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  • Et si la France…

     
     
     

     

    A l’heure où les lynchages médiatiques des rebelles du CNT, sous le silence presque complice des détecteurs thermiques de l’OTAN, se focalisent sur l’Algérie l’accusant, pour on ne sait quelle raison, de cacher le leader libyen, inventant pour cela des fables de voitures blindées traversant les frontières algériennes, nous sommes en fait face à une question simple, voire simpliste : Quel intérêt aurait l’Algérie à guider le «guide» vers ses propres frontières ou, dans le cas contraire, taire le fait de le cacher chez elle ?

    La guerre en Libye n’a été, malheureusement, qu’une guerre que l’OTAN – menée par une France qui a bénéficié d’un héritage pétrolier inespéré – a engagé contre la population durant les six derniers mois, et ne sera qu’une guerre civile dans les années à venir, selon les différents reportages ayant traité de la personnalité des rebelles, des clans et de la dimension tribale qui caractérise les structures de la société libyenne.
    Pour en revenir à cette histoire de cache-cache de Khadafi, l’Algérie n’a aucun intérêt à abriter le colonel, la Tunisie ainsi que tous les pays frontaliers non plus. Qui aurait donc intérêt à le faire ?
    La réponse pourrait être déduite des récentes livraisons de Médiapart qui a publié des révélations sur l’intermédiaire dans la vente d’armes, le franco-libanais Ziad Takieddine, qui jouit d’une étroite proximité avec l’entourage de Sarkozy.
    En effet, écarté par Chirac, ce personnage se réjouit de la prise en mains de l’Elysée par Sarkozy en 2007. Médiapart révèle, dans une note confidentielle : il est préconisé la création d’une «nouvelle société placée sous le contrôle du gouvernement (...) afin de développer les exportations de matériels français en Libye».
    Ziad Takieddine, grâce à ses connexions avec le pouvoir libyen, aurait joué un rôle important dans la libération des infirmières bulgares.
    En septembre 2007, cette personnalité proche de Sarkozy, se réjouit de l’excellence des relations entre la France et la Libye et prépare la visite de Kadhafi à Paris.
    Au début des manifestations en Libye Ziad Takieddine, de retour de Libye, est arrêté le 05 mars 2011 au Bourget avec 1,5 million d’euros en liquide dans ses valises, comme le révèle L’Express. Il n’est pas poursuivi. Il était dans le même avion que les journalistes du Journal du Dimanche partis interviewer le colonel Kadhafi.
    Certains journaux, notamment Le Nouvel Observateur, le soupçonnent d’avoir servi d’intermédiaire pour obtenir l’interview de Kadhafi. Le directeur de la rédaction du JDD, Olivier Jay, explique avoir «choisi de ne pas faire de commentaire. Nous préservons le secret des sources.»
    Médiapart se pose bien quelques questions : Comment Ziad Takieddine est-il devenu l’intermédiaire privilégié de la France pour négocier avec Kadhafi ? Qu’a-t-il promis au clan et qu’a-t-il obtenu en échange ?
    Si l’entretien de Seïf el Islam à El-Khabar a bien révélé l’aspect des vraies négociations qui se sont déroulées avec la France, la visite de la délégation des patrons du renseignement récemment en Libye, l’accélération des évènements et l’absence totale des troupes de Kadhafi incitent à penser bien qu’un accord certain ait été trouvé et qui, de surcroît, serait passé sous le nez du CNT.
    Ziad Takieddine serait-il une fois encore le témoin et le mobile ?
    En conclusion, si l’Algérie n’a aucun intérêt à guider le «guide» vers ses propres frontières ou, dans le cas contraire, taire le fait de le cacher chez elle, la France ne pourrait pas dire autant, car elle a, non seulement intérêt à le cacher, mais également de taire le fait qu’elle le cache.
    Samir Méhalla

     

  • من صنع الجماعات الاسلامية المسلحة بالمغرب العربي؟

  • Capitaine Hocine Haroune

  • algerie-no comment

  • Massacre en ALGERIE

  • عيد مبارك و سعيد

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    أصدق التهاني وأغلى التمنيات للجميع في الوطن العزيز و في المهجر بمناسبة عيد الفطر المبارك،  راجين من المولى العلي القدير أن يعيده علينا في ظروف أفضل، ينعم فيها شعبنا وأمتنا بالحرية والكرامة والهناء. وما ذلك على الله بعزيز، وكل عام ونتم بألف خير


  • no moment

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  • URGENT : Mouhib Khatir acquitté mais pas libéré

     

    In KalimaDZ

    • 29 août 2011 14 h 07 min

     

     

    Le maire de Zeralda, Mouhib Khatir, a été acquitté ce lundi 29 août 2011, pour une des affaires pour lesquelles il était impliqué. Néanmoins la justice l’a maintenu en détention pour comparaitre dans une autre affaire commerciale, en refusant la liberté provisoire. Sa famille qui avait cru à sa libération vient de faire un rectificatif.

    Ce premier acquittement intervient après une très forte mobilisation en Algérie ainsi que sur la scène internationale. De nombreux rassemblements et marches ont eu lieu dans la ville même du maire, dans la ville de Hadjout autour du tribunal et également en France devant le Consulat algérien à Paris. L’ONG  » Transparency International  » de lutte contre la corruption, avait interpellé les autorités algériennes pour exiger une procédure judiciaire rapide et conforme aux lois.

    Ce matin, pendant le procès, un rassemblement de soutien au maire, s’est tenu devant le tribunal auquel a participé l’épouse de Mouhib Khatir.

     

    KalimaDZ

  • bahdlouna !!!! chayatines= drs en toute impunité!! que pense la france? et états-unis ? >>> c'est beau de voir le peuple Algerien souffrir pendant que on y rajouter bachar el assad.

    Selon le CNT libyen

    L'Algérie commettrait un "acte d'agression" en accordant l'asile à la famille de Kadhafi

    Nouveau pic de tension dans les relations entre l’Algérie et le CNT libyen. L’Algérie commettrait « un acte d’agression » en accordant l’asile à la famille du colonel Kadhafi, a déclaré Mahmoud Chammam, porte‑parole du CNT. Le CNT, qui semble anticiper un refus algérien d’extrader les membres de la famille Kadhafi, tente d’accentuer la pression sur Alger. M. Chammam a dit ne pas comprendre  que l'on puisse « sauver la famille de Kadhafi ». « Sauver la famille de Kadhafi n'est pas un acte que nous saluons ni ne comprenons », a‑t‑il dit lors d'un point‑presse. « Nous voudrions que ces personnes reviennent », a‑t‑il ajouté.

    L’épouse de Mouammar Kadhafi, Safia, sa fille Aicha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie ce lundi matin par la frontière algéro‑libyenne, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Aussitôt, le CNT a demandé l’extradition des membres de la famille de Kadhafi en s’engageant à leur assurer un procès équitable. « Nous nous sommes engagés à accorder un procès équitable à tous ces criminels, et nous considérons par conséquent qu'il s'agit d'un acte d'agression », a affirmé M. Chamman.
     
    L’Algérie n’a pas encore réagi à la demande du représentant des rebelles libyens et n’a pas répondu aux provocations de Mahmoud Chammam. Elle n’a pas précisé le statut de ses hôtes libyens. Mais en acceptant d’accueillir une partie de la famille de Kadhafi, après la chute de Tripoli tombée entre les mains des rebelles, l’Algérie a quasiment perdu la « neutralité » qu’elle revendiquait ouvertement depuis le début du conflit libyen. En offrant sa protection aux membres de la famille de Kadhafi, Alger défie le CNT et donne à ses adversaires des arguments pour relancer la polémique sur sa prétendue aide au dictateur libyen pendant la guerre contre les rebelles.
  • saha aidkoum

    URGENT :Trois enfants de Kadhafi et son épouse sont entrés en Algérie

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    LEMONDE.FR avec AFP | 29.08.11 | 19h28   •  Mis à jour le 29.08.11 | 19h34

     

    L’épouse de Mouammar Kadhafi et trois enfants de l’ex-chef de la révolution libyenne sont entrés lundi en territoire algérien, a annoncé le ministère algérien des affaires étrangères.

