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greve

  • A l’école de la grève

     

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    Au rythme où vont les grèves dans le système éducatif national, on parlera de moins en moins de fuite des cerveaux. La baisse du niveau scolaire, qui s’est accélérée ces dernières années, deviendra dramatique à court terme si l’école reste livrée aux dysfonctionnements institutionnels et au radicalisme des partenaires sociaux. Le droit de grève est garanti par toutes les Lois fondamentales du monde, mais il n’est pas interdit non plus d’évaluer les répercussions des cycles de débrayage lorsqu’ils s’inscrivent dans la durée, à plus forte raison quand cela touche un secteur aussi sensible que la formation des jeunes générations. Est-on en train de former des «premiers de la classe» ou des contingents d’apprentis grévistes ? Inculque-t-on aux jeunes le sens de l’effort ou le réflexe du débrayage ? Des lycéens n’ont pas manqué de rappeler, ces derniers jours, qu’ils étaient déjà en grève pour réclamer le fameux seuil pédagogique, bien avant le déclenchement de l’actuel mouvement de grève des enseignants. Les élèves entrent désormais en concurrence avec leurs propres enseignants dans le perpétuel bras de fer avec le gouvernement. Le ministère œuvre, à temps plein, à désamorcer les crises et non à rouvrir les manuels scolaires pour relire les contenus et les moderniser, si tant est que ce projet est à l’ordre du jour.

    La grève est si ancrée dans les mœurs, particulièrement dans le système éducatif, que même les comptes rendus de presse parlent à présent de «reprise de la grève». La reprise du travail est beaucoup plus aléatoire et problématique, même quand la tutelle brandit la menace de recourir à l’application stricte de la loi. Si les péripéties des négociations entre l’administration centrale et les syndicats de l’éducation sont suivies par l’opinion publique à travers les médias, ce que l’on sait moins, ce sont les conditions de reprise des cours et la manière avec laquelle sont gérés les retards de scolarité engendrés par ces longs passages à vide. L’ambiance dans les établissements scolaires et les salles de classe, au lendemain des mouvements de grève, ne doit pas être très éloignée d’un climat d’anarchie, prélude aux dérapages pouvant être observés lors des examens de fin d’année, à l’image de la dernière session du bac.

    Des rattrapages improvisés, des défalcations inévitables dans les programmes, pour offrir au final, à l’élève, une année scolaire amputée, en plus d’avoir été perturbée. Le système éducatif est l’un des rares secteurs où l’obligation de résultats est complètement évacuée. Par résultats, il faut entendre qualité de la formation et non taux de réussite aux examens, lesquels découlent de savants dosages arithmétiques pouvant dépendre y compris de l’humeur politique des autorités. L’examen du «sinistre» de l’école algérienne pour élaborer un véritable plan de sauvetage, avec la contribution de tous les segments de la société, ne sera possible que lorsque les questions sociales soulevées par les enseignants auront été résolues. Cette tâche incombe exclusivement aux autorités en charge du secteur.

     

    Djaffar Tamani
  • Grève ce matin des travailleurs de l’éducation de l’Unpef et du Snapest

     

    Le SNTE se démarque, accuse et révèle

    Par : Malika Ben

    Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) se démarque de la grève de l’Unpef et du Snapest. C’est ce qu’a annoncé, hier, le SG du Snapest lors d’un point de presse tenu à l’issue d’une rencontre regroupant les délégués régionaux des régions centre du pays. “Nous ne sommes pas concernés par cette grève. De toutes les façons, le taux de suivi ne sera pas très important car les travailleurs qui ont fait confiance à ces syndicats se sont rendu compte, finalement, qu’ils n’ont servi que leurs propres intérêts. Nous n’allons, donc, pas prendre part à ce débrayage”, a indiqué Abdelkrim Boudjenah. Les raisons ? “Le SNTE qui se dit fort par sa représentativité sur le terrain refuse de pêcher en eau trouble. Nous n’avons jamais mené une action de protestation avec d’autres syndicats. Ces syndicats qui appellent à une grève sont ceux-là mêmes qui ont signé les PV lors des négociations autour du statut particulier des travailleurs. Le SNTE n’a rien signé et a toujours dénoncé les accords secrets entre certains syndicats et la tutelle.” Et c’est cette position “claire et intransigeante” qui lui a valu les foudres de la tutelle. Selon le SG du SNTE, le département de l’Éducation ne reconnaît plus le SNTE en tant que partenaire social et a gelé son partenariat avec lui sous prétexte que “le syndicat n’est pas légal”. “Une décision prise de façon unilatérale et qui ne repose sur aucun fondement juridique, puisque la justice a tranché en 2003 en faveur de l’aile de Boudjenah. D’ailleurs, le syndicat n’a été destinataire d’aucun document officiel du MEN.” Le ministère du Travail, qui est le seul habilité à délivrer les agréments aux syndicats, n’a rien notifié dans ce sens au département de Baba Ahmed. Ce dernier a été saisi par les responsables syndicaux pour de plus amples détails sur ce gel, mais en vain. Profitant du conflit syndico-syndical et des dissidences qui ont donné lieu à l’émergence d’une aile SNTE présidée par Bennoui Dahmane, des responsables de tutelle “tentent de casser le syndicat qui les dérange par ses positions intransigeantes. Nous avons toujours dénoncé les positions contradictoires et les accords que certains syndicats ont négociés avec des responsables de tutelle pour parvenir à des fins personnelles au détriment des intérêts des travailleurs”. Boudjenah fera des révélations fracassantes dans ce sens : “Des dispositions contenues dans le statut particulier amendé ont été revues et rédigées de façon à en faire bénéficier des syndicalistes et leurs proches. C’est le cas pour les 18 ans de service exigés pour accéder au grade d’enseignant formateur, alors qu’au départ, la disposition exigeait
    20 ans.” Le SNTE accuse aussi des syndicats d’être de mèche avec la tutelle, voire de faire pression sur elle pour pouvoir bénéficier de postes au ministère. “C’est l’instabilité totale. Tous les anciens responsables ont été dégommés et des intérimaires ont été désignés à leur place. Une situation qui arrange la tutelle qui peut faire pression sur eux pour approuver toutes ses décisions.” 

