévus jusqu’à juillet 2013. La plupart de ces colloques seront chapeautés par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH). Plusieurs thématiques y seront abordées : «L’Algérie au XIXe siècle», «Le soufisme et la résistance», «50 ans de production scientifique», «Emigration : culture et résistance». Dans le même cadre, l’histoire du mouvement national dans les régions de Aïn Defla, Tizi Ouzou, Constantine, Tamanrasset, Alger, Batna, Béjaïa sera évoquée.

    L’Agence nationale de gestion et de réalisation des projets culturels (ARPC) a été chargée de rénover et valoriser le musée Zabana d’Oran à la faveur de la célébration de l’an 50 de l’indépendance de l’Algérie. Khalida Toumi a annoncé aussi l’organisation d’une grande rencontre sur les conditions de l’émergence des industries culturelles en Algérie. «Je crois à un système qui garantit un minimum de service public dans le domaine de la culture. La culture, ce sont l’art et la création, mais c’est également l’industrie. C’est un domaine où les possibilités de création de poste d’emplois sont énormes surtout pour les jeunes, mais il faut qu’il ait une volonté à tous les niveaux et que tout le monde marche», a-t-elle noté. A noter enfin, que la ministre de la Culture a critiqué les organisateurs privés de spectacles qui font appel à des artistes sans leur faire signer de contrat. «Cela leur évite de payer les impôts, la TVA et les droits d’auteur», a-t-elle noté.

    Fayçal Métaoui

  • Le subterfuge de la marmite vide

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

    En général, on explique que le patriotisme c’est l’amour des siens, contrairement au nationalisme qui est la haine des autres. Mais c’est une définition européenne qui ne correspond pas à toutes les histoires, car c’est grâce au nationalisme que l’Algérie a arraché son indépendance. Mais aujourd’hui, que signifie-il ? Les officiels, drapés de nationalisme quand il s’agit de défendre leurs intérêts, sont patriotiques quand les élections approchent, socialistes à l’heure du dîner et libéraux quand il faut mettre ses enfants à l’abri. Ainsi, pour repousser le vent du Printemps arabe que M. Medelci vient de saluer (de New York), l’Algérie a invoqué son particularisme et son propre calendrier de réformes.

    Celles-ci étant sans cesse repoussées à un temps indéfini, ce qui permet justement de ne pas les définir, la position anhistorique de l’Algérie, en dehors des vagues de l’histoire du voisinage, n’est plus qu’un prétexte. L’Algérie a été indépendante à l’époque des décolonisations, soviétique pendant les Soviétiques, autocrate panarabiste à l’âge des autocraties panarabistes, libérale durant les réformes à l’Est et islamiste dès le début du règne de l’islamisme triomphant. Pourquoi ne serait-elle pas démocratique à l’ère des nouvelles démocraties, puisqu’elle n’a jamais été réellement en décalage historique ? On voit bien que le particularisme ne tient plus, subterfuge destiné à gagner du temps pour amortir l’inéluctabilité de l’ouverture politique.

    Qui se rappelle des réformes promises l’année dernière ? Très peu et c’est un autre subterfuge des anciens temps de la misère destiné à tenir ; la mère, pauvre mais perspicace, face à des enfants affamés, fait bouillir une marmite qui ne contient que de l’eau, en attendant que la faim des enfants soit dépassée par la fatigue. Ceux-ci s’endorment sans manger tout en ayant été convaincus à chaque instant qu’ils allaient manger.

     

    Chawki Amari
  • La réforme par le pire, le moins pire ou les moins mauvais des plus pourris !


    ou les moins mauvais des plus pourris !
    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Contrairement à ce que colportent certaines rumeurs malveillantes, le
    FFS n’ira pas aux législatives.

    Il y courra. Ce qui est différent !