    « L’épouse de Mouammar El Gueddafi, Safia, sa fille Aïcha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie à 08 h 45 (09 h 45 à Paris) par la frontière algéro-libyenne », a déclaré le ministère dans un communiqué diffusé par l’agence APS, sans fournir d’indication sur l’ancien homme fort libyen.

    KADHAFI SE TROUVERAIT AU SUD-EST DE TRIPOLI

    Mouammar Kadhafi, lui, se trouverait à 100 km au sud-est de Tripoli, à Bani Walid, avec ses fils Saadi et Saïf al-islam, affirme l’agence de presse italienne Ansa, qui cite des « sources diplomatiques libyennes autorisées ». La localité de Bani Walid est considérée comme fidèle au colonel Kadhafi.

    L’Algérie avait démenti samedi des informations relatives au passage en Algérie d’un convoi de Mercedes blindées en provenance de Libye, rapportées par l’agence égyptienne Mena, qui auraient pu transporter des « responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils ».

    LA « NEUTRALITÉ » D’ALGER

    L’Algérie, qui partage une longue frontière avec la Libye, n’a pas reconnu le Conseil national de transition libyen (CNT), organe politique de la rébellion, et n’a jamais demandé officiellement le départ de Mouammar Kadhafi. Alger a néanmoins gelé les avoirs de la famille Kadhafi et de ses proches, conformément aux recommandations de l’ONU.

    Dans sa première réaction officielle après l’entrée le 21 août des rebelles dans Tripoli, Alger avait souligné vendredi observer une « stricte neutralité en refusant de s’ingérer, de quelque manière que ce soit, dans les affaires intérieures » de la Libye.

    LE CNT MET EN GARDE L’ALGÉRIE

    Dimanche, le porte-parole militaire des insurgés a affirmé lors d’une conférence de presse qu’Alger devra « répondre » de son attitude à l’égard de la rébellion libyenne. « Nous avons prouvé au monde que nous méritions d’être reconnus et les pays puissants l’ont fait, les autres, nous n’attendons pas leur reconnaissance. Un jour viendra où ils devront répondre de leur attitude vis-à-vis des révolutionnaires libyens », a déclaré le colonel Ahmed Omar Bani, en faisant notamment allusion à l’Algérie.

    « Nous faisons une distinction entre le grand peuple algérien et le gouvernement algérien », a néanmoins affirmé le colonel Bani. « Les Algériens nous ont reconnus comme combattants de la liberté et libérateurs de notre pays ».

  • L'ALGERIE DES GENERAUX

    LES GENERAUX ET LE GIA

                            

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    Comment certains hommes peuvent-ils arracher la suprême autorité et mépriser les autres ?
    Comment ces hommes peuvent-ils croire qu’ils sont les plus intelligents, les plus aptes et surtout les seuls à avoir le droit de gouverner des millions ?
    Comment ces hommes peuvent-ils disposer des biens, des vies et des destins?
    Comment ces hommes peuvent-ils faire de la loi la guillotine des faibles et empiler les cadavres sans rendre des comptes?
    Qu’elle part de l’homme reste-t-il dans ces démons qui ont ruiné l’Algérie.
    Quand est ce que le silence, la lâcheté le désespoir laisserons place a la fureur de changement ?
    Quand est ce que les vents de la rupture viendront bruler ces  démons ?

    Ces démons ils ont des noms ; tout les algériens les connaissent …..Mais  le plus important……Quand est ce que les algériens redeviendront des Algériens ?

    A tous les Hommes qui ont un cœur pour entendre le cri de leur pays….

    _______________________

     

    Partie 1 Avant-propos
      Introduction
      Où va l'Algérie ?
      Pourquoi en sommes-nous arrivé là ? Qui en sont les vrais responsables de cette tragédie ?
      Dérive mafieuse
      1990-1991: l'islamisme manipulé
      La déstabilisation de Mouloud Hamrouche
      La montée du FIS face à l'effondrement de l'administration
      Les "réformateurs" dérangent
      En quoi ACT gênait elle ?
      Les fausses prévisions électorales de juin 1990
      L'affaire du "maquis" de Msila
      Que s'était-il réellement passé lors de cette affaire ?
       
     
    _______________________
       
    Partie 2 Premiers dérapages
      "L’objectif n° 1 des services, c’est les islamistes du FIS"
      Faux tracts islamistes
      Le plan "Nezzar" comportait notamment des mesures discriminatoires comme:
      La création d’une structure hors la loi au sein de la DCE
      Les réseaux B.M
       
     
    _______________________
       
    Partie 3 1991: la SM contrôle les groupes islamistes radicaux
      Des voitures du DRS au service des islamistes radicaux
      Les casemates des futurs "tangos"
      Le cas Boudchiche
      L’affaire du capitaine Ahmed Bouamra et l’infiltration des "Afghans"
      Le rôle des agents du DRS
       
     
    _______________________
    Partie 4  
      Des élections sous haute tension
      Un premier avertissement
      La grève insurrectionnelle du FIS
      Arrestation des chouyoukhs
      Sid Ahmed Ghozali et le FIS
      L'affaire de Guemmar
      Provocations…
       
     
    _______________________
    Partie 5  
      1992: les "Janviéristes" libèrent la violence islamiste
      Le FIS victime d'un hold up
      Le scénario du coup d'Etat
      Le complot est en marche
      L'affaire de la rue Bouzrina
      Makhloufi, le MIA et l'affaire Chouchane
      L'assassinat du commandant Djabber Benyamina
       
     
    _______________________
       
    Partie 6 1991-1992: la création des GIA par les services
      La stratégie du GIA made in "Antar"
      Un sous-Officiers transformé en émir
      La création des GIA
      Le premier chef du GIA: Allel Mohamed, dit Moh Leveilley
      L'affaire de Telemly et la mort du commandant Guettouchi
      Etrange !
      Le double langage des "décideurs"
       
     
    _______________________
       
    Partie 7 1992-1994: la furie meurtrière
      Été 1992: la lutte "antisubversive" change d'échelle
      Escadrons de la mort
      Les " mutants " du Centre Antar
      Bachir Tartag, le " monstre " de Ben-Aknoun
      L'unité 192
      L'arme de la corruption et la création des milices
      La société civile embarquée dans l'aventurisme des généraux
      L'évasion de Tazoult ou le basculement vers l'horreur
      GIA contre Air Algérie
      La peur doit changer de camps
      Epuration électorale
       
     
    _______________________
       
    Partie 8 Djamel Zitouni, un terroriste à la solde des militaires
      Comment Zitouni est devenu "l'émir national" du GIA made in DRS
      "Djamel Zitouni, c'est notre homme !"
      Le DRS se débarrasse de Zitouni
      Cette grossière mise en scène ne résiste pas à l'analyse
       
     
    _______________________
       
    Partie 9 Liquidations à haut niveau
      L'assassinat de Mohammed Boudiaf
      La liquidation de Kasdi Merbah
      L'élimination des officiers récalcitrants
      Coups tordus en Allemagne
      La tentative d'assassinat d'Abdelkader Sahraoui et de Rabah Kébir
      Le sabotage des tentatives de dialogue
      L'assassinat du général Saïdi Fodhil
      Les assassinats continuent…
       
