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  • Cession douteuse des actions de Sonatrach dans Anadarko La première «affaire» entre Khelil et Bedjaoui



    La vente des actions Anadarko et Duke Energy que détenait la Sonatrach avait scellé, en 2003, la relation entre Chakib Khelil et Farid Bedjaoui. Pour l’heure, la justice algérienne ne s’est toujours pas intéressée à ce dossier pour déterminer les responsabilités des personnes qui ont facilité ce placement dans le fonds d’investissement Rayan Asset Management.

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
    Chakib Khelil a récemment nié toute relation avec Farid Bedjaoui.
    Dans la série d’entretiens qu’il a accordés à plusieurs titres algériens, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines a déclaré n’avoir rencontré Bedjaoui qu’à deux reprises, quand celui-ci était membre d’une délégation de Saipem.
    Mais il est évident que la relation entre les deux hommes est antérieure à la montée en puissance du groupe italien en Algérie. Car c’est bien l’affaire de la vente des actions Anadarko et Duke Energy qui a scellé leurs liens. Les faits remontent aux années 2001-2003 lorsque Chakib Khelil cumulait les postes de ministre de l’Energie et de P-dg par intérim de la Sonatrach.
    Cette période coïncide avec la création de Rayan Asset Management par Farid Bedjaoui et son beau-frère Zyad Daloul. Il serait naif de croire que Farid et Zyad se sont un jour présentés au siège de la compagnie nationale d’hydrocarbures pour demander à ce qu’on leur accorde le droit de «boursicoter» avec des actions stratégiques dont le montant dépasse les 2 milliards de dollars. Tout a été parfaitement planifié. Dans son édition du 15 août 2010, Le Soir d’Algérie publiait une rétrospective des mouvements des actions et leurs placements par Rayan. Ainsi, le compte Sonatrach a été ouvert le 22 septembre 2003 avec un apport de plus de 7 millions de dollars américains (7 506 961,98 dollars américains) en cash provenant de la vente d’actions Duke Energy Corp. Les premiers fonds ont été placés une semaine plus tard, soit le 29 septembre.
    Le premier apport issu de la vente des actions Anadarko date du 22 avril 2005 avec plus de 11 millions de dollars américains (11 824 782,69 $). Outre l’achat de bons du Trésor américain, Farid Bedjaoui n’hésite pas à spéculer avec l’argent de l’Etat algérien. Un des principaux «coups» de Rayan Asset Management a été l’achat, en 2007, d’actions de Energias de Portugal, la société nationale de distribution d’électricité du Portugal.
    Le processus d’achat a débuté le 22 février 2007 par le versement de la somme de 65 millions d’euros. Les achats d’actions se sont déroulés à intervalles réguliers jusqu’au 31 décembre 2007. Le compte dédié à l’achat du portefeuille d’actions de Energias de Portugal a été clôturé le 31 décembre 2009.
    Là encore, il est évident qu’une personne, ou un groupe de personnes, installé à Alger a donné son aval pour effectuer cette série de transactions. Après sept ans de service, Rayan Asset Management procède à la fermeture du compte Sonatrach le 30 mars 2010. Deux mois plus tard, au sortir de l’hémicycle de l’APN, Chakib Khelil est interpellé par des journalistes sur la question de la vente des actions. Il répond avec un large sourire : «Les fonds ont été restitués et nous avons fait un gain de 600 millions de dollars sur un investissement d’un milliard de dollars. Donc nous avons gagné pratiquement 60 % sur ces fonds. Ce qui est important de retenir, c’est que nous avons gagné 600 millions de dollars sur un milliard de dollars de placement. Et vous pouvez imaginer si nous avions un peu plus d’argent, nous aurions pu gagner un peu plus».
    Bien sûr, l’ancien ministre de l’Energie évitera de dire combien ont empoché Farid Bedjaoui et Zyad Daloul dans toute cette affaire. Aujourd’hui encore, le processus qui a conduit à confier ce portefeuille d’actions à Rayan Asset Management est un véritable mystère.
    Il est vrai que durant la phase de «négociations» Khelil détenait tous les leviers de commande du secteur de l’Energie puisqu’il était à la tête du département et de la Sonatrach. Une telle décision ne pouvait être effective qu’après saisine de l’ensemble des instances de la compagnie nationale.
    En 2003, l’Assemblée générale de la Sonatrach était composée des membres suivants : Brahim Ghanem, délégué à la Planification; Abdelatif Benachenhou, ministre des Finances; Chakib Khelil, ministre de l’Énergie ; Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie et Houari Khachaï, représentant de la présidence de la République.
    Notons que durant cette année, la Sonatrach avait eu trois P-dg : Chakib Khelil, Djamel-Eddine Khene (de mai à septembre 2003) puis Mohamed Meziane dont la nomination est intervenue 5 jours avant le lancement de la première opération spéculative par Rayan. Par ailleurs, les 13 membres du Conseil d’administration et les 11 membres du Comité exécutif de la compagnie pétrolière devaient eux aussi être au courant de cette initiative.
    Notons que Abdelhamid Zerguine, actuel P-dg de la Sonatrach, était lui-même membre de ces deux instances. Toutes ces personnes ont-elles voté pour la vente de ce portefeuille d’actions à travers le fonds Rayan Asset Management ?
    Ce n’est pas tout. Il est utile de s’interroger sur le rôle de la Banque d’Algérie, seule institution habilitée à placer l’argent de l’Etat à l’étranger, et de la Banque extérieure d’Algérie qui est chargée de gérer les avoirs de la compagnie pétrolière. Dans son édition du 15 février 2011, le quotidien El Watan apporte quelques éléments de réponse. «L’opération n’aurait pas pu être menée sans l’aval tacite du ministre des Finances de l’époque, à savoir Abdelatif Benachenhou, du P-dg de la Banque extérieure d’Algérie et du P-dg de la Banque nationale d’Algérie (BNA) qui se trouve être en même temps l’un des principaux décideurs de la Banque algérienne du commerce extérieur (BACE).
    Cette banque, dont le siège est à Zurich en Suisse, est détenue à 50% par la BNA. Et c’est justement la BACE qui s’est chargée de transférer en plusieurs tranches, pour le compte de la BEA, les 3 milliards de dollars de Sonatrach dans les caisses Rayan Asset Managment», écrit ce journal.
    Outre Benachenhou, El Watan cite les noms de Mohamed Loukal pour la BEA, de Seghir Benbouzid pour la BNA et de Mustapha Baba Ahmed pour la BACE.
    Dix ans après le deal passé entre Khelil et Bedjaoui, un flou total entoure cette affaire sensible. D’ailleurs, au sein de la famille des hydrocarbures, il suffit d’évoquer les actions Anadarko et Duke Energy pour provoquer un sentiment de malaise, preuve du préjudice subi par l’Etat algérien et la Sonatrach. La justice algérienne n’a pas encore ouvert ce dossier. Le sera-t-il un jour ?
    T. H.

    D’El Paso à Rayan
    Les actions que détenait Sonatrach sur les compagnies américaines Anadarko et Duke Energy avaient une double valeur : financière et historique. Car ces actions sont, en fait, une compensation obtenue par l’Etat algérien au terme du règlement de l’affaire El Paso.
    Durant les années 70, l’Algérie signait avec les Etats-Unis un contrat de livraison d’une importante quantité de GNL (gaz naturel liquéfié). Mais l’accord n’entrera pas en vigueur à cause d’un litige sur le prix de cession du gaz. L’Etat algérien obtient gain de cause suite à une procédure d’arbitrage international à travers une compensation sous forme d’actions des compagnies Anadarko et Duke Energy.
    Il est important de rappeler que les dirigeants algériens ont toujours refusé de vendre ces actions, même au plus fort de la crise des années 90, lorsque le pays frôlait la cessation de paiement. Un principe auquel Chakib Khelil ne semblait accorder aucune importance. Il a permis à son ami Farid Bedjaoui de spéculer avec ce portefeuille alors qu’il aurait pu prendre une décision inverse en augmentant la quote-part de Sonatrach dans le capital des deux compagnies. Ironie du sort, ou plan parfaitement élaboré durant les opérations de ventes d’actions, Anadarko engageait un arbitrage international contre Sonatrach à propos de la taxe sur les super profits.
    Un conflit qui a finalement tourné à l’avantage de la compagnie américaine qui a obtenu, au terme d’un accord signé en 2012, un volume de 4,4 milliards de dollars de pétrole remboursable, en plus d’un prolongement de 25 ans de la durée des gisements qu’elle exploite en Algérie.
    T. H.

  • Enfin !


    Par Maâmar Farah
    Ils peuvent trafiquer, faire dans la démesure et le ridicule ; ils peuvent persécuter les vrais syndicalistes et les militants des droits de l’homme; ils peuvent vendre à leurs amis toutes les unités industrielles érigées par les larmes et la sueur des braves ; ils peuvent distribuer à leurs copains les terres arrosées du sang des martyrs, mais ils n’empêcheront jamais les jeunes d’être de plus en plus nombreux à quitter le radeau Algérie en détresse qui ne leur offre ni logement, ni travail, ni dignité, ni liberté, ni cadre de vie en harmonie avec les exigences de leur âge ! Ils ne pourront jamais empêcher le soleil de se lever chaque jour pour mieux éclairer leurs projets de renoncement aux valeurs authentiques de la Révolution algérienne !
    Depuis début 2000, nous manifestons quotidiennement notre inquiétude de voir l’Etat se privatiser au profit d’un clan qui décide de tout ! Depuis, nous disons que les choix économiques sont mauvais et que l’ultralibéralisme style Temmar and Co et la gestion chaotique d'un secteur stratégique par le filou Chakib Khelil ne donneront que ruine, désolation et détournement des biens publics au profit de groupes occultes.
    Aujourd'hui, vous comprenez enfin que nous avions raison !
    maamarfarah20@yahoo.fr

    «Il y a deux types de politiques : la majorité sous le joug de la minorité ou la minorité qui écrase la majorité !»
    (Tata Aldjia)

