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  • hogra

  • hogra toute suite,toujours hogra fi bladi.

    Le coup de gueule de Nassima : « Hogra fi BLadi »

    In Algérie-plus.com
    Par Contribution |

     

    Chers Algériens (es),

    On ramène des artistes orientaux se produire en Algérie et on les fait rentrer par la grande porte sur la scène algérienne à coup de milliards. Alors que des artistes algériens de renom,  de vrais ambassadeurs, l’amour du pays dans le cœur, portant très haut notre culture à l’étranger, sont ignorés voire méprisés dans leur propre pays l’Algérie.

    En ce qui me concerne, j’ai porté passionnément, avec cœur et âme, l’art musical algérien aux couleurs des 4 coins d’Algérie dans le monde entier et ce depuis une trentaine d’années.

    J’ai été sélectionnée et j’ai réussi mon passage au Word-Music USA puis je me suis produit avec succès au Carnegie Hall à New York (25 Fev 2011) Temple du Monde de la Musique et qui représente la consécration pour les plus grands artistes du Monde alors que dans mon propre pays Bladi Blad djdadi (terre de mes ancêtres) je ne suis pas la bienvenue car le ministère de la culture à travers ses  institutions culturelles, refuse de m’offrir les moyens nécessaires pour m’exprimer sur la scène algérienne.

    Pour l’anecdote, je tiens à révéler publiquement l’entretien que j’ai eu avec un responsable appelé Mr Laissaoui, directeur par intérim de l’Oref (interlocuteur officiel concernant mon contrat).

    J’ai appelé ce responsable par téléphone et dès qu’il a décroché il me fit le reproche suivant : « Qui vous a donné mon numéro de téléphone ? »  « Ma ligne est confidentielle ! » Je lui ai répondu en lui indiquant qu’il était « sensé être à ce poste au service de la culture algérienne ». Pour toute réponse, Il m’a raccroché au nez.

    J’ai aussitôt informé  Mme Zhira Yahi, chef du cabinet de Mme la Ministre Khalida Toumi. J’ai rappelé plusieurs fois, mais en vain. En guise de représailles, « on » a annulé les représentations que je devais faire à  Tlemcen le29 juin, Ain Témouchent le 30 juin, Oran le 1er juillet et Sidi Bel Abbes le 2 juillet. Pourquoi cette Hogra, pourquoi ce mépris envers le talent algérien ?

    Je suis indignée par ce manque de respect parce que j’ai toujours été porteuse de notre patrimoine culturel et montré le plus beau visage de l’Algérie du nord au sud, de l’est à l’ouest.

    Mon souhait le plus cher était de retrouver mon public algérien, d’interpréter Abou Madiane al-ghawth, Ibn Msaib, Ibn Arabi, Shushtari, l’Emir Abdelkader, Cheikh Ahmed al-Alaoui et autres penseurs-poètes de l’islam que j’ai réunis dans mon album intitulé « voie soufie, voix d’amour paru chez IMA/Harmonia Mundi, à Tlemcen capitale de la culture De l’islam cette année 2011. 

    J’ai chanté cette création musicale mystique, message de Paix (la Paix qui est l’un des noms divins) en France et en Europe, Turquie, Pakistan, USA, Canada, Maroc, Tunisie, Emirats Arabes, Suède, Angleterre et dans d’autres pays mais pas en ALGÉRIE BLADI parce qu’ un fonctionnaire au pouvoir exhorbitant en a décidé autrement. Il a fait de moi une persona non grata.

    L’ALGÉRIE appartient à chacun d’entre nous !!! …

    « Hassiba, Didouche wa Amirouche lina ma matouche.

    El Hogra wa dholm ma qablouche Oussoud bladi’…

    50 ans après l’indépendance !!! AlHogra est toujours là.

    Chers algériens (es), il est grand temps que cela change.

    J’espère que dans les années à venir, un nouvel air soufflera sur l’Algérie,

    qui mettra un terme à ces comportements sectaires.

    TAHIA El-DJAZAÏR

    Nassima

    www.nassima-chabane.com

    Mail: contactnassima@gmail.com

  • Atika à toujours soutenu zenga -zenga

    Seif El-Islam : "La médiation de l’Algérie est la bienvenue"

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	Selon l'un fils du colonel Kadhafi, Seif El Islam, la Libye accepterait de voir l'Algérie jouer un rôle de médiateur pour entrevoir une sortie de crise au conflit qui oppose le régime de Tripoli aux rebelles de Benghazi. 

    zoom | © D.R

    Selon l'un fils du colonel Kadhafi, Seif El Islam, la Libye...

    Seif El Islam Kadhafi, le fils du leader Libyen, Mouammar Kadhafi, a déclaré lundi dans un entretien accordé à notre confrère El Khabar que la Libye accepterait de voir l'Algérie jouer un rôle de médiateur entre les rebelles et le régime de Tripoli.  "La médiation de l’Algérie est la bienvenue pour le rapprochement entre les frères libyens", a assuré à ce sujet Seif El Islam.  

    Par ailleurs, selon Seif El Islam, l'Algérie "a toujours joué le rôle d’unificateur".  "Je tiens à préciser que les positions des pays arabes sont indignes, l’Algérie figure parmi les quelques pays arabes ayant pris une position complètement différente. Le peuple libyen n’oubliera jamais cela", a-t-il encore indiqué. 

    D'autre part, le fils du colonnel Kadhafi a fait savoir dans cette interwiev que le gouvernement libyen négocie en ce moment avec la France et non pas avec les rebelles libyens ! " Nous tenons des négociations avec la France et non avec les rebelles. Nous avons reçu par l’intermédiaire d’un envoyé spécial qui a rencontré le président français, un message clair de Paris", explique Seif El Islam.

    Selon lui, "le président français a très franchement dit à notre envoyé que c’est nous qui avons créé ce conseil et sans le soutien de la France, l’argent et les armes, il n’existerait pas" ! Seif El Islam va jusqu'à révèler qu'un round de négociations a été tenu récemment avec les représentants des rebelles de Benghazi au Caire en Egypte. 

    Mais la France serait intervenue pour faire pression sur le Conseil National de Transition (CNT), qui représente la rébellion libyenne, afin de le contraindre à abandonner ces négociations, explique encore Seif El Islam. 

    "Toutes les négociations doivent donc passer par la France", dénonce ainsi le fils du colonnel Kadhafi qui accuse l'opposition d'oeuvrer pour les intérêts français en Libye.  "Les français leur ont dit : nous ne faisons pas cette guerre par bonté ou sans contrepartie. Nous avons des intérêts commerciaux en Libye et le gouvernement de transition devra approuver plusieurs contrats. Ils veulent parler des contrats au sujet des avions rafales ainsi que d’autres contrats de la société Total", précise-t-il. 

    Seif El Islam a fait savoir enfin que "nous voulons organiser des élections et arriver à un gouvernement d’unité nationale". Pour ce faire,   "nous sommes prêt à tenir des élections supervisées par des organisations internationales, et à mettre en place une nouvelle constitution", assure-t-il. "Mais les rebelles refusent", s'indigne-t-il en accusant une nouvelle fois la France de manipuler l'opposition libyenne pour entretenir les troubles et la guerre civile en Libye. 

    Abderrahmane Semmar
  • La blague du week-end : les « bons points » de l’ONU en matière de droits de l’homme

     

    Droits de l’homme en l’Algérie: Les bons points de l’ONU

    par Mokhtaria Bensaâd, Le Quotidien d’Oran, 9 juillet 2011
    Après le rapport accablant du département d’Etat américain sur la traite des personnes mettant l’Algérie dans une liste noire américaine, le coordonnateur résident du système des Nations unies, le Sénégalais Mamadou Mbaye, redresse la barre en citant l’Algérie comme le pays qui respecte ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme. Entre le contenu du rapport américain et les déclarations du représentant onusien, la question des droits de l’homme en Algérie est différemment analysée et appréciée touchant les deux extrêmes entre les accusations du premier et les éloges du second.

    Accompagnant, jeudi, le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, en visite d’inspection dans la région du Sud, le représentant onusien a levé toute équivoque sur la question des droits de l’homme en Algérie en affirmant à partir de la wilaya de Djelfa que l’Algérie respectait « tout à fait » ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme et que les Algériens pouvaient être « fiers » de ce qui a été réalisé jusqu’à présent. Cité par l’APS, M. Mbaye a exprimé sa satisfaction de ce qui a été réalisé en Algérie dans ce domaine et les efforts consentis par notre pays pour l’amélioration des conditions des droits de l’homme. Il déclare sur ce point que l’Algérie « faisait tout ce qu’elle pouvait pour respecter ses engagements en matière des droits de l’homme ». « Il n’y a nulle part dans ce monde un pays parfait, ni sur le plan de la démocratie ni au plan des droits de l’homme et il faut apprécier ce qui est fait et l’améliorer », a indiqué M. Mbaye. Pour le représentant onusien, l’Etat algérien « continuait à faire des efforts », et était « déterminé à respecter ses engagements en le prouvant chaque fois un peu plus ». Il mérite de ce fait d’être « encouragé », selon lui.

    Comme exemples sur l’amélioration des droits de l’homme en Algérie, M. Mbaye a cité la presse écrite en matière de droit à la liberté d’expression, soulignant que « beaucoup de progrès ont été faits », même s’il reste, selon lui, des efforts à faire dans le domaine de l’audiovisuel. Il a aussi cité les manifestations de rue des étudiants, des médecins et de la société civile qu’il considère comme « un signe de démocratie qu’il faut louer, examiner, discuter et améliorer dans le cadre de la démocratie de manière générale ».

    En matière de conditions de détention, le représentant onusien a aussi exprimé sa satisfaction de la politique pénitentiaire engagée par l’Etat algérien pour réhabiliter et humaniser les prisons. Il a expliqué qu’au delà de la construction de nouvelles infrastructures, une détermination gouvernementale visant à humaniser la vie pénitentiaire était « démontrée ». Il a relevé que les prisons algériennes étaient un héritage du colonialisme, donc par définition dénuées du respect des droits de l’homme, et l’Etat algérien a engagé une politique pénitentiaire pour les « réhabiliter » et les « humaniser ». « Je pense qu’en matière d’amélioration des conditions de détention, l’Algérie est un exemple pour beaucoup de pays, et doit exporter son expérience dans le cadre de la coopération Sud-Sud », a-t-il encore dit. Il a saisi l’occasion pour appeler à une campagne médiatique pour inciter la population et la préparer à accueillir de nouveau les repris de justice, de ne pas les marginaliser, mais plutôt de participer dans leur réinsertion sociale. Il a souligné, de ce fait, l’importance de mettre à la disposition des détenus toutes les conditions d’une future réinsertion sociale, notamment le droit à l’éducation. Il s’est dit satisfait de constater que des détenus algériens ont réussi à devenir bacheliers, d’autres à décrocher le brevet d’enseignement moyen et que certains suivent même des études supérieures.