     
    _______________________
       
    Partie 10 Les "groupes islamistes de l'armée" contre la France
      Les méthodes de choc de la SM en France
      Le cas Ali Touchent
      Les premiers réseaux du GIA en France
      Sous-traitance pour la DST
      L'opération Chrysanthème
      Crimes et désinformation
      L'assassinat de l'imam Sahraoui
      Les attentats de 1995
      L'assassinat des moines de Tibéhirine
       
     
    _______________________
       
    Partie 11 Quelles leçons en tirer ?
      Comment la machine de guerre a-t-elle pu fonctionner ?
      Prise de conscience
      Eléments d'économie politique de la corruption en Algérie
       
     
    _______________________
       
    Partie 12 Conclusion
      Les massacres, ou le mépris total de la vie humaine
      Il est temps de dire halte
       
       

     

  • boutef muet :atteint d'une maladie râre débilité-sinistrose

    Balaie sous ta porte avant de zyeuter
    sous le paillasson du voisin !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Un convoi de 6 Mercedes blindées en provenance de
    Libye, avec à leur bord Kadhafi et sa famille, serait entré
    en Algérie. Les autorités algériennes démentent fermement
    : «Non ! C’est faux ! Il ne s’agissait pas de …

    …Mercedes, mais d’Audi !»

    Je n’y crois pas ! Alger ne serait pas encline à reconnaître le CNT libyen, parce que, dit-on ici et là, à voix basse, elle soupçonnerait cette instance provisoire d’être gangrénée par les islamistes et d’avoir des accointances avec Al-Qaïda. C’est la meilleure ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité. C’est la charité qui se fout du couffin du Ramadan. Et c’est le couffin du Ramadan qui se languit de son papa, Djamel Ould Abbès, tout en maudissant son beau-père acariâtre, Barkat. Comment l’Algérie officielle, celle du Palais, peut-elle décemment chercher des poux verts islamistes dans la tête du CNT libyen lorsque sa propre tête à elle, sa caboche est infestée par l’intégrisme, sans que cette invasion ne suscite en elle la volonté de s’asperger de Marie Rose ? Non mais ! Les copains de Benhadj, de Abassi, de Mezrag, de Hattab, de Benhadjar et de Belkhadem qui reprochent aux libyens leur possible cousinage avec l’internationale islamiste ! Un comble ! Eh ! Oh ! Les mecs ! Faudrait penser à faire le nettoyage chez nous avant de regarder avec suspicion le paillasson du voisin tripolitain. Al-Qaïda, ses clones, ses parents proches, lointains, ses appendices idéologiques, ses ramifications multiples, tout ça, le «Pack Tango», on l’a déjà, il est en place ici, en Algérie, sans qu’on aille le chercher ailleurs. Avec, en plus, de notre part, l’hypocrisie de le traquer chez les voisins tout en feignant de se pincer le nez. Y a pas plus de frérots dans les rangs du CNT que dans ceux du FLN version l’empastillé. Y a pas plus d’intégristes dans le gouvernement transitoire libyen qu’il y en a déjà dans les travées de notre Assemblée, de notre Sénat, du parc des conseillers d’El Mouradia ou encore dans l’éducation nationale. Alors, de grâce, si le châtelain persiste à ne pas reconnaître le CNT, qu’il fasse au moins l’effort de trouver un motif moins risible de non-reconnaissance. Parce que, très franchement, l’excuse d’un CNT noyauté par les barbus, c’est de moins en moins poilant ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • CISA



    COMMUNIQUÉ
    Algérie : comment la police politique a fait pression sur des syndicalistes pour arrêter la grève dans l’éducation

    Paris,

    Le 9 mars 2010, les enseignants syndicalistes du Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) ont décidé de suspendre leur grève. Massivement suivie dans tout le pays, cette grève aura duré quinze jours. Les revendications des grévistes portaient notamment sur le régime indemnitaire, la gestion des œuvres sociales et les conditions de travail (salaires dérisoires, suivi des enseignants par la médecine du travail…).

    Le CISA, qui a pu recueillir le témoignage de nombreux syndicalistes, tient à faire connaître et à dénoncer les pressions inadmissibles et illégales auxquelles ils ont été soumis de la part du pouvoir pour les contraindre à reprendre le travail : ponctions sur les salaires, menaces de « retrait d’agrément » du Cnapest (alors qu’au regard de la loi, l’agrément du gouvernement n’est pas nécessaire pour fonder un syndicat), menaces de radiation massive des grévistes (mais où trouver dès lors près de 50 000 enseignants ? Cela montre le peu de cas que le pouvoir fait de la qualité de l’enseignement). La grève a enfin été déclarée « illégale » par une cour d’Alger aux ordres (là encore, décision elle-même totalement illégale).

    Jusqu’à présent, le pouvoir s’était contenté d’ordonner l’arrêt de certaines grèves, et cela dans l’illégalité encore. Mais face à cette grève particulièrement déterminée, l’escalade des pressions a atteint un sommet avec des menaces directes formulées par des officiers de la police politique (le DRS, Département de renseignement et de sécurité) sur les responsables du Cnapest. Ces activités de basse police montrent que le pouvoir algérien entend toujours gérer les conflits sociaux par l’intimidation et la violence.

    Le CISA constate donc une escalade dans le harcèlement et la répression que subissent les syndicats autonomes algériens et, plus généralement, toutes les forces qui luttent pour plus de démocratie et de justice dans le pays. Le CISA dénonce fermement les manœuvres des appareils sécuritaires et notamment de la police politique, visant à briser une grève à la fois légitime et légale.
    Ces pressions révèlent à nouveau, s’il en était besoin, la nature du pouvoir réel en Algérie, détenu par les chefs d’une police politique qui instrumentalise un gouvernement et une justice aux ordres, et qui n’hésite pas à leur faire bafouer ouvertement les lois d’une « démocratie » de pure façade.

    Le CISA réaffirme son soutien sans réserve aux syndicats autonomes algériens.

    Comité international de soutien au syndicalisme autonome algérien - CISA
    21 ter rue Voltaire - 75011 Paris - France
    www.cisa-solidaritesyndicats-algerie.org

  • La LADDH

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    La LADDH condamne «cette dérive policière»index.jpeg

    El Watan,

    La LADDH vient de recevoir le témoignage poignant d’un habitant du quartier Bois des pins, situé dans la commune de Hydra à Alger, où les citoyens du quartier s’opposent à la destruction du bois pour lancer un chantier de construction.

    Ce chantier serait destiné à la construction d’un parking automobile, les citoyens du quartier affirment de leur côté que cet espace vert serait détourné en faveur de personnalités influentes. Par ailleurs, les citoyens de la cité ont introduit une action en justice et le verdict serait pour le 8 août 2011. Le récit du citoyen, qui venait d’être relâché par la police, fait ressortir des actes violents graves de la part des éléments de la police antiémeute. C’est dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 4 heures du matin, que les citoyens se sont réveillés au bruit d’un engin de terrassement. La police antiémeute, qui a occupé les terrasses et les entrées des immeubles, a violemment réprimé les citoyens qui voulaient empêcher la poursuite des travaux. Le récit parle d’utilisation de gaz lacrymogène, de tirs de sommation à balles réelles, l’utilisation de matraques électriques. Des femmes et des enfants tabassés. Selon le témoin, les policiers insultaient tout le monde en disant : «Nous sommes payés pour ça».