    Des syndicalistes “détachés” s’improvisent... commerçants !
    Le détachement syndical reconnu par la réglementation permet aux syndicalistes d’exercer leurs droits et de s’y consacrer pleinement sans être contraints d’assumer leurs activités professionnelles. À en croire les propos du conférencier, nombreux sont ceux qui usent et abusent de cette position de “détachement” pour se livrer à d’autres activités. Boudjenah citera notamment le commerce, l’enseignement dans le privé, l’ouverture de maternelles... “Le SNTE dispose de 122 détachements supprimés pour réprimer nos activités. Il existe plus de 1 000 détachements dans le secteur, de 200 à 500 détachements par syndicat, et la grande majorité active ailleurs. Et nous avons des preuves”, a soutenu Boudjenah en rappelant que son syndicat a plaidé, en vain, la suppression des détachements.  

    Réinvestir le terrain de la protestation
    Ne comptant pas rester les bras croisés face au rejet de leur organisation, le SNTE envisage de réinvestir le terrain de la protestation par tous les moyens légaux.“Les dates et les formules de protestation seront annoncées à l’issue des rencontres régionales débutées hier par celles des régions centre.” Le syndicat compte interpeller le président de la République et les autorités nationales avant de se tourner vers des organismes internationaux, notamment le BIT. À signaler, enfin, que l’aile Bennoui a pris une autre position, à savoir le soutien de la grève, “à condition que l’Unpef défende les intérêts des différents corps de la même manière”. Reste à savoir qui défendra les intérêts des pauvres élèves.

  • Grève dans l’anonymat

    La grève en cours sur les chantiers de la Sonatrach à Khrechba (200 km d’El-Goléa) ne semble intéresser aucun responsable du secteur.
    La dénonciation des conditions de travail par les travailleurs ne trouve aucun écho tant chez la direction du groupe pétrolier que la Centrale syndicale. Pourtant, ce chantier est le prolongement d’un projet stratégique pour le pays.

  • GRÈVE


    Les paramédicaux paralysent les établissements de santé

    Le personnel paramédical a entamé, hier, son mouvement de grève de trois jours. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) estime le taux de suivi, au premier jour de la grève, à 90 % sur le territoire national. Le syndicat demande la prise en charge de ses revendications, restées en suspens.
    Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - La mobilisation du personnel paramédical est intacte. Ce corps de la santé, qui revient à la charge, l’a prouvé hier, lors de sa première journée de débrayage où le taux de suivi a été estimé à 90 %, à l’échelle nationale. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), initiateur de cette grève, a souligné, qu’hormis les établissements hospitaliers des wilayas de Mascara et Biskra, où le mouvement a été timidement suivi, les autres établissements du pays ont adhéré à 100% au mouvement. Le syndicat, qui se félicite de cette «forte mobilisation» et qui souligne que seul le service minimum est assuré a affirmé que «l’ensemble des structures de santé du pays sont à l’arrêt». Une situation imposée par la tutelle, selon le syndicat qui monte au créneau pour dénoncer le silence du ministère de la Santé et la non-prise en charge de ses revendications, toujours en suspens. Le syndicat dénonce le non-respect de l’application des dispositions statutaires régissant le corps paramédical, c’est-à-dire l’intégration des infirmiers brevetés et l’absence de dispositif réglementaire garantissant la progression de carrière. Il demande la concrétisation des amendements statutaires tels que contenus dans le protocole de la commission mixte (ministre-syndicat), de rendre effective l’application de certaines primes, notamment l’indemnité de garde, poste supérieur et indemnité de risque et le respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale à l’enseignement supérieur (LMD). Le syndicat s’insurge aussi contre l’amalgame entretenu dans le chevauchement de la corporation entre deux statuts. Le syndicat des paramédicaux tiendra son conseil national extraordinaire vers la mi-janvier, selon les déclarations de son président, pour évaluer la situation. «D’ici là, s’il n’y a aucune réaction de la part de la tutelle ou une réelle volonté pour répondre à nos préoccupations, nous irons vers des grèves cycliques», a menacé Lounès Gachi, président du SAP.
    S. A.

