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Révélations sur les pratiques de certains managers de Djezzy
Hier, les ingénieurs du département maintenance d'Oran ont organisé une première réunion et ils ont décidé de passer à l'acte et d'eteindre les sites. Attendons-nous donc à un mouvement les jours prochains au sein de cet opérateur.
On possède des dossiers importants sur ce qu’on aime appeler les managers. Des noms, des vidéos, des photos seront insérés incessamment. Un Algérien lambda sera surement choqué par l’attitude de ces vendus qu’on aime nommer « managers ». Les managers de Djezzy sont la honte du pays ! Une véritable risée ! Une imposture ! Les vidéos montrent à tels points ces « managers » sont prêts à n’importe quoi pour plaire à leurs supérieurs Egyptiens, le génie algérien a transformé cette appellation en Egypchiens après les violentes attaques de ces derniers contre surtout nos valeureux martyrs qui sont traités de tous les noms de oiseaux. Les prochaines vidéos qu’on ne tardera pas à mettre sur le net étalent des « managers » Algériens « loués » leur femme à leur supérieur pour un plaisir charnelle d’une nuit. Qui ose encore parler de l’existence de managers dignes à Djezzy ? On lance un appel aux spécialistes des sciences humaines afin de s’intéresser aux changements des comportements au sein de cette entreprise égyptienne. Dès qu’un Algérien accède à un poste de responsabilité, il se métamorphose complètement, pourquoi ? Est-il causé par le phénomène de la haine de soi ? Sommes-nous vraiment un peuple fier ou juste des paroles en air ? L’éternel blabla ? Bref,pour être plus précis, d’importantes révélations surviendront et on laissera nos citoyens juger.
Des ex-cadres de notre armée au service des Egyptiens
A Djezzy on entend parler que tel ou tel personne était commandant ou colonel au sein l’armée nationale populaire (ANP). La plupart de ces ex-cadres supérieurs de notre ANP supposée être digne héritière de l’ALN (armée de libération nationale) sont de simples agents de sécurité au service d’un investisseur étranger ! L’ANP comme son nom l’indique est présumée être au service du peuple algérien pas le contraire. Alors l’image que donne ces « ex-hauts cadres » qu’on aime appeler « les clowns » de l’armée et totalement le contraire, ils donnent une image très détestable de l’ANP. Ils sont pour la plupart des mouchards, affamés, plein s de haine envers les simples employés algériens ! On veut savoir est ce que l’ANP paye la retraite de ces clowns ? De quel droit ils s’acharnent sur les jeunes employés algériens ? De quel droit ils utilisent encore leur carrière militaire qui est supposée être derrière eux ? On lance un appel aux valeureux hommes de notre l’ANP et surtout les hommes intègres du DRS afin de lancer une enquête sérieuse afin de débusquer cette honte. Ces clowns donnent une image très détestable de notre ANP ! Sincèrement notre image de notre armée a totalement changé à cause de ces énergumènes qui aiment se présenter comme des ex-hauts cadres de l’ANP ! La honte ! On commence à comprendre maintenant pourquoi le terrorisme sévi depuis plus de vingt ans et il est encore là et il risque de ne plus disparaitre.
Pauvre Algérie ! Pauvre Algérie ! Un ex-commandant de l’ANP qui est prêt à exécuter n’importe quelle sale besogne juste pour satisfaire son chef égyptiens n’est il pas une insulte envers la mémoire de notre un million et demi de valeureux martyrs ? On est prêts à aider les éventuels enquêteurs du DRS.
On se demande comment les Algériens gardent encore leurs puces Djezzy ?
Le patron de Djezzy Sawaris a montré une haine incroyable, après la rencontre de football historique, contre tout ce qui est Algérien. Qu’attend-nous encore d’un pays qui a traité nos chouhada de « Lakit » (bâtards) ». on lance un appel sincère au peuple algérien afin de se passer de leurs puces Djezzy et choisir d’autres opérateurs. On doit montrer à cette meute de chiens soutenue hélas par des ex-hauts cadres de notre armée populaire nationale qu’on un peuple digne et fier ! Ensemble on va mettre cet opérateur à genou !
Les employés des départements techniques doivent commencer l’opération sabotage
Après avoir surexploité les différents employés des différents départements techniques de Djezzy, plusieurs ont laissé leur vie en accomplissant leur mission, le « top management » de cette entreprise tente de marginaliser les gens du technique, pour eux leur mission est terminée et ils sont bons à être jetés dans la sale poubelle de cette entreprise qui ne cesse de montrer son visage cruel. Les hommes et les femmes des départements techniques doivent commencer sans aucun état d’âme, l’opération sabotage. Au lieu de construire un site, il faut le détruire. L’opération est simple, cinq minutes suffisent pour mettre cette entreprise à genou et c’est au « top mangement » de la remettre sur les rails. Il faut rendre à césar ce qui appartient à césar.