    Plus grave encore, des policiers ont fracassé les portes des appartements et interpellé des individus à l’intérieur même des maisons, des mineurs figurent parmi les personnes arrêtées. Des boites aux lettres et des antennes paraboliques ont été détruites. La LADDH dénonce et condamne cette dérive policière. Elle s’interroge sur l’acharnement des autorités à faire taire cette mobilisation citoyenne. La LADDH considère que le citoyen a le droit de se mobiliser et de revendiquer pacifiquement la protection de son environnement et la préservation des espaces verts.

    Alger, le 04.08.2011 / La LADDH

  • Révélation explosive sur l’assassinat des moines de Tibhirine : L’enquête qui implique le DRS

       vous allez faire qlq chose      on vous le dit cest le DRS, comme d'habitude vous allez soutenir le regime de banane qui nous gouverne

    KalimaDZ,
    L’enquête du journaliste et réalisateur, Jean Baptiste Rivoire, va relancer l’affaire de l’assassinat des sept moines de Tibhirine. A force de patience et de persévérance, le journaliste a réussi à obtenir des témoignages qui impliquent directement les services de renseignements algériens ( DRS).

    Cette enquête sera déclinée sur deux supports. “Le crime de Tibhirine”, un documentaire qui sera diffusé dans l’émission « spécial investigation » sur canal fin septembre et un livre « Le crime de Tibhirine, révélations sur les responsables » qui paraitra le 22 septembre 2011, aux éditions la Découverte.
    Des agents du DRS reconnaissent leur participation

    Le journaliste réalisateur a réussit à contacter trois anciens agents du DRS qui confirment la version de Abdelkader Tigha. L’un d’entre eux à communiqué les noms d’agents du DRS qui ont participé à l’opération. Un deuxième, qui était affecté au Centre Territorial de Recherche et d’investigation ( CTRI) a raconté dans les détails, la préparation, les repérages et même le ratissage effectué par l’armé pour éviter une « malencontreuse rencontre » avec les hommes de Benhadjar. Le troisième, enfin, qui s’est présenté comme le commandant « Reda », a reconnu, après plusieurs conversations téléphoniques avoir participé aux assassinats en menaçant de mort ces interlocuteurs au téléphone.
    Le silence des autorités algérienne

    Avant de boucler son enquête, Jean Baptiste Rivoire, a tenté à plusieurs reprises d’obtenir le point de vue des autorités algériennes en passant, soit par l’ambassade d’Algérie à Paris, soit par l’intermédiaire de nombreux responsables politiques français, dont presque aucun n’a accepté de parler. Il a envoyé, par fax, la liste des noms des personnes identifiées qui interviennent dans son enquête et a demandé aux autorités algérienne d’apporter leurs versions des faits, ou leur réactions. Il n’a obtenu aucune réponse. Dans tous les cas, les révélations contenues dans le documentaire et le livre, pourront relancer l’enquête judiciaire et mettre les autorités algériennes dans l’obligation d’apporter des réponses.

    Auteur de nombreux documentaires, Jean-Baptiste Rivoire est rédacteur en chef adjoint à “Spécial investigation” de Canal +. Enquêteurs chevronné, spécialiste de l’Algérie, il a réalisé de nombreux documentaires sur ce pays ainsi que sur les relations algéro-française, comme « Benthala, autopsie d’un massacre » en 1999, « Algérie : la grande manipulation » en 2000, et « Attentats de Paris, enquête sur les commanditaires » en 2002. En 2004, Jean-Baptiste Rivoire, en collaboration avec Lounis Aggoun, publie le livre « Françalgérie, crimes et mensonges d’états », qui traite de la situation désastreuse de l’Algérie et des intérêts menacés de la France.

    Y.B

  • les démocrates de pacotille


    Les démocrates devraient se garder de pavoiser pour ce qui se passe en Libye

    par Kharroubi Habib, Le Quotidien d'Oran,

    La chute d'un dictateur est un évènement heureux. Celle du despote libyen en est un, qui devrait normalement réjouir tous ceux qui, dans le monde arabe, luttent pour instaurer la démocratie et l'avènement de régimes respectueux des règles de celle-ci. Or, ce qui s'est passé et se déroule en Libye a de quoi les inciter à tempérer le sentiment de réjouissance que l'effondrement de son régime a suscité en eux dans un premier temps.

    C'est que le scénario qui a conduit à la chute de Kadhafi et de son régime est tout sauf celui d'une révolution populaire appelée à inaugurer en Libye une ère nouvelle qui va apporter au peuple de ce pays les bienfaits de la démocratie et les libertés citoyennes dont la dictature déchue l'a privé pendant quarante-deux ans. Il apparaît avec une clarté aveuglante que les évènements qui ont conduit à la chute de Kadhafi et de son régime ont été planifiés, non par des « révolutionnaires libyens », mais par des acteurs étrangers mus par des calculs et visant des objectifs dont les Libyens perceront tôt ou tard la nocivité pour leur pays.

    De sombres perspectives se profilent pour la Libye débarrassée de la dictature de Kadhafi. Car ceux qui, à Paris, Londres et Washington, ont planifié et engagé les moyens pour atteindre ce but sont des apprentis sorciers qui ont pris le risque d'ouvrir pour ce pays un processus de recomposition dont la maîtrise leur échappera inéluctablement.

    Instaurer la démocratie est une intention louable dont les puissances étrangères impliquées dans l'intervention contre le régime de Kadhafi se sont réclamées. Ce n'est pas ce à quoi leurs interventions antérieures en Irak et en Afghanistan ont abouti. Dans ces pays, elles se sont soldées par des caricatures de régimes démocratiques et au renforcement des forces antidémocratiques dont elle a légitimé le combat contre eux. Dans le cas de la Libye, les parrains étrangers de la rébellion anti-Kadhafi n'ont pas été regardants sur la nature des forces composant celle-ci. Ils sont allés jusqu'à accepter de sponsoriser et d'aider des « rebelles » dont ils savent, en tout connaissance de cause, que le projet de société pour lequel ils combattent est la négation absolue de l'idéal démocratique. En le faisant, ils les ont mis en situation de confisquer à leur profit le bénéfice de la chute du dictateur libyen et de son régime.

    Paris a beau vouloir garder la main sur le déroulement des évènements en Libye pour s'assurer que l'après-Kadhafi s'installe selon le plan conçu par l'Elysée et le Quai d'Orsay, la confusion jetée par l'effondrement du régime de Kadhafi et celle qui règne dans les rangs mêmes des « vainqueurs » feront que le contrôle et la maîtrise de la situation post Kadhafi leur échapperont inéluctablement. S'ils ont cru que la fin du régime de Kadhafi se conclurait par leur mainmise sans difficulté sur la Libye et ses richesses, ils déchanteront très vite au vu de la situation créée par leur intervention.

    Plus que jamais, les démocrates arabes se doivent de refuser d'être les jouets de puissances et d'intérêts qui se jouent cyniquement de leur aspiration à la liberté et à la démocratie.

  • Les familles des disparus dénoncent le "harcèlement" des autorités

    elles ont observé un rassemblement à Alger

    les familles des disparus ont observé, dimanche 28 août, un rassemblement à la place du 1er Mai à Alger à l'occasion de la journée internationale contre les disparitions forcées. Outre la vérité concernant le sort de leurs proches, les familles exigent la fin du « harcèlement » exercé sur elles par les autorités. « Les familles font régulièrement l’objet de harcèlement de la part des autorités algériennes pour les obliger à accepter les indemnisations de l’'État. Moimême, j'ai été convoqué il y a une semaine. Ils m'ont encore une fois proposé une indemnisation », indique Hacène Ferhati membre de SOS Disparus.