  • La hogra des « ministres » de la République bananière

     

    rimages.jpegFonction publique: Des cadres de l’Etat poussés vers la porte de sortie

    par Ghania Oukazi, Le Quotidien d’Oran, 9 juillet 2011
    De nombreux cadres de l’Etat vivent une situation de marginalisation dont l’objectif premier est de les pousser à la porte de sortie.

    Rencontrés au détour d’un ministère, des cadres nommés par décret et occupant depuis longtemps des postes de responsabilités se voient, aujourd’hui, marginalisés par leur hiérarchie. C’est au nom du «changement» que certains ministres et hauts responsables d’institutions exigent de leurs anciens cadres de quitter leur emploi en procédant aux formalités de la retraite. «J’ai quatorze ans de décret, je souhaiterai rester au moins une année pour avoir le nombre d’années requis afin de prétendre à une retraite respectable,» nous disait mercredi l’un d’entre eux avec un air abattu. Un autre le rejoint pour nous raconter comment «les anciens sont mis en quarantaine et traités avec mépris.» Des ministres comme celui du Tourisme et de l’Artisanat a décidé, nous dit-on, «de mettre plusieurs de ses cadres à la retraite et de les remplacer par d’autres qu’il garde depuis longtemps sous la main.» Il semble que la revendication du changement a marqué les esprits des gouvernants mais dans le mauvais sens. «Ils nous demandent de partir parce qu’ils veulent, comme ils disent, nous remplacer par des jeunes, ce n’est même pas vrai, ils veulent s’entourer de nouveaux responsables qu’ils connaissent, qu’ils maîtrisent et qu’ils commandent bien…», nous disent-ils. «Il faut céder la place aux jeunes,» aurait dit Smaïl Mimoune à des cadres qui se plaignent de n’avoir plus de bureau ou même de chaise pour s’asseoir. C’est donc «au nom du changement des vieux par des jeunes», que ce dernier tenterait de modifier l’organigramme et d’en changer les personnels par d’autres qu’il aurait choisis selon des critères qui lui seraient propres. «On a appris qu’il veut mettre des gens qu’il connaît soit parce qu’ils viennent de son parti ou de son entourage, ça n’a absolument rien à voir avec cette question de jeunes qu’on met dans toutes les réformes,» précisait un des cadres. Rompu à l’examen des dossiers liés aux activités de leur secteur, des responsables de directions ou de services se retrouvent alors «dehors», tout en étant «dedans», sans que cela ne dérange aucunement leurs hiérarchies respectives. «Renvoyer quelqu’un à la cinquantaine est un véritable crime, ils savent qu’il ne peut prétendre à faire autre chose parce qu’il ne peut faire que ce qu’il a appris et dont il a fait toute une carrière,» se plaint notre interlocuteur.

    Le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement (MIPPI), lui aussi, est plongé depuis de longs mois, dans la même situation. L’on a appris que le syndicat des travailleurs a pris attache avec le premier responsable du secteur, Mohamed Benmeradi, pour lui expliquer les tenants et les aboutissants ou précisément «les dessous» de comportements assez curieux de certains responsables. «On se retrouve d’un coup mis de côté, sans aucun dossier entre les mains, on nous a fait comprendre que nous sommes de trop,» nous expliquait mercredi un des cadres du MIPPI. En fait, c’est le jumelage des portefeuilles ministériels dans un seul qui a créé ce désordre au MIPPI.

    «Vous au moins, vous avez un syndicat»

    «Les cadres de l’Industrie sont totalement ignorés, ceux de la PME veulent prendre tous les postes, on était tellement bien avant, on travaillait dans de bonnes conditions,» nous disent certains d’entre eux. Nos interlocuteurs se plaignent du fait qu’aujourd’hui «notre travail doit être apprécié et noté par des responsables qui n’ont jamais été avec nous, ni ne nous connaissent ni ont pris connaissance de ce que nous avons fait durant toutes ces années de travail.» Ils n’admettent pas de se voir «évaluer à la fin de notre carrière par des gens venus juste pour nous faire partir.» Ils reconnaissent cependant à Benmeradi «cette volonté et cette faculté à accepter de voir avant d’agir.» Une fois qu’il a pris connaissance de ce qui se tramait dans son ministère, Benmeradi a décidé, selon des cadres, de surseoir à toutes les décisions de changement de responsables. «Vous au moins, vous avez un syndicat,» lui répond un cadre du ministère de Mimoune qui se sent totalement perdu.

    Au siège de la Télévision nationale, des journalistes se sont vus mettre à la retraite sans qu’ils ne le soient véritablement. «On m’a dit de rentrer chez toi et d’attendre, tu es payé alors prends ton temps, reposes-toi», s’indigne l’un d’entre eux. A la rédaction de journaux privés, des rédacteurs en chef se sont vu non seulement écartés brutalement de leur poste mais mutés dans des rubriques dont ils ne maîtrisaient pas les thèmes. «C’est pire que le parti unique,» avait lâché un responsable d’une institution, à propos des pressions que certains patrons de journaux exercent sur des journalistes. Le mépris affiché à l’égard des cadres de la Nation n’est pas chose nouvelle. L’actuel Premier ministre a été l’un des premiers gouvernants à en développer le syndrome et à l’inoculer à nombreux d’entre eux, au nom d’une campagne bien orchestrée. C’était durant les années 90, au temps où le terrorisme faisait rage et où les cadres rasaient les murs pour ne pas être assassinés. Limogés, humiliés, jugés, emprisonnés, beaucoup d’entre eux ont vu leur carrière brisée parce que le pouvoir d’alors avait désigné Ahmed Ouyahia pour mener contre eux, une indigne chasse aux sorcières.

    Les gestes méprisables des responsables

    Il semble que depuis mai dernier, mois durant lequel le gouvernement a été remanié, beaucoup de cadres de la Nation n’arrivent plus à travailler. Ils traînent dans les couloirs sans «objet» de travail. «Ils veulent nous pousser à bout pour qu’on quitte par nous mêmes,» disent certains d’entre eux, avec amertume. Au ministère de la Formation professionnelle, certains attendent la publication de leur décret de mise fin de fonction «pour qu’on puisse partir et tenter de voir ailleurs.» Aujourd’hui, l’on affirme que «c’est une véritable chasse aux anciens cadres, on veut les faire partir par n’importe quel moyen, pour cela, on prend tout en considération sauf la compétence,» s’indignent-ils. L’actuel ministre de la Solidarité a fait pire. Avant qu’il ne quitte son poste de ministre de l’Agriculture, Saïd Barkat avait pris le soin de renvoyer ou de muter tous les cadres qu’il soupçonnait proches de Rachid Benaïssa, alors ministre délégué chargé du Développement rural. Il a obligé certains d’entre eux à rejoindre leur poste initial à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). Une de ses secrétaires en a fait les frais. Elle passera par une profonde dépression et vivra de longs mois, dans un bureau exigu sans que personne ne daigne ni lui donner du travail ni même lui parler. Pour d’autres raisons qui restent à ce jour obscures, en tout cas loin d’être convaincantes, Barkat avait suspendu un des cadres de la direction centrale des Services vétérinaires. Brahim Messaoudi en avait longtemps souffert. Face au mépris affiché à son égard par sa hiérarchie, il sombra dans un profond chagrin jusqu’en perdre la vie. Il mourra après près de deux ans de suspension. Barkat a fait un autre geste méprisable, celui de le réhabiliter à titre posthume. Le ministre a encore d’autres forfaits de mépris à son actif. Barkat avait procédé en tant que ministre de la Santé à des changements à la tête des établissements hospitaliers. Une semaine à peine avant qu’il ne soit «muté» à la tête de la Solidarité nationale, il prendra un malin plaisir à relever un directeur de l’un de ces établissements pour le nommer… chef de bureau.

    C’est dire que le pouvoir achève bien ses cadres. En l’absence de recours clairs et de règles d’éthique reconnues et respectées par l’ensemble des institutions de ce pays, nombreux sont les cadres qui sombrent dans la déprime. L’Etat est tenu comme premier responsable de la déchéance d’un capital-expérience dur à (re)construire.

  • Pourquoi l’Algérie cherche-t-elle à déstabiliser la Tunisie?

     

    In Kapitalis.com

    Mercredi, 06 Juillet 2011 07:45

    Les services algériens cherchent-ils à déstabiliser la Tunisie en laissant transiter des éléments armés à travers la frontière et en distillant des informations infondées pour noircir la situation sécuritaire dans notre pays?


    Depuis deux semaines, des médias algériens colportent des informations totalement infondées sur de prétendues agressions sexuelles subies par des touristes algériennes en Tunisie. On est en droit de nous interroger sur l’identité des commanditaires de ces campagnes d’intox et sur leurs desseins secrets.

    Rien de vérifié, rien de précis, rien d’officiel
    Sous le titre alarmiste, ‘‘Des Algériens fuient la Tunisie’’, le blog ‘‘Algérie Info’’, hébergé par le très sérieux site du ‘‘Nouvel Observateur’’, parle de «plusieurs familles algériennes [qui] ont fait l’objet d’agressions, vol d’argent et de véhicules dans la capitale et dans plusieurs autres villes tunisiennes.»
    L’auteur, utilement anonyme, évoque des «informations sur des agressions sexuelles qui ont été rapportées par plusieurs personnes et relatées par divers médias». Ces «informations», dont on appréciera l’imprécision, auraient été «confirmés par des sources sécuritaires».
    A la vérité, l’auteur n’avance rien de vraiment vérifié, rien de précis, rien d’officiel… Son unique source, c’est «un quotidien arabophone ‘‘Annasr’’», qui citerait, de son côté, des «sources sécuritaires». Quelles sont ces sources? Algériennes ou tunisiennes? Y a-t-il eu des communiqués officiels relatifs à des faits aussi graves (agressions, vol d’argent et de véhicules, agressions sexuelles…)?
    Les lecteurs avisés n’auront pas de mal à débusquer l’approximation caractéristique de la désinformation. Mais la grande masse des lecteurs, qui n’est pas outillée intellectuellement pour faire le tri entre une bonne information et une manipulation, risque d’avaler ces contre-vérités, sans discernement, et sans soupçonner la volonté de manipulation sinon la campagne de dénigrement dont elles participent.
    Le pseudo-journaliste, honnêtement et courageusement anonyme, parle non pas d’un cas isolé d’agression, ce qui aurait été plausible, mais de «plusieurs cas d’agressions sexuelles sur des femmes algériennes […] enregistrés sur le territoire tunisien». Il va jusqu’à en désigner les auteurs: «des agents de sécurité tunisiens et des groupes de malfaiteurs». Les premiers, on le sait, ont bon dos: on peut tout leur attribuer, et parfois même, n’importe quoi. Quant aux seconds, ci-devant qualifiés de «malfaiteurs», on aurait beaucoup de mal à les identifier et à les débusquer. Et pour cause: ce sont des fantômes nés de l’imagination d’un désinformateur professionnel.