  • Pot de confiture : le gros doigt de Chakib et les mouches du régime


    Par Boubakeur Hamidechi
    hamidechiboubakeur@yahoo.fr
    Elle n’attendra pas longtemps avant de reprendre ses droits. Elle sera probablement à l’œuvre dès les prochaines semaines puisque les moulins à prière du Ramadhan viennent d’être soigneusement rangés et que la passion du divin occupera moins les esprits. Avec le retour des jours profanes, les gens seront moins attentifs aux imprécations des bonnes œuvres de la foi et se remettront à l’écoute de ce qui se dit sur la situation du pays, ou bien, connaîtront, comme il se doit, ce que cette fameuse rumeur colporte, voire ce que les «sources bien informées» daignent distiller à leur intention. Et comme il n’y a rien de plus croustillant comme révélations que celles qui se rapportent au catalogue des scandales de la corruption et de la rapine, les premières journées de cet Aïd seront copieusement servies.
    Grâce à la presse qui, dans sa totalité en avait fait sa pâture lors de sa dernière livraison du mois de Ramadhan, l’opinion a pris connaissance des chiffres récents des hold-up commis par Chakib Khelil et ses acolytes. C’est ainsi que pour le seul «casse» réussi, avec la complicité des Italiens de Saipem, l’ami intime du président de la République aurait détourné quelque 197 millions de dollars. Soit l’équivalent de 2 000 milliards de notre pauvre monnaie nationale ! L’énormité du délit, scrupuleusement calculé, vérifié et recoupé par la justice italienne, a même laissé sans voix, ou plutôt sans qualificatif précis les commentateurs des journaux qui s’étaient sobrement contentés de signaler l’étendue du méfait à travers une périphrase à peine digne de la «correctionnelle» des tribunaux. «L’étau se resserre sur…», se sont-ils, presque, accordés pour titrer sur l’évènement alors qu’il eût fallu, pensions-nous, transgresser la prudence journalistique en mettant en exergue ce «point de détail» dans son contexte réel. Celle d’une mafia d’Etat (exactement !) qui a commencé à saigner les finances du pays, il y a déjà 10 ans.
    Et c’est justement «ainsi que parlait» le quidam accoudé au comptoir de son café habituel et ce qu’il répétera dans les jours qui viennent, après la trêve du jeûne. «Il n’est pas possible, dira-t-il, que ce voyou de la République ait pu commettre toutes ces successions de malversations sans que l’appareil de l’Etat ne se soit aperçu de rien !» Pertinemment donc, le mythe du pot de confiture et du seul doigt d’un Chakib pris en flagrant délit ne convainc plus personne. Il était certes le maître d’œuvre et l’homme breveté qui a conçu le procédé à siphonner de l’argent mais pouvait-il seul et de son propre chef accéder aux véritables visas pour développer son «affaire» ? Nul ne le pense, désormais. Indiscutablement, des donneurs de feux verts et des complicités passives ont encadré cet ensemble d’opérations. Les premiers, en tant que facilitateurs, tout comme les seconds auteurs qui par lâcheté et carriérisme se sont servis en silence. Tout ce beau monde n’était-il pas niché dans le premier cercle du pouvoir ? Ce n’est pas peu dire ou écrire donc, que si un procès national de la corruption devait se tenir un jour, il ne pourrait faire la moindre concession ni l’impasse sur l’examen minutieux du rôle joué par l’ensemble du personnel politique ayant gravité autour de l’actuel chef de l’Etat.
    Même si la prescription constitutionnelle immunise le chef de l’Etat de toute poursuite, au nom du concept de «l’irresponsabilité» positive de sa position vis-à-vis des actes de gestion, qui empêcherait par contre la justice d’ordonner des investigations sur les rôles joués par tous les Premiers ministres, ou du moins ce qu’ils en savaient. Au pire et pour ménager certaines susceptibilités politiques, pourquoi ne pas exiger des Benflis, Belkhadem et Ouyahia (dans sa double version à ce poste) d’être entendus comme témoins assistés ?
    Car à la limite, les lézardes dans les institutions de la République sont telles de nos jours, que la prétendue préoccupation d’une succession au sommet devient secondaire tant que le domaine de l’Etat n’a pas été préalablement moralisé par une «révolution» anti-prédation. A ce sujet et sous le bénéfice de la confirmation, nous avons cru lire dans les journaux, d’il y a quelques semaines, que c’est à Mouloud Hamrouche que l’on doit une formule-clé qui résume toute la problématique de ce pays. Substantiellement, il aurait déclaré ceci : «Ce n’est pas tant les noms des voleurs qui font question mais comment des vols avaient pu avoir lieu ?» Ce qui revient à s’interroger essentiellement sur le comment du pillage qui a fini par faire système et son corollaire l’institutionnalisation de l’impunité.
    Point nodal, par lequel doivent transiter toutes les théories du changement et de la refondation, la morale de l’Etat est également le principal sujet des Algériens et précisément celui des électeurs parmi eux. Ceci étant la politique et la quête du pouvoir, qui est son unique vocation, peut-elle encore intéresser une société fortement hostile ? Plutôt à raison qu’à tort, les Algériens ont aujourd’hui des comptes à régler avec l’élite qui gouverne. Ayant dépassé le statut de «veaux» à qui l’on avait fait croire n’importe quoi, ils expriment dorénavant leur discrédit à travers chaque scrutin. Bien plus que l’absentéisme aux urnes qu’ils ont exercé d’une façon récidive, ils sont parvenus à la réfutation même d’un «Etat» en lettres majuscules. Que les Ali, Mouloud, Ahmed ou Abdelmalek soient intéressés par la succession à Abdelaziz n’est que le cadet de leur souci ou de leur choix. Ce qui les intéresse au premier abord, c’est surtout de prendre la bonne mesure de la paille qui a engrossé les panses des élites. Quitte à être abusés par les excès de la rumeur, ils la préfèrent aux mensonges officiels et aux parjures des princes qui les ont gouvernés.
    B. H.

  • LA JUSTICE ITALIENNE AVANCE SUR LE DOSSIER SONATRACH

    Khelil-Bédjaoui : l’étau se resserre

     


    Nouvelles révélations dans l’affaire Saipem-Sonatrach. Les aveux de l’ancien directeur des opérations de ladite entreprise enfoncent un peu plus Chakib Khelil. Tullio Orsi a affirmé que de l’argent était directement donné à l’ex-ministre de l’Energie par le biais de Farid Bedjaoui. L’étau se resserre autour de ce dernier. Un mandat d’arrêt international vient d’être lancé à son encontre. La justice italienne s’intéresse également au rôle joué par Mohamed Meziane.

    Nawal Imès - Alger Le Soir)
    L’enquête s’accélère en Italie depuis l’arrestation, le 28 juillet dernier, de Pietro arone, responsable de la division ingénierie et construction de Saipem. Selon la juge italienne Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu en Algérie sept contrats d'une valeur totale de huit milliards d'euros. Pour s’assurer d’obtenir ces marchés, le groupe a payé pas moins de 197 millions de dollars de pots-de-vin, présentés comme «des frais d'intermédiation » de la société Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong contrôlée par M. Bédjaoui. Devant les juges, Pietro Varone a certifié que «Bédjaoui a dit clairement qu'il donnait l'argent au ministre de l'Energie Khelil». Selon les éléments de l’enquête révélés par le quotidien italien, l’ex-ministre de l’Energie était surnommé «le vieux» tandis que Bédjaoui était connu sous le nom du «jeune». Autre révélation : les contacts avec le ministre dans le cadre du contrat «Menzel Ledjimet East» avaient été soutenus au plus haut niveau par le P-dg d’ENI, Paolo Scaroni. Ce dernier, Khelil et Bédjaoui s’étaient même rencontrés plusieurs fois à Paris, Vienne et Milan. Autre rebondissement dans cette affaire. C’est le nom de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Meziane qui revient. Le rôle que ce dernier a joué est appelé à être éclairci. Selon des éléments de l’enquête, il aurait bénéficié de voyages en Italie et d’une enveloppe de 100 000 dollars. Son fils aurait, lui, bénéficié d’un contrat de conseil avec Saipem pour la somme de 10 000 euros par mois alors que le chef de cabinet de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Reda Hemche aurait, lui, perçu une commission indue de 1 750 000 dollars. C’est sur la base de tous ces faits que la justice italienne a lancé un mandat d’arrêt international contre Farid Bédjaoui. Le juge chargé de l’affaire a également lancé des commissions rogatoires au sujet de comptes détenus par Bédjaoui mais également par Chakib Khelil pour des montants de 123 millions de dollars, mais également à Beyrouth et Panama pour des montants inconnus.
    N. I.

     

  • belayat a t'il fait la revolution

    Abderrahmane Belayat répond à Ahmed Boumehdi

    «Je ne convoquerai pas une réunion du CC qui se terminera en queue de poisson»

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    zoom | © Photo : B. Souhil
     

    La situation de blocage qui perdure depuis plus de six mois au sein du FLN ne fait qu’accentuer les querelles de leadership.

    Deux ailes s’affrontent depuis début février dernier et aucun consensus concernant le profil du futur secrétaire général de l’ex-parti unique ne se dégage. Et dans cette ambiance de paralysie organique au FLN, les clans s’entredéchirent. En effet, la sortie médiatique d’Ahmed Boumehdi, membre de comité central (CC) du parti, n’a pas laissé coi l’actuel coordinateur, Abderrahmane Belayat, accusé «d’usurper une fonction qui n’est pas prévue dans le règlement intérieur du CC». Contacté hier, Abderrahmane Belayat retourne la même accusation à Ahmed Boumehdi qui appelle, au nom du bureau de la dernière session, du CC à convoquer une réunion extraordinaire de cette instance pour désigner le nouveau secrétaire général du FLN. «Il n’a aucune qualité pour convoquer une session extraordinaire.

    Le bureau de la dernière session n’a jamais existé. Pis encore, la proposition qui a été faite par Boumehdi de confier la gestion du parti à ce bureau a été rejetée par les membres du CC», explique-t-il. Notre interlocuteur estime, dans ce sens, qu’il n’est pas responsable du renvoi sine die de la réunion tant attendue. «Personnellement, je ne peux pas assumer la responsabilité de convoquer une session du comité central qui se terminera en queue de poisson», lance-t-il. Aux membres du CC qui se disent exaspérés par cette «vacance du pouvoir» au FLN, Abderrahmane Belayat les invite à mettre un terme à leur guéguerre. «C’est une exaspération surfaite. Ils (les antagonistes du CC) n’ont qu’à s’entendre et cesser leurs divergences pour pouvoir organiser cette session», ajoute-t-il.