    En juillet dernier, la porte‑parole du Collectif des familles de disparus algériens (CFDA) avait également dénoncé le harcèlement des autorités algériennes dont elle fait souvent l’objet, selon elle, à la fois en tant que mère de disparu et en tant que responsable d'une association qui revendique la vérité sur la question des disparus de la décennie noire. Elle avait expliqué qu'elle ne constituait guère une exception.
     
    Beaucoup de familles de disparus subiraient des pressions de la part des autorités à travers des convocations émanant tantôt du commissariat, tantôt de la gendarmerie ou de la daïra. Les indemnisations proposées aux familles varient selon les régions et le nombre de personnes composant chaque famille. « Elles peuvent aller jusqu'à 195 millions de centimes », précise M. Ferhati. Une fois les documents signés, les autorités délivrent aux familles un certificat de décès.
     
    En octobre 2010, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait déclaré au parlement que sur 6 448 disparus recensés lors des violences islamistes de la décennie noire, 35 cas seulement devaient encore être réglés. Sur 13 332 dossiers de familles ayant eu un membre impliqué dans des actes de terrorisme, seuls 57 étaient en cours de finalisation.
  • L’Algérie devra répondre de son attitude à l’égard de la rébellion, selon le CNT

    source:tsa



     

    Une semaine après la chute de Tripoli, les choses ne s’améliorent pas entre Alger et le CNT.  Alger refuse toujours de reconnaître la légitimité de l’organe politique de la rébellion libyenne. L’Algérie a même saisi l’ONU au sujet des accusations portées à son encontre par les rebelles depuis le début de la crise, notamment celles concernant un soutien militaire présumé au régime de Mouamar Kadhafi.

    Vendredi, Alger avait rappelé sa position dans ce dossier : il observe une « stricte neutralité en refusant de s'ingérer, de quelque manière que ce soit, dans les affaires intérieures » de la Libye. L'Algérie a également démenti samedi « de la manière la plus catégorique » des informations relatives au passage en Algérie d'un convoi de Mercedes blindées qui auraient pu transporter des « responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils », rapportées par l'agence égyptienne Mena.

    Cette position ne semble pas plaire aux rebelles. Pour ces derniers, Alger devra répondre de son attitude à l’égard de la rébellion. « Nous avons prouvé au monde que nous méritions d'être reconnus et les pays puissants l'ont fait, les autres, nous n'attendons pas leur reconnaissance. Un jour viendra où ils devront répondre de leur attitude visàvis des révolutionnaires libyens », a déclaré le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des insurgés lors d'une conférence de presse à Benghazi, en allusion à l’Algérie, selon des propos rapportés par l’agence AFP.

    « Nous faisons une distinction entre le grand peuple algérien et le gouvernement algérien », a toutefois relativisé le colonel Bani, même si des Algériens vivant à Tripoli ont fait l’objet de menaces après la chute de la capitale libyenne entre les mains des insurgés. « Les Algériens nous ont reconnus comme combattants de la liberté et libérateurs de notre pays ». « Les Algériens savent qu'il y a des tombes de Libyens en Algérie, tombés aux côtés des Algériens lors de leurs combats pour l'indépendance », a‑t‑il encore souligné. 
  • ALGERIE LA HONTE AUX GOUVERNANTS FANTOCHES ,ILLEGITIMES.

    Le drapeau du CNT sur l’ambassade à Alger

    Les motifs d’un geste pas très diplomatique

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    le 28.08.11 | 01h00 Réagissez

    Personne ne sait encore quelle a été la réaction de l’Etat algérien lorsque le personnel de l’ambassade de Libye à Alger a hissé le drapeau de la rébellion libyenne et du Conseil national de transition (CNT). Une chose est sûre, officiellement, les diplomates libyens n’avaient pas l’autorisation de changer l’étendard.

    Il est certain que l’Etat algérien ne procédera pas à l’expulsion des diplomates libyens en poste à Alger. «Cette procédure radicale ne sera pas adoptée par les pouvoirs publics. Ce serait une erreur, même si l’Algérie a le droit de les renvoyer. L’ONU ne la condamnerait pas pour cette décision. Changer le drapeau sans autorisation est un argument solide. Il est évident que l’ambassade devait demander la permission. Tant que l’Etat algérien n’a pas reconnu le CNT, le remplacement du drapeau va à l’encontre des dispositions onusiennes», explique un ancien diplomate de carrière, actuellement à la retraite. Selon des sources proches de l’ambassade de Libye à Alger, les diplomates, dont le nombre dépasse la quinzaine, n’ont eu l’idée de remplacer le drapeau qu’après la pseudo arrestation de Seïf El Islam El Gueddafi.


    Pour rappel, il y a une semaine, lorsque les rebelles ont pénétré dans Tripoli, deux heures après le début des hostilités, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, affirmait que Seïf El Islam a été capturé. Le lendemain, le fils du colonel apparaissait devant ses partisans. Comme indiqué il y a trois jours par le président de l’exécutif du CNT, Mahmoud, Jibril, «certes, il y a eu erreur sur l’information, mais cette rumeur a poussé 8 ambassades (dont celle basée à Alger, ndlr) à rallier l’opposition». Pour des observateurs, la fausse information sur l’arrestation de Seïf El Islam avait non seulement pour but de l’inciter à sortir du terrier, mais aussi d’augmenter le nombre de dissidences.
    Ceci étant, lorsque le drapeau des Senoussi a été accroché (dans la nuit du lundi 22 août), l’ambassadeur de Libye à Alger, Abdelmoullah Ghodban, n’avait pas été informé, selon nos sources. Dans la matinée, en voyant le drapeau de la rébellion, furieux, il a demandé des explications. «Les diplomates ont indiqué au chef de la mission diplomatique qu’il faudrait être réalistes. Le CNT a conquis la majeure partie du pays et qu’il est temps de se ranger du côté des vainqueurs», nous rapporte-t-on. Toutefois, le principal motif demeure la crainte de représailles.


    En effet, toujours selon nos sources, les diplomates libyens ont pris peur pour leurs familles vivant à Tripoli, et dans les autres villes du pays. «En Libye, tout le monde connaît tout le monde. Si vous connaissez le nom d’un cousin, vous pouvez connaître celui de toute la famille et de la tribu. Les rebelles savent qui est en poste à Alger. Les diplomates ont eu peur pour leurs familles et pour leurs biens. Il faut les comprendre. N’importe qui aurait agi de la sorte. La Libye est en pleine guerre», explique-t-on. Enfin, le drapeau vert, officiel de l’Etat libyen, flotte jusqu’à présent sur la résidence de l’ambassadeur. Ce dernier, connu pour être fidèle à El Gueddafi, «est demandé par les rebelles», affirment nos sources. En poste en Algérie depuis 15 ans, sa villa au pays a été saccagée et incendiée. «Il ne retournera sûrement pas en Libye»,
    pense-t-on.

    Mehdi Bsikri
  • Messieurs, il est temps partir....

    screen-shot-2011-08-26-at-6-19-32-pm.pngsource: la setiemewilaya

    Il est temps de partir. Il est temps de prendre sa retraite. Il est temps de quitter l'Algérie pour toujours avant que nous vous faire sortir. Laisser maintenant sans bain de sang, sinon vous quitter et il y aura du sang. Il suffit de savoir que chaque goutte de sang versé sera entièrement de votre responsabilité et vous serez poursuivi pour cela. Il ne fait aucun endroit pour se cacher sur cette terre pour les criminels de guerre.