    La Tunisie est-elle devenue un pays dangereux pour les Algériens?
    «A leur retour sur le territoire algérien, plusieurs femmes ont indiqué qu’elles avaient fait l’objet d’agressions sexuelles mais refusent de porter plaintes, craignant la réaction violente de leur époux et de leurs parents, a indiqué la source», écrit encore ‘‘Algérie Info’’. Les «femmes algériennes» (ainsi au pluriel) témoignent mais, curieusement, ne portent pas plainte! Si elles craignent vraiment «la réaction violente de leur époux et de leurs parents», pourquoi parlent-elles, et si elles ont réellement parlé, à qui ont-elles raconté leur mésaventure? Pas à leurs époux ou parents. Et encore moins à la presse. Et si elles ont confié leur mésaventure à des sources sécuritaires, algériennes dans ce cas, pourquoi ces sources gardent-elles le silence sur des abus aussi graves?
    L’auteur n’indique pas, par ailleurs, si les femmes soi-disant agressées voyageaient seules en Tunisie, ce qui aurait été très étonnant, eu égard aux  habitudes de nos frères (et sœurs) algériens. Si elles étaient accompagnées de leurs maris ou parents, ce qui serait plus crédible, il aurait été difficile à des «agents de l’ordre» ou à des «malfaiteurs» tunisiens de les «agresser sexuellement», sans que cela provoque une grave crise diplomatique entre les deux pays.
    Le journal ‘‘Annasr’’, cité par ‘‘Algérie Info’’, évoquait également – tant qu’on y est, pourquoi se priver? – «le cas d’une femme originaire de l’est algérien qui a été enlevée alors qu’elle était en compagnie de son mari. La jeune femme a été séquestrée pendant deux jours avant d’être jetée dans la rue.»
    Dans un autre article intitulé ‘‘Une jeune mariée enlevée à Sousse’’, le même ‘‘Algérie Info’’ raconte l’aventure qu’un couple de nouveaux mariés originaires de la Wilaya de Sétif aurait vécu dans la ville balnéaire de Sousse: l’épouse S. Fatima, 26 ans, enlevée par des inconnus, et l’époux S. Chadli, 35 ans, agressé à l’arme blanche jusqu’à en perdre conscience !

    Des terroristes infiltrés par la frontière algérienne
    La Tunisie étant ainsi devenue un pays très dangereux, particulièrement pour les Algériens – car, à l’exception des Algériens, il n’y a pas eu de ressortissants  d’autres pays qui se seraient plaints d’avoir été agressés dans notre pays –, «le même quotidien a indiqué qu’une autre femme âgée de 37 ans originaire d’Annaba a été enlevée alors qu’elle se promenait dans la capitale tunisienne.»
    Cette dernière information publié par le tabloïd algérien ‘‘Al-Khabar’’, et reprise sans vérification par des médias tunisiens, a obligé le ministère tunisien de l’Intérieur à rendre public un démenti formel. «Nous avons mené notre enquête partout et non seulement à Sousse et il n’y a eu aucun enlèvement. C’est totalement infondé. C’est une rumeur, voire une campagne orchestrée contre la Tunisie et notre tourisme», a affirmé à Kapitalis un responsable dudit ministère.
    Comment expliquer cet acharnement de certains médias algériens, qui s’échinent à vouloir noircir davantage la situation sécuritaire en Tunisie? Seule explication plausible: ce sont les services de renseignement algériens qui distillent ces rumeurs infondées via les médias qui lui sont inféodés.
    L’Algérie officielle, celle du gouvernement Bouteflika et des généraux de l’Armée nationale populaire, ont, il est vrai, de bonnes raisons d’appréhender tout changement démocratique en Tunisie, car cela pourrait donner de «mauvaises idées» aux Algériens. La crainte de l’effet de contagion démocratique semble avoir incité cette Algérie là, dont on soupçonne les velléités d’ouverture démocratique, à multiplier les actes inamicaux (c’est un euphémisme) en direction de la Tunisie.
    Parmi ces actes, on pourrait citer l’infiltration, par la frontière algérienne, d’éléments terroristes affiliés à Al-Qaïda, dont deux ont été tués à Rouhia et  d’autres arrêtés dans d’autres régions. Une quantité d’armes a aussi transité par la frontière, que les services de sécurité tunisiens ont découverte dans des caches dans les régions frontalières du sud et du sud-ouest.
    La campagne de désinformation sur la situation sécuritaire en Tunisie et sur les vraies fausses agressions à l’encontre de touristes algériennes participe de cette même volonté de déstabiliser la Tunisie et de noircir davantage l’idée que l’opinion algérienne se fait de la situation dans le pays. L’objectif visé: dissuader les Algériens de passer leurs vacances en Tunisie, comme ils ont l’habitude de le faire, et aggraver ainsi la situation économique dans notre pays.
    On peut parier que la Tunisie, qui a toujours eu une place dans le cœur des Algériens, restera toujours, pour ces derniers, un havre de paix, chaleureux et accueillants. Les régimes passent, les peuples restent: et ce sont eux qui forgent leur histoire.

    Imed Bahri

  • na3al bou el fout

    An 1 du professionnalisme : le foot pourri par l’argent

    Quand l’etat entretient l’anarchie

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    L’an 1 du professionnalisme en Algérie ne laissera pas que de bons souvenirs aux pensionnaires des deux Ligues professionnelles.

    Mis à part le champion d’Algérie, l’ASO Chlef, premier champion de l’ère professionnelle, et à un degré moindre, les trois promus de Ligue 2 en Ligue 1 (CS Constantine, CA Batna, NA Hussein Dey) qui ont célébré dans la joie l’accession, tous les autres clubs font grise mine.


    Dépit et amertume


    L’espoir né de la création de clubs professionnels a laissé place au dépit et à l’amertume. Le «paradis promis» s’est révélé être pire que l’époque antérieure. Les dirigeants pensaient naïvement qu’ils allaient crouler sous l’argent et le bonheur de le claquer comme jadis.
    Le réveil a été dur. Pour tous. Habitués à l’opacité d’une gestion archaïque des deniers publics, nombre de dirigeants ont cru que la situation allait continuer à évoluer comme avant. Le nouveau statut (professionnel) conféré à leur club à l’orée de la saison 2010-2011 ne leur a pas laissé le temps de se retourner. Par peur de rater le train, tous l’ont pris à la première station sans trop savoir où finira le voyage. Ce dernier est arrivé à son terme vendredi dernier. L’heure du bilan a sonné. Il n’est pas beau, comme l’avaient imaginé les responsables des clubs.  Pour boucler l’exercice, les dirigeants ont ramé. Ils rêvaient de l’Oncle Sam et ils ont eu droit aux restrictions.


    Les plans et stratégies qu’ils avaient échafaudés sont partis en fumée. Ils n’ont pas résisté aux nouvelles donnes induites par l’instauration du professionnalisme. Erigé en société par actions (SPA), régi par le code du commerce, au même titre que n’importe quelle SPA, le conseil d’administration de la SPA club de football doit obligatoirement tenir son assemblée générale pour présenter les comptes (bilan) de l’exercice. Aucun club ne l’a encore fait. Le bilan doit, bien sûr, passer d’abord par les services de l’expert-comptable choisi pour un mandat renouvelable de 3 ans. Sans attendre ce verdict, il est facile de parier que les bilans seront déficitaires. A la décharge des clubs professionnels, leur activité ne peut, pour l’instant, générer des bénéfices. En Algérie, le football n’est pas encore une industrie qui génère du bénéfice et/ou des dividendes que se répartissent les actionnaires des SPA des autres secteurs d’activités et de services.

    A présent, les clubs sont face à deux options : ou ils constatent la faille et mettent la clé sous le paillasson, ou ils réinjectent de l’argent dans le capital, avec le risque, fort probable, de retarder l’échéance d’une année. Dans leur configuration actuelle, les clubs professionnels n’ont aucun avenir. Sauf si les pouvoirs publics volent à leur secours, scénario probable, mais qui ne règle rien. Entre l’amateurisme marron dans lequel ils ont «prospéré» pendant des années et le professionnalisme qu’ils ont adopté sans mesurer tous les risques et paramètres d’une telle entreprise, les clubs sont piégés dans une démarche dont ils ne maîtrisent pas tous les mécanismes.


    Le professionnalisme n’est pas une profession de foi. C’est une pratique quotidienne, codifiée et régie par des règles drastiques. Tout ce que n’aiment pas les clubs algériens adeptes du système D et de la rente douce déversée annuellement par les pouvoirs publics… sans contrepartie. C’est-à-dire l’antithèse du professionnalisme où le contrôle et le bénéfice sont les règles d’or.
     

    Yazid Ouahib
  • Freedom House dénonce le despotisme de Bouteflika

     

    atika

    Par |)
    T
     
     

    Le stratagème de la « vitrine démocratique », échafaudé par les décideurs en 1999 et en 2004 en portant Abdelaziz Bouteflika au pouvoir, a complètement échoué. Après huit ans de règne, le président algérien a non seulement failli dans sa « reconquête du prestige algérien» plus connu sous la pompeuse formule de « El-Izza oua al-karama » mais, pire, il est désormais classé parmi les dirigeants totalitaires de la planète. L’Algérie a une image plus détestable que celle qu’elle avait avant 1999. L’homme, rompu aux pratiques hégémoniques, n’a pas honoré ses promesses et Freedom House, l’ONG qui évalue la liberté dans les divers pays du monde, vient de le souligner : « Le Président Abdelaziz Bouteflika a été peu disposé, cependant à démocratiser le processus politique du pays. Il continue à offrir pour une plus grande autorité, contredisant son engagement parlé à la démocratie. » lit-on dans son dernier rapport qui dénonce la dérive antidémocratique du pouvoir algérien.