    Encore une fois, nous nous retrouvons à devoir choisir entre le choléra et la peste. Les islamistes à l’APN, est-ce que ce sera moins bien, plus mieux, beaucoup meilleur ou pas du tout gosto par rapport à maintenant ? Maintenant, les islamistes, je le précise, ils y sont déjà à l’Assemblée. Mais ce n’est pas pareil ! Après, ils seront plus nombreux. Beaucoup plus nombreux et plus visibles. Ce qui ne veut pas dire qu’aujourd’hui, ils sont très moins nombreux. Non ! C’est juste qu’ils ne sont pas toujours apparents, affichés, avec une grosse enseigne accrochée à la poitrine. Mais ils sont là, juste déguisés en «pas islamistes temporaires ». Alors que demain, dans l’APN qui sortira des législatives de mai 2012, ils pourront enlever le déguisement. Ce qui devrait rendre intéressante la cérémonie d’investiture de la future Assemblée. Un gros moment d’effeuillage ! D’ores et déjà, je postule à couvrir cet événement unique. Les islamistes algériens, adeptes de l’effeuillage ? Va savoir ! Troublant, tout de même ! Il a suffi juste d’une fille en short en plein Alger pour qu’une meute de lyncheurs se mette en tête de la trucider. Et là, plus d’une centaine de gugusses vont tomber en public le costume pour endosser le kamis, se faire filmer à la télé, à une heure de grande audience, et personne ne pensera à venir les lyncher. Troublant, je le répète. Alors, qui est la plus mieux ? Cette assemblée d’absentéistes, leveurs synchronisés de bras ? Ou celle à venir, celle des stripteaseurs à poils et à vapeurs ? Parce qu’il est là, le choix, le seul possible en mai de l’an de disgrâce 2012. La réforme par le pire, le moins pire ou les moins mauvais des plus pourris. Quoique… On peut aussi décider que l’effeuillage islamiste, ce n’est pas trop notre truc. Qu’on est comme tout être humain un brin pervers, mais pas au point de goûter ce genre de shows. Bien, pas bien, meilleur ou moins pire, on peut tout seul, ou en groupes, décider le matin qu’on n’ira pas donner son quitus à ce spectacle. Parce qu’un samedi du mois de mai, il fait déjà beau, très beau, beaucoup beau. On peut donc le plus naturellement du monde décréter cette journée celle du premier bain de l’année dans la Méditerranée, mer non encore totalement gérée par la Chariâ. On peut aussi déchirer sa carte d’électeur en mille morceaux et la jeter justement à la mer, en se disant que requin pour requin, autant donner sa voix, même déchirée, en lambeaux à un vrai squale, pas à un requin de terre ferme. Si l’on habite loin de la mer, à Laghouat, par exemple, on peut aussi faire de la résistance sous sa couverture. Refuser de quitter son lit toute la journée du vote pour la future Assemblée. Les walis ont, certes, d’énormes pouvoirs, beaucoup de pouvoirs, très beaucoup, mais tout de même pas celui de venir vous faire sortir de sous votre couette pour vous emmener de force voter pour une APN islamiste. N’est-ce pas ? J’ai dit «n’est-ce pas ?» Bizarre ! Personne ne me répond. Seraient-ils tous allés à la mer ? Nous ne sommes pourtant qu’en janvier. C’est donc qu’ils font la queue pour la séance d’effeuillage. Dégoûtant ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • à quand la prison pour ce voleur de chakib!!! quand les poules auront des dents... toufik est dans le coma.

    Un autre scandale sur le compte DE l’ex-ministre Chakib Khelil

    L’entreprise Enor victime d’arnaque

    Par : RABAH KARECHE

    Cette escroquerie monumentale est le fait de son actionnaire majoritaire GMA, Gold Mining of Algeria, une société mixte algéro-australienne. Elle a coûté au Trésor public 67 millions de dollars. Comment ?