    Il est temps de quitter, partir maintenant. Comment quitter est votre choix, quand à quitter est la nôtre, nous le peuple algérien. Et nous avons décidé que ça suffit suffit. Khamseene sana BARAKETE. Vous avez totalement échoué dans la gestion des affaires de ce pays. Vous avez tué, assassiné, persécuté, violé, torturé, volé, endommagé, mal géré toutes les institutions uniques dans ce pays. Ainsi, il est temps pour vous d'aller. Laisser maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.

    http://laseptiemewilaya.wordpress.com/2011/08/26/messieurs-il-est-temps-de-partir/

  • Affreuse vérité sur les kamikazes de cherchell.

    L’Horrible Vérité du Terrorisme en Algérie: Le terrorisme qui fait les affaires de l’Etat

    August 27, 2011
     
    traduction:
    hideuse vérité derrière le terrorisme en Algérie

    Nous venons d'apprendre que deux kamikazes se sont explosé à l'intérieur l'Académie militaire de Cherchell causant la mort d'au moins 20 jeunes cadets (ce qui est, selon un rapport préliminaire publié par la victime du ministère de la défense, plus tôt aujourd'hui). C'est probablement l'attaque la plus ambitieuse terroriste dirigée contre l'un des établissements les plus sûrs de l'état, au moins dans un temps très long. La question que chacun doit se poser est pourquoi maintenant. Nous pensions tous que le terrorisme et les groupes terroristes et les réseaux en Algérie ont été complètement décimées ou gravement neutralisés. Pour corroborer ce fait-si bien annoncé par le dispositif de sécurité algériennes, les activités terroristes telles que le financement, le recrutement, la formation, les attaques et ainsi de suite ont diminué au cours des 10 dernières années, atteindre et maintenir le niveau zéro pendant au moins 5 années consécutives.

    Alors, pourquoi avons-nous une soudaine résurgence du terrorisme en Algérie après qu'il a été assez bien décimée?

    Pourquoi nous avons maintenant une multitude d'activités islamiques terroristes dans la région kabyle, et très coordonnée et sophistiquée attentats-suicides à plusieurs institutions de l'État vital et sécuritaire dans le pays où le terrorisme islamiste dans le monde entier est vaincue sur tous les fronts?

    Je crains que la réponse est très sinistre et très laid. Le terrorisme et les réseaux terroristes en Algérie sont contrôlées par l'Etat algérien. Le gouvernement algérien est d'utiliser le terrorisme islamique et la menace de l'islamisme pour conjurer tout soulèvement démocratique possible en Algérie, et de discréditer tous les mouvements d'opposition organisée et crédible et les protestations. En utilisant la carte du terrorisme, le gouvernement algérien pourrait légitimement prétendre que c'est la lutte contre le terrorisme islamique, et non les mouvements pro-démocratie. Cette revendication serait de protéger le gouvernement algérien de pressions internationales et d'acheter au gouvernement suffisamment de temps pour exterminer toutes les demandes légitimes pour plus de démocratie, de transparence et de responsabilisation.

    Ce n'est pas une coïncidence que la remontée de la soi-disant islamiques activités terroristes qui est arrivé après les révolutions tunisienne et égyptienne. L'enlèvement de Ben Ali et Moubarak (et le succès de la révolution libyenne et le retrait de Kadhafi) ont été littéralement un séisme politique, et ils ont envoyé un message clair à tous les terrifiante autocrate arabe que ses jours sont comptés. Ce message a été bien recieved et digéré par l'autocratie algérien.

    Les révolutions arabes ont aussi encouragé les jeunes à travers le monde arabe / musulman et les a réveillés de leur léthargie profonde pour commencer à croire que le changement est non seulement possible, et il est également possible et réalisable grâce à une lutte pacifique avec le pouvoir en place. Entouré par ces événements fracassantes, et entouré par ce récit infectieuses du printemps arabe, la classe politique algérienne composée principalement de l'entourage du dictateur, le président Bouteflika le célèbre et redoutable agence de renseignement du DRS, et les hauts gradés était terrifié. Les différents groupes qui composent cette classe ont décidé qu'ils avaient besoin de mettre en place un plan pour: 1) discréditer tous les mouvements de protestation national pour la transition démocratique et de réforme; 2) assimilent tous les mouvements de protestation démocratique avec l'islamisme; 3) réactiver les groupes terroristes à travers le pays, et surtout dans la région kabyle volatiles (et quelque chose surnommé comme une région séparatiste), et enfin 4) admonester les pressions internationales et de gagner la sympathie des démocraties occidentales en brandissant le spectre du terrorisme islamique, d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI ), et littéralement menacer les Etats européens une contagion AQMI-like sur leur sol.

    C'est un plan très efficace pour contrecarrer tout mouvement pro-démocratie en Algérie. Sachant que le peuple algérien a été traumatisée par 10 ans d'une des plus sanglantes guerres civiles des années 1990 (autour de 150 000 décès), il est peu probable que ce peuple se rangerait aux côtés des mouvements de protestation qui pourrait ramener toute sorte d'instabilité. Lorsque vous assimilent mouvements pro-démocratie avec les mouvements islamiques et le terrorisme, le peuple algérien serait toujours choisir l'autre côté. Ce n'est pas parce que le gouvernement algérien jouit d'un grand soutien parmi la population, pas du tout, le gouvernement Bouteflika est de loin le gouvernement le plus détesté dans l'histoire de l'Algérie, mais parce que le peuple algérien est fatigué de 10 ans de morts, couvre-feu, les attaques, et la terreur. Ils préfèrent endurer quelques années de plus d'un gouvernement le plus corrompu de la planète, puis une légère hausse du risque de graves aléatoires et sanglantes attaques terroristes.

    Par ailleurs, la plupart des Algériens savoir-dans leurs tripes, que la plupart des groupes terroristes sont sous le contrôle du DRS. En fait, si le DRS voulait exterminer le terrorisme en Algérie, ils pourraient facilement faire cela d'ici demain. Toutefois, le DRS n'a aucun intérêt à le faire. l'infiltré du DRS, entretenus, nourris et même encouragé un certain nombre de groupes terroristes de rester actifs. Il utilise ces groupes terroristes pour faire avancer son agenda politique et de se protéger contre toute attaque politique. En contrôlant le terrorisme, le DRS est littéralement intouchables en Algérie. Et parfois juste pour rappeler à chacun que le DRS est toujours là, ils ont laissé un de ces groupes volontairement glisser à travers leurs systèmes de surveillance pour mener une attaque sur une cible bien choisie (choix des cours par le DRS) et très significatif causant la mort de dizaines et des dizaines d'Algériens innocents. En fait, les messages politiques en Algérie entre tous les groupes politiques rivaux se disputent le pouvoir sont livrées de cette manière.

    Alors, ceci est la vérité triste et laid au sujet du terrorisme en Algérie. C'est le gouvernement algérien, qui est le parrainage, aider, organiser et mener le terrorisme en Algérie, c'est le gouvernement algérien, qui est assassiné de sang froid son propre peuple. Ce gouvernement a le sang innocent sur toute sa main.

    Jusqu'à quand pensez-Algériens ont à vivre dans la peur et la terreur de leur propre gouvernement? Jusqu'à quand le gouvernement algérien ne garder sur le meurtre de son propre peuple? En outre, jusqu'à quand les pays européens et les Etats-Unis continuer à croire ce conte magique tissé d'Al-Qaïda en Algérie? Jusqu'à quand?

    S'adressant Cassius, Jules César a dit que «il n'ya pas de terreur ... dans vos menaces, car je suis armé si forte dans l'honnêteté qu'ils me passent dans un vent d'inactivité." Eh bien, la sagesse de Shakespeare est éternelle. Qu'est-ce qu'il nous dit dans cette citation, c'est que tôt ou tard, les bonnes victoires, car au fond, il est plus fort, même s'il semble fragile. Ce gouvernement algérien peut tuer, assassiner et terroriser le peuple algérien, mais attention aux quand la peur n'est plus redoutés; ce jour-là sera un jour rouge.