Ces managers qui ont des entreprises sous -traitance
Ce sous titre mérite plusieurs pages à lui seul, on ne va pas s’étaler aujourd’hui mais on va juste dire quelques bribes d’information, une manière de bien préparer nos managers « intègres » à bien se défendre. Un grand nombre de ces managers, donneurs de leçons pour la plupart, ont des entreprises qui sous traitent avec Djezzy. Ces managers « saints » utilisent les équipements et les ressources humaines de l’entreprise pour accomplir les tâches qui sont attribuées à leurs entreprises de sous-traitance. Plusieurs de ces entreprises portent des noms de leur femme ou d’autres proches. Une pratique chère aux plus grands voyous ! Plusieurs de ces entreprises-fantoches sont utilisées dans l’opération de blanchissement d’argent. Le reste des « petits » managers profitent de tout, bons d’essence, voitures d’entreprise, formations bidons, …. La liste est longue et on reviendra avec plus de détails
Ces ingénieurs qui ont laissé leur vie pour Djezzy
Plusieurs ingénieurs ont laissé leur vie en accomplissant leur mission sur terrain, le travail de terrain est très dangereux, mais notre presse refuse d’en parler. La dernière victime fut un ingénieur du département maintenance qui a décédé en accomplissant son boulot dans l’une des wilayas de l’ouest. Personne n’a évoqué ce cas ! Pourquoi ? On reviendra avec plus de détails sur ce malheureux événement. On tient à rendre hommage à tous les martyrs d’Orascom Telecom Algérie. On lance un appel pour la énième fois à notre presse afin de s’intéresser aux victimes de Djezzy.
L’étrange omerta des médias nationaux sur les exactions de Djezzy
Pourquoi notre presse nationale ne parle pas des différents abus de cette entreprise mafieuse ? Pourquoi ne parle pas de ces employés qui meurent en accomplissant leur mission ? Pourquoi notre presse nationale n’évoque pas les nombreux licenciements abusifs au sein de cette entreprise ? Pourquoi ? Pourquoi ? On n’arrive pas à comprendre et surtout on refuse de croire que notre presse, qui a pourtant payée un lourd tribut pour son existence, a vendu son âme pour quelques pages de publicité. On refuse encore de le croire mais on a vraiment peur d’abdiquer à la tentation d’admettre que n’y a pas de presse libre en Algérie
Un groupe d’employés de Djezzy -
Quel rôle pour l’armée en Algérie ? tout
Boubekeur Ait Benali, 30 juin 2011
Le sujet qui revient avec acuité, ces derniers temps en Algérie, est celui de l’armée. Colonne vertébrale du régime, elle a été et est toujours aux commandes. Et ce fait est un secret de polichinelle. Toutefois, il faut distinguer ses responsabilités actuelles ou du moins depuis l’indépendance de celles assumées, avec brio, lors de la guerre de libération. En effet, bien qu’elle ait joué un rôle primordial entre 1954 et 1962, la façon dont a été pris le pouvoir en 1962 fut illégale et répréhensible. Car, dans les démocraties qui se respectent, l’armée doit être sous l’autorité du gouvernement, dirigé par les civils. Les chefs militaires sont nommés par le pouvoir civil. Et ils ne doivent s’occuper que des missions préalablement fixées par le gouvernement légitime. Ce dernier tirant évidemment sa légitimité du peuple. Or, en Algérie, un homme a mis en place une machine de guerre dès 1961 en vue de prendre le pouvoir une fois l’indépendance acquise. Ainsi, sans l’appétit vorace de Boumediene pour le pouvoir, l’Algérie aurait pu avoir un destin à part. Au jour d’aujourd’hui, on ne parlerait peut être pas de son rôle dans la société. Hélas, comme le souligne Abdelkader Yafsah, « l’armée algérienne est intiment liée au pouvoir.» (1)
Cette immixtion de l’armée dans les affaires politiques impliqua un exercice du pouvoir par la force. Dans le conflit de l’été 1962, Ben Khedda, dernier président du GPRA, tenta vaille que vaille de raisonner le chef tout puissant de l’armée, Houari Boumediene, de ne pas prendre le pouvoir par la force. En dernier recours, il lança un cri d’alarme à la population dans un discours mémorable : « Certains officiers qui ont vécu à l’extérieur n’ont pas connu la guerre révolutionnaire comme leurs frères du maquis, guerre basée essentiellement sur le peuple et dont l’ALN n’a été que le fer de lance… Ces officiers, qui sont restés pendant la durée de la guerre aux frontières tunisienne et marocaine ont souvent tendance à ne compter que sur la force des armes. Cette conception dangereuse conduit à sous-estimer le rôle du peuple, voire à le mépriser et créer le danger de voir naitre une féodalité ou une caste militariste.» (2) Résultat de cette course effrénée : l’armée s’est installée au pouvoir. Pour ce faire, elle trouva une caution civile en la personne de Ben Bella. Assoiffé de pouvoir, il pensa un moment trouver un modus vivendi avec le chef de l’armée en vue de partager le pouvoir. Mais dans la logique de la loi du plus fort, le pouvoir revient naturellement au plus puissant, en l’occurrence Boumediene. Ce dernier assuma, ce qui n’est pas reproduit plus tard, les pouvoirs civil et militaire pendant plus de treize ans.