  • Apres 38 jours de grève de la faim – Secteur de la justice

     

     

    Après 38 jours de grève de la faim , les travailleurs du secteur de la justice dont l’ état de santé se détériore en jour en jour sont toujours livrés à eux-mêmes à la maison des syndicats de Dar El Beida en cette période de chaleur .

     

    Complètement abattus, les traits titrés, le corps inondé par les sueurs, ils luttent désespérément contre la grande fatigue pour nous parler péniblement, la chute du poids est alarmante .

     

    Le comité de soutien tient à témoin la société civile et l’opinion nationale sur le refus des autorités à assister des personnes en danger parmi lesquelles deux sont des mères de famille qui affrontent la mort lente sous le silence et l’indifférence de la tutelle qui à la place du dialogue multiplie les pratiques répressives à l’encontre non seulement des travailleurs syndicalistes mais aussi à l’encontre des membres du comité de soutien aux grévistes de la faim .

     

    La présidente du comité

    Yamina Maghraoui

    http://dzactiviste.info/apres-38-jours-de-greve-de-la-faim-secteur-de-la-justice/

  • SNPSP EN GREVE

    500 médecins devant le ministère de la Santé pour demander le départ de Ould Abbas 4

    Par Hamida Mechaï le 14/05/12 à 13h27 

     
	Plusieurs médecins devant le ministère de la Santé

    Près de 500 médecins, venus de plusieurs wilayas, ont observé un sit-in, ce matin lundi 14 mai devant le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière. Ils ont répondu à l’appel de l’intersyndicale des professionnels de la santé qui regroupe le SNPSSP, le SNPSP, le SNAPSY ainsi que le SNPEPM, une intersyndicale récemment scellée en plein mouvement de grève des praticiens de la santé observé depuis maintenant presque deux mois. la suite

    Ould Abbès annonce 30 millions de Dollars pour l’acquisition des vaccins Réagissez

    En visite d’inspection et de travail ce lundi dans la wilaya de Ain Defla, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière a annoncé l’acquisition de vaccins pour un montant de 30 millions de Dollars.

     

    Ain Defla : Ould Abbès raille les professionnels de la santé contestataires Réagissez

    Interpellé par la presse locale sur le déficit important en encadrement spécialisé dans la wilaya de Ain Defla, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès , en visite d’inspection et de  travail ce lundi dans cette wilaya trouvera l’occasion  rêvée pour ironiser sur certains professionnels de la santé lesquels, selon lui, «vont de l’autre coté à des fins lucratives et reviennent atteints du syndrome de l’épuisement (burn-out) semblables à des citrons pressés» a-t-il dit.

  • L’intersyndicale reprend la protestation

     

    Sit-in devant le ministère de la Santé

     

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    L’Intersyndicale de la santé publique a maintenu son appel à un rassemblement, aujourd’hui, devant le ministère de la Santé. Quatre syndicats du secteur ont adhéré à cet appel. Les sympathisants et adhérents du SNPSSP, du Snapsy, du SNPSP et du SNPP attendent une réponse du ministère de la Santé qui a fermé toutes les portes du dialogue avec ses partenaires sociaux.

     

    En plus de la politique de la fuite en avant qu’il prône depuis le début du mouvement de protestation, le ministre est en pleine campagne de désinformation», accusent les syndicats. Djamel Ould Abbès multiplie les sorties médiatiques, avec des déclarations commentant les revendications des syndicats du secteur. Les réduisant à une quête purement  matérielle, le ministre de la Santé a coupé court à toute lueur d’espoir quant à l’aboutissement des réclamations des syndicats du secteur qui concernent, en priorité, l’ouverture du dossier de la révision des statuts particuliers régissant les différentes catégories des travailleurs, sachant que l’actuel statut, «conçu par la tutelle sans consultation des partenaires sociaux», entrave l’évolution des praticiens dans leur carrière et maintient la confusion concernant le statut des établissements de santé publique, créant des lacunes dans la prise en charge du malade.