    MESSIEURS, IL EST TEMPS DE PARTIR!!!

    http://laseptiemewilaya.wordpress.com/2011/08/27/lhorrible-verite-du-terrorisme-en-algerie/

  • En qualité de chef suprême des forces armées

    Dites quelque chose Monsieur le Président…

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    le 28.08.11 |

    Dites quelque chose Monsieur le Président… Ils sont certainement nombreux les Algériens à vouloir faire cette remarque au chef de l’Etat.

    Ils veulent savoir si Abdelaziz Bouteflika est véritablement sensible à leurs inquiétudes et à leurs souffrances. Ils veulent savoir si le chef de l’Etat, et chef suprême des armées, tient bien le gouvernail du bateau Algérie. Un bateau qui tangue au grès d’un terrorisme «résiduel» terriblement nuisible et un agenda de réformes politiques parsemé de pointillés…
    Nos jeunes officiers et civils, explosés par la horde terroriste à l’Académie militaire de Cherchell ce vendredi, n’ont pas eu les honneurs de la République. Le président Bouteflika n’a eu aucun mot de gratitude à leur égard ou de soutien à leurs familles. Nos dix-huit compatriotes, ravis à la fleur de l’âge, ont eu, comme les centaines de victimes du terrorisme ces dernières années, un silence troublant en guise d’oraison funèbre.


    Dieu reconnaîtra les siens, pas la République… Et ce n’est pas le jeûne qui a empêché Abdelaziz Bouteflika de rompre la parole juste après la rupture du f’tour. Même amoindri, le chef de l’Etat a tout de même trouvé la force et le temps pour bombarder les auteurs de l’attentat contre le siège des Nations unis à Abuja au Nigeria, en les condamnant avec «la plus grande fermeté». Le président Bouteflika a été plus sensible aux 18 victimes nigérianes qu’à nos 18 officiers. C’est un constat que tous les Algériens ont fait.
    Le chef de l’Etat est si prompt à réagir aux malheurs qui adviennent aux autres et ne pipe mot quand la malédiction frappe à ses portes. Avant Abuja, il y a eu en effet le double attentat en Norvège qui a fait plus de 80 morts.
    Là aussi, notre président a dû réchauffer les cœurs des Vikings du nord en condamnant également avec «la plus grande fermeté» «ces actes odieux (…) et lâches». Le roi de Norvège, Harald V, a dû apprécier, malgré son affliction compréhensible pour le sort de ses bons sujets. Sans doute que les Algériens auraient très apprécié que Bouteflika écourta son f’tour et s’en alla à l’Académie de Cherchell remonter le moral des troupes.


    Abuja, Oslo… Cherchell


    Un moral qui était ce jour-là dans les rangers de nos officiers choqués par ces invités-surprises qui ont ébranlé leur forteresse. Mais, les 18 officiers de l’Académie de Cherchell ne sont ni des fonctionnaires des Nations unies à Abuja ni des sujets respectés du roi en Norvège. C’est juste des civils et des militaires algériens. Et cela ne semble pas suffire pour mériter les hommages présidentiels, pas même un petit mot de condoléances. Après tout, le terrorisme tue tous les jours en Algérie, semble dire le Président…  La vérité est que le chef de l’Etat fait preuve d’un détachement «physique» et psychologique à toute épreuve vis-à-vis des Algériens et de leur quotidien. Après les avoir «soûlés» avec ses discours kilométriques quand sa voix portait, Bouteflika a tiré le frein à main.


    Il ne parle que quand il est obligé de le faire. Aux étrangers de préférence. Ces rares apparitions publiques et ses petites phrases lâchées à l’ouverture de la foire où ailleurs, furent des moments difficiles pour lui.
    On sentait que l’homme accomplissait des corvées protocolaires. Sans plus. Mais comment se taire face à cet attentat spectaculaire commis à l’intérieur même de la prestigieuse Académie de Cherchell et qui a fait près d’une vingtaine de victimes ? On ne peut pas se taire tout simplement. Le président Bouteflika l’a pourtant fait. Comme d’habitude…


     

    Hassan Moali
  • Des chiffonniers et des ferrailleurs au Parlement

     

    Par

    Pourquoi avoir autorisé l'importation de la friperie? pourrait-on demander à nos élus nationaux. Est-il vital de revenir à l'exportation des métaux ferreux et non ferreux? Nous avons honte! Honte de cette image que nous renvoyons au monde entier! De chiffonniers et de ferrailleurs qui dictent leurs lois.

    Tout le monde aura remarqué que les vols de câbles électriques et de téléphone se multiplient et s'étendent à travers l'ensemble du pays. Tout le monde aura aussi remarqué l'agitation des parlementaires autour de la friperie. Deux symptômes en apparence différents mais aux effets identiques. Les deux phénomènes se rejoignent pour se retrouver aux ports. L'un en partance et l'autre en provenance de...Quand un ballot de vieux vêtements est déchargé sur le quai, un autre de métaux ferreux et non ferreux embarque pour l'étranger. Plus besoin de continuer encore dans les images pour comprendre que tous deux relèvent du commerce extérieur. C'est-à-dire des devises.
    C'est-à-dire des transferts d'argent. On peut englober tous ces détails dans le terme générique plus clair de «syndrome du container». Il ne faut pas être sorcier pour comprendre l'attrait qu'exercent sur nos «Businessmen» les marchés extérieurs. Peu importe le produit, pourvu qu'il se négocie en devises. Donc le phénomène n'est pas circonscrit aux câbles et à la friperie seulement. La panoplie est large. Même s'il est plus indiqué d'appréhender le problème dans son sens le plus large, disons quelques mots, tout de même, sur les câbles et la friperie. Certains de nos parlementaires ne se retiennent plus. L'indécence, la retenue, le sens des responsabilités, le respect des électeurs, sont des notions dont ils ont une perception plutôt personnelle qui n'a rien à voir avec ce qui est admis jusque-là. Pourquoi avoir autorisé l'importation de la friperie, pourrait-on demander à nos élus nationaux? Avez-vous pensé au sévère coup que vous portez à la production nationale déjà en butte à de multiples problèmes? Avez-vous pensé à la santé des citoyens qui vous ont fait, députés et sénateurs, VIP (Very Important Personnalité). Avez-vous pensé à l'économie nationale qui a plus besoin d'investissements et de diversification que de commerce?
    Comme nous ne sommes pas naïfs, nous n'attendrons pas de réponse de leur part. Nous allons poser des questions à ces mêmes élus, mais cette fois sur les câbles électriques pour avoir les réponses à nos premières questions sur la friperie. Non, non, ce n'est pas compliqué! Est-il vital de revenir à l'exportation (gelée depuis 2009) des métaux ferreux et non ferreux?
    Que rapporte cette exportation à l'économie nationale? Jusque-là que des scandales! Pour arrêter les vols de câbles d'électricité, de téléphone, de regards d'égouts, voire, dans un futur proche de rails de chemins de fer et de tout autre métal, comme cela s'est vu dans certains pays, il suffit de «fermer» le moyen d'en tirer profit. C'est-à-dire d'en interdire définitivement l'exportation et d'alourdir les sanctions prévues, dans ce cas, contre les contrebandiers! C'est tellement simple que devant la persistance de l'activité, il y a sérieusement lieu de se poser la question de la force du lobby qui est derrière et qui agite l'épouvantail de la contrebande. Le lobby du container. Au départ, pour les métaux et à l'arrivée, pour la friperie. Il est vrai que les transactions financières sont à sens contraire.
    Mais allez vérifier les surfacturations ou les sous-facturations selon qu'il s'agisse d'import ou d'export, lorsqu'il s'agit de produits déclassés au rang de «déchets». Le plus grave et qui touche à notre dignité est le fait d'avoir élu parmi les députés et les sénateurs, des chiffonniers et des ferrailleurs.
    C'est tout le niveau que nous avons assuré à notre représentation nationale. Donc, nous méritons qu'ils se «sucrent» sur notre dos. Nous devons totalement assumer la risée qu'ils provoquent à l'étranger. Nous ne pouvons que subir sans broncher puisque nous les avons nous-mêmes élus. Nous avons donc les députés et sénateurs que nous méritons.
    Et si dans un sursaut de fierté retrouvée, il nous viendrait à l'esprit de corriger cette monstrueuse erreur, il n'y a qu'à attendre l'année prochaine. L'année des législatives et des municipales. Il nous suffira alors de faire le bon choix et de sanctionner ceux qui auront failli en les privant de nos voix. Nous sommes de ceux qui pensent qu'il ne serait pas inutile de conditionner l'élection d'un député, d'un sénateur ou d'un maire par une prestation de serment.
    De loyauté. De patriotisme.
    De civisme. De servir et non de se servir. Dans un autre monde bien meilleur, des associations civiles auraient été mises à contribution. Pour poursuivre en justice les parlementaires lors des vols de câbles dont ils sont de facto des complices. De les poursuivre aussi lors des atteintes à la santé publique provenant de la friperie. En attendant, nous avons honte! Honte de cette image que nous renvoyons au monde entier! D'être tous des chiffonniers et des ferrailleurs. Pas dans le sens noble de toute profession. Dans le sens le plus péjoratif de valeurs déglinguées. Oui, nous avons honte!

