Par Maâmar Farah
Si Tab Djenanou veut revenir dans son jardin, le prochain vote sera une simple formalité : le terrain est balisé et les millions de voix sont prêtes à s'engouffrer dans les urnes. Les lièvres connaissent parfaitement bien la gueule de bois des lendemains de scrutin. Ils ne seront pas dépaysés ! Mais alors, juste une question : pourquoi Saâdani attaque-t-il aussi violemment le patron des Services ? Eh oui, la caboche, ça sert à quelque chose et il faut faire fonctionner ses neurones des fois qu'ils se mettent à fléchir ! Seule la candidature de Bouteflika aurait uni les différentes composantes du pouvoir et si la guéguerre commence deux mois et des poussières avant le scrutin, cela veut dire que la perspective du 4e mandat s'éloigne de plus en plus. Logiquement, les lièvres peuvent se permettre d'espérer à nouveau, mais comme le Système aura finalement son candidat, la gueule de bois reste la seule garantie du 18 avril.
Conclusion hâtive de votre serviteur : il y a probablement désaccord autour du nom du successeur, et là, mes frères qui n'êtes ni à Marseille, ni à Montréal, mais bien ici, à Draâ-El-Mizan, El Kala, Sebdou et El Attaf, priez, priez pour que la suite des événements se déroule dans le vide sidéral du Tanezrouft, là où la France coloniale a fait exploser sa bombe atomique ! Car leur explosif nucléaire à eux, et rien qu'à voir la gueule du drabki, risque de faire beaucoup plus de dégâts ! Tout ça pour un fauteuil en... bois !
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