    S’agissant de l’application de l’article 9 du règlement intérieur du CC, Abderrahmane Belayat affirme que ce sont Ahmed Boumehdi, Abdelaziz Ziari et Amar Tou qui l’ont approuvé. «Le 2 février 2013, au dernier jour de la session, ces trois membres sont venus me voir pour me demander de clôturer les travaux, alors que nous n’avions pas encore élu le nouveau secrétaire général. C’est à ce moment-là qu’il a été fait usage de l’article 9», explique-t-il.


    L’influence de «la chkara»


    Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique du parti, appuie les affirmations de Abderrahmane Belayat. «J’étais témoin. Boumehdi et Ziari ont demandé à Belayat de clôturer la session. Le bureau fantôme dont parle Boumehdi dans son communiqué n’a jamais existé», dit-il, en tenant d’analyser les objectifs de cette action.
    Selon lui, ce sont «les gens de la chkara (pouvoir de l’argent)» qui veulent exercer une pression sur les membres du CC afin d’avoir la mainmise sur le FLN. «Ils veulent s’imposer en ce moment crucial de renouvellement des structures de l’APN. Ils veulent se placer. Amar Tou et Mahmoud Khodri ont même voulu manipuler les députés pour rejeter la loi sur la profession d’avocat. Mais ils ne gagneront pas. Dès la fin de l’opération de renouvellement des structures de l’APN, ils vont se taire», explique-t-il.

    Pour sa part, Kassa Aïssi, également membre du bureau politique, se dit «lassé» par cette situation. Refusant de participer à cette polémique entre Belayat et Boumehdi, il précise que la priorité est la convocation de la réunion du CC. «Nous avons même dépassé le délai pour la tenue d’une réunion ordinaire du CC, initialement prévue le 30 juin. Cette attente, qui dure depuis six mois, ne fait qu’approfondir la crise. Que ceux qui sont en mesure de convoquer le CC le fassent sans attendre !», déclare-t-il.
    Selon lui, la solution réside dans le respect des points fondamentaux qui sont la réunion de la majorité de membres du CC, l’organisation en deux tours d’une élection ouverte à toutes les candidatures, y compris à celle de Abdelaziz Belkhadem et l’acceptation d’un SG élu par 50% des voix +1.

    Les responsables du FLN ne veulent pas lier la persistance de cette crise à la maladie du président Bouteflika et à son absence prolongée.
    Mais, selon les observateurs de la scène nationale, l’état de santé du chef de l’Etat a une grande influence sur la situation au sein des deux partis au pouvoir, le FLN et le RND, qui n’arrivent pas à désigner leurs chefs respectifs.
     

    Madjid Makedhi
  • diplomate de pacotille

    Missoum Sbih n’est plus ambassadeur à Paris : Un proche de Bouteflika écarté

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    En poste en France depuis 2005, ce fidèle parmi les fidèles du président de la République a été rappelé «définitivement» à Alger et devra être remplacé par Amar Bendjemaâ, jusqu’ici ambassadeur à Bruxelles.
     

    L’ambassadeur d’Algérie à Paris, Missoum Sbih, en poste depuis novembre 2005, a été limogé, avons-nous appris hier de source diplomatique à Alger.  «C’est un rappel définitif», confie notre source, précisant que son collègue en poste à Bruxelles, Amar Bendjemaâ, est bien placé pour lui succéder en tant que représentant de l’Algérie dans la capitale française. Le rappel de Missoum Sbih aurait pu être banalement perçu pour un vieil homme âgé de 77 ans qui plus est n’a pas particulièrement brillé par son activisme à Paris qui est historiquement la tour de contrôle de la diplomatie algérienne. Mais sa proximité politique et presque filiale avec le président de la République fait de lui un symbole du règne de Bouteflika. Et, forcément, son limogeage s’apparente à un totem qui tombe tout aussi symboliquement en même temps que son mentor – Bouteflika en rééducation aux Invalides –, pratiquement au crépuscule de son pouvoir. Il est en effet difficile de ne pas y voir une relation de cause à effet entre la maladie invalidante du président Bouteflika et le renvoi de son ami, Missoum Sbih.

    Le fait est que ce vieux routier de l’administration et de la diplomatie algériennes fut remis en selle par Bouteflika qui l’a nommé conseiller auprès de la présidence en 2000. Il lui confie aussi la très sensible mission de réformer les structures de l’Etat au terme de laquelle il a élaboré avec une brochette d’experts un rapport exhaustif. Bouteflika a rangé dans le tiroir le document, mais pas son ami à qui il offrit en guise de cadeau le poste diplomatique le plus couru à Alger : l’ambassade d’Algérie à Paris.

    A la rue d’Argentine, Missoum Sbih n’a pas bougé depuis son installation en novembre 2005. Il aura survécu à tous les mouvements diplomatiques qui interviennent au moins chaque quatre ans. Malgré son palmarès plutôt famélique pour un poste aussi sensible dans un pays où vivent quatre millions d’Algériens, Missoum Sbih est resté scotché à sa place contre vents et marées.
    Pour de nombreux observateurs, son maintien à Paris n’est pas dicté par des impératifs diplomatiques en ce sens que Sbih n’a pas vraiment fait sensation en l’occurrence. Il n’y qu’à se rappeler le tristement célèbre traitement subi par son collègue Rachid Hasseni (actuellement en poste en Colombie) qui a été coffré par la police française dans le cadre de l’enquête sur l’assassin du défunt Ali Mecili. Le désormais ex-ambassadeur d’Algérie en France avait aussi perdu la voix en pleine tempête contre l’Algérie lancée par certains milieux de droite ou de l’extrême droite françaises.


    Un symbole du règne de Bouteflika


    Le constat vaut aussi pour les milieux d’affaires qui pointent «l’immobilisme» de l’ambassadeur pour concrétiser des projets d’investissement en Algérie. D’aucuns au sein du landernau algérois pensent que Missoum Sbih était en préretraite (certes dorée) à Paris. Son profil allait comme un gant au président Bouteflika pour qui Paris vaut bien une exception compte tenu de la charge symbolique et du contentieux historique entre l’Algérie et la France. Fidèle parmi les fidèles du Président, Missoum Sbih se devait donc d’être digne de la mission qui lui a été assignée : rester calme. Il aura rempli son contrat jusqu’au bout des forces… du président Bouteflika. Pour diplomatique qu’il puisse paraître, son rappel n’en est pas moins un signe de fin de règne. Pour lui et très probablement pour celui qui l’a nommé. Il est significatif de noter que tout ambassadeur à Paris qu’il était, Missoum Sbih a été tenu loin du Val-de-Grâce puis des Invalides où se repose son ami Bouteflika. Même le Premier ministre Sellal et le chef d’état-major de l’armée Gaïd Salah n’ont pas jugé utile de l’associer ne serait-ce que comme figurant dans la mise en scène télévisée du chef de l’Etat.
    Politiquement, la fin de mission signifiée à M. Sbih signe peut-être le début d’un processus de démantèlement du «système» Bouteflika arc-bouté sur un réseau dense de responsables à tous les niveaux de l’Etat. Surtout que son remplaçant Amar Bendjemaâ présente un tout autre pedigree politique.             
     

    Hassan Moali
  • Saïd Bouteflika : La disgrâce

     

     

     

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    zoom | © Photo : H. Lyès / Archives
     
     

    Les pouvoirs exorbitants détenus par le frère cadet de Abdelaziz Bouteflika et non moins conseiller spécial à la Présidence ont fini par agacer les hautes autorités du pays qui, tout porte à le croire, ont décidé de reprendre les choses en main.

    Président bis, vice-roi, éminence grise du clan présidentiel... le frère cadet et conseiller spécial du président de la République, Saïd Bouteflika, accumule officieusement de larges prérogatives et une influence considérable dans bien des domaines. Il s’est progressivement bâti un pouvoir exorbitant à l’ombre de la présidence de son frère. Une omnipotence qui s’est manifestée remarquablement depuis l’hospitalisation du président  Abdelaziz Bouteflika, le 27 avril dernier, au Val-de-Grâce. Le conseiller spécial nommé sur décret non publiable s’est révélé comme un personnage central dans la gestion de la maladie du Président. A partir de Paris, au chevet de son frère-Président, il est à la manœuvre.


    Haute main sur les dossiers


    C’est lui qui a imposé le rigoureux black-out sur l’état de santé du Président. Il aurait verrouillé la communication. Il a veillé scrupuleusement à distiller des informations à dose homéopathique orchestrant dans le même temps une offensive politico-médiatique contre toutes les voix critiques et tenté de les «faire taire». Il aurait fait barrage aussi à des tentatives de montrer les images de Abdelaziz Bouteflika. Des sources assurent que le frère cadet du Président malade aurait même «dissimulé» aux plus hautes autorités du pays des informations liées à l’état de santé de son frère. C’est lui également qui aurait donné des «instructions», depuis un hôtel parisien, aux officiels algériens pour «rassurer» l’opinion publique avec des éléments de langage soigneusement repris en chœur par des relayeurs d’Alger. «Le Président va bien et continue de suivre quotidiennement les dossiers et le fonctionnement des affaires de l’Etat», entonnent ses partisans. En faisant prévaloir l’aspect privé et familial du patient, le très spécial conseiller a gardé la haute main sur un dossier d’une extrême importance, car il engage l’avenir politique du pays. Cette centralisation de l’information et de la communication aurait agacé en haut lieu. Les agissements de Saïd Bouteflika commençaient sérieusement à «embarrasser» les décideurs, notamment des chefs militaires, alors que l’évolution de l’état de santé du Président détermine l’évolution politique du pays. Ainsi donc, il aurait fallu attendre quarante-six jours d’hospitalisation et une gestion médiatique largement contestée pour voir de hauts responsables de l’Etat enfin se rendre pour la première fois à Paris pour rencontrer le président de la République dans les salons des Invalides.