Toutefois, la critique des personnes ne doit pas être extrapolée à toute l’institution. Car, cette situation est surtout due à la propension des hommes à gouverner. La valeureuse ALN a contenu indubitablement en son sein des hommes de valeur, tels que Ben Mhidi, Ben Boulaid, Didouche, Slimane Dehiles ou Ramdane Ben Abdelmalek, etc. D’ailleurs, la conception que se faisait Ben Mhidi de l’armée ne fut pas la même chez Boumediene. Militants du principal parti nationaliste, le PPA-MTLD, les chefs de wilayas historiques recouraient à l’action armée afin de soustraire le peuple du joug colonial. Avant d’en arriver là, ils ont cru un moment à la solution politique du conflit algérien. Mais les agissements de l’administration coloniale les acculèrent à opter pour l’action violente. Frantz Fanon, l’appela la violence des non violents poussés à la violence. Tous les recours étant épuisés, ils ne conçurent leur liberté qu’à la condition de mettre à mort le système colonial. Dans cette logique, la violence fut aussi présente entre les militants de la même cause. En effet, dans un mouvement révolutionnaire, la fonction politique se mêle à la fonction militaire. Selon l’auteur de l’armée et le pouvoir en Algérie : « Seuls les chefs de wilayas qui assumaient des responsabilités politico-militaires avaient un réel pouvoir… dans leur régions d’influence respective. Il n’était pas facile pour la direction FLN/ALN de mener simultanément la guerre de libération nationale et la construction de l’Etat-nation. »(3) Néanmoins, sous l’égide d’Abane Ramdane, le congrès de la Soummam a clarifié les rôles du politique et du militaire. Appuyé par Ben Mhidi, il réussit à avaliser aux colonels réticents, Ben Tobbal notamment, la nouvelle orientation de la guerre. Bien qu’il n’ait pas été respecté, notamment après le départ de la direction du CCE à l’extérieur suite à la bataille d’Alger, les colonels réussirent à supprimer les deux principes soummamiens à la réunion du CNRA du Caire en août 1957. Quelques mois plus tard, le partisan de ces deux principes fut étranglé à Tétouan par les services du colonel Boussouf avec l’accord des autres colonels, Krim, Ben Tobbal et Ouamrane. Pour Yafsah « L’assassinat de R. Abane, ce qui était perceptible à l’observateur averti devenait de plus en plus une réalité tangible : ce n’était plus le FLN qui menait le jeu, donc qui détenait la réalité du pouvoir, mais l’ALN. On assiste peu à peu à une inversion des rôles, tout en s’efforçant de chaque côté de sauver les apparences. » (4) Toutefois, bien que le pouvoir ait été partagé entre les militaires (Les fameux 3B), leur mésentente ne permettait pas l’émergence d’une tête d’affiche. Il fallut attendre la réunion du CNRA de janvier 1960 pour que le commandement militaire soit unifié et confié à Houari Boumediene. Seul chef de l’armée (le CIG étant une coquille vide), Boumediene mit en marche la machine pour s’emparer du pouvoir. Selon toujours Yafsah : « Le 9 septembre 1962, après des péripéties parfois cocasses, et malheureusement dramatiques, l’armée des frontières devenait le même jour l’Armée Nationale Populaire(ANP)… Porté au pouvoir par les blindés de l’armée des frontières, Ben Bella déclara : « L’ANP est aujourd’hui à Alger et je puis vous dire que le BP (Bureau Politique) a triomphé grâce au peuple.» L’ère du populisme et de la perversion du sens des mots commençait ainsi à triompher… » (5)
Cependant, cette emprise sur l’Algérie a duré longtemps. Les contestations, bien qu’elles se multiplient à foison, furent toutes contenues. Jusqu’en octobre 1988, les mêmes hommes se partageaient le pouvoir sans qu’il y ait la moindre considération pour le peuple algérien. Et puis vint la révolte d’octobre 1988. Cette dernière, et c’est le moins que l’on puisse dire, vacilla les bases du régime. Manœuvrier, ce régime accorda des réformes minimales. La naissance, au forceps, d’une nouvelle constitution ne toléra que des associations, et non des partis, à caractères politiques. En revanche, bien que le régime