  • Israël occupe la Libye

    Par

    Aujourd'hui on colonise par supplétifs interposés. Comme le CNT libyen qui est en fait à la botte d'Israël via l'Elysée. Nous n'avons pas le droit de baisser notre vigilance. Le feu est à nos frontières.

    C'est le dernier week-end du Ramadhan. On prépare la fête. Habits neufs, gâteaux, joie des enfants et des plus grands. Tout de suite après, ce sera la rentrée. Avec ses bons et ses mauvais côtés. Sur le plan intérieur, ce sont les réformes politiques qui seront au centre de l'actualité. Sur le plan extérieur, c'est la situation dans les pays voisins et particulièrement en Libye qui retiendra notre attention. A la fin du mois prochain est prévue la réunion de la tripartite. Comme cela paraît loin! Et peut-être sans grande importance comparé à la présence d'Israël sur nos frontières avec la Libye. Il ne faut pas se faire d'illusions. Le CNT (qui a été convoqué d'ailleurs à l'Elysée hier), c'est Sarko qui en réfère à BHL qui prend ses ordres chez Netanyahu. On en reste là pour le moment. Après les fêtes on poussera plus loin. Histoire de ne pas les gâcher. Mais il faut bien en parler tout de même. Cette année et compte tenu des événements exceptionnels qui ont touché la région Nord de l'Afrique, les revendications traditionnelles de la rentrée comme la gestion des oeuvres sociales des écoles, ou la couleur des tabliers paraissent bien dérisoires. Ce qui se passe en Libye ne peut nous laisser indifférents. Le sort de nos frères libyens, qui vivent une tragédie de plus en plus violente depuis plusieurs mois, nous interpelle. Ils ont passé un mois de Ramadhan dont ils se rappelleront toujours. Ils auront une fête de l'Aïd au goût amer. Des forces étrangères ont réussi à dresser les Libyens les uns contre les autres. A les pousser vers la guerre civile. Comme nous l'avions vécue nous-mêmes dans les années 90 avec les bombardements de l'Otan en moins. Des forces étrangères, qui s'acharnent sur notre région depuis des décennies, cela a forcément une ou des causes. Des forces étrangères qui ont tout fait pour entraver la construction de l'Union du Maghreb arabe. Des forces étrangères qui ont tout fait pour nous fourguer à la place une Union pour la Méditerranée. Un Occident qui est en butte à une grave crise économique et financière et qui cherche des moyens de s'en sortir quitte à marcher sur les cadavres des autres pays. Les reconstructions envisagées de la Tunisie et de la Libye font partie des possibles sorties de crise. Le contrôle du pétrole libyen aussi. Un peu plus bas, au Sahel, il y a également l'uranium du Niger qui fait l'objet de beaucoup de convoitises. Comme cela l'a été pour le cacao ivoirien tout récemment. Dans cet environnement, l'Algérie est encore plus convoitée que les autres. Avec son immense territoire. Ses richesses du sous-sol (minerais, hydrocarbures, or, etc.), ses richesses du sol (meilleures terres agricoles de la région), ses richesses dans l'atmosphère (énergie solaire, éolienne, etc.). Avec sa position géopolitique stratégique. Autant d'attraits pour attiser les convoitises de puissances en déclin pouvant trouver là, le ou les moyens de se refaire une santé. De relancer leur économie. De calmer les révoltes sociales dues à l'austérité imposée. Comme au bon vieux temps des empires coloniaux. A cette différence qu'aujourd'hui, on colonise différemment. Par supplétifs interposés. Comme le CNT libyen qui est en fait à la botte d'Israël via l'Elysée. Allez! on ne va pas gâcher la fête. On reparlera de tout cela juste après! Mais en attendant, nous n'avons pas le droit de baisser notre vigilance. Le feu est à nos frontières. En espérant que tous les Algériens auront le sens des responsabilités nécessaires pour hiérarchiser leurs besoins à la rentrée. Surtout pour ne pas prêter le flanc aux prédateurs qui n'attendent que la moindre occasion. Nous ne sommes pas dupes et savons que nous avons, nous aussi, nos supplétifs. C'est l'occasion de les voir «monter» à la surface. C'est l'occasion de savoir qui est qui! En attendant, bonne fête de l'Aïd à toutes et à tous!

  • qui croire MAE ? pas crédible du tout.

    Le MAE dément l'entrée d’El Kadhafi en Algérie

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    le 27.08.11 |

    Le ministère des Affaires étrangères a démenti samedi, "de la manière la plus catégorique", l'information relayée par certaines rédactions et agences de presse sur le passage en Algérie d'un convoi de véhicules en provenance de Libye.

    Interrogé par l'APS au sujet de cette information, le porte-parole du  MAE, M. Amar Belani, a déclaré que "depuis quelques mois, l'Algérie est ciblée  par un flot de fausses informations, dont le caractère fallacieux a été à maintes fois prouvé", soulignant qu'"il en est de même pour l'information diffusée par l'agence Mena au sujet de véhicules Mercedes qui auraient prétendument franchi la frontière algéro-libyenne". 

    "Cette information, a affirmé le porte-parole, est dénuée de tout fondement et nous la démentons de la manière la plus catégorique".

    Vendredi, l’agence officielle égyptienne Mena, citant des sources militaire libyenne rebelle, a affirmé qu’un convoi de six Mercedes blindées, qui pourrait transporter de hauts responsables libyens est passé vendredi de Libye en Algérie.

    "Six Mercedes blindées sont entrées ce matin vendredi dans la ville de Ghadamès", a affirmé la Mena en citant une source du conseil militaire libyen dans cette localité, située à la frontière avec l'Algérie. 

    "On pense qu'elles (les voitures) transportent de hauts responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils", a poursuivi cette source.

     

    R.B avec APS