    La veille du déplacement du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accompagné du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, un bulletin de santé avait été rendu public par deux médecins militaires accompagnant Bouteflika à Paris, affirmant que le chef de l’Etat était plus gravement malade que ce l’on faisait croire. C’est un accident vasculaire cérébral (AVC) et non pas un accident ischémique transitoire (AIT) comme l’avait annoncé le professeur Rachid Bougherbal le jour du transfert du chef de l’Etat à Paris. Subitement, le ton change.
    La phrase de Sellal au sortir des Invalides «son état de santé semblait correct», n’est pas passé inaperçu.

    Renversement de situation ? D’aucuns y voient une reprise en main par l’Etat du dossier de la maladie du Président, et un holà signifié au frère cadet de Bouteflika. Une mise à l’écart. La maladie du Président n’est plus une affaire familiale, mais plutôt celle de l’Etat. Serait-ce ainsi le début de la fin de ce tout-puissant conseiller qui, aux yeux de nombreux observateurs, incarnait le pouvoir de l’ombre ? Après des années de règne exponentiel, la disgrâce. Ancien agitateur syndical, Saïd Bouteflika est devenu un personnage central dans le dispositif du pouvoir à la faveur du retour de son frère aîné aux commandes du pays. Pesant dans le choix des nominations aux postes-clés dans différentes institutions de l’Etat et tissant des liens avec les milieux d’affaires et politique, il a su asseoir un pouvoir dont les frontières restent toujours indéfinies. Son nom se retrouvera cependant cités par plusieurs cercles dans les scandales de corruption qui ont éclaté sporadiquement depuis des mois et c’est ce qui a sans doute sonné la fin d’une influence jusqu’ici décrite sans limite.

    Hacen Ouali
  • Carnaval boulitique !!!!!!!

    Armée4

    • 19
       
      Sin 2013

     LE COLONEL AHMED BENCHERIF :
    «La Constitution prévoit les procédures de vacance du pouvoir»

    Le colonel Ahmed Bencherif, ex-membre du Conseil de la Révolution et ancien patron de la Gendarmerie nationale, a décidé de prendre la parole sur des questions qui lui paraissent prioritaires. Souhaitant s’exprimer sur l’intégrisme, la Turquie, la guerre en Syrie ainsi que sur l’absence de Bouteflika et les prochaines présidentielles, il nous a transmis un entretien consignant les questions et les réponses qu’il estime devoir retenir l’attention des citoyens. A sa demande, nous le publions dans son intégralité.

    Lors de sa récente visite officielle en Algérie, le Premier ministre turc, Tayeep Erdogan, a supprimé le visa pour les Algériens désireux de se rendre en Turquie. Que pensez-vous de ce geste d’ouverture ?

    La Turquie recherche apparemment deux objectifs. Le premier est économique en ce sens que le marché maghrébin est important et reste à conquérir, et le deuxième pourrait être perçu comme stratégique ouvrant une brèche aux jeunes Algériens pour rejoindre la rébellion syrienne en passant par le territoire turc. Dans cette affaire, la Turquie est certainement manipulée par l’Occident qui cherche par tous les moyens à faire main basse sur le Moyen-Orient et ses richesses. J’appelle mes concitoyens à prendre garde pour ne pas être tentés par le chant des sirènes et s’engager dans de telles aventures qui les conduiront à la traîtrise et au déshonneur.

    Manipulée comment ?

    Il y a toute une stratégie pour déstabiliser les pays du Moyen-Orient et les récupérer par la suite. La Turquie est l’alliée des Etats-Unis, et la politique des Etats-Unis dans la région est une véritable valse, un pas en avant et deux pas en arrière. La meilleure preuve est celle du retournement du Président Obama qui vient devant l’Onu de balayer d’un revers de la main sa promesse de créer un Etat palestinien, promesse faite avec citation du Coran lors de son discours du Caire juste après sa première investiture. Cela paraît étonnant de la part d’un Président que l’on croyait juste et apaisant et qui en fait n’est qu’une marionnette aux mains d’Israël et du lobby sioniste international.

    Le Moyen-Orient étant un enjeu à l’heure actuelle, que recherchent la Russie et la Chine dans leur action de soutien à la Syrie ?

    Le soutien de ces deux grandes nations est une réaction attendue et naturelle car on sait que ces pays œuvrent pour la stabilité dans le monde. Ils ont toujours été les amis des Arabes et ont toujours prôné le respect et la dignité de ces derniers en les aidant à recouvrer leur indépendance et se libérer du joug colonial. Ils ont été un soutien précieux à la Révolution algérienne aux moments de la lutte armée.

    Comme à l’Égypte aussi à l’époque de Nasser ?

    C’était une même époque. En 1956, Israël, la France et l’Angleterre avaient agressé l’Egypte soi-disant pour s’opposer à la nationalisation du canal de Suez, mais en fait, le coup de main servait à empêcher l’Egypte d’aider la Révolution algérienne. C’est là où s’est manifestée la solidarité de la Russie qui avait lancé un ultimatum à l’Occident pour arrêter l’agression. C’était une crise qui avait mis la planète au seuil de la 3e guerre mondiale.

    La Russie semble moins prenante aujourd’hui avec l’Egypte.

    Il est malheureusement à constater que l’Egypte d’aujourd’hui a changé de cap en se soumettant à la dictature des Frères musulmans, un parti qui se réclame de Dieu mais qui, en fait, est un instrument de l’Occident. Je lance un appel au peuple égyptien et à son armée pour un sursaut national afin de rendre à l’Egypte sa dignité.

    Les bouleversements actuels en Egypte sont-ils conséquents aux événements de Tunisie et de Libye ?

    Est-ce aussi le Printemps arabe ? Le Printemps arabe n’est ni plus ni moins qu’une machination ourdie de longue date par la famille Bush et le lobby sioniste. Tous les moyens ont été utilisés y compris la création des mouvements terroristes et djihadistes.

    L’Algérie a beaucoup souffert du terrorisme.

    Terriblement souffert mais elle a réussi à endiguer ce fléau. Les nouveaux régimes limitrophes issus du Printemps arabe ne se définissent pas clairement par rapport à ce phénomène. L’Algérie ayant trop subi de souffrances n’acceptera en aucune manière un régime intégriste ou djihadiste à ses frontières, et je propose d’exercer un droit de poursuite sur les territoires voisins utilisés comme refuge par les terroristes. A ce titre, je propose également à nos frères libyens de ne pas tomber dans le piège des Occidentaux.

    Pour revenir à la Syrie, elle connaît aussi des événements dramatiques. Qu’en pensez- vous ?

    El Qosseir vient d’être libérée par les forces loyalistes après deux ans d’occupation par les terroristes. C’est une grande victoire de l’armée syrienne. Je rends hommage à son président Bachar Al Assad. Tous ces événements criminels ont été programmés sous l’instigation des Israéliens pour couper les ponts à Hezbollah et je saisis cette occasion pour rendre hommage également au moudjahed Nasrallah.

    Que pensez-vous donc de l’avenir de la Syrie ?

    La Syrie vaincra ces manœuvres machiavéliques. Et mon pays aura alors le devoir d’aider au maximum le peuple frère syrien et à leur tête Bachar Al Assad, pour la reconstruction du pays dans tous les domaines.

    Il y a eu des positions ambiguës à la Ligue arabe, que se passe-t-il ?

    La Ligue arabe est une monstruosité inventée et mise en place par l’Angleterre. Il n’y a rien à en attendre. C’est une girouette au service de l’Occident que les Arabes jetteront aux oubliettes dès la victoire de la Syrie.

    Dans cet échiquier de politique internationale, quelle est donc la position de l’Algérie ?

    Pour l’Algérie, les choses sont claires. Notre pays demeure vigilant face aux événements du monde. Il applique avec constance le droit international et respecte la souveraineté des peuples et des nations et n’accepte pas d’ingérence dans ses affaires.

    N’y a-t-il pas à craindre une dérive politique avec l’absence du Président Bouteflika ?

    Pour la politique du pays, la position de l’Algérie est juste, stable et solide, il n’y a aucune crainte de dérive. Le Président Bouteflika, quant à lui, est bien malade, je lui souhaite un prompt rétablissement. Il est pour le moment effectivement absent, mais si cette absence venait à se prolonger ou en cas d’événement impromptu au cours du mandat, la Constitution prévoit les procédures de vacance de pouvoir. Le Conseil constitutionnel prendra les mesures nécessaires prévues à cet effet.

    Avez-vous une idée sur les candidats potentiels aux futures présidentielles ?

    Le premier à citer et que je soutiendrai est mon compagnon Liamine Zeroual, ensuite il y a Benflis, Hamrouche, Benbitour, Mustapha Chérif, Yahia Boumezrag et peut-être d’autres encore.

    Ahmed Bencherif, membre du Conseil national de la Révolution algérienne

  • AHMED OUYAHIA À ORAN :

    «Pourquoi construire une usine si on importe 450 000 voitures ?»

    C’est en ces termes qu’Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND, s’est interrogé, hier, lors de son meeting qui a eu lieu à la salle Saâda, où il n’a pas caché son scepticisme quant à la réalisation du projet Renault en Algérie.
    «Avec 450 000 voitures importées, comment voulez- vous que le constructeur veuille employer un Mohamed pour construire des voitures ici en Algérie ? Il préfère au contraire continuer à en fabriquer ailleurs, avec sa propre main-d’œuvre et venir les commercialiser ici dans notre pays», dira le secrétaire général du RND. Après avoir rendu un vibrant hommage aux chouhada et moudjahidine de la wilaya d’Oran, Ahmed Ouyahia est revenu sur les grands projets réalisés par le pays, depuis l'indépendance à ce jour, qu'il a qualifiés de positifs par rapport à un passé proche et en comparaison avec des pays voisins. Tout en reconnaissant que pour l’heure, le peuple algérien est nanti grâce à la bénédiction des puits de pétrole et de gaz, il prévient et opte pour la prévoyance dans le cas où dans une trentaine d’années, les puits venaient à s’assécher, les autres investissements, ainsi que l’agriculture viendraient parer à d’éventuelles crises économiques. Abordant l'échéance électorale du 29 novembre prochain, l'ex-Premier ministre a expliqué le rôle que doivent jouer les futurs élus locaux, tout en précisant que son parti a choisi des candidats à même d’assumer leurs responsabilités. Dans ce sens, l’orateur a estimé que, désormais, la prise en charge des problèmes des citoyens par les futurs élus demeurera tributaire du respect de trois engagements, à savoir la moralité, l’honnêteté et la solidarité dans le cadre de la loi.
    Amel Bentolba

  • Les dessous de la complicité Bouteflika - Emirats : (Partie 1)

    http://www.lematindz.net/news/8335-les-dessous-de-la-complicite-bouteflika-emirats-partie-1.html

  • voleur,est un voleur sa place est en prison

    Chakib Khelil s’investit dans le conseil en énergie


    On le pensait passé à la trappe et le revoilà qui réapparaît aux devants de la scène.