    Ce point est largement développé par les différents syndicats qui sont montés au créneau à maintes reprises, cherchant toujours une réponse auprès de la tutelle qui, elle, campe sur sa position. «C’est le statu quo depuis l’installation du ministre», constate le président du SNPSSP. Bien que des réunions de conciliation aient été tenues suite aux différents mouvements de protestation, rien n’a été fait depuis l’installation du ministre à la tête de ce département. Il avait pourtant promis, en 2010, l’ouverture du dossier de l’amendement du statut, comme cela a été fait par le ministère de l’Education nationale. Les syndicats des professionnels de la santé se disent également «outrés» par les propos rapportés par les médias concernant les menaces du ministre de divulguer «les salaires des praticiens et les augmentations qu’ils ont perçues».

    M. Ould Abbès déroute le débat. «Il ne s’est jamais agi d’un problème d’argent. Nous exigeons la concrétisation des accords concernant le statut des praticiens, les mesures incitatives pour le service civil et l’application de la carte sanitaire, brouillée aujourd’hui avec le détournement des établissements de santé publique de leur vocation réelle», explique le docteur Yousfi. L’Intersyndicale réclame aussi le respect des libertés syndicales «aujourd’hui bafouées». Outre les ponctions sur les salaires des grévistes et l’interdiction d’accès au ministère, les syndicats du secteur doivent également faire face à l’attitude de M. Ould Abbès qui a clairement déclaré qu’il ne les reconnaît plus comme partenaires sociaux. A souligner que les spécialistes sont en grève ouverte depuis le 29 avril dernier.
    Le secteur de la santé traverse également une crise sans précédent de rupture de stocks de médicaments et de difficulté dans la prise en charge des malades. «Le pourrissement à un stade avancé», commente un syndicaliste.

     

    Fatima Arab
  • Communiqué : grève de la faim de travailleurs du secteur de la « justice »

    Poste par Rédaction LQA

     

    Alger : le 6/ 5 / 2012

    Communiqué

    Le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique SNAPAP , déclare que les membres du bureau fédéral du secteur de la justice , entrent en grève de la faim aujourd‘hui , le 6 mai 2012

    Cette décision a été prise à la suite de l’action de grève illimitée, suivie à 95 % par les travailleurs du secteur de la justice qui a duré 21 jours et qui a paralysé tous les secteurs de la justice du territoire national

    Le SNAPAP déplore le mépris de la tutelle vis à vis de milliers de travailleurs en protestation contre l’injustice et l’autoritarisme aveugle

    La grève de la faim est un acte de détresse des travailleurs pris en otage par un système dictateur qui tourne le dos aux souffrances des travailleurs.

    Par ailleurs le SNAPAP rend responsable le pouvoir des conséquences que peut engendrer la grève de la faim et ses préjudices sur ces travailleurs.

    La secrétaire générale

     

    Nassira ghozlane

  • La Laddh demande aux pouvoirs publics de privilégier le dialogue et respecter le droit de grève

    Conflits sociaux

    La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh) appelle, dans un communiqué rendu public ce mardi 17 avril, à dialoguer avec les représentants des grévistes et respecter le droit de grève. « Face aux mouvements de grève des greffiers et des enseignants, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme s’inquiète de la situation et appelle les pouvoirs publics à privilégier la voie du dialogue avec les représentants des grévistes », indique l'organisation.
    Pour elle, les pouvoirs publics devraient régler ces conflits en tenant compte des lois et des conventions internationales garantissant le droit de grève et non en adoptant une approche « sécuritaire et autoritaire ».
  • SNPSP lance un appel à la greve le 30.avril.2012

    20.04.2012

    Journée de protestation le 30 Avril 2012

    Le conseil national extraordinaire du SNPSP a repris ses travaux hier 19 avril 2012 à Alger. A l'ordre du jour ont été retenus les points suivants:

    • Plate forme des revendications; État d'avancement et conduite à tenir
    • Dégradation des conditions d'exercice dans les structures publiques de la santé et problèmes de la prise en charge des malades.
    • Intersyndicale des professionnels de la santé.
    • Divers: problème des inscriptions au tableau de l'ordre des chirurgiens dentistes, remboursements des prescriptions médicamenteuses en pratique dentaire, indemnisations des praticiens réquisitionnés pour couverture médicale lors des examens de fin d'année scolaire ou lors des élections.

    Devant le constat établi de la non prise en charge de l'ensemble des points relevant de la plate forme des revendications socioprofessionnelles des praticiens de santé publique, après avoir passé en revue les recommandations des assemblées générales convoquées à cet effet au niveau de l'ensemble des structures de santé sur le territoire national, le conseil national a entériné à l'unanimité de ses membres le recours à la protestation.