n’ait pas été prêt à lâcher le pouvoir, les Algériens purent enfin voter pour le candidat de leur choix. Dans toutes les consultations électorales, les Algériens infligèrent des défaites nettes et cuisantes à un système abhorré, et ce malgré les diverses méthodes de truchement de l’administration. Pour les élections locales de juin 1990, le régime adopta un nouveau code communal à deux mois du scrutin. Sur ces dernières, Yafsah décrit l’entêtement des caciques du régime à comprendre leur défaite en dépit du coup de pousse de l’administration : « Usés par le pouvoir dont ils abusaient depuis trente ans, ils ne comprenaient pas ou ne voulaient pas comprendre que les Algériens puissent leur préférer d’autres représentants, et que, une cure dans l’opposition leur ferait le plus grand bien. » (6) Cette leçon ne fut pas retenue ultérieurement. Dix-huit mois plus tard, il y eut la victoire écrasante du FIS aux élections législatives du 26 décembre 1991. L’importance de cette élection ne laissa pas, bien entendu, l’institution militaire indifférente. En dépit de la gigantesque marche du 2 janvier 1992, à laquelle appela le leader de l’opposition, Hocine Ait Ahmed, les militaires préférèrent mettre fin au processus démocratique. Selon Yafsah : « Dès le lendemain du scrutin, certains matadors de la démocratie avouaient publiquement dans des déclarations à la radio qu’ils s’étaient trompés de peuple. Affolés par le succès du FIS et sans s’interroger, ni rougir de leurs piètres résultats, ils s’étaient mis à dicter, comme de bien entendu, à l’armée ce qu’elle devait faire, c’est-à-dire, en somme, appliquer la stratégie du « qui perd, gagne », en mettant fin à l’expérience démocratique, ou tout au moins, de rester neutre et fidèle à la constitution. » (7) Ainsi, l’arrêt du processus électoral ferma la parenthèse du simulacre d’ouverture démocratique allant de 1988 à 1991. Aujourd’hui encore, les tensions au sommet de l’Etat opposent principalement le général Mediene à Bouteflika. Contrairement à ce qu’affirme Mohamed Chafik Mesbah, l’armée n’est pas hors circuit. Qui peut le croire, lorsqu’il le note dans les colonnes du Soir d’Algérie que : «L’ANP, depuis l’indépendance, n’a jamais été, en fait, que l’instrument d’exécution d’une volonté politique incarnée par des chefs qui avaient revêtu l’habit civil. » Toutefois, selon l’ancien militaire, la période Bouteflika est caractérisée par une méfiance réciproque entre le chef de l’Etat et la hiérarchie militaire. Cet aveu prouve que le président n’est pas librement choisi par le peuple. Car, si un président est élu, la réorganisation qu’il prône ne devra pas susciter de méfiance. D’ailleurs, tout le mal de l’Algérie se situe à ce niveau. De peur que le peuple ne choisisse pas le meilleur, -en plus le meilleur par rapport à quoi et à qui-, on décide pour lui. Dans la même contribution, Mahamed Chafik Mesbah évoque le prix de la stabilité politique et institutionnel du pays. Là aussi, la stabilité ne peut être pérenne que lorsque le peuple choisit souverainement ses représentants. Car l’Algérie appartient au peuple algérien et non à un groupe quelconque. Quant au seul rôle de l’armée, la constitution le mentionne nettement. L’armée doit être au service de l’intérêt général. Sa mission est de sauvegarder les acquis de la République et de veiller à ce que la constitution soit respectée.
Par Ait Benali Boubekeur -
IZNOGOUD
La crédibilité des institutions remise en cause par Oukharia
Par|Avec mes étudiants en doctorat et amis professeurs d’Université, nous avons, dans un large débat productif, analysé deux déclarations de hauts responsables de l’Etat qui méritent une attention particulière car engageant l’avenir du pays. La première en date du 30 mai 2011 est celle du Premier ministre, la seconde en date du 14 juin 2011 est celle du directeur général de la douane. Ces deux déclarations posent la problématique de l’Etat de droit fondement d’un développement durable et de la réussite de la réforme globale, objet de cette contribution.