    Freedom House dresse un constat très sévère de l’état des libertés dans quatre pays de cette zone : l’Algérie, l’Egypte, la Libye et la Tunisie où, note-t-elle, la démocratie peine à s’installer. « Bien que l’Afrique du Nord ait enregistré des progrès économiques au cours des deux dernières années, les dirigeants de l’Algérie, de l’Egypte, de la Libye et de la Tunisie restent fondamentalement anti-démocratiques », souligne l’ONG. Dans certains pays, Freedom House note même une régression par rapport aux acquis démocratiques passés.
    « En dépit d'un certain succès dans la mise en application des réformes économiques, la rhétorique des chefs d’Etat d’Afrique du Nord concernant une augmentation des libertés politiques demeure vide, et les libertés civiles restent extrêmement restreintes », note le rapport.

    Le document note plus loin : « Le Président Zine Al-Abidine Bin Ali continue sa politique de « institutionnalisation, » créant l'aspect de la démocratie sans substance. Il n'y a aucune occasion pour l’alternance parmi les parties ou les chefs politiques représentant des intérêts et des options de concurrence de politique. En Libye, le gouvernement finalement réussi à finir son isolement et a rejoint la communauté internationale. Bien que le gouvernement ait pris quelques mesures expérimentales dans la direction de la réforme économique, le changement politique est demeuré en grande partie outre de l'ordre du jour. Le Président Muammar Qadhafi continue à imposer sa propre idéologie à la population et maintient le contrôle de pratiquement tous les aspects de la vie à l'intérieur du pays, comme il le fait depuis ces 38 dernières années. »

    Notre pays n’est pas mieux loti : « L'Algérie a accompli des progrès considérables vers la réduction de la violence interne et l’amélioration des conditions économiques (…) Cependant, le Président Abdelaziz Bouteflika a été peu disposé à démocratiser la vie politique du pays et le propulser vers une véritable économie de marché. Il continue à s’octroyer davantage de pouvoirs, contredisant ses engagements en faveur d’une démocratisation accrue et ce dans un contexte marqué par des interrogations sur son état de santé », souligne Freedom House.
    Toutefois pour Freedom House, l’avenir des libertés et de la démocratie en Afrique du Nord « n’est pas complètement désespéré ».

  • on n'a pas besoin d'arme,mais de démocratie ,dégagez

     

    L'Allemagne, le nouveau fournisseur en armes de l'Algérie

    Par
    T
     
     

    Le 5 juillet, l’agence Reuters annonçait la signature d’un contrat d’armement entre l’Algérie et l’Allemagne. Berlin devrait ainsi vendre quelque € 10 milliards d’armes et de matériel militaire à l’armée algérienne sur dix ans.

    Il s’agit du plus gros contrat d’armement signé avec un pays occidental, souligne Le Quotidien d’Oran. Quatre projets sont concernés. Rheinmetall et MAN doivent construire des blindés de transport Fuchs. Daimler compte vendre des camions et des tout-terrains, et ThyssenKrupp construire des frégates et former les personnels navals. Eldorado des industriels russes de l’armement, l’Algérie fait visiblement le choix de la diversification vers l’Allemagne.

    La France, quant à elle, semble perdre du terrain en Algérie. D’après le rapport au Parlement d’août 2010 sur les exportations d’armement de la France, les prises de commandes françaises à destination de l’Algérie sont passées de 45,1 millions en 2005 à 9,4 millions en 2009. Seul un pic en 2007 vient perturber la série. Il correspond à l’année où le président français Nicolas Sarkozy, récemment élu, s’était lancé dans une course à l’armement en Afrique du Nord qui avait touché l’Algérie, la Libye et le Maroc.

    Mais c’est avant tout vers la Russie que se tourne traditionnellement l’Algérie pour s’approvisionner en armes et matériel militaire. Ainsi, le pays attend la livraison d’une quarantaine d’avions MiG-29, de 28 Su-30 MK, de 16 Yak-130, de 8 batteries de missiles antiaériens S-300 PMU et de 40 chars T-90 ainsi que deux sous-marins, rapporte le site internet Zone militaire (www.opex360.com), spécialisé sur les questions militaires et de défense. Au total, le marché algérien représente 13 % des ventes d’armes russes, ajoute la même source. Il faut dire que dans le contexte du duel Algérie-Maroc, Alger évite de s’approvisionner auprès de la France et des États-Unis, fournisseurs du voisin marocain.

  • Réalité scientifique et fiction politique

     

     

      Par : Mustapha Hammouche

      La réussite du ministère de l’Éducation est dans les taux de réussite à ses examens. Ainsi posée, la règle sera honorée chaque année. Et chaque année plus spectaculairement. Ce qui a abouti à lancer le processus : dans un système scolaire qui se dégrade régulièrement, le nombre de diplômes distribués par l’institution scolaire augmente tout aussi régulièrement.
      Le résultat en est que le ministre de l’Enseignement supérieur hérite d’un nombre continuellement accru de candidats aux études supérieures dans une université, elle-même depuis longtemps engagée dans un mouvement de régression scientifique.
      Une significative coïncidence illustre cette collusion entre la réussite confondue avec le nombre de diplômes distribués et l’âge scientifique réel d’un pays mesuré à ses capacités d’innovation. Un pays qui améliore chaque année son taux de réussite au baccalauréat se retrouve au dernier rang mondial en matière de potentiel innovant.
      Certes Harraoubia dénonce le traitement injuste de son université par l’Insead, sans s’engager, certes, à répondre à l’institut européen, comme l’ont promis certains de ses collègues contrariés par le rapport du département d’État américain sur le trafic d’êtres humains.
      Il y a quelque chose d’agaçant, en effet, dans l’œuvre de ces institutions et observatoires qui produisent des rapports et classements internationaux, nous renvoyant une image qui contredit le tableau mythique que nos dirigeants nous brossent à coups de chiffres fictifs. Du taux de participation électorale, au montant du budget en passant par le pourcentage de réussite aux examens, tout est factice ou surévalué. Faute de réussir leur mission de gestion et de développement, les institutions se transforment en lieux de production d’images retouchées d’une réalité sur laquelle elles n’ont plus prise. Même les instances qui se légitiment par la sincérité de leurs instruments scientifiques, comme le Cnes ou l’ONS, sont embarquées dans cette œuvre de maquillage politicien.
      Ce n’est pas étonnant que les pénuries, les épidémies, les émeutes et autres manifestations de l’échec permanent nous surprennent à chaque fois, comme ils surprennent les autorités mêmes chargées de les prévenir et qui ont fini par croire à leurs propres projections fictives. Une illusion entretenue par une vigilance soutenue quant à l’image médiatique de leur action et de ses résultats. Réduite à courir derrière les constats de presse ou d’organismes spécialisés, la communication officielle en est devenue une activité de dénégation.
      Il suffit pourtant de tromper la vigilance des agents de sécurité, personnel stratégique des établissements publics, pour pénétrer une université, par exemple, et se convaincre de son état scientifique : des universitaires y traînent plus d’indices d’appartenance idéologique que de signes de savoir.
      Si on met plus d’enthousiasme à fermer les bars qu’à ouvrir l’université, à promouvoir le hidjab qu’à développer l’activité culturelle, à traquer les femmes aux mœurs douteuses qu’à combattre la corruption, il est normal de récolter les médailles correspondant à nos efforts respectifs. Peut-être gagnera-t-on un jour la palme mondiale de la piété.
      M. H

    1. BLANCHIMENT d’ARGENT AU SEIN DES CLUBS :mode d’emploi ! Financement dans le football

       j'aime pas le fooot

      Par : samir lamari

      Récemment le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Joseph Blatter, a menacé de suspendre à vie les joueurs, entraîneurs et arbitres impliqués dans des matches truqués qui font actuellement l’objet d'enquêtes dans plusieurs pays. Une déclaration vite relayée par le chef de la sécurité de la Fifa, Chris Eaton, qui a indiqué que “nous avons vu ces dernières semaines, ou jours, ces problèmes surgir en Grèce, en Turquie, en Malaisie et dans d'autres pays européens. Il en existe dans le monde entier”.
      Nous ne savons pas si Blatter et Chris Eaton comptent l’Algérie parmi les pays suspects, mais il est clair qu’il y a, au  moins, matière à enquête. En effet, la dernière journée du championnat de Ligue 1, qui a eu lieu vendredi dernier et qui était décisive pour la désignation du dernier club relégué en seconde division en l’occurrence l’USM Annaba, a été une véritable parodie de football.
      Des résultats ont été bel et bien arrangés dans certains matches, et ce, au su et au vu de tout le monde. Certains présidents ne s’en cachent même pas car, disent-ils, “nous n’allons tout de même pas prendre le risque de descendre à leur place”, allusion faite aux Annabis. Un arbitre, qui avait officié dans l’une de ces rencontres truquées pour reprendre l’expression de la Fifa, nous dira même qu’il s’est limité “à se positionner au milieu du terrain” et suivre ce spectacle pitoyable de pousse ballon. “C’était tellement flagrant que cela m’a dégoûté. De toute façon, c’était pratiquement la même chose dans les autres rencontres selon mes collègues”, regrette-t-il.
      Devant la difficulté de prouver les faits dans ce genre de situation qui arrange tout le monde, sauf la victime ou le dindon de la farce, les instances fédérales et  surtout les pouvoirs publics attendent des accusations et surtout des preuves. Pas question donc de provoquer une enquête. Pourtant des propos comme ceux du président de l’USM Annaba, Aïssa Menadi, parus dans notre édition d’hier, sont suffisamment graves pour pousser n’importe quel procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire. Mais rien n’y fit. Alors, il ne reste qu’à prier à ce que M. Blatter vienne fourrer son nez dans nos affaires   et inscrire l’Algérie sur la liste noire des pays où le football est truqué.                                                                                                                 
       

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    2. la france aime la vache algerienne qui ne rit jamais et ses bergers drogués

      Le visa, la caution, le bracelet
      électronique, en attendant le fer rouge !

      Par Hakim Laâlam  
      Email : laalamh@yahoo.fr
      Jean-François Copé attendu aujourd’hui à Alger. S’il vous
      plaît, au moment où il repartira de chez nous vers la
      France, n’oubliez surtout pas de lui…

      … rendre sa caution de visa !