    De ce fait, il a été voté:

    • Une journée de grève le 30 04 2012.
    • Trois (03) jours de grève le 07, 08 et 09 mai 2012.
    • L'organisation d'un rassemblement national des praticiens dont la date sera communiquée ultérieurement
  • Education Nationale :La grève du CLA "massivement" suivie

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    L’action de protestation du Conseil des Lycées d’Alger( CLA) a réussi «à paralyser 90 % des établissements de l’enseignement secondaire », en ce lundi 16 avril, une date qui coïncide avec la journée du Savoir choisie «symboliquement » par les protestataires pour marquer leur action.

     

    «350 établissements du secondaire», tel est le nombre de lycées touchés par la grève à travers le territoire national, selon les initiateurs de ce mouvement. Contacté par téléphone, un coordinateur au sein du CLA a déploré le devenir de l’école algérienne. "Ce n’est plus un endroit du savoir. 3 à 5 violences sont commises dans les milieux scolaires par jour dans notre pays », argumente notre interlocuteur.

    D’autant plus que «les conditions ne sont pas réunies pour l’enseignant pour bien exercer son métier».  Au menu des revendications du CLA : l’aspect pédagogique mais aussi l’aspect professionnel, le statut particulier des travailleurs de l’éducation. Les négociations avec la tutelle pour son amendement ont échoué.

    Notre interlocuteur n’écarte pas «la radicalisation du mouvement ». Mais, selon lui cela dépendra des décisions du Conseil National qui se tiendra très prochainement.

     

    Hamida Mechaï
  • Education nationale: Le CLA maintient la grève pour demain, 16 avril

     

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    Le Conseil des Lycées d’Alger (CLA) maintient son action de grève prévue pour lundi 16 avril. L'action coïncide avec la journée du savoir, « date symbolique », choisie par les tenants de l’action pour dire «non au bricolage dans l'école algérienne et non au bradage du statut particulier ».

     

    Le CLA  se veut plus que jamais alarmant  sur le devenir de l’école algérienne, dans son communiqué rendu public : «l’école algérienne  est sinistrée (…) personne ne parle de la future catastrophe de l'année prochaine et du flux des élèves ».

    «Une école qui a vu  nos enfants tenter  de se suicider et qui a aussi vu des agressions sans précédent de la part d'élèves à l’égard de leurs enseignants » poursuit le communiqué.

    Sur l’amendement du  statut particulier des travailleurs de l’éducation , le CLA se montre  aussi  insatisfait : « en ce qui concerne le statut particulier qui a été revu pour la énième fois, le CLA dit non à son bradage et voit pour la énième fois des injustices incroyables entre les travailleurs de l'éducation ».

    Le CLA rappelle ses revendications dans le cadre de l'organisation de cette action: "promotion automatique tous les cinq ans réduction des durées d’avancement dans les échelons à 2 ans et 2ans ½, réintégration des Corps communs dans le secteur de l’Education".

    "Si la Tutelle n’a pas tenu ses promesses sur le plan pédagogique, il en est de même aussi concernant l’amélioration de la situation socio- professionnelle des travailleurs de l’Education"argumente par le biais de son communiqé.

    Le syndicat argumente en déclarant « les nouvelles générations iront en retraite, sans bénéficier des promotions verticales comme professeur principal ou professeur formateur, étant donné que le nombre des professeurs principaux ou formateurs est toujours limité ».

     

    Hamida Mechaï
  • Le gouvernement lâche du lest

    Après deux jours de grève à l’appel du cnapest

     

    Par : Malika Ben

    Convoqués hier pour une nouvelle réunion, les syndicats ont été informés de l’approbation du Premier ministre pour la satisfaction de certaines revendications restées en suspens. Le SNTE gèle la grève prévue aujourd’hui et le Cnapest compte soumettre un rapport à son conseil national pour décider du sort du débrayage.

    La grève des enseignants du secondaire s’est poursuivie hier encore à travers tous les lycées du pays. La paralysie est totale dans la plupart des établissements du secondaire. Le taux de suivi varie entre 70 et 100%, selon le syndicat. Conforté par le suivi massif du mouvement, le Cnapest durcit de plus en plus sa position et fait la sourde oreille aux sollicitations du département de Benbouzid. Ce dernier tente par tous les moyens de mettre fin à cette grève dont le timing qui n’est évidemment pas fortuit, risque de perturber les prochains examens scolaires. Une carte que joue le syndicat pour faire aboutir des revendications de longue date. Et comme il faut battre le fer tant qu’il est chaud, le Cnapest estime qu’il faudrait monter les enchères pendant l’examen des modifications du statut particulier au niveau de la commission ad hoc. Une stratégie qui a fini par porter ses résultats puisque les pouvoirs publics ont fini par lâcher du lest. En effet, convoqués hier pour une nouvelle rencontre d’information sur l’état d’avancement de l’amendement du statut particulier, les syndicats de l’éducation ont été informés par les responsables de l’éducation de l’approbation par le Premier ministre de la satisfaction de certaines revendications restées en suspens. En un mot, les pouvoirs publics ont été contraints de lâcher du lest pour apaiser les tensions.