    Ministre de l’Energie et des Mines durant une décennie, Chakib Khelil, qui a dû quitter le département dont il avait la charge par la petite porte, se propose avec trois autres hauts responsables de l’OPEP une nouvelle équipe de conseil en énergie. Selon l’agence Bloomberg, qui reprend un communiqué de l’organisation basée à Viennes, 4 anciens ministres du Pétrole de pays membres de l’OPEP ont créé un groupe qui se propose de prodiguer à qui le souhaiterait des conseils sur la politique énergétique et la stratégie d’entreprise dans le secteur.

    Il s’agit de l’Algérien Chakib Khelil, de l’Irakien Issam Chalabi, du Libyen Shokri Ghanem et enfin du Nigerian Rilwanu Lukman. Cela peut être dû à un simple hasard de calendrier, mais l’annonce intervient, faut-il le noter, à un moment où la révision prochaine de la loi sur les hydrocarbures et les récentes déconvenues de la Sonatrach avec ses partenaires Maersk et Anadarko réveillent les démons du scandale Sonatrach et alimentent les commentaires sur l’héritage de l’ère Khelil et les doutes à propos de sa gestion du secteur.
     
     

    M. R.
  • no moment

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  • Les bonnes affaires de la famille Rahmani

     

    Par
     

    Cherif Rahmani est à la tête d'une fortune colossale.

    Le ministre Chérif Rahmani et ses proches sont mis en cause par l’un de leurs compatriotes résidant en France.

    C’est le pot de terre contre le pot de fer. Hocine Djidel, anthropologue algérien installé en France, accuse Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, de l’avoir spolié. Une proche de ce dernier aurait, avec sa bénédiction, mis la main sur un local de 500 mètres carrés appartenant à Djidel, dans le centre d’Alger, et l’aurait transformé en très lucratif parking. Excédé par l’interminable guérilla judiciaire en cours devant les tribunaux algériens, l’anthropologue s’est mis en tête de dénoncer, en France cette fois, les détournements de fonds publics dont Chérif Rahmani et ses affidés seraient coupables, selon lui. Après avoir tenu un blog, il prépare un livre au titre évocateur : One, two, three, voleur de l’Algérie !

    La famille règne sur une galaxie d’entreprises. L’objet de sa vindicte tutoie le pouvoir depuis des années. Neveu de l’ex-patron de la gendarmerie Ahmed Bencherif, ministre sans interruption (ou presque) depuis 1988, Rahmani, 67 ans, n’est pas né riche. Mais c’est aujourd’hui un businessman avisé, comme en témoigne la galaxie d’entreprises sur laquelle règne sa famille. Ainsi, son épouse, Zoubida, 59 ans, ex-dactylo, est associée ou gérante de trois sociétés algériennes dans des domaines aussi divers que l’immobilier, les installations sportives et les services hôteliers. Elle serait aussi propriétaire d’une boutique de vêtements à l’enseigne Aladin, aux Canaries, et d’un magasin de chaussures aux Bermudes. Les enfants Rahmani ne sont pas en reste. Fella, diplômée de l’université de Monaco, est associée à son frère Mokhtar, ancien étudiant à Oxford, dans la SARL Felmo Dounia Sahari, dont les activités s’étendent du commerce de vêtements à la publicité. Elle est également propriétaire d’une pizzeria à Hydra, près d’Alger, et actionnaire d’une société de promotion médicale et scientifique.

    Son frère Mokhtar, gérant du cabinet de conseil et d’ingénierie Polyfinance Algeria et actionnaire de Bricorama Algérie, est associé à un conseiller de son père au sein de l’entreprise Les Bétons du Maghreb. Il serait aussi à la tête d’une boutique de vêtements Aladin en Thaïlande. Son cadet, Mahdi, lui, s’intéresse à la confection de vêtements, de lingerie et de chaussures, ainsi qu’à l’importation de produits cosmétiques et parapharmaceutiques. Il est actionnaire de trois sociétés qui travaillent dans ces secteurs. Comme le révélait Le Canard enchaîné le 16 février 2011, les Rahmani ont également investi à Paris en acquérant un appartement de 85 mètres carrés, un studio de 20 mètres carrés et un deux-pièces de 31 mètres carrés dans le très chic XVIe arrondissement. Trois pied-à-terre achetés par des proches du ministre, dont son chauffeur, avant de se retrouver entre les mains de… Mme Rahmani.

    "Tout ceci n’est que le sommet de la partie émergée de l’iceberg, affirme Hocine Djidel. Le ministre est à la tête de nombreuses autres entreprises par l’intermédiaire de membres de sa famille ou de celle de sa femme, ainsi qu’à travers une poignée de fidèles associés en affaires. Reste à savoir quelle est l’origine de l’argent qui a financé ces investissements." Ces accusations agacent l’avocat parisien de Chérif Rahmani, Me Edgard Vincensini, qui conteste tout détournement de fonds : "Ce monsieur Djidel n’est pas sérieux, explique-t-il. Il n’existe aucun élément de preuve contre M. Rahmani." 

    Anne Vidalie

  • Bouteflika a célébré une révolution indésirable en Algérie

     

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    Bouteflika en Tunisie avec le président et le premier ministre samedi.

    C’est le sommet du cynisme. Bouteflika s’est déplacé samedi à Tunis pour féliciter les tunisiens d’avoir chassé Ben Ali du pouvoir.

    Ce qui est bon pour les Tunisiens ne l’est manifestement pas pour les Algériens. Le président s'est déplacé à Tunis, à l'invitation de Marzouki pour participer à la célébration de l'an Un de la chute du tyran Zine Al Abidine Ben Ali. Nos internautes donnent leurs avis.

    Ali Chamlal. Hier, ami naturel de Ben Ali et de Kadhafi, aujourd'hui camarades de circonstances de Merzouki et de Abdeljalil, le retournement de veste est facile pour les dictateurs africains. 

    Capricorne. Je croyais rêver lorsqu'un jour chez ma soeur, sur  Algerian TV, j'ai vu Bouteflika aux côtés de Benali prononcer une allocution. Je ne me souviens pas de ce qu'il disait tellement le personnage ne m'intéressait pas. Mais je n'en revenais lorsqu'il demander au public de l'applaudir. Puis disant quelque chose de c  plus insensé encore, il s'arrête et demande.... des youyous !!!! Jamais, au grand jamais, mais alors à aucun moment, je n'avais imaginé qu'un être humain puisse s'abaisser à ce niveau. C'est l'abîme ! Le paroxysme de la bassesse ! Cela a dépassé jusqu'au cadre de mon imaginaire! Il n'a pas honte à son âge? En tout cas j'ai eu honte à sa place! J'ai même rougi.

    Ali Foughali. Regardez bien cette photo et ce regard hargneux de Bouteflika qui semble mal à l'aise dans ses petits souliers. Il sait pertinemment que sa place n'est plus là. Il sait pertinemment de le passé va le rattraper et le sort qui l'attend est celui de Ben Ali ou celui de Moubarak. Pour ma part je ne lui souhaite pas le sort qui a été réservé à Mouammar Kadhafi. Le temps est en train de faire son travail doucement et le peuple algérien est quant à lui très patient. G. Moustaki disait à propos de la dictature de Pinochet. "Ils ont la force et nous avons le temps". Rien ne résiste au temps même un Pharaon qui se prenait pour un éternel. Vive l'Algérie libre et démocratique.

    J'invite tous les lecteurs de post à chercher sur Google le mot "enfumade" et vous comprendrez alors pourquoi on doit aimer notre Algérie.

  • Le mouton de l'Aïd et la démission des autorités

     

    Par |
     

    Un internaute nous a envoyé ce cri du coeur sur la gestion de la vente des moutons de l'Aid.

    L’Aïd est là. Je n'ai jamais durant toute ma vie constaté un tel mépris de la part des responsables qu'ils soient religieux ou non. Les Algériens courent, je dis bien courent dans tous les sens pour trouver les espaces où se vendent les moutons. Quelques groupes de moutons sont bien disséminés autour d'Alger et dans, dans des garages de fortunes. Les prix sont inabordables. Je pensais que la religion est la religion de l'Etat et, par conséquent, c'est à l'Etat de faire son travail. Mais là non pas du tout. Tag ala men tag. Notre crème doit certainement avoir son ou ses moutons d’Ouled Djellal à domicile, ces bêtes de race dont devrait s'enorgueillir notre pays. Mais pas le petit peuple.

    Essayons quand même d'imaginer comment devait se faire la gestion commerciale, chez nous, du mouton. Chaque wali réquisitionnerait à l'avance des espaces, dans ses communes ou régions, des vétérinaires affectés, avec obligation de d'accompagner tout achat de mouton d'un bulletin attestant de la bonne santé de la bête. Les médias lourds feraient leur travail de communication pour informer les citoyens de l'endroit où ils peuvent acquérir le mouton. Des banderoles visibles de loin, panneaux significatifs etc. 

    Mais là non c'est une démission scandaleuse des pouvoirs publics. En ces jours de fête de l'Aid, je dirais à ces "responsables" que Dieu vous attribuera ce que vous méritez. J'aimerais bien que nos journalistes racontent les souffrances des citoyens pour s'acquitter de ce devoir religieux !!!

    Atlae

  • Distribution des médicaments

     

     

    L’association des distributeurs exige un cahier des charges

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	Le secteur reste livré à la désorganisation.

    zoom | © Malika Taghlit

    Le secteur reste livré à la désorganisation.