      Ainsi donc, l’UMP de Sarkozy, l’UMP de Guéant, l’UMP de Copé, l’UMP de Lefèvre, l’UMP de Lelouche réfléchit très sérieusement à instaurer de nouvelles mesures d’accès des Algériens au territoire français. En plus, bien sûr, de celles déjà en place à travers le dispositif Schengen. Il pourrait s’agir, entre autres, d’une caution que tout Algérien demandeur de visa déposerait ici, en Algérie, et qu’il ne récupérerait que s’il se conforme à la durée de séjour stricte qui lui aura été délivrée. Une caution ! Aârboun, quoi ! Je trouve Sarko et son staff couleur Marine finalement bien timides, presque timorés avec cette seule trouvaille de la caution. Pourquoi se suffire d’une simple caution que les ratons que nous sommes récupéreraient à leur sortie du territoire français ? Soyez un peu plus hardis, cousins gaulois ! Qu’est-ce qui interdit d’envisager le bracelet électronique passé aux chevilles des Algériens débarquant à Roissy ou au port de Marseille et qui ne serait ôté qu’une fois la bestiole sur le point de quitter la France ? On peut aussi penser à la boucle d’identification. Vous savez, la fameuse boucle que l’on agrafe habituellement à l’oreille des bovins et des ovins pour des besoins de traçabilité de la viande. Saute le pas frère Nicolas ! Dès l’arrivée en zone cocorico, hop ! Une pression sur l’oreille droite, pas la gauche, bien sûr, et là, le bestiau ne pourra plus se perdre dans la nature. Et si ça aussi, ça ne suffit pas, tu pourras alors passer à l’échelon supérieur dans le traitement vétérinaire des postulants algériens à un visa français : la puce électronique ! Infaillible, la puce ! Elle est directement connectée à un réseau de positionnement GPS. Fait comme un rat, le bougnoule ! Où il va aller, hein, où il va aller ainsi «marqué», ainsi étiqueté et bardé de mouchards électroniques ? Et Juppé qui me demande de ne pas ressasser le passé et de tourner la page coloniale ! Et puis quoi encore ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
      H. L.

    3. Entretiens collatérales qui soutiennent le régime dictatoriale d'alger

      Entretien avec Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP

       

       
      Vous venez à Alger pour donner une conférence sur la France et les valeurs de la république face à la mondialisation. Vous allez également rencontrer plusieurs responsables politiques algériens. Qu'attendez-vous de cette visite? Quel message venez-vous faire passer en Algérie?
       
      Je remercie M. Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, de son invitation que j’ai acceptée sans aucune hésitation. Je viens rencontrer des décideurs, des membres de la société civile pour comprendre l’Algérie d’aujourd’hui et nouer ainsi des relations fortes et durables. Je me réjouis de rencontrer les plus hautes autorités de l’Etat et la conférence à l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Politiques sera pour moi l’occasion d’un échange libre avec des étudiants, des enseignants, des chercheurs… Je souhaite aussi, à travers ce déplacement, témoigner de mon attachement à l'approfondissement de nos relations bilatérales et contribuer ainsi à la construction du partenariat d'exception qui doit demeurer notre objectif majeur. Nos relations historiques, la densité et la richesse de nos liens humains sont à mes yeux une chance unique que nous n'avons pas su suffisamment exploiter. Nous devons favoriser un rapprochement entre nos sociétés civiles, sortir des sentiers battus, aller de l’avant, être audacieux !
       
      Votre visite intervient dans un contexte de protestation politique et sociale en Algérie et dans le monde arabe. Quel regard portez-vous sur le printemps arabe, particulièrement dans les pays du Maghreb ?
       
      J’ai naturellement beaucoup de sympathie pour ce mouvement en faveur de l’ouverture politique, de la liberté et de la dignité retrouvée. Les valeurs dont s’inspirent ces peuples sont aussi les nôtres, elles sont universelles. Néanmoins chaque pays a ses spécificités et doit trouver les moyens les plus adaptés de parvenir à la démocratie.
       
      Au début des révolutions arabes, une crainte était perceptible en Europe, notamment en France. Comment l’Europe peut-elle accompagner ces changements démocratiques ?
       
      Les révolutions arabes ou plutôt la rapidité avec laquelle elles ont abattu des régimes qui paraissaient bien établis ont surpris tout le monde. Il existait un sentiment diffus que le statu quo n’était plus tenable.  Mais personne ne connaissait le scenario. C’est probablement le sentiment qu’une ouverture graduelle n’était plus possible qui a poussé les peuples à agir avec tant de détermination.
       
      L’Europe soutient ces processus démocratiques et se tient prête à répondre aux demandes qui lui seront formulées. Nous pourrions apporter une aide pour le bon déroulement des scrutins électoraux à venir. Dans le domaine de l’organisation de l’Etat, il existe une volonté en Tunisie et en Egypte d’évoluer vers plus de déconcentration ou de décentralisation. Nous avons une certaine expérience dans ce domaine. Enfin, nous avons la possibilité de proposer des formations aux nouveaux acteurs, notamment en matière de structuration des partis politiques. J’ai déjà commencé à le faire en ma qualité de Secrétaire général de l’UMP.
       
      Le soutien économique est également une impérieuse nécessité dans ce contexte particulier si nous ne voulons pas que les extrémistes confisquent la démocratie. C’est tout le sens du « partenariat de Deauville » lancé par le Président de la République  à l’occasion du G8 qui s’est tenu les 26 et 27 mai derniers.
       
      Comment percevez-vous l’évolution de la diplomatie française à l’égard des partis islamistes dans le contexte actuel ?
       
      Le printemps arabe a été l’occasion d’une prise de conscience pour la diplomatie française : les relations bilatérales ne peuvent se limiter à leur dimension purement étatique. Une place plus importante doit être accordée à la société civile, aux ONG, aux réseaux sociaux… Faut-il inclure les extrémistes parmi les forces auxquelles il faut parler ? Je m’interroge, veillons à ne pas basculer d’un extrême à l’autre. Je voudrais rappeler que les extrémistes ne sont en rien à l’origine du « printemps arabe » qu’ils tentent aujourd’hui de récupérer.  En outre, le dialogue suppose au préalable un accord sur le respect effectif des règles et de la culture démocratique, notamment la place et le rôle de la femme dans la société.
       
      L’UPM est-elle toujours d’actualité dans le contexte actuel né des révolutions arabes ?
       
      Le printemps arabe vient confirmer que l’UPM est un projet visionnaire car il rapproche encore davantage la rive nord et la rive sud déjà unies par une histoire et une culture communes. Néanmoins, les pays de la rive sud, confrontés à la délicate transition politique, concentrent logiquement leurs efforts sur la situation interne. Une fois cette phase achevée et notamment la tenue d’élections libres et sincères, il sera opportun et nécessaire de relancer l’UPM.
       
      Depuis quelques mois, les relations algéro-françaises connaissent un nouveau départ. Mais les échanges se concentrent uniquement sur l’aspect économique. La France ne commet-elle pas l’erreur de réduire sa relation avec l’Algérie à la négociation de contrats commerciaux ?
       
      Je pense qu’il ne faut pas opposer les aspects économique et humain.  J’en veux pour preuve le grand succès de la mission conduite par M. Raffarin côté français et M. Benmeradi côté algérien. L’objectif est d'accompagner de grands projets d'investissements français en Algérie. Chacun de ces projets est créateur d'emplois, de formation professionnelle, de transfert de technologie et pourrait constituer la base sur laquelle se crée une véritable filière industrielle. Les projets se débloquent, avec à la clé des emplois et de la formation pour les Algériens ; le Forum des PME a permis de nouer 4.300 contacts d'où naîtront de futurs investissements. On peut aussi relever que, dans l'ensemble, les 430 entreprises françaises présentes en Algérie réinvestissent 80% de leurs bénéfices dans le développement du pays. A mon sens, c'est la meilleure réponse que la France puisse apporter pour être aux côtés de l'Algérie, face aux attentes qui s'expriment. Dans le même temps cette mission a permis de créer un climat de confiance qui explique en grande partie l’embellie réelle de notre relation bilatérale.
       
      En Algérie, la politique française en matière de circulation des personnes et d’immigration est souvent critiquée…
           
      La France délivre près de 140 000 visas par an, pour environ 200.000 demandes. Le taux de refus diminue, nous délivrons de plus en plus de visas de circulation et nous avons fait un effort important pour améliorer les conditions d'accueil, notamment par le recours au prestataire Visa France. L'Algérie bénéficie en outre d'un régime favorable pour les visas de longue durée et pour le séjour, conformément aux accords de 1968 que nous sommes prêts à améliorer encore, pourvu que nos préoccupations soient prises en compte, conformément au principe de réciprocité. D’un point de vue personnel, je pense que la renégociation de l’accord de 1968 doit être l’occasion d’améliorer la mobilité des chefs d’entreprise, des chercheurs, des artistes.
       
      Votre parti, l’UMP, a organisé des débats en France sur la laïcité et l’identité nationale, perçus - malgré vos démentis- comme une manière de stigmatiser les Français d’origine maghrébine….
       
      Dire que nos débats ont stigmatisé les Français d’origine maghrébine, c’est reprendre mot pour mot la campagne de désinformation du PS… La réalité est tout autre : débattre sur l’identité, c’est se demander ensemble sur ce que signifie être Français aujourd’hui. Cette réflexion vaut pour tous les Français d’origine maghrébine ou non, sans discrimination. Nous avons réfléchi sur le concept de la laïcité qui n’est pas une « arme » contre les Français musulmans, mais un principe fondateur de notre République qui s’applique à tous les Français, croyants ou non croyants, sans aucune stigmatisation.  Notre but est d’établir des règles claires afin d’organiser un Islam de France qui permette à nos compatriotes musulmans d’exercer leur culte en toute liberté, au même titre que les catholiques, les juifs ou les protestants. C’est une question d’égalité républicaine et de justice parce que la majorité silencieuse des Français musulmans n’en peut plus d’être la cible d’amalgames à cause des pratiques inacceptables d’une poignée d’extrémistes  et de l’exploitation outrancière qu’en fait le FN qui en profite pour véhiculer un message outrancier de rejet total de l’Islam.
       
      La vérité, c’est que si l’UMP ne s’empare pas de ces thèmes avec mesure, elle les abandonne au FN, qui, de son côté n’hésitera pas un instant à utiliser tous les amalgames et toutes les outrances pour diviser les Français en désignant nos compatriotes musulmans comme des boucs-émissaires. Ce n’est pas ce que nous voulons. A l’UMP, nous avons toujours considéré que les Français d’origine maghrébine ou les Français de confession musulmane ne sont pas des Français à part, mais des Français à part entière.
       