    Le SNTE gèle la grève des enseignants du primaire
    Et c’est le cas puisque à l’issue de la rencontre avec la tutelle, le SNTE qui avait appelé les enseignants du primaire à une grève à partir d’aujourd’hui a tenu hier “une réunion urgente” pour évaluer la situation. Le communiqué, transmis hier, annonce “le gel de la grève prévue aujourd’hui suite aux résultats de la réunion de mercredi avec la tutelle où d’importantes informations relatives à l’amendement du statut particulier nous ont été fournies”. En attendant d’avoir la copie amendée entre les mains, le SNTE demande à ses adhérents d’attendre “les nouvelles instructions” qui seront décidées par le conseil national prévu lundi prochain pour prendre position par rapport au contenu de la nouvelle mouture.

    Le Cnapest persiste et dénonce !
    Selon un communiqué signé par le premier responsable du Cnapest, Nouar Larbi, la tutelle use de “pressions et autres intimidations” pour contraindre le syndicat à lancer un appel pour l’arrêt de la grève illimitée. “L’adhésion massive au débrayage nous a fait croire que la tutelle allait satisfaire nos revendications. Mais au lieu de cela, elle s’est tournée vers la pression sur les membres du BN pour arracher l’arrêt de la grève”, révèle le communiqué du Cnapest.
    Pis, le département de l’Éducation est allé jusqu’à “accuser le Cnapest de constituer un danger pour l’État et cache des desseins  politiques. Ce qui prouve la continuité de l’ère des accusations et des pressions que nous pensions être révolues à jamais. D’autant que la tutelle a reconnu à maintes reprises le professionnalisme de notre syndicat”. Le bureau national  du Cnapest rejette “ces menaces qui ne feront qu’accroître sa persévérance” et insiste sur le fait que “seul le conseil national du syndicat est habilité à prendre une telle décision. Le BN ne peut pas appeler à l’arrêt de la grève”. À l’issue de la rencontre avec la tutelle, le Cnapest est revenu à de meilleurs sentiments et a décidé de convoquer son conseil national pour débattre de la situation et décider de la suite à donner à la grève à la lumière des nouvelles données.

    Les revendications approuvées par le Premier ministre
    Soumises à l’arbitrage du Premier ministre, des revendications que la commission ad hoc a rejetées, ont été finalement acceptées par Ouyahia. Selon un communiqué du Cnapest, le rapport présenté par le SG du MEN, le chef de cabinet ainsi que le DRH annonce la satisfaction d’une série de revendications. Nous citerons entre autres : la révision du classement catégoriel de certains corps du secteur (directeur d’école primaire qui passe de la 12 à la 14, l’inspecteur de l’éducation de la 14 à la 17…), intégration des maîtres d’école ayant une licence et ceux ayant bénéficié de trois années de formation, création de deux nouveaux postes : inspecteur de l’enseignement primaire chargé de l’administration des écoles, inspecteur de la restauration scolaire au primaire et au moyen. Pour le cycle secondaire, les nouveautés consistent : catégorie 13 pour les nouvelles recrues, enseignants principaux à la 13, les enseignants formateurs classés à la 16, intégration au poste d’enseignant principal après 10 ans d’exercice et au poste d’enseignant formateur après 20 ans de travail. De leurs côté, les adjoints d’éducation ayant accompli 10 ans de travail passent de la catégorie 7 à la 8, ouverture du recrutement externe et de la promotion pour ceux classés à la catégorie 11. À signaler, enfin, que les modifications introduites seront applicables à compter du 31 décembre 2012.

  • Le CNAPEST appelle à une grève illimitée à partir du 10 avril

    Education :

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    le 30.03.12 | 14h35 1 réaction

    Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) appelle à une grève illimitée à partir du 10 avril dans le secteur de l’Education nationale.

    Le troisième trimestre de cette année scolaire s’annonce de plus en plus court. En effet, plusieurs syndicats du secteur de l’Education nationale compte renouer avec la protestation. C’est le cas du Cnapest qui, dans un communiqué qu’il a rendu public aujourd’hui vendredi, appelle à une grève illimitée à compter du 10 avril, soit dit jours après la reprise des cours prévue après demain, dimanche.  Cette décision a été prise suite à la réunion du conseil national du syndicat tenue le 28 et 29 du mois en cours et qui a pris en compte les rapports faits par 40 wilayas.  