    Les distributeurs sont sommés de se mettre à niveau d’ici le mois de décembre, alors que le cahier des charges est inexistant.

    Après les avoir accusés de faire du business avec le médicament et de ne pas respecter le cahier des charges, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a reçu, hier au ministère de la Santé, l’Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (Adpha). Une réunion qui s’inscrit dans le cadre de la série des rencontres initiées par le ministère suite aux pénuries importantes de médicaments enregistrées depuis plus d’une année dans les officines. Cette réunion à laquelle El Watan n’a pas été convié a permis, selon l’association des distributeurs, à ces professionnels d’exposer les problèmes réels rencontrés sur le terrain et particulièrement l’absence d’une réglementation qui régit la distribution de médicaments.

    Un secteur qui connaît depuis plusieurs années une véritable désorganisation et une évolution anarchique. L’on compte actuellement près de 600 grossistes agréés au niveau national et une centaine d’entre eux sont opérationnels. L’absence de contrôle régulier de la part de l’autorité de santé et des dispositions réglementaires ont  permis la prolifération de grossistes dans le pays sans aucun respect de l’éthique. La vente concomitante est un des exemples de dérives signalées et dénoncées par les professionnels. Lors de cette rencontre, l’Adpha a tenu, en guise de mise au point en réponse aux accusations du ministre de la Santé, à rappeler que les distributeurs sont pour la majorité, soit des pharmaciens, soit des médecins.

    Une manière de diaboliser la profession. L’association a également tenu à souligner que les distributeurs ne sont en aucun cas responsables de l’actuelle rupture de médicaments. Une situation qui intervient, selon un membre de l’association, soit en amont, soit en aval. L’illusion est faite au retard dans la signature des programmes d’importation, de l’arrêt de dépôt des variations au niveau du service de l’enregistrement et autres. Pour l’association, il est temps de mettre en place un cahier des charges qui exigera à la profession le respect des normes universelles en la matière, en l’occurrence les conditions nécessaires pour le local, le stockage des médicaments et garantir la disponibilité, la qualité, la sécurité et l’éthique.

    «Ce qui permettra aux grossistes de se mettre à niveau et se réorganiser», signale l’association. Une idée à laquelle Djamel Ould Abbès a adhéré en fixant un délai aux distributeurs opérationnels jusqu’au mois de décembre pour se mettre à niveau et procéder à l’assainissement de la situation. Suite à cela, «des inspecteurs du ministère de la Santé vont effectuer des visites dans les locaux», a ajouté le ministre. Comme il a promis d’associer l’Adaph à l’élaboration du cahier des charges. Mais une question reste posée. Sur quelle base ces distributeurs vont-ils procéder à la mise à niveau et se conformer aux normes puisque le cahier des charges est encore inexistant. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, promis d’étudier la question relative au statut du distributeur avec son collègue du ministère du Commerce, car il estime qu’il faut de mettre de l’ordre dans la profession tout en étant à l’écoute des professionnels.

     

    Djamila Kourta
  • no comment......!!!!!!

    Alors qu’aucun officiel ne s’est adressé aux Algériens

    Le pouvoir tente de rassurer en priorité la communauté internationale

     

    Il y a moins de deux jours, quelques milliers d’Algériens descendaient dans la rue, Place du 1er Mai à Alger, mais aussi dans d'autres villes du pays, pour dénoncer le régime en place, la corruption et demander un changement démocratique.   Certes, beaucoup d'autres sont restés chez eux ou ont...
    Lire la suite de Le pouvoir tente de rassurer en priorité la communauté internationale
    14/02/2011 à | 7 commentairesRéagir
    medelci.jpg

    Il a annoncé la levée prochaine de l’état d’urgence et un retour à l'Etat de droit

    Mourad Medelci : « l'Algérie n'est pas la Tunisie, l'Algérie n'est pas l'Egypte »

    Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a accordé, lundi 15 février un entretien à la radio française Europe 1. Commentant les dernières manifestations en Algérie, M. Medelci a tenté de minimiser leur portée.   Selon lui, les soulèvements récents en Tunisie et en Égypte...
    14/02/2011 à | 64 commentairesRéagir

    Unanimes sur le constat de succès de la manifestation du 12 février

    Les membres de la CNCD divergent sur les actions à entreprendre

    La manifestation organisée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie le samedi 12 février a été couronnée de « succès » malgré l’interdiction des autorités. Sur ce point tous les membres présents lors de la réunion d’évaluation tenue ce dimanche 13 février sont tombés...
    13/02/2011 à | 23 commentairesRéagir
    hanoune.jpg

    Elle estime que la marche de la CNCD est un échec

    Louisa Hanoune : « Bouteflika n’est ni Ben Ali, ni Moubarak »

    La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé dimanche 13 février à Alger que le président Bouteflika « n’est ni Moubarak, ni Ben Ali ». Il « détient le pouvoir de prise de décisions pour restaurer la confiance entre les citoyens et le...
    13/02/2011 à | 61 commentairesRéagir

    Fortunes des dirigeants algériens à l'étranger

    Une pétition appelle la Suisse à geler des avoirs algériens

    Un groupe d’intellectuels algériens vient de lancer une pétition pour demander au Conseil Fédéral Suisse de geler les avoirs financiers des dirigeants algériens dans des comptes bancaires suisses. « Nous avons appris, par des sources proches du pouvoir algérien que, alertés par la décision salutaire,...
    13/02/2011 à | 21 commentairesRéagir
    marche12_5.jpg

    Elle s'est réunie ce dimanche

    La CNCD appelle à une nouvelle marche samedi prochain

      La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a décidé de poursuivre la contestation en appelant à une marche populaire samedi prochain à Alger, de la place du 1er Mai à la place des Martyrs. La décision a été annoncée à l’issue d’une réunion de plusieurs heures...
    13/02/2011 à | 56 commentairesRéagir

    En soutien à la marche du 12 février

    Des Algériens manifestent à Montreal

    Environ deux cents Algériens ont manifesté samedi dans les rues de Montréal à l'appel du Collectif de soutien aux luttes du peuple algérien pour la démocratie, contre le régime du président Abdelaziz Bouteflika, a constaté une journaliste de l'AFP. "Ni corruption, ni soumission", ont scandé les...
    13/02/2011 à | 6 commentairesRéagir
    Amarche du 12.JPG

    Récit d’une journée de manifestation à Alger

    « Vous ne voulez pas qu'on marche, et vous ne voulez pas qu'on reste là ! »

      Pas de marche mais un rassemblement. Ce samedi, matin, la Place du 1er Mai était bien trop petite pour accueillir les Algériens qui ont répondu à l'appel de la CNCD. Pour la première fois depuis longtemps, on a vu réunis des jeunes des quartiers populaires et ceux de familles plus aisées, des militants...
    12/02/2011 à | 118 commentairesRéagir
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    Dahou Ould Kablia à TSA

    « Tous les manifestants arrêtés ont été relâchés »

    Le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia a indiqué, samedi 12 février, dans une déclaration à TSA que toutes les « personnes arrêtées lors des manifestations qui ont eu lieu samedi à la place du 1er Mai Alger ont été relâchées ». Les manifestants arrêtés lors du rassemblement à Alger...
    12/02/2011 à | 6 commentairesRéagir

    Manifestation pour la démocratie

    Plus de 300 interpellations à Alger, Oran et Annaba

    Plus de 300 personnes ont été interpellées samedi au cours de manifestations dans plusieurs villes du pays auxquelles avait appelé la CNCD pour réclamer un changement démocratique et le départ du système actuel, selon un bilan de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH). Le...
    12/02/2011 à | 6 commentairesRéagir
    Place 1er mai_12.jpg

    Trois questions à Mostepha Bouchachi, président de la LADDH

    « Nous avons brisé le mur du silence et de la peur »

      Quelle est la suite à donner à votre mouvement pour le changement et la démocratie après la manifestation d’aujourd’hui ? La coordination va se réunir dans les prochains jours pour décider sur la suite du mouvement. La manifestation d’aujourd’hui n’est que le début.   Le...
    12/02/2011 à | 94 commentairesRéagir

    Manifestation pour la démocratie

    EN DIRECT : la marche du 12 février à Alger (SUITE)

    15h05. Retour au calme à la Place du 1er Mai. La police a réussi à disperser la foule, après un début d’affrontements avec les manifestants. Un mouvement de foule a permis aux forces antiémeute d’occuper la place où étaient rassemblés les manifestants. Les accès à cette place sont désormais fermés....
    12/02/2011 à | 22 commentairesRéagir

    Manifestations en Algérie

    Rassemblements empêchés à Constantine et Annaba

    Des jeunes, dont une majorité d'étudiants de l'Institut de la nutrition, de l'alimentation et des technologies agroalimentaires (INATA), ont été dispersés samedi sans incidents, alors qu'ils tentaient de se rassembler au centre-ville de Constantine. Leurs banderoles appelant au changement et à la démocratie...
    12/02/2011 à | 0 commentairesRéagir

    Marche pour la démocratie

    EN DIRECT : la marche du 12 février à Alger (SUITE)

    15h05. Retour au calme à la Place du 1er Mai. La police a réussi à disperser la foule, après un début d’affrontements avec les manifestants. Un mouvement de foule a permis aux forces antiémeute d’occuper la place où étaient rassemblés les manifestants. Les accès à cette place sont désormais...
    12/02/2011 à | 29 commentairesRéagir

    Alors qu’une manifestation pro-Bouteflika a été autorisée

    Oran : le rassemblement la CNCD empêché, plusieurs arrestations

    12 h 30. Les manifestants tentent de tenir un rassemblement à proximité de l’ex-Place d’armes au centre-ville. Sans succès. La police, fortement présente, réussit à chaque fois à les disperser. Au moins 25 personnes ont été arrêtées par les services de sécurité, selon les organisateurs du...
    12/02/2011 à | 0 commentairesRéagir
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    Marche pour la démocratie