      Quelle place comptez-vous donner aux Français issus de l’immigration dans votre parti ?
       
      L’UMP leur est ouverte comme à tous les Français, sans exception. En revanche, il est clair que quand un Français issu de l’immigration s’impose naturellement comme un leader, nous allons tout faire pour l’aider ! A l’UMP, il n’y a pas de barrière pour ces Français : la trajectoire de Rachida Dati, d’origine algérienne par sa mère, en est l’illustration. Nicolas Sarkozy en fait sa ministre de la Justice. Nora Berra, secrétaire d'Etat à la santé, en est un autre exemple.
       
      L’Algérie vient de fêter le 49e  anniversaire de son indépendance. Le FLN vient de demander une nouvelle fois des excuses de la part de la France. Cette demande a-t-elle une chance d’aboutir un jour ?
       
      L'histoire est clairement un sujet difficile entre nous. Mais c'est aussi l'histoire qui explique l'exceptionnelle proximité entre nos deux pays aujourd'hui, la dimension humaine de notre relation, la fascination que votre pays exerce sur les Français. C'est donc aussi un atout. Nous sommes prêts à regarder notre histoire en face : le Président de la République a dit, en Algérie (ndlr : à Constantine en 2007), que « le colonialisme était un système injuste qui ne pouvait qu'être vécu comme une entreprise d'asservissement ». Deux Ambassadeurs ont qualifié les massacres du 8 mai 1945 de « crimes inexcusables ». Nous avons mis en place un dispositif d'indemnisation des victimes des essais nucléaires et de leurs ayant-droits, qui est non discriminatoire et auquel les Algériens peuvent prétendre.
       
      Je formule le vœu que le cinquantenaire soit un  moment de commémoration mais aussi et surtout de réconciliation entre les acteurs du conflit. J’ai une pensée pour ceux qui ont laissé leur vie dans ces combats et pour ceux qui ont quitté de manière tragique ce pays mais qui ont toujours l’Algérie au cœur. Nous sommes prêts à aller plus loin : l'accès aux archives, en particulier, peut être encore facilité. En revanche, nous n'entrerons pas dans une démarche de repentance, car c'est sortir du champ de l'histoire pour entrer dans celui de la polémique, et ce n'est pas une façon de faire avancer la relation entre nos deux pays. Il grand temps d’aller de l’avant plutôt que de regarder dans le rétroviseur.
    4. sage décision,le ridicule ne tue pas!!!!

       

      Photo de femme voilée sur le passeport : le gouvernement recule

      Par
      ,mais ridicule T
       
       

      “Un modèle de photo d’identité pour la femme qui porte le foulard a déjà été présenté : il laisse apparaître entièrement le visage y compris les yeux et la bouche, sans exiger de la femme de découvrir les oreilles ou les cheveux”, a expliqué le ministre.

      “Il n'a pas été demandé à la femme d’enlever le voile pendant la prise de photo pour l'établissement de la carte d'identité ou du passeport.” Telle est la déclaration du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, en réponse à un député à propos de “l’obligation faite aux femmes par certaines daïras d’ôter leur foulard pour la prise de la photo d’identité”.

      Abordant ce sujet à l’occasion d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a indiqué qu’“un modèle de la photo d'identité pour la femme qui porte le foulard a déjà été présenté et qui laisse apparaître entièrement le visage, y compris les yeux et la bouche et sans exiger de la femme de découvrir les oreilles ou les cheveux”.

      Pour réglementer cette question, le ministre a évoqué l'arrêté interministériel °139 du 11 décembre 1990 relatif à la délivrance du passeport et de la carte d’identité nationale et l’arrêté n°26 du 3 septembre 2000 amendant et complétant ledit arrêté, notamment l’article 3 relatif à l’obligation de fournir trois photos d'identité “laissant apparaître les sourcils, les yeux, le nez et la bouche”, dit-il. Des instructions de ses services, s’agissant de la mise en application de cet arrêté interministériel, ont té données, a-t-il indiqué à ce propos. Dans ce cadre, le ministre fait état de l’impératif de “s'adapter aux normes mondiales relatives aux services des douanes et de l’immigration notamment les nouvelles règles de l’Organisation internationale de l’aviation civile adoptant le contrôle magnétique des documents de voyage”. Sur cette question, le membre du gouvernement estime que “selon ces nouvelles techniques, la photo numérique était en vigueur en Algérie”.

      Pour rappel, l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, avait précisé alors qu’il était à la tête de ce département ministériel que la photo biométrique doit être prise conformément aux standards internationaux requis par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Pour plus de précision, M. Zerhouni avait indiqué que la photo doit couvrir le visage, du sommet du crâne à la base du menton, en faisant apparaître les oreilles. Pour ce qui est des femmes portant le voile, le ministre a indiqué qu’elles peuvent relever le voile jusqu’en haut du crâne pour la photo d’identité, observant qu’il s’agit d’une procédure qui "n'est pas en contradiction avec la religion”. Un personnel féminin est chargé de l’opération de prise de photo pour les femmes.

      En outre, les services du ministère ont arrêté un programme de modernisation des documents d’identité visant notamment la généralisation prochaine de la carte et du passeport biométriques afin de contrecarrer les opérations de fraude et de falsification, note le ministre. Évoquant, par ailleurs, le projet de code de wilaya, le ministre de l'Intérieur a annoncé que le projet de code de wilaya sera soumis au Conseil des ministres, la semaine prochaine.

    5. Mostéfa Bouchachi : "les fils des ministres et les amis des ministres, les seuls à bénéficier des logements"


      Selon le président de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme (LADDH), Mostéfa Bouchachi, la crise du logement risque de ne jamais être réglée. Et pour cause, "les fils des ministres, les secrétaires des DG et les amis des ministres sont les seuls à bénéficier des logements, alors que les simples citoyens se partagent les miettes", a-t-il dénoncé dimanche dans les colonnes de notre confrère El Khabar.

      Au moment où Mme Raquel Rolnik, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le logement convenable en tant qu'élément du droit à un niveau de  vie suffisant, doit effectuer dimanche une visite de travail à Alger, le président de la LADDH, maître Bouchachi, jette un pavé dans la marre et accuse publiquement des hauts responsables du gouvernement de détourner les logements distribués par l'Etat en Algérie.

      Ainsi, selon maître Bouchachi, ce sont "les fils des ministres, les secrétaires des DG et les amis des ministres" qui partagent à eux seuls seraient "les logements" construits et financés par l'Etat dans le but de résorber la lancinante crise de logement. Une crise qui dure depuis des décennies en Algérie.

      Mais si cette crise s'intensifie encore, le Président de la LADDH l'explique par l'accès limité des citoyens nécessiteux aux progremmes des logements sociaux concoctés par les Pouvoirs Publics. En réalité, selon Mostéfa Bouchachi, "les simples citoyens se partagent les miettes" de ces programmes en Algérie.

      Il est clair que ces déclarations fracassantes ne laisseront pas indifférente Mme Raquel Rolnik dont la visite de travail en Algérie durera jusqu'au 19 juillet.

      Rappelons enfin que  dans le cadre de cette visite, Mme Raquel Rolnik effectuera aussi des déplacements  dans les villes de Boumerdès, Oran et Ghardaïa où elle s'entretiedra "avec les différentes institutions gouvernementales  en charge de la thématique de l'habitat et du logement, ainsi que les membres  de la société civile activant dans ce domaine", souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères.        
      Abderrahmane Semmar

    6. Mostéfa Bouchachi : "les fils des ministres et les amis des ministres, les seuls à bénéficier des logements"


      Selon le président de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme (LADDH), Mostéfa Bouchachi, la crise du logement risque de ne jamais être réglée. Et pour cause, "les fils des ministres, les secrétaires des DG et les amis des ministres sont les seuls à bénéficier des logements, alors que les simples citoyens se partagent les miettes", a-t-il dénoncé dimanche dans les colonnes de notre confrère El Khabar.

      Au moment où Mme Raquel Rolnik, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le logement convenable en tant qu'élément du droit à un niveau de  vie suffisant, doit effectuer dimanche une visite de travail à Alger, le président de la LADDH, maître Bouchachi, jette un pavé dans la marre et accuse publiquement des hauts responsables du gouvernement de détourner les logements distribués par l'Etat en Algérie.

      Ainsi, selon maître Bouchachi, ce sont "les fils des ministres, les secrétaires des DG et les amis des ministres" qui partagent à eux seuls seraient "les logements" construits et financés par l'Etat dans le but de résorber la lancinante crise de logement. Une crise qui dure depuis des décennies en Algérie.

      Mais si cette crise s'intensifie encore, le Président de la LADDH l'explique par l'accès limité des citoyens nécessiteux aux progremmes des logements sociaux concoctés par les Pouvoirs Publics. En réalité, selon Mostéfa Bouchachi, "les simples citoyens se partagent les miettes" de ces programmes en Algérie.

      Il est clair que ces déclarations fracassantes ne laisseront pas indifférente Mme Raquel Rolnik dont la visite de travail en Algérie durera jusqu'au 19 juillet.

      Rappelons enfin que  dans le cadre de cette visite, Mme Raquel Rolnik effectuera aussi des déplacements  dans les villes de Boumerdès, Oran et Ghardaïa où elle s'entretiedra "avec les différentes institutions gouvernementales  en charge de la thématique de l'habitat et du logement, ainsi que les membres  de la société civile activant dans ce domaine", souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères.        
      Abderrahmane Semmar

    7. Le 49e message

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      La Fête de l’indépendance a été triste, comme souvent. Pas de liesse, très peu d’expression de joie, de manifestations populaires et pas de commémoration festive dans l’allégresse d’une terre souveraine retrouvée. L’Algérien(ne), libre et indépendant(e) n’a pas tenu à souligner particulièrement ce jour. Dans un pays dépressif le reste de l’année, qui contraste avec tous les pays méditerranéens, africains ou même arabes, il y a de quoi se poser des questions. Pourquoi cette tristesse profonde ? Vient-elle d’une histoire profonde ? 49 ans après l’indépendance, l’Algérie a encore du mal à la fêter autrement que par des rendez-vous bureaucratiques qui placent la gloire placide et froide devant la liesse consensuelle. 49 ans après, la joie reste la voisine du diable, le loisir un cousin du mal et le plaisir toujours suspect ; une femme qui rit reste une manifestation de l’ennemi, une femme qui danse le symptôme d’un pays décadent.