Le premier ministre : «Les assemblées actuelles sont peu représentatives»
Cette déclaration concernant l’APN et le Sénat, il faut le reconnaitre étant un discours de vérité, ne fait d’ailleurs que confirmer les données officielles du Ministère de l’intérieur que j’ai analysées dans plusieurs contributions nationales et internationales en 2008 dont je rappelle brièvement les résultats. Les partis FLN/RND/MSP qui ne sont en fait que l’éclatement de l’ancien parti unique FLN des années 1980 et selon les observateurs tant nationaux qu’étrangers, le système reposant sur la rente étant sensiblement le même depuis les années 1970 ayant changé de formes mais pas de nature, pour les élections législatives du 17 mai 2007, le nombre de suffrages exprimés divisé par le nombre d’inscrits donne : 7,01% pour le parti du FLN, 3,15% pour le RND et 2,94% pour le MSP soit un total de 13,10%. Pour les élections locales du 29 novembre 2007, qui permettent l’élection au Sénat, hormis le tiers présidentiel, par rapport aux inscrits, concernant les APC, le FLN a eu 11,40%, le RND 7,73% et le MSP 5,09% soit un total 24, 52%. Pour les APW, le FLN représente 11,36%, le RND 8,68% et le MSP 4,56% soit un total de 24,60%. La moyenne arithmétique, élections législatives et locales, des partis du FLN/RND et MSP donne ainsi 18,85% soit à peine le un cinquième des inscrits traduisant une forte démobilisation populaire. Ces résultats ne sont-ils pas en contradiction avec certaines déclarations officielles selon lesquelles il n’y pas de crise politique en Algérie et donc il ne faut changer ni de système politique, ni de personnel politique. Contrairement à certains discours démagogiques, le printemps arabe avec le risque de contagion n’a t-il pas a forcé les dirigeants algériens à des consultations politiques notamment de la commission Bensalah qui ont pris fin dans une atmosphère, selon la majorité des observateurs nationaux et internationaux impartiaux, d’insatisfaction, autant d’ailleurs que la rencontre organisée par le conseil économique et social sur la société civile ? Les propos du premier ministre appellent donc plusieurs questions stratégiques. Toutes les lois votées par des assemblées sont –elles alors valides et l’Algérie a-t-elle fonctionné sur la base d’institutions crédibles ? L’action du gouvernement dont la majorité des ministres sont issues du RND-FLN MSP reflètent-elles les aspirations de la population ? L’amendement de la constitution par ces assemblées après avoir reçu le doublement de leur rémunération est-elle légitime ? Ne doit on pas aller vers la dissolution de ces assemblées(APN/Sénat), nommer un gouvernement de techniciens neutres, loin de toute affiliation partisante, qui aura pour tache une transition démocratique réelle et non formelle neutres jusqu’à l’échéance présidentielle 2014, devant donner le temps à la naissance de nouvelles organisations collant avec les aspirations de la société ? Même l’écrivain Yasmina Khadra qui représente officiellement l’Algérie en tant que directeur du centre culturel algérien à Paris ainsi que la sénatrice du tiers présidentiel Mme Bitat (née Drif Zohra) arrivent à la conclusion de l’impasse du système politique. N’avons-nous pas besoin en urgence d’un ré-engineering qui est une notion du BCG (Boston Consulting Group) qui préconise pour les sociétés qui n’ont pas su se transformer dans la continuité face aux changements extérieurs doivent alors faire une mue franche, totale et dans des délais limités ou disparaître ?