    EN DIRECT : la marche du 12 février à Alger

    12 h 30. Un groupe d’une centaine de personnes a rejoint les manifestants à la place du 1er Mai, en scandant des slogans hostiles au pouvoir. Plusieurs journalistes ont été arrêtés puis relâchés par la police qui empêche toujours les manifestants de marcher en direction de la Place des Martyrs. Plusieurs...
    12/02/2011 à | 15 commentairesRéagir
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    A la veille de la marche du 12 février

    La chute de Moubarak devrait insuffler une nouvelle dynamique à la contestation en Algérie

      Après avoir résisté pendant 18 jours aux manifestations de rue puis à la mobilisation pacifique exceptionnelle des Égyptiens, le président Moubarak a fini par céder. Vendredi, il a quitté le pouvoir, contraint par la rue et lâché par Washington, son principal allié.   Après Ben Ali le 14...
    11/02/2011 à | 27 commentairesRéagir

    Marche du 12 février à Alger

    Des bus en provenance de plusieurs wilayas empêchés d’accéder à Alger

    A la veille de la marche qui sera organisée samedi 12 février par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) à Alger, des bus en provenance de plusieurs wilayas en ont été arrêtés ce vendredi 11 février au niveau des barrages de police dressés à l’entrée de la capitale, selon un...
    11/02/2011 à | 12 commentairesRéagir

    Des manifestants blessés et d’autres arrêtés

    Le siège du RCD à Alger assiégé par la police

    Les forces antiémeute ont assiégé, vendredi en fin de journée le siège du RCD, l’un des partis qui ont appelé à la manifestation de ce samedi 12 février, a-t-on appris auprès de témoins sur place. Plusieurs dizaines de policiers encerclent depuis 17 heures le siège de ce parti à la rue Didouche Mourad...
    11/02/2011 à | 32 commentairesRéagir

    Marche du 12 février

    Le réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme appelle Alger à autoriser les marches

    Le Réseau Euro‑méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) a condamné vendredi 11 février le refus des autorités algériennes d’autoriser la tenue de la marche de la CNCD samedi 12 février à Alger. Il appelé les autorités à respecter « le droit du peuple algérien de manifester...
    11/02/2011 à | 0 commentairesRéagir
  • IL ÉTAIT HIER AU MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE Revoilà Chakib Khelil ! en toute inpunité



    Chakib Khelil a participé, hier, à la cérémonie de commémoration du cinquantième anniversaire de l’Opep qui s’est déroulée au siège du ministère de l’Energie et des Mines. Confronté à la presse lors de cette sortie publique, la première depuis son limogeage, l’ex-ministre a refusé d’évoquer le scandale Sonatrach.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Khelil a retrouvé, hier, le siège du ministère de l’Energie et des Mines, département qu’il a eu à diriger durant 10 années. Sauf que l’homme n’est revenu qu’en qualité de simple «invité». Il a été convié par Youcef Yousfi, actuel maître des lieux, à participer à une cérémonie marquant le cinquantième anniversaire de la création de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Durant la cérémonie, Khelil est resté au sein du groupe de convives aux côtés des ambassadeurs des pays membres de l’Opep. Puis, au détour d’une exposition de photos et de timbres, il se retrouve face aux journalistes. Sourire en coin, l’ex-ministre leur serre la main. Puis une question fuse «Avez-vous été convoqué par la justice dans le cadre de l’affaire Sonatrach ?» Pour toute réponse, Chakib Khelil lâchera un rire nerveux avant de rejoindre le groupe des VIP, au premier étage. Gêne ou sarcasme ? A vrai dire, la réaction de Khelil est impossible à décrypter. Néanmoins, la question reste aujourd’hui encore en suspens : Chakib Khelil sera-t-il entendu par la justice dans le cadre des trois affaires en justice (gazoduc GK3, programme de télésurveillance et rénovation du siège de l’avenue Ghermoul) inscrites au dossier Sonatrach Tout au long de l’instruction, les principaux prévenus ont affirmé avoir agi sous la coupe de l’ex-ministre de l’Energie et des Mines. Il est aujourd’hui évident que la gestion de ce dossier dépasse de loin le pouvoir judiciaire. La présentation ou non de Chakib Khelil est avant tout une question de volonté politique. De son côté, Youcef Yousfi semble tout à fait serein. Interrogé hier sur la situation qui prévaut à la Sonatrach, le ministre a répondu par un simple «bien, el hamdoulillah». En fait, Yousfi s’apprête à mener une bataille à l’international. A Vienne, plus précisément, où s’ouvre jeudi la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). «Tout se bâtit autour de la meilleure stratégie rationnelle qui consiste à défendre les intérêts des pays exportateurs. C’est un intérêt fondamental», a-t-il indiqué. Pour ce qui est du prix actuel du pétrole brut, Youcef Yousfi a estimé que celui-ci est actuellement «acceptable, plus intéressant que par le passé». Mais il n’hésite pas à afficher ses intentions à 48 heures de cette rencontre. Pour lui, le «prix raisonnable » du brut se situe dans une fourchette comprise entre «90 et 100 dollars ».
    T. H.

  • Zerhouni et Chakib Khelil impliqués dans l’affaire Sonatrach ?

     

    Corruption en Algérie – Sonatrach | Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, n’a jamais pensé déposer sa démission suite au scandale qui a éclaboussé l’une des plus importantes entreprises du pays  : Sonatrach. « Je ne démissionne pas de mon poste de ministre. Pourquoi le ferai-je alors que la justice peut innocenter les cadres dirigeants incriminés  ? », c’est par cette sentence que le ministre de l’Energie a répondu à ceux qui ont cru un moment qu’il allait claquer la porte, comme cela se fait dans les pays qui se respectent. Hier, en marge de la cérémonie de clôture de la session d’automne de l’Assemblée populaire nationale, M. Khelil donnait l’impression de narguer son monde.


    Chakib Khelil persiste et signe qu’il ignore entièrement les griefs retenus contre les cadres incriminés  : « Je ne peux pas vous donner les détails de l’affaire car je ne sais pas pourquoi les cadres en question sont poursuivis par la justice. Je n’ai aucun dossier ni preuve concernant cette enquête. J’ignore tout. » Mais à la question de savoir s’il était normal qu’un ministre soit en retrait de ce qui se trame à la Sonatrach, une entreprise pétrolière qui fait vivre tout le pays, le ministre a eu cette réponse basique  : « Effectivement, ceci n’est pas du tout normal, mais sachez qu’il existe beaucoup de choses qui fonctionnent de façon anormale  ! » M. Khelil, se défendant, ne comprend pas pourquoi la presse le tient pour responsable de ce qui s’est passé à la Sonatrach  : « Je ne me suis jamais senti visé dans cette affaire, ni moi ni le clan présidentiel », rétorque-t-il aux journalistes qui l’on interpellé.

    « En tant que ministre, je gère tout le secteur de l’énergie et des mines et je m’occupe de sa politique et de son application ainsi que du contrôle. Je ne gère pas Sonatrach ni Sonelgaz ou les autres entreprises relevant du secteur, qui en compte plus d’une cinquantaine. Je suis le ministre du secteur de l’énergie et des mines », a-t-il précisé d’un ton déterminé.

    Revenant sur le sort des cadres incriminés, le ministre a d’abord critiqué la presse qui, de son avis, joue le rôle de la justice en condamnant à l’avance des gens qui peuvent être innocents. « Nous n’avons pas besoin d’interférences dans cette affaire ni de la part de la presse ni de la part de certaines personnes qui saisissent ces opportunités pour faire des contributions », a indiqué M. Khelil. Pour le ministre, l’affaire liée à la passation de marchés au sein du groupe Sonatrach doit être traitée dans la sérénité totale  : « Il faut laisser la justice faire son travail.

    Ces responsables sont des citoyens algériens et des hauts cadres de la nation et du groupe Sonatrach, qui défendent les intérêts du pays et ils ont le droit d’être défendus jusqu’à ce que la justice les juge coupables. » Il ajouta que les Algériens ne doivent pas perdre de vue que les responsables arrêtés sont les plus grands cadres de la nation et de Sonatrach qui ont défendu mordicus les intérêts de l’Etat et ont géré l’entreprise avec courage et bravoure. Les journalistes présents à l’APN ont interrogé le ministre sur la véracité de l’information concernant l’instruction qu’il aurait donnée pour que Sonatrach se constitue partie civile dans l’affaire.

    Le ministre a d’abord refusé de commenter l’information, avant de rappeler qu’il n’était pas le PDG de Sonatrach  : « C’est à Sonatrach de se débrouiller et de prendre la décision qui lui semble appropriée. »

    Interrogé à propos de la lettre, publiée dans le journal El Watan, de Hocine Malti, ancien vice-président de Sonatrach, adressée aux enquêteurs du DRS et dans laquelle il donne des précisions sur certains contrats signés avec plusieurs firmes, Chakib Khelil a préféré répondre par l’ironie  : « Tout le monde connaît Chakib Khelil, mais qui parmi vous connaît Hocine Malti  ? » S’exprimant sur le même sujet, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Zerhouni, a soutenu que le scandale qui secoue Sonatrach et l’arrestation de plusieurs de ses cadres ainsi que la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane, son PDG, ne relèvent nullement d’une opération « mains propres ».