    Le Cnapest qui reconnaît le soutien de la tutelle aux enseignants dit appréhender l’aboutissement du dossier sur le statut particulier d’autant plus que le syndicat ne prend pas part aux négociations finales, lesquelles sont confiées à une commission mixte spécialisée. Le ministère de l’Education nationale s’était, en effet, concerté avec plusieurs syndicats du secteur autour de cette question via une série de réunion de travail.  Le sort de ce texte tant attendu par les travailleurs du secteur est tributaire de l’appréciation du gouvernement qui a reçu la mouture il y a quelques jours.

    A travers cette action de protestation le Cnapest demande, entre autres, la signature du statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation nationale tel qu'établit avec les partenaires sociaux, la révision de la prime de région et la prime du sud conformément au nouveau régime indemnitaire ainsi que  la finalisation du travail des commissions mixtes concernant la médecine du travail.
     
    Il est à rappeler que  le Conseil des lycées d’Algérie (Cla) a lui aussi menacé de recourir à la grève au cours de ce troisième trimestre.  Ce syndicat, non encore agrée et par ricochet exclu des négociations avec la tutelle, dénonce pour sa part la précarité du système éducatif.
     

    Mina Adel
  • Les praticiens spécialistes déterminés à aller jusqu’au bout de leur débrayage

    ILS DÉNONCENT LE RECOURS ABUSIF DE LA TUTELLE À LA JUSTICE

     

    A leur deuxième jour de grève, les praticiens spécialistes semblent plus déterminés que jamais à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Néanmoins, ils dénoncent le recours abusif du département de Djamel Ould-Abbès à la justice. 
    Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - A son deuxième jour, la grève des praticiens spécialistes est passée d’un taux de suivi de 76% à celui de 80%, selon le président du SNPSSP, le Dr Mohamed Yousfi. Un signe favorable, à ses yeux, et qui dénote, souligne-t-il, on ne peut plus clair, «la grande mobilisation des praticiens spécialistes et leur détermination à défendre jusqu’au bout leurs droits les plus élémentaires et légitimes». Ainsi, au centre du pays, le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique a annoncé un taux de suivi de 75% à Alger et à Boumerdès, 80% à Tizi Ouzou et Aïn Defla, 75% à Blida et 100% à Bouira. A l’ouest du pays, la grève a été suivie à 80% à Tlemcen, à 60% à Oran, à 100% à Tiaret et à 80% à Mostaganem. A l’est du pays, le taux de suivi a été de l’ordre de 75% à Constantine, 80% à Mila, de 85% à Tébessa, à 80% à Annaba, 80% à Mila et à 85% à Oum El Bouaghi. Dans le sud du pays, les wilayas de Ghardaïa, de Ouargla et El Oued ont chacune enregistré un taux de suivi de 70%. Par ailleurs, le Dr Mohamed Yousfi, joint hier par téléphone, a fortement dénoncé «le recours abusif du ministère de la Santé à la justice pour faire avorter un mouvement de débrayage légal et légitime ». Selon lui, le département de Djamel Ould-Abbès a pris lui-même l’initiative de distribuer des décisions de justice, déclarant la grève illégale et appelant les praticiens spécialistes à reprendre illico du service. «C’est plutôt la procédure du ministère de la Santé qui est illégale et non pas une grève observée par une élite réclamant un minimum de dignité. Car il faut savoir que c’est le tribunal qui doit notifier au syndicat une telle décision par voie recommandée. Or, jusque-là, la direction du syndicat n’a rien reçu sauf constater que les agents du ministère de la Santé ont procédé à l’affichage desdites décisions au niveau des établissements hospitaliers. Ce qui est contraire à la loi en vigueur», a-t-il expliqué. Mais ce qui semble le plus chagriner le Dr Yousfi, c’est, dit-til, le double langage tenu par le gouvernement. Il s’explique : «D’une part, le président de la République, le Premier ministre et son gouvernement appellent à la valorisation de l’élite et certains vont jusqu’à aller draguer les médecins spécialistes installés sous d’autres cieux pour revenir travailler dans le pays et d’autre part, ils font tout pour faire fuir le peu de praticiens spécialistes qui ont choisi de rester en Algérie…». En somme «Nous n’avons vraiment rien compris ! », a-t-il conclu. 
    M. M.