      Un bilan : en 49 ans, l’Algérie a connu 7 chefs d’Etat, 2 coups d’Etat, un assassinat de président et 2 guerres civiles (1963 et 1992), ce qui pourrait disqualifier ce pays à un concours d’aptitude au bonheur. En 49 ans, l’Algérie a connu 4 idéologies politiques sans changer de système. Un axiome, de base, ceux qui n’ont tiré aucune balle pendant la guerre d’indépendance sont ceux qui ont tué le plus d’Algériens après l’indépendance. Un autre axiome, les pseudo-libérateurs sont aujourd’hui les castrateurs d’une libération, arrachée par des hommes et des femmes qui ne sont paradoxalement pas au pouvoir aujourd’hui. Une seule bonne nouvelle dans le tas : pour ce 49e anniversaire du retour à soi, de la glorification des combattants pour la liberté, Mohamed Gharbi a été libéré. Sauf qu’il l’a été avec les vendeurs de drogue et les voleurs de sacs. Tel est le 49e message, adressé par les usurpateurs de l’indépendance aux descendants des libertaires.
       

      Chawki Amari
    8. Lotfi Double Kanon défend la mémoire de Matoub Lounès


      Il a animé un concert à Tizi Ouzou :

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      Le  chanteur de  Rap Lotfi Double Kanon a défendu la mémoire de Matoub Lounès, assassiné le 25 juin 1998 en Kabylie. Lors d’un point de presse animé jeudi soir, en marge de son gala au stade Oukil Ramdane, dans le cadre du festival de danse arabo-africain, Lotfi Double Kanon a réfuté la thèse selon laquelle Matoub Lounès a insulté l’hymne national.

      Selon lui, le Rebelle n’a fait que reprendre la musique de l’hymne national. Le conférencier  a souligné que Kassamen a servi pour dénoncer la hogra que nos parents ont subi de la part du colonisateur français et la chanson Aghuru, reprise par Lounès Matoub dans son dernier album sert à dénoncer la hogra que les dirigeants algériens ont fait subir au peuple algérien depuis l’indépendance du pays.  Matoub Lounès n’a jamais porté atteinte aux constantes nationales, a martelé Lotfi Double Kanon devant les journalistes.

       « Matoub n’a fait que s’inscrire dans la même trajectoire que la génération de nos aïeux qui ont fait la révolution. Matoub a voulu transmettre le cri de la génération de l’indépendance. Il  a également dénoncé l’injustice et la bureaucratie du système de l’Algérie indépendante » a-t-il ajouté. Lotfi Double Kanon a révélé, par ailleurs, la reprise d’une chanson de Matoub, dans son prochain album.

      Sur un autre plan, il a dénoncé «les esprits malintentionnés qui œuvrent à semer la zizanie entre les kabyles et les arabes, à travers notamment des sensibilités politiques qui entretiennent la haine »

      Ahcène Tahraoui
    9. Y a pas photo !

       

       

      Par : Omar Ouali

      Une question que ce pouvoir, au point où il en est aujourd’hui, ne se pose même plus. Pourvu qu’il reste aux commandes pour prolonger la politique de prédation nationale. Quitte à assumer, à sous-traiter (sans conviction bien sûr) le projet des islamistes qui peuvent dormir tranquillement sur leurs deux oreilles en attendant que le fruit tombe.
      De concessions en reculade, on ne sait vraiment pas jusqu’où ce pourvoir est prêt à aller sur la voie de la compromission  avec l’intégrisme conquérant. Le dernier fait en date dans ce sens nous est venu, jeudi, de cette ridicule Assemblée croupion où le ministre de l’Intérieur a montré patte blanche aux islamistes. Daho Ould Kablia les a, en effet, rassurés que, pour la photo du passeport biométrique, les femmes “enhidjabées” ne seront pas dans l’obligation d’ôter leur voile. Juste le front, les yeux et la bouche, et le tour de passe-passe est joué ! Et les cheveux ? Et les oreilles ? Des détails superfétatoires, pardi ! Et pour montrer qu’il ne badine pas, DOK a assorti sa prévenance à l’égard des islamistes d’un “engagement”   à tous crins à la faire suivre dare-dare d’une instruction ferme aux services concernés. En agissant ainsi, le ministre de l’Intérieur en poste se met déjà en porte-à-faux avec son prédécesseur, Noureddine Yazid Zerhouni, qui avait au moins le mérite de la fermeté sur ce registre. Où est la cohérence ? Où est la continuité dans l’action de l’Exécutif, s’interrogeront certains esprits candides qui se piquent encore de logique. Une question que ce pouvoir, au point où il en est aujourd’hui, ne se pose même plus. Pourvu qu’il reste aux commandes pour prolonger la politique de prédation nationale. Quitte à assumer, à sous-traiter, (sans conviction bien sûr) le projet des islamistes qui peuvent dormir tranquillement sur leurs deux oreilles en attendant que le fruit tombe. Ce projet est en marche. Qu’on se souvienne de l’arrêté du wali d’Alger de procéder arbitrairement à des fermetures des bars au prétexte (ô combien fallacieux) qu’ils ne sont plus aux normes. Quelles normes ? Depuis quand on se soucie des normes dans ce pays ? Qu’on se souvienne aussi de la croisade menée, il y a quelques années, contre les couples au nom d’une moralité de Tartufe, pendant que ceux qui en ont les moyens  vont s’encanailler sous d’autres cieux et loin des regards indiscrets. Aujourd’hui, ce projet est à ce point avancé que même à Alger, vitrine du pays, il devient un défi, voire un acte d’héroïsme pour des femmes de sortir en jupe sans prendre le risque de se faire insulter, de se faire agresser. C’est dire que si le terrorisme a reculé par la volonté des républicains de ce pays, l’intégrisme, lui, est en train d’avancer, se propageant dans les institutions et les espaces publics. 

    10. no moment



       

    11. no moment


      c'est 36 millions qui ne sont pas libres
       

    12. Au port d’Alger, c’est différent !

      rien n'a été fait au port d'alger wallou -comme avant,ou pire!!!

      Comme chaque année, les autorités n’ont cessé de clamer que toutes les dispositions sont prises afin de faciliter l’arrivée et le départ des émigrés et des touristes algériens des ports et aéroports du pays.
      Ce qui ne semble pas être le cas au port d’Alger, où les services de la douane ont jugé utile de n’ouvrir qu’un seul guichet pour les formalités de départ de centaines de véhicules devant embarquer sur les car-ferrys en direction de l’Espagne. Imaginez alors le temps que prennent ces formalités et, surtout, l’attente des centaines de familles devant embarquer.

    13. ASSURANCE DES PERSONNES La SAA précise qu’elle commercialise le produit

       la SAA, celui qui veut quitter L'ALGERIE c'est ok ,billet aller sans retour!!

      Les produits d’assurance des personnes dont l’assurance- voyage sont disponibles et commercialisés à travers les agences directes de la Société nationale d’assurances (SAA).
      La SAA précise que la filiale dédiée à l’assurance des personnes, la Société d’assurance de prévoyance et de santé (SAPS), créée en partenariat avec les banques publiques BDL et Badr et le mutualiste français Macif, est déjà opérationnelle et commercialise normalement ce produit. En ce sens, la SAPS et la SAA se sont liées par une convention de distribution à travers le réseau de l’assureur public. Cette convention a été signée et avalisée, jeudi dernier, par la commission de supervision des assurances auprès du ministère des Finances, précise-t-on au niveau de la SAA.
      C. B.

    14. APRÈS 49 ANS D’INDÉPENDANCE L’Algérie cherche toujours sa voie

      la vérité si je mens,plus  super menteur que boutef et oukharia,et le FLN , tu meurs!

      Quarante-neuf ans après son indépendance, l’Algérie est encore à se chercher, hésitante, voire effrayée devant la perspective d’émancipation démocratique que les vents du changement qui soufflent sur les régions nord-africaine et moyen-orientale imposent pourtant comme une fatalité historique.
      Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Plutôt que de prendre acte de la profonde aspiration populaire au changement et agir en conséquence, le pouvoir algérien et le système politique qu’il incarne, soucieux, l’un de sa pérennité, l’autre de sa survie, redoublent de ruses et de manœuvres pour maintenir le statu quo. A la revendication démocratique et du bien-être social, exprimée largement de manière assez résolue dans le sillage des révolutions arabes, le pouvoir a opposé une annonce de réformes politiques, dont la plus fondamentale devra consister en l’amendement du texte constitutionnel. Un amendement de plus et qui voit désormais l’Algérie prétendre, sinon détenir la palme des pays qui ont consommé le plus grand nombre de constitutions en moins de cinquante ans d’indépendance. L’instance Bensalah, qui tient sa lettre de mission du chef de l’Etat qui l’a instituée pour récolter les propositions autour des réformes politiques, fait partie de ces vieilles recettes auxquelles les pouvoirs successifs depuis 1962 ont recouru pour avorter en douce les aspirations populaires. Nombre d’acteurs politiques et d’analystes ont, à juste titre, souligné que la démarche participe d’une fuite en avant, laquelle ne ferait, en définitive, qu’ajouter de l’épaisseur aux sédiments de ratages cumulés depuis le recouvrement de l’indépendance nationale. Une indépendance qui, au demeurant, n’est plus célébrée en fanfare comme jadis, lorsque la gouvernance était au tout populisme. Le folklore sert de garniture à une date hautement symbolique mais que des contingences politiques intimement liées à l’exercice et au maintien au pouvoir ont fini par réduire à une escale ordinaire. Point donc de bilans d’étapes nécessaires pour les projections sur l’avenir. Point aussi de prospective clairement déclinée et ouvertement assumée. Le chef de l’Etat, à qui la fonction recommande de situer les rivages vers lesquels navigue l’embarcation Algérie, fait dans l’expression du vœu au moment où la nation attend de lui, au moins, de dissiper l’illisibilité politique ambiante. ` De même, la question de la repentance réclamée un moment de la France pour ses crimes coloniaux en Algérie semble remise dans les tiroirs. Il faut noter que de passage à Alger récemment, Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères, a réaffirmé le niet définitif de l’Hexagone à la doléance algérienne. Bizarrement, les organisations se réclamant de la famille révolutionnaires se sont abstenues de remonter au créneau, elles, qui, auparavant, s’excitaient pour moins que ça. Le 5 Juillet 2011 aura donc été une journée sans grand relief politique. Tout juste une journée chômée et payée. Pourtant, que de situations interpellent en cette veille du cinquantenaire de l’Indépendance nationale, du social au politique en passant par l’économique. Pour l’exemple, en cinquante ans, la Corée du Sud, sans rente pétrolière, a réussi un essor de développement exemplaire. La Corée est à la pointe du développement technologique, alors que l’Algérie est encore à chercher sa voie.
      S. A. I.