    L’indifférence du ministre de l’Énergie et des Mines et l’omerta affichée par la direction générale quant au règlement de la situation de l'entreprise nationale de l’exploitation des mines d'or (Enor) ont contraint les 598 employés à entamer, depuis jeudi,
    une grève illimitée en signe de protestation contre ce qu’ils qualifient “d’arnaque et de sabotage”.
    Toutes les activités de l’entreprise traversant une situation financière des plus catastrophiques sont ainsi suspendues jusqu’à ce que “nos problèmes soient entièrement résolus”, insiste le représentant du collectif des travailleurs, en précisant que ce débrayage est largement suivi par les personnels qui dérogeront forcément au rituel du sacrifice, puisqu’ils n’ont pas perçu leur salaire depuis plus de trois mois, pendant que “les vénaux responsables sans scrupule se permettent des soirées arrosées dans des hôtels de luxe et s’arrogent le droit de louer des aéronefs à 300 millions DA/voyage pour transporter les minerais extraits de Tamanrasset, sans compter les frais générés par la prise en charge du pilote et de son équipage qui séjournent jusqu’à 10 jours à Tamanrasset aux dépens de l’entreprise. En somme, le montant annuel s’élève à 11 milliards de dinars”, a-t-il maugréé.
    “Nous avons saisi toutes les autorités compétentes et tous ceux qui ont un lien direct ou indirect avec l’entreprise et nous leur avons même signalé des choses à vous couper le souffle, telles que les sommes faramineuses dépensées mensuellement pour la prise en charge de moins de 30 employés qui se trouvent actuellement à Alger et dont le montant est modéré, tenez-vous bien, de l’ordre de 100 millions de centimes, pendant que les travailleurs de la mine d’Amasmassa, sise à 500 km de Tamanrasset, se nourrissent de pâtes, de lentilles et d’un pain congelé de plus de 30 jours”, enchaîne un autre employé.

    Mauvaise gestion et incompétence
    Le même employé dénonce non sans dépit : “La mauvaise gestion et l’incompétence des responsables de l’entreprise qui effectuent des dépenses inutiles pour légaliser diaboliquement les détournements qui sont à l’origine des difficultés financières qui paralysent l’entreprise. Si on fait un simple calcul, depuis 2001 à ce jour, et sur une moyenne de production mensuelle de 60 kg par mois extraits des gisements aurifères de Tirek et d’Amasmassa, l’Enor n’aura jamais besoin de recourir à un prêt bancaire ni à s’endetter pour régler ses charges d’exploitation, sachant que depuis mon recrutement en 2008, je n’ai perçu aucune prime sur le bénéfice de l’entreprise ni autre indemnité afférente. Nos rappels de traitements ne sont toujours pas régularisés à défaut de liquidités. Où est donc passé l’argent de l’entreprise ?”. Pour répondre à cette question énigmatique, le responsable de la section syndicale de l’entreprise, Boukhami Moussa, demande d’“ouvrir une enquête parce qu’en réalité le problème des arriérés de salaires n’est que la goutte qui fait déborder le vase. Le scandale de l’Enor remonte à l’ère de l’ex-ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, qui a tourné complètement le dos au syndicat, en dépit des dépassements signalés à l’arrivée de l’actionnaire australien Gold Mining of Algeria (GMA), associé à 52% dans l’Enor, et qui ne respecte pas les termes des conventions cosignées par l’inspection du travail, la direction générale et la section syndicale affiliée à l’UGTA, particulièrement les articles concernant les rémunérations, la sécurité, la médecine du travail, les heures supplémentaires et le transport des travailleurs. Les droits des travailleurs de l’entreprise sont entièrement bafoués, pendant que les responsables infatués se permettent de dépenser jusqu’à 12 milliards de centimes pour régler les frais de mission engagés à titre de convenance et de complaisance avec l’administration”.