    « Ces affaires qui sont apparues au grand public sont au niveau de la justice, alors laissons la justice faire son travail. Je vous fait savoir que les affaires de corruption ne concernent pas uniquement l’Algérie, des affaires plus importantes que celle-ci ont éclaté à travers le monde », a révélé M. Zerhouni. A une question portant sur le sujet de l’inscription de l’Algérie sur une liste de pays dont les citoyens sont soumis à des mesures spécifiques de contrôle et l’éventuel recours à l’application de mesures de réciprocité, M. Zerhouni a répondu  : « Si c’est nécessaire, nous appliquerons le principe de la réciprocité. Mais pour l’heure, nous ne connaissons pas encore le contenu de nouvelles mesures. » Le ministre a précisé que « ce dossier est traité actuellement par le ministère des Affaires étrangères ».

    source: Elwatan

  • Naguib Sawiris : « Là où je sens l'odeur de l'argent, je vais »

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    Naguib Sawiris , l'homme Corruption : partout où il va , on sent la corruption . Comme le montrent de récents articles de presse mettant en évidence les actes de corruption du magnat des télécoms , il n'est pas surprenant d'apprendre que Naguib Sawiris utilise des pots de vin afin de conclure des ententes commerciales lucratives . «Je suis l'homme d'argent . Partout où je sens l'odeur de l'argent , je vais », a-t-il déclaré à la Conférence de 2007 3GSM World . Naguib Sawiris peut être l'homme d'argent , mais c'est parce que partout où il va , nous l'odeur des pots de vin . Ce fut le cas lorsque Orascom a obtenu une licence de téléphonie en République du Congo par l'achat de 100 pour cent de Libertis Telecom . Pour « ficeler » la transaction Congo, en collaboration avec Rami Antaki , Naguib Sawiris a accepté de faire une "faveur" pour le président congolais Denis Sassou Nguesso : il a promis à la fille du président , Julienne Sassou Johnson (alias " Joujou " ) , une participation de 20 pour cent dans sa compagnie . L'arrangement a été organisé de sorte que M. Antaki obtiendrait une participation de 15 pour cent dans l'entreprise de télécommunications par le biais d'une société off shore mauricienne appelée Babybells  tandis que 20 pour cent iraient à la fille du président Joujou. C'est 35 pour cent de la société Naguib Sawiris réservé pour la corruption pure . Les choses se sont compliquées en cours de route . Autour de Décembre 2005, Orascom Telecom a vendu Libertis Congo à MTN pour environ 100 millions de dollars .MTN a payé 100 pour cent des produits de rachat à Orascom et 35 pour cent de ce total réservé pour la corruption était alors payé par Orascom au frère de Rami Antaki et bon ami Naguib Sawiris , Christian Antaki , qui a un compte chez HSBC au Caire . Pourquoi les fonds vont à Christian et pas Rami ? Parce que Rami était déjà en difficulté pour avoir triché sur les impôts en France. Mais au lieu de donner les 20 pour cent promis de la fille du président , Rami Antaki retenu les fonds et a commencé à se livrer à la spéculation avec des parts d'Orascom , en utilisant la possibilité de manipuler le cours des actions d' Orascom en utilisant les informations d'initiés , et faire de l'argent rapide. Les choses se sont gâtées en 2006 , lorsque le prix de la part d'Orascom a considérablement diminué, et l'argent Rami Antaki dû Joujou était attendue depuis longtemps . En Juillet 2006, le président congolais est intervenu et a dit Rami Antaki de payer sa fille immédiatement. Rami Antaki a rapidement organisé le transfert d'argent (au nom de son frère Christian Antaki ) , le câblage de 20 pour cent du produit de la vente Joujou à la mi -2006 . Le pot de vin a été ainsi « honoré » jusqu’au bout . Mais restez à l'écoute : il ya plus. . . Tanmirth a tous 

  • L'APW et l'affaire des 30 hectares agricoles d'Ouled Moussa: «Nous n'allons pas nous taire»



    par O. M.
    Les élus de l'APW ont dénoncé hier «les opérations de dilapidation du foncier agricole de la wilaya», tout en fustigeant certaines personnes sans les nommer qui «ont osé les critiquer pour leur position pour des desseins inavoués». Le président de l'APW, M. Boussaidi, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer ouvertement ceux qui tentent de donner des leçons aux élus. «Il est malheureux que des gens usent de leurs plumes et s'emploient à des leçons de morale aux élus de l'APW alors qu'ils seraient eux-mêmes impliqués dans des affaires plus graves», a affirmé le président de l'APW sans donner de précisions.

     «Nous n'allons pas nous taire et nous continuerons à dénoncer la dilapidation des terres agricoles», a encore soutenu le président de l'APW, précisant que «l'APW est maîtresse de ses décisions et sa démarche et dénoncer la dilapidation du foncier agricole du pays est conforme aux orientations du président de la République et à toutes les lois du pays». «Nous continuerons à défendre les terres agricoles aujourd'hui et demain et personne ne pourra nous dévier de notre noble mission», a-t-il ajouté.

     De nombreux élus sont également intervenus sur l'affaire des 30 hectares d'Ouled Moussa pour réitérer leur soutien au wali de Boumerdès lui demandant de ne pas lâcher prise. «Nous sommes avec vous pour faire éclater la vérité sur cette affaire», a martelé un élu RND qui dit «être excédé par ce qui a été rapporté par un quotidien au sujet de la position des élus par rapport à cette affaire de 30 hectares». «Où était cette personne lorsque les terrains agricoles d'Ouled Moussa ont été dilapidés et transformés en béton et où est-il lorsque des orangeries complètes ont été déracinées et plusieurs infrastructures de la commune ont été cédées à des privés?», s'est-il interrogé.

     Un autre élu a affirmé que «l'APW avait exigé le 22 juillet 2008 la restitution des terres agricoles qui ont fait l'objet de transformation à des fins spéculatives foncières dont cette parcelle de 32 ha concédée récemment à un privé». Un autre élu FFS a fustigé les spéculateurs du foncier agricole et la maffia du foncier et du sable. «Nous avons toujours interpellé les autorités sur la préservation des terres agricoles et nous avons toujours dénoncé ces pratiques malsaines et honteuses sachant qu'il y a des gens qui croient toujours à l'impunité», a affirmé M. Laskri. «Quand il y a des responsables courageux qui dénoncent ces pratiques notamment la dilapidation des terres agricoles, on les soutient sans faille», a-t-il souligné.

     Par ailleurs, l'union de wilaya UGTA de Boumerdès, dans un document qui nous est parvenu hier, a emboîté le pas à l'APW et a «salué le courage du wali de Boumerdès et les élus de l'APW». L'union de wilaya a également dénoncé «la dilapidation du foncier agricole de la wilaya et se porte aux côtés du wali dans sa mission d'assurer le développement de la wilaya et la préservation des intérêts des citoyens».

     Par ailleurs, la gendarmerie de Boumerdès a entamé avant-hier ses investigations sur ce dossier. Cette enquête intervient après l'ouverture par le parquet général d'une enquête préliminaire pour déterminer si cette concession a été faite selon l'ordonnance 11-06 du 30/11/2006 relative à la concession des terrains de l'Etat pour l'investissement, la loi 91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles relatives à l'expropriation pour cause d'utilité publique ainsi que le décret 09/152 du 02/05/2009.

  • un assassin ministre à la place d'un un voleur à la sonatrach

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    Abdelaziz Bouteflika annoncerait, ce week-end, un remaniement gouvernemental assez significatif, croit savoir le Soir qui cite " une source très bien informée ". Le principal changement serait la désignation de Yazid Zerhouni, l’actuel ministre de l’Intérieur, à la tête du ministère de l’Énergie et des Mines en remplacement de Chakib Khelil, "brûlé" par les derniers scandales de Sonatrach.
    Zerhouni, lui, céderait le ministère de l’Intérieur à Abdelmalek Sellal ou alors à Dahou Ould Kablia. 
    Le gouvernement sera toujours conduit, toutefois, par Ahmed Ouyahia.
    Si l'information se confirme, elle attesterait de la gravité des scandales en cours dans le secteur de l'Energie et d'une panique au sein du clan de Bouteflika, obligé de "lâcher" l'Intérieur pour envoyer leur homme de confiance "éteindre" le feu à l'Energie et bloquer les enquêtes en cours.
    Rappelons que les investigations sont toujours en cours dans l'affaire Sonatrach et que l'étau se resserre autour de Chekib Khelil. 
    En janvier 2010,  une enquête du DRS avait mis Sonatrach au cœur du plus gros scandale de corruption qu’ait connu l’Algérie. Son PDG, Mohamed Meziane (soixante ans), et 10 cadres dirigeants dont trois vice-présidents ont été inculpés par la justice pour divers affaires présumées de corruption. Deux des vice-présidents, un ancien PDG de la banque publique, le Crédit populaire d’Algérie (CPA), et son fils, dirigeant un bureau d’études, ainsi que les deux enfants de M. Meziane et un entrepreneur privé ont été placés sous mandat de dépôt. Tous accusent le ministre de l'Énergie, proche du président Bouteflika 
    Quinze autres personnes exerçant dans la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach ont été mises sous mandat de dépôt, dont trois vice-présidents de l'ancien président-directeur général, Mohamed Meziane.
    Chekib Khelil lâche le mot de trop et  parle d’« attaque contre le clan présidentiel », reconnaissant publiquement l’existence de clans au sein du pouvoir ! 
    Son neveu, Mohammed Rédha Hemch, ex-directeur de cabinet du PDG de Sonatrach, recherché, serait l'homme-lige des malversations à Sonatrach pour le compte du clan présidentiel. Le ministre de l’Energie a organisé sa fuite pour le mettre à l’abri des éventuelles retombées de l'enquête et l'a placé dans la filiale Sonatrach International Holding Corporation filiale (Samco) à Lugano. 
    L'enquête du DRS porte sur des marchés publics contractés dans des conditions frauduleuses et des dilapidations de biens publics. 
    L'audition a été renforcée par l'envoi d’une commission rogatoire auprès de banques suisses et anglaises et américaines pour le recensement des biens de quelques inculpés.
    Rappelons aussi que le DRS a entamé une autre enquête au sujet des sommes faramineuses déboursées dans le cadre de l'organisation de la 16e conférence internationale du gaz naturel liquéfié (GNL16) qu'a abritée la ville d'Oran en avril dernier. Selon le quotidien Le Temps, qui cite des "sources dignes de foi", Abdelhafid Feghouli, directeur de l'activité «aval» de Sonatrach qui a occupé le poste de président-directeur général intérimaire lors de la tenue de la Conférence sur le GNL, est désormais dans le collimateur des services de sécurité. Il devrait comparaitre dans les prochains jours devant la justice pour s'expliquer sur l'enveloppe déployée pour le financement de la 16e conférence internationale du GNL, laquelle est de l’ordre de 800 millions de dollars. 
    L'enquête des services de sécurité vise à démontrer si cette somme d'argent astronomique qui été déboursée pour assurer la bonne organisation de la Conférence du GNL16 n'a pas fait l'objet d'une surfacturation. Et il n'y a pas que les services de sécurité qui enquêtent à ce sujet.  
    La mission de Zerhouni serait donc de bloquer toutes ces enquêtes.
    A suivre...

    L.M.