Le directeur général de la douane : « 60% des produits importés sont contrefaits»
Cette déclaration est intimement liée au poids de la sphère informelle en Algérie qui est réglée par des normes et des prescriptions qui déterminent les droits et les obligations de ses agents économiques ainsi que les procédures en cas de conflits ayant sa propre logique de fonctionnement qui ne sont pas ceux de l’Etat, nous retrouvant devant un pluralisme institutionnel/juridique contredisant le droit traditionnel enseigné aux étudiants d’une vision moniste du droit. L’extension de la sphère informelle est proportionnelle au poids de la bureaucratie qui tend à fonctionner non pour l’économie et le citoyen mais en s’autonomisant en tant que pouvoir bureaucratique. Faute d’enquêtes précises, en matière d’emplois, la part qui revient à l’économie informelle, d’après certaines estimations dépasse 50%de la population active,le même ratio dans la valeur ajoutée hors hydrocarbures et contrôle plus de 40% de la masse monétaire en circulation, tout cela étant facilité par la dominance du cash qui dépasse les 70% pour l’importation .Cela est corroborée par l’Office national des statistiques (ONS) a par ailleurs mis en relief le 20 juillet 2010 relatif à une enquête du second semestre 2009 selon lequel la moitié de la population occupée n'était pas affiliée à la sécurité sociale soit un taux de 50,4% de l'ensemble des travailleurs occupés. Par ailleurs, 69,1% des salariés non-permanents et 80,1% des travailleurs indépendants n’étaient pas affiliés à la sécurité sociale durant la même période. Concernant l’évasion fiscale, pour l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA, dans une déclaration du 19 mai 2009 selon l’agence officielle APS, le manque à gagner induit par l’évasion fiscale dans les transactions commerciale dépasse 200 milliards de dinars annuellement, soit au cours actuel soit 2,6 milliards de dollars, 80% des transactions commerciales se faisant sans aucune facturation, alors que 70 à 80% des transactions utilisent le « cash », comme moyen de payement. Dans ce cas plusieurs questions se posent. D’abord, où est le contrôle par les organes techniques ? Ce contrôle technique est-il suffisant, les pratiques sociales contredisant souvent les meilleurs lois, et donc le véritable contrôle ne passe t-il pas par une véritable démocratisation de la décision politique sociale et économique ? Cela n’implique –il pas une séparation nette des pouvoirs, une véritable indépendance de la justice, l’expérience récente du monde arabe nous montrant que l’élection de certains présidents déchus officiellement à 90% des voix n’étaient que la conséquence du bourrage des urnes par l’administration ? Pourquoi pas une véritable régionalisation économique, voire politique, à ne pas confondre avec une déconcentration où le pouvoir central imposerait des bureaucrates qui ont la suprématie sur les élus. Concernant justement les importations concentrées aux mains de quelques monopoleurs, et ne prenant pour argent comptant la déclaration du DG de la douane, si nous partons de l’hypothèse que les importations se sont faites sur la base d’un transfert légal de devises au cours officiel d’un euro égal à 100 dinars, et que la marchandise déclarée a été faite sur la base de prix non contrefaits, nous aurons un transfert indirect de devises en complicité avec les fournisseurs étrangers. Et comme la devise sur le marché parallèle se cote à environ 45% de plus que la valeur officielle, il s’ensuit que la différence est restée à l’étranger ou retransférée à partir du marché parallèle en dinars. Si nous prenons l’hypothèse uniquement pour les quatre dernières années 2007/2011 de 30% les produits contrefaits au sein du total de la valeur des importations qui ont été en moyenne de 40 milliards de dollars/an, nous aurons 13 milliards de dollars. Il s’ensuit qu’avec une moyenne sur la même période d’un écart entre la valeur du dinar sure le marché parallèle et le marché officiel de 25%, nous pouvons estimer la perte pour le trésor algérien uniquement pour la contrefaçon, pouvant s’assimiler à des transferts illégaux, voire à de la corruption, à 3,5 milliards de dollars/an soit pour les 4 années 14 milliards de dollars montant reconverti en dinars donnant la somme faramineuse de 1050 milliards de dinars au cours officiel. Ces pratiques informelles sont favorisées par l’instabilité juridique, le manque de visibilité de la politique socio-économique et des relations dialectiques d’intérêts communs entre la logique rentière et la logique de la sphère informelle expliquant la faiblesse pour ne pas dire la nullité des exportations hors hydrocarbures contrairement aux discours démagogiques. Les entrepreneurs qu’ils soient nationaux ou étrangers demandent seulement à voir clair, du moins ceux qui misent sur le moyen et long terme (investissement inducteurs de valeur ajoutée contrairement à l’importation solution de facilité). Cela n’explique t-il pas que selon les rapports internationaux 2008/2010 au niveau de la région Mena, l’Algérie via la dépense publique/rente des hydrocarbures dépense deux fois plus pour deux fois de résultats moindres par rapport à des pays similaires et donc que la majorité des instituions internationales même celles qui par le passé classaient l’Algérie favorablement émettent depuis 2009 des signaux négatifs ?
Quelles perspectives pour l’Algérie après 49 ans d’indépendance politique ?