    Le prêt de la BEA investi au… Congo !
    Ils sont unanimes à déclarer que l’Enor est victime d'une arnaque monumentale de la part de son actionnaire majoritaire GMA. Une arnaque, a-t-on souligné, qui a coûté au Trésor public la somme de 67 millions de dollars. Comment ? Après la découverte du gisement d’Amasmassa, l’ex-P-DG de GMA a demandé un prêt à la BEA. Auparavant, il avait qualifié ce gisement de la plus importante mine d’or en Afrique après le Congo, et qui peut produire jusqu’à 4 000 kg d’or par an, soit 250 kg par mois. Cependant, cette annonce n’est en fin de compte qu’un grand mirage, puisqu’en réalité la mine d’Amasmassa ne produit qu’entre 20 et 60 kg d’or par mois.
    Qu’est-ce qui s’est passé par la suite ? La BEA a désigné un bureau d’études, et les experts, qui se sont rendus à Tamanrasset pour vérifier la véracité des données fournies par la société australienne, ont obtenu des résultats montrant que les mines de Tirek et d'Amasmassa ne peuvent pas atteindre cette production, et ont, pis encore, révélé que l’investissement dans ces régions est infructueux. “Malheureusement, en dépit de ces résultats, la société a obtenu ce prêt. Une fois en possession de l’argent, elle a quitté l’Algérie et s’est installée au Congo. Ces Australiens nous ont surexploités. On travaillait 12 heures/jour et on n’avait que la pause déjeuner pour reprendre notre souffle. Pour deux agents d’exécution, sept responsables peinards leur mettent la pression afin d’assouvir leur appétit vorace et par ricochet satisfaire leur supérieur atteint de fièvre jaune. Si tu parles, tu quittes la base illico presto et sans indemnisation. Le comble est que l’entreprise a fait appel à des sous-traitants pour travailler également 12h/jour à raison de 8 000 DA/heure, mais ils ne sont guère rentables. La mauvaise gestion des dirigeants est, davantage encore, confirmée par l’importation de matériel à coups de milliards sans pour autant pouvoir faire face aux besoins de la mine qui fonctionne très en deçà de ses capacités réelles”, se lamente-t-on.
    Les protestataires se préoccupent de leur avenir en clouant au pilori les responsables de cette entreprise qui risque de faire faillite. À ce titre, le directeur des opérations par intérim de la mine d’Amasmassa, joint par téléphone, dira : “Il y a des responsables mieux placés pour demander une enquête ou engager une commission afin de mettre un terme aux spéculations qui tournent autour de cette entreprise.” Et d’ajouter : “Il n’est pas question de fermer l’Enor à cause du départ de son partenaire australien, car elle dispose de réserves d’or très importantes en mesure de couvrir toutes ses charges d’ici au mois de février 2012. Et nous avons jusqu’à 250 t d’explosifs dans le magasin destinés aux explorations prochaines.” Évoquant le problème des salaires, il a assuré que “la production du mois précédent, qui est de 26 kg d’or évaluée à 13 milliards DA, est destinée à la régularisation des rétributions des travailleurs”.
    Revenant au mouvement de grève qui causera certainement des pertes à l’Enor, le directeur des opérations a tenu à préciser que “la section syndicale doit faire la différence entre un sit-in et une grève qui nécessite toute une procédure avant de l’entamer. Le syndicat a prévu un sit-in et n’a donné aucun préavis de grève. Les employés qui n’ont donc pas rejoint leur poste sont considérés absents et seront sanctionnés en application de la réglementation en vigueur”.
    RABAH KARECHE

  • Messieurs, il est temps partir....

    screen-shot-2011-08-26-at-6-19-32-pm.pngsource: la setiemewilaya

    Il est temps de partir. Il est temps de prendre sa retraite. Il est temps de quitter l'Algérie pour toujours avant que nous vous faire sortir. Laisser maintenant sans bain de sang, sinon vous quitter et il y aura du sang. Il suffit de savoir que chaque goutte de sang versé sera entièrement de votre responsabilité et vous serez poursuivi pour cela. Il ne fait aucun endroit pour se cacher sur cette terre pour les criminels de guerre.

    Il est temps de quitter, partir maintenant. Comment quitter est votre choix, quand à quitter est la nôtre, nous le peuple algérien. Et nous avons décidé que ça suffit suffit. Khamseene sana BARAKETE. Vous avez totalement échoué dans la gestion des affaires de ce pays. Vous avez tué, assassiné, persécuté, violé, torturé, volé, endommagé, mal géré toutes les institutions uniques dans ce pays. Ainsi, il est temps pour vous d'aller. Laisser maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.

    http://laseptiemewilaya.wordpress.com/2011/08/26/messieurs-il-est-temps-de-partir/