Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

2012

  • Education nationale: Le CLA maintient la grève pour demain, 16 avril

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    Le Conseil des Lycées d’Alger (CLA) maintient son action de grève prévue pour lundi 16 avril. L'action coïncide avec la journée du savoir, « date symbolique », choisie par les tenants de l’action pour dire «non au bricolage dans l'école algérienne et non au bradage du statut particulier ».

     

    Le CLA  se veut plus que jamais alarmant  sur le devenir de l’école algérienne, dans son communiqué rendu public : «l’école algérienne  est sinistrée (…) personne ne parle de la future catastrophe de l'année prochaine et du flux des élèves ».

    «Une école qui a vu  nos enfants tenter  de se suicider et qui a aussi vu des agressions sans précédent de la part d'élèves à l’égard de leurs enseignants » poursuit le communiqué.

    Sur l’amendement du  statut particulier des travailleurs de l’éducation , le CLA se montre  aussi  insatisfait : « en ce qui concerne le statut particulier qui a été revu pour la énième fois, le CLA dit non à son bradage et voit pour la énième fois des injustices incroyables entre les travailleurs de l'éducation ».

    Le CLA rappelle ses revendications dans le cadre de l'organisation de cette action: "promotion automatique tous les cinq ans réduction des durées d’avancement dans les échelons à 2 ans et 2ans ½, réintégration des Corps communs dans le secteur de l’Education".

    "Si la Tutelle n’a pas tenu ses promesses sur le plan pédagogique, il en est de même aussi concernant l’amélioration de la situation socio- professionnelle des travailleurs de l’Education"argumente par le biais de son communiqé.

    Le syndicat argumente en déclarant « les nouvelles générations iront en retraite, sans bénéficier des promotions verticales comme professeur principal ou professeur formateur, étant donné que le nombre des professeurs principaux ou formateurs est toujours limité ».

     

    Hamida Mechaï
  • 2012 ou l’année du gonflage

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    Ce n’est plus un secret médical, l’Algérie connaît une grave pénurie de médicaments. Or, le ministère de la Santé vient d’annoncer que le pays n’a pas importé le type de prothèses mammaires mises en cause dans le scandale qui agite en ce moment la France au sujet de ces implants jugés nocifs. En affirmant cela, le ministère avoue donc que l’Algérie importe bien des prothèses mammaires mais pas celles mises en cause. De quel genre s’agit-il ? Des implants pour masquer une ablation médicale due à un cancer ou de simple chirurgie esthétique ? Dans ce dernier cas, l’Algérie, qui aura tout importé dans sa vie, importerait aussi désormais des artifices pour gonfler les poitrines des Algériennes qui en manquent. Traditionnellement connues pour leur générosité, les Algériennes seraient donc arrivées elles aussi à perdre de leur charme. Si personne n’a le chiffre officiel des fausses blondes, il faut admettre que nous n’aurons pas non plus celui des faux seins en circulation en Algérie, sujet aussi tabou que le fichier électoral.

    Et comme pour les élections à venir, il faudra toucher pour différencier le faux du vrai ou un scrutin truqué d’un vote honnête. Dans cette problématique nationale entre le fond et la forme, l’éthique et l’esthétique, certains partis politiques ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient probablement pas aux prochaines législatives, malgré l’importation massive par le ministère de l’Intérieur d’observateurs étrangers. La différence entre une démocratie et une nation qui n’en a que la vitrine est exactement la même que celle entre une femme naturellement équipée et une autre passée chez le vulcanisateur. On ne peut découvrir le subterfuge de cette dernière qu’en la touchant ou en la dénudant. Au royaume du paraître, qui n’a jamais palpé le fond d’une urne ne pourrait jamais connaître la vérité du système politique national.

     

    Chawki Amari
  • 2012, Internet et les résultats avant l’heure

     

    Par Caroline Vigoureux

    Publié le 25 avril 2011 à 12h13 Mis à jour le 25 avril 2011 à 17h17

     
    En 2007, les premières estimations avaient fuité vers 18h00 sur les réseaux sociaux.

    En 2007, les premières estimations avaient fuité vers 18h00 sur les réseaux sociaux. © Maxppp/Twitter/Facebook

    Lors de la présidentielle 2007, des résultats avaient fuité. Le scénario pourrait se reproduire.

    Dans un an, les Français seront appelés à voter pour l’élection présidentielle. Le scrutin sera-t-il soumis à la même polémique qu’en 2007 ? C'est ce que redoute le chroniqueur Guy Birenbaum, comme il l'expliquait lundi matin sur Europe 1. Officiellement, la loi française interdit toute publication des chiffres avant 20 h 00. Mais cette restriction avait été largement bravée durant l’entre deux-tours, qui opposait Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal.

    Sur les réseaux sociaux -Twitter et Facebook - ou encore sur les blogs, les premières estimations avaient fuité dès 18h00. Les sites d’informations suisses et belges avaient été les premiers à révéler les tendances du scrutin hexagonal, n’étant pas soumis à la législation française. A l’instar du site du journal suisse Le Temps, qui avait fourni les premiers chiffres peu avant 18 h00.

    "Une traînée de poudre"

    Les instituts de sondage et les journalistes disposent en effet d’informations avant l’échéance officielle. "Nous donnons avant 20h00 les premiers chiffres à nos clients : des médias, des partis politiques…", a confirmé à Europe1.fr Frédéric Dabi, directeur stratégies et opinion à l’Ifop.

    "Ces données fuitent comme une traînée de poudre et sont reprises sur les réseaux sociaux. Nous sommes à l’origine de l’information mais son usage et son exploitation nous échappe", a concèdé Frédéric Dabi.

    De quoi sérieusement entraver le scrutin, puisque, dans les grandes villes, les bureaux de vote sont ouverts jusqu’à 20h00. Un électeur lambda peut donc aller mettre son bulletin dans l’urne entre 18h00 et 20h00, en ayant connaissance des premiers résultats.

    75.000 euros d’amende

    L’impact des réseaux sociaux était beaucoup moins fort en 2007. Leur explosion a considérablement changé la donne. Journalistes et politiques sont très nombreux sur Twitter, à poster quotidiennement des messages de 140 signes. Facebook revendique de son côté plus de 20 millions d’utilisateurs français. D’ici un an, le réseau social pourrait atteindre les 25 millions de membres à travers l’Hexagone.

    Si la loi prévoit une amende de 75.000 euros, la Commission nationale de contrôle de la campagne reste impuissante face à tous les sites et blogs hébergés à l’étranger. Reste désormais à savoir si les textes évolueront d’ici là pour éviter toute fuite avant l’heure.