L’Algérie en ce mois de juin 2011 est caractérisée premièrement par une aisance financière grâce aux hydrocarbures mais des incertitudes vis-à-vis de l’avenir avec une population qui dans 30 ans sans hydrocarbures atteindra 50 millions ; deuxième caractéristique, un Etat riche mais une population de plus en plus pauvre avec une concentration excessive du revenu national au profit d’une minorité rentière. Troisièmement, devant cette prise de conscience d’inégalités favorisées par le nouveau système de communication et le printemps démocratique arabe, qui a montré l’importance de la corruption des dirigeants et leurs proches avec des fortunes colossales à l’étranger, une tendance à un suicide collectif, tout le monde voulant immédiatement sa part de la rente des hydrocarbures traduisant le divorce Etat/citoyens. Face à l’ébullition sociale qui touche tous les secteurs et toutes les régions du pays, nous assistons à des augmentations des salaires sans contreparties productives et face à 1’absence de morale et d’éthique, gouvernants et gouvernés vivent à crédit, 98% exportations hydrocarbures et 75% d’importation des besoins des ménages et des entreprises. L’Algérie serait-elle à l’image du Titanic où tout le monde dansait alors que le bateau coulait ? Quelles sont donc les perspectives de l’Algérie ? Noua aurons trois hypothèses qui font jouer tant les acteurs internes qu’externes favorables ou défavorables aux réformes. L’hypothèse une est l’échec du processus des réformes. Les conditions de l’échec sont réelles et réunies dans l’environnement juridique et économique en cas de :-du manque de visibilité et de cohérence dans la démarche économique et sociale, accentué par les rentiers au niveau interne et certains segments d’acteurs externes entretenant des relations informelles et qui ne sont pas intéressés par l’approfondissement des réformes (perte des marchés en cas d’avis d’appel d’offres transparents) ; l’ambiguïté des textes juridiques permettant le blocage légal des réformes ; la multiplicité des intervenants autorisant une confusion des prérogatives ;la méfiance entretenue par des investisseurs internes-externes, par des modifications continuelles de textes de lois alors que la stabilité doit être de rigueur et enfin la forte pression pour revenir aux pressions protectionnistes dans la mesure où la libéralisation détruit une fraction de la rente. L’hypothèse deux est le statu quo. Ce statut quo participera à un échec programmé et serait suicidaire pour le devenir de l’économie et de la société algérienne. Cela est entretenu par la confusion de certains concepts assimilant faussement réformes à bradage du patrimoine national. L’hypothèse trois est la réussite de la réforme, contenue également dans l’environnement local et international de l’Algérie. Cela passe par une démystification culturelle, une étroite collaboration des partis politiques, des associations, des chambres de commerce, des universités et centre de recherche, de la société civile, l’administration, dont les walis, des entreprises publiques et privées, les collectifs des travailleurs, des syndicats, en aplanissant par le dialogue et la concertation les divergences Les réformes déplaçant les segments de pouvoir notamment des tenants de la rente, doivent être assimilées par l’immense majorité de la population, d’où l’importance des médias, pour pouvoir être concrétisées, montrant que les gagnants de demain seront plus importants que les perdants d’aujourd’hui. Forte de l’appui des acteurs externes et la mobilisation des acteurs internes favorables et par une solidarité gouvernementale sans faille, animé par de véritables réformateurs, l’Algérie qui, en termes géostratégiques, est un élément indispensable à la stabilité euro-méditerranéenne et arabo-africaine, peut faire aboutir le processus des réformes inséparables d’une profonde démocratisation de la société et s’inscrire dans la modernité tout en préservant son authenticité.
Conclusion
A l’occasion de la fête de l’indépendance de notre beau et cher pays, tout en n’oubliant jamais de rendre hommage et de s’incliner à la mémoire à nos valeureux martyrs qui ont permis à l’Algérie de recouvrer son indépendance, permettez- moi d’ adresser à vos lecteurs mes meilleurs vœux avec une grande espérance pour l’avenir de l’Algérie. Oui, en ce jour du 05 juillet 2011, l’Algérie est indépendante depuis 49 ans. Le défi majeur entre 2011/2020/2025, c'est-à-dire 10/15 ans, est de préparer l’après- hydrocarbures pour les générations futures. En cette ère de la mondialisation impitoyable, impliquant de s’inscrire dans un grand espace économique qui est le Maghreb, où toute nation qui n’avance pas recule, l’Algérie recelant d’importantes potentialités peut relever ces défis sous réserve d’une gouvernance renouvelée et d’une valorisation du savoir, fondement du développement du XXIème siècle.
Abderahmane Mebtoul
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blad el kazoul , habssine!!!!!!
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no moment bientot le feuilleton de shwarzie
Dilem du Samedi 02 Juillet 2011 | Vu 6962 fois -
600 INTOXICATIONS ALIMENTAIRES DEPUIS LE DÉBUT DE LA CANICULE
Les Algériens mangent-ils n’importe quoi ?Par : FARID BELGAC
L’Algérie enregistre une moyenne annuelle de 5 000 à 6 000 cas d’empoisonnement et près de 200 000 infractions liées aux règles d’hygiène. Les restaurants, les pizzerias, les campus universitaires,
les foyers et les salles des fêtes sont les plus touchés.