    15. moh6 fait de résistance comme boutef!!!

      Balayer devant sa porte avant de déclarer
      les poubelles du voisin puantes et nocives !

      Par Hakim Laâlam  
      Email : laalamh@yahoo.fr
      Nouveau rebondissement dans l’affaire Strauss-Kahn. L’une de ses
      camarades de l’école primaire va porter plainte contre lui. A l’époque,
      Dominique lui avait offert un bonbon dans la cour de récréation.

       

      Le vilain !

      Je nous trouve quand même un brin culottés ! Et pas n’importe quelle culotte ! Une triple XL ! Comment bon Dieu peut-il encore se trouver parmi mes compatriotes certains futés qui osent gloser sur le dernier scrutin marocain ? Comment peut-on de notre côté de la mauvaise foi faire la fine bouche sur le processus de réformes engagé là-bas, ergoter sur les chiffres de cette élection, se pincer le nez et conclure avec un aplomb plombé «au vote truqué» ? Pas nous, yal' khawa ! Surtout pas nous, en matière d’élections abracadabrantesques, d’urnes opaques et bourrées jusqu’au viol, de résultats bidouillés à souhait et de quotas préparés à l’avance et dégageant des odeurs nauséabondes de surgelés mal décongelés. Tout le monde sauf nous sur ce registre-là de la fraude, s’il vous plaît ! Et puis, sur la teneur et la consistance des réformes engagées par le monarque marocain. Là aussi, pas nous ! De grâce, pas nous ! Parce qu’au moment même où mes «chers compatriotes» se riaient de la démocratie à la marocaine, des médecins résidents algériens se faisaient tabasser aux portes jamais atteintes du palais présidentiel, à El Mouradia. Alors, là aussi, camembert, mes frères ! Il ne s’agit pas de décréter à partir d’ici à l’exemplarité des réformes engagées par le Maroc. Mais sans aller jusque-là, la moindre des décences lorsqu’on vit sous un régime comme le nôtre, un régime qui exfiltre le fils d’un ambassadeur actuellement en poste, fils impliqué jusqu’au cou dans une très grosse affaire en l’envoyant respirer un air européen moins vicié que celui du pénitencier d’El Harrach, on n’a pas le droit ensuite de venir donner des leçons de moralité au Makhzen et au système de gouvernance et de gestion marocain. Bon Dieu ! Serions-nous plus royalistes que les responsables du Mouvement marocain du 20 février, lesquels à l’issue du dernier scrutin se sont retrouvés divisés sur la teneur de leurs revendications, certains d’entre eux estimant qu’un pas important avait été franchi par Mohamed VI ? Sans même entrer d’ailleurs dans ce débat maroco-marocain, évitons quand même de nous prendre pour des docteurs Maboulette et de prescrire à nos voisins des ordonnances de démocratie en gélules et en injectables, lorsque chez nous, cette pratique de la médecine est déclarée hors-la-loi, est interdite et peut conduire ses auteurs en taule. Juste ça. Sans plus ! En clair, balayons devant nos portes avant de déclarer les poubelles du voisin puantes et nocives ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
      H. L.

    16. vous avez rien vu lisez ça!!!!!

      Violations des droits humains > Répression  

      Violations des droits humains

      Répression

      "Disparus"

      Torture

      Massacres

      Milices

      Réfugiés

      Rapports - Déclarations

       
       

      Répression

    17. sans aucune retenue ,les policiers tabassent les résidents en médecine que voulez vous d'autre, une dictature pure et simple ,alors MR OBAMA!



      sit-in avorté devant la présidence

      Par : DJAZIA SAFTA, Liberté, 5 juillet 2011

      “Nous ne demandons pas l’abrogation immédiate du service civil. Mais nous voulons qu’il y ait une discussion
      de fond sur le sujet”, disent les futurs spécialistes.
      Cent jours sont passés depuis le début de la grève ouverte des médecins résidents et toujours l’impasse. Pour célébrer ces cents jours de résistance, les futurs spécialistes ont tenté de tenir, hier, un sit-in devant la présidence de la République. Dès 10 heures, les protestataires ont commencé à rallier le point de rassemblement. Mais ils se sont vite heurtés à un impressionnant dispositif de sécurité. Les agents de police, présents sur place, effectuaient des contrôles d’identité, et dès qu’un résident était identifié, il était systématiquement embarqué. Et les interpellations ont été souvent musclées et opérées avec peu de discernement. Même des journalistes n’ont pas été épargnés, à l’exemple de celui du Soir d’Algérie qui a été arrêté dès son arrivée sur les lieux.
      Au total, ce sont des centaines de médecins embarqués dans des fourgons de police, puis relâchés à la gare routière du Caroubier, à Rouiba, à Boufarik, ou encore au Ruisseau. Quelque cent d’entre eux ont été emmenés aux postes de police. Cette démonstration de force n’a pas réussi à intimider les rescapés de cette véritable rafle. Ils étaient, en effet, environ 200 à réussir leur marche d’El-Mouradia à l’hôpital Mustapha-Pacha. “C’est honteux de traiter un médecin comme un voyou. Plusieurs de nos confrères sont interpellés au niveau des barrages de police à Baba Ali, à Bouira et ailleurs”, dénonce, d’une voix tremblante de colère, le Dr Omar-Mohamed Sahnoun, porte-parole du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). “Notre rassemblement était pacifique. Le sit-in d’aujourd’hui est venu pour réaffirmer que nos revendications ne sont pas pécuniaires. Nous ne sommes pas des tubes digestifs. Nous nous battons pour un meilleur système de santé pour nos malades. Rien ne nous arrêtera, nous continuerons jusqu’à l’aboutissement de cette revendication”, lâche le docteur.
      Le résident insiste sur le fait que ses confrères sont toujours ouverts au dialogue. “Nous ne demandons pas l’abrogation immédiate du service civil. Mais nous voulons qu’il y ait une discussion de fond sur le sujet”, explique-t-il.
      “Nous n’avons pas fait quatre mois de grève pour un statut particulier ou un régime indemnitaire. Nous refusons de revenir à la médiocrité”, ajoute le porte-parole du Camra.
      Le Dr Yellès, pour sa part, s’interroge sur les raisons de “l’entêtement” des pouvoirs publics à maintenir le service civil du moment que des entités, telles que le Cnes, la commission de la santé du Sénat ou le témoignage des professeurs en médecine, ont attesté de l’inefficacité du service. “Cette année, 2 000 des 2 400 diplômés en résidanat ont été affectés au Nord. Et tous les recours ont eu une réponse favorable. Cette attitude de la tutelle démontre que le service civil a été vidé de sa substance. Alors pourquoi s’obstiner à le maintenir !” s’exclame le Dr Yellès. “Pour les zones enclavées et le Sud, l’État envoie des médecins étrangers, des Cubains et des Chinois. Mais à quel prix ? Y a-t-il des critères de sélection ?” s’interroge-t-il.
      Après cet énième épisode de leur protestation, la détermination et la colère étaient visibles sur le visage des médecins résidents qui ont pu, tant bien que mal, réussir à rejoindre l’hôpital Mustapha-Pacha. Là aussi, ils n’étaient pas seuls. Un important dispositif de sécurité occupait les différents accès du CHU. La police antiémeute était présente jusqu’à l’intérieur même de l’établissement hospitalier, prête à intervenir à tout moment. Un procédé qui se veut dissuasif, mais qui n’a pas eu beaucoup d’effet sur les grévistes. Certains ont même proposé de “récidiver” et de marcher prochainement vers l’APN.

    18. Le Comité de l'ONU contre la torture condamne l'Algérie

      Mort de Djilali Hanafi en 1998

       

      Nouvelle condamnation de l’Algérie dans un dossier lié aux droits de l’homme. Le Comité contre la torture (CAT) des Nations unies vient de condamner l’Algérie pour le décès sous la torture d’un citoyen algérien, annonce ce mardi 5 juillet l’association suisse de lutte contre l’impunité, Trial (Track Impunity Always). L’organe onusien a conclu à la violation par l’Algérie des articles 1, 2 § 1, 11, 12 13 et 14 de la Convention contre la torture. « La décision est la première jamais rendue par le Comité contre la torture concernant l’Algérie », affirme Trial.

      Selon cette ONG basée à Genève, les faits remontent à l’année 1998. Djilali Hanafi, un commerçant de 32 ans, père de deux enfants, a été arrêté le 1er novembre 1998, par la gendarmerie à Mechraa Sfa. « M. Hanafi avait été relâché le 3 novembre suivant et était décédé quelques heures plus tard à son domicile des suites de tortures infligées à la brigade de la gendarmerie de Mechraa Sfa », précise Trial. Les plaintes en Algérie des proches de la victime n’ont pas abouti. Les autorités algériennes n’ont jamais ouvert une enquête. Selon Trial, elles ont affirmé que la victime était décédée de mort naturelle. Une affirmation que la famille avait contestée. Trial a saisi le Comité contre la torture des Nations unies.

      Selon Trial, le Comité, dans sa décision datant de juin 2011 et qui vient d’être rendue publique, estime que les faits « sont bien «constitutifs de torture», au sens de la Convention, et que la mort de la victime en a directement résulté ». L’organe onusien a conclu également que «durant toute la durée de la détention de la victime et malgré des témoignages concordants selon lesquels elle aurait été torturée, les autorités n’ont diligenté aucune enquête ni demandé à un médecin de vérifier son état de santé alors que les codétenus ont alerté les gardes sur l’état critique de la victime. En outre, alors que le certificat de décès a révélé la "mort suspecte" de la victime, le parquet ne s’est à aucun moment saisi de l’affaire».

      Le Comité onusien note aussi «qu’aucune enquête pénale impartiale et approfondie n’a été diligentée pour faire la lumière sur la mort du mari de la requérante et ceci encore 12 ans après les faits, ce que ne conteste pas l’Etat partie. L’absence d’enquête est d’autant plus inexplicable que le certificat de décès délivré en avril 2006 fait référence à la mort suspecte de la victime». Enfin, aucun élément des forces de sécurité impliqué dans cette affaire n’a été poursuivi ou puni.

      Cette nouvelle condamnation intervient après les sept condamnations prononcées par le Comité des droits de l’homme de l’ONU pour des disparitions forcées durant les années de terrorisme. La dernière condamnation a été confirmée fin mai pour la disparition forcée de Brahim Aouabdia.