Plantons le décor tant que l’été ne fait que commencer pour des millions d’Algériens. Chawarma (au sens de foyer de microbes), huiles usagées destinées aux fritures du jour, produits frais exposés au soleil et vendus sur le trottoir, au vu des autorités concernées qui ferment les yeux, et des consommateurs aveuglés par un “marketing de trottoir” et assassin, de la sardine cédée à 300 et 400 dinars à 11 heures sous des températures dépassant parfois les 35 degrés C°, du kacher emballé aux côtés des fromages dans des frigos éteints toute la nuit et passons. À côté, des commerçants indélicats qui affichent des “soldes” et qui font “écouler” des produits périmés, des marchands véreux chargés d’approvisionner en aliments les institutions (écoles, hôpitaux, casernes, centres de formation…) qui font fi des règles du marché public pour échapper au contrôle et proposer une bouffe infecte aux malades, aux élèves et aux fonctionnaires, des chaînes de froid qui fonctionnent selon les horaires de bureau, pour ne citer que certaines situations avérées, la question mérite d’être posée : les Algériens mangent-ils n’importe quoi ? Fatalement, la question concerne tout le monde dès qu’il y a péril et un risque majeur de pandémies à la lumière des dernières intoxications alimentaires.
Ces dernières ont causé des hospitalisations à plus de 600 personnes en moins de deux mois, l’espace d’une canicule qui s’installe davantage. L’hygiène étant le dernier garde-fou des registres du commerce délivrés aux nouveaux amateurs de la restauration et de l’alimentation générale, nous avons eu droit, pour un sinistre début, à plus de 200 étudiantes intoxiquées dans la ville des Genêts au mois de mai dernier. Suivra alors la catastrophe de Sétif où 45 personnes ont chèrement payé des pizzas cuisinées avec un fromage avarié. Pis encore, des dizaines d’élèves, en plein examen dans les Hauts-Plateaux, ont été touchés par ce phénomène qui tend à se banaliser tant qu’aucun responsable n’est traduit devant la justice. Alors que ces cas n’étaient même pas résolus, voilà que 238 autres personnes sont intoxiquées à Guerrara (Ghardaïa) après avoir consommé de la pâtisserie infectée de bactéries. D’autres cas ne sont pas signalés et sont passés inaperçus.
L’imprudence des consommateurs étant la cause majeure de ces empoisonnements, l’Algérie recense chaque année une moyenne de 5 000 à 6 000 cas, sans compter les cas isolés et généralement dus à la qualité de l’eau, des cocktails maison ou autres produits “made in houma”. Nul n’est à l’abri si l’on se fie au profil des personnes touchées.
Les plus vulnérables sont les enfants, les femmes enceintes et le troisième âge et qui résistent rarement aux dommages collatéraux causés par ces désœuvrements aux conséquences fâcheuses. Chaque année, les responsables concernés remettent sur le tapis le texte relatif à la protection du consommateur, son droit à l’information et son droit à poursuivre son “bourreau” devant la justice, mais aussi celui relatif au système d’alerte rapide et de retrait immédiat du marché des produits impropres à la consommation. Est-ce suffisant ? “Nous allons sévir !”, menaçaient-ils lors des cas gravissimes. Même discours et même méthode en amont, c'est-à-dire au niveau des pouvoirs publics, même comportement et mêmes résultats en aval, en l’occurrence chez les commerçants, les Algériens sont ballottés entre deux pouvoirs, celui censé appliquer la loi pour le protéger en qualité de consommateur et qui est rarement présent au moment voulu, et “le pouvoir d’achat” qui le contraint à acheter des produits à la limite de sa bourse, au diable la qualité et les conséquences ! De quoi nourrir un peuple, ce sont 1 500 milliards de dinars impropres à la consommation qui sont déclarés chaque année alors que 12 à 13 000 locaux commerciaux sont fermés à travers les 48 wilayas pour non-conformité à l’hygiène et à la qualité des produits exposés à la vente. Au chapitre des saisies, on relèvera également une valeur de 10 milliards de dinars de marchandises frauduleusement introduites via les frontières terrestres. Le mois du Ramadhan pointe déjà du nez, les consommateurs s’interrogent beaucoup plus sur la flambée des prix que sur la qualité des produits prisés. Surtout que la période du jeûne interviendra au mois d’août, c'est-à-dire en pleine canicule. Une chose est sûre, tous les produits virent sous la chaleur.
À commencer par la mayonnaise, la viande, les produits laitiers, les fruits et légumes exposés aux germes, aux microbes et aux bactéries. Les restaurants, les pizzerias, les campus universitaires, les foyers et les salles des fêtes sont les plus touchés. Les services d’hygiène sont mis à l’index à cause du manque de suivi et de la complaisance des PV rédigés selon les humeurs. Signalons, enfin, que près de 200 000 infractions, liées aux règles d’hygiène, sont relevées en Algérie.