  • Au 2e jour de la grève: Les praticiens spécialistes plus nombreux à débrayer

     

    par M. Mehdi, Le Quotidien d'Oran, 

    La moyenne nationale du taux de suivi à la 2e journée de grève des praticiens spécialistes de santé publique, à l'appel du SNPSSP, a atteint 80%, contre 75% au premier jour. «C'est le signe de la détermination des spécialistes à aller jusqu'au bout pour faire aboutir leurs revendications, face à autant de mépris, de mesures répressives et d'intimidations de la part du ministère de la Santé», affirme le président du syndicat, Dr Mohamed Yousfi. Selon notre interlocuteur, certains responsables du ministère de la Santé se sont adonnés à de «la désinformation» en déclarant «à la radio nationale et dans la lettre du secrétaire général du ministère que tous les points de la plateforme de revendications (qui datent de juin 2010, faut-il préciser) des spécialistes ont été réglés ou en voie de l'être». «Si tel était le cas, les grévistes sont donc en train de plaisanter, puisqu'ils revendiquent des choses qui leur ont été accordées», rétorque Dr Yousfi qui accuse le SG du département de Ould Abbas de vouloir «casser le SNPSSP, en déclarant que cette grève a été lancée par le bureau national du syndicat» sous entendant «qu'elle a été imposée au reste des praticiens spécialistes». Le SNPSSP «tient à dénoncer de tels agissements et propos de la part de la tutelle, ce qui contredit pleinement les libertés syndicales». Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique «demande l'intervention du président de la République qui, lui, donne des directives dans le sens du dialogue social et d'encouragement des compétences à rester au pays, et c'est tout à fait l'inverse qui est fait au ministère de la Santé. Et, le comble de tout ça, c'est que le ministre de la Santé était en France, il y a deux semaines, pour demander aux spécialistes algériens installés là-bas de revenir travailler en Algérie, alors qu'il est en train de mettre toutes les conditions pour chasser ceux qui sont déjà ici», ajoute le président du SNPSSP. Dr Yousfi en appelle aussi aux élus et aux partis politiques pour réagir à ce déni de droit. Notre interlocuteur dénonce également «la politique de deux poids deux mesures menée par le ministère de tutelle qui s'est comporté différemment avec d'autres mouvements de grève dans la santé, alors que celui des spécialistes a été accueilli par des mesures répressives». Concernant le déroulement de la deuxième journée de grève, Dr Yousfi fait état d'une hausse des taux dans certaines wilayas, comme «Oran (60%, contre 50% hier) et Mostaganem qui passe de 50 à 100%. A Alger, le taux de suivi est près de 80%, Blida, Boumerdès et Ghardaïa (80%), Tizi-Ouzou (85%), Djelfa (70%), Ouargla (85%), Tlemcen (85%), Tiaret (100%), Mascara (70%), Chlef (85%), Aïn Defla et El-Oued (65%), Oum El-Bouaghi et Mila (90%), Sétif, Constantine et Annaba (+80%), et Tébessa (85%)».

  • La journée presque banale de deux policiers antiémeutes !


    de deux policiers antiémeutes !
    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Les premières conclusions du rapport d’enquête gouvernementale
    sur les troubles à Laghouat sont rassurantes. Le sucre et l’huile sont
    totalement hors de cause. Par contre…

    … la farine et le sel…

    - C’est qui, eux qui agitent leurs cartables sous notre nez ?
    - Ce sont des lycéens.
    - C’est les mêmes que ceux qui manifestaient hier ?
    - Non ! Hier, c’étaient leurs enseignants.
    - Mais des profs, y en avait en face de nous avant-hier, non ?
    - Non ! Avant-hier, c’étaient des profs d’université.
    - T’en es sûr ? Parce que je me souviens bien qu’ils portaient
    aussi des blouses. Même qu’il y a trois jours, ils manifestaient déjà…
    - Tu confonds encore une fois ! Y a trois jours, c’étaient les
    profs de médecine qui sont venus se planter devant nous.
    D’ailleurs, ils sont un peu couillons ces médecins. Les inspecteurs
    en civil qui nous secondent n’ont même pas besoin
    de les prendre en photo pour identification ultérieure,
    puisque tous portent leurs noms cousus sur leurs blouses !
    - Mais des blouses blanches sans nom, j’en ai vu aussi, il y
    a moins d’une semaine, je n’ai tout de même pas rêvé !
    -Non, t’as pas rêvé effectivement. Les blouses blanches
    sans nom inscrit dessus, c’étaient les paramédicaux en colère.
    - Ah ! Oui ! Ça me revient. Même qu’avant eux, y avait de
    drôles de gugusses sans blouses ceux-là, mai qui brandissaient
    des listes tout en faisant des rictus affreux.
    - Ces «gugusses» comme tu les appelles manifestaient
    contre le mal-logement et le pas de logement du tout. Ils
    reprochent aux autorités d’afficher des listes pas très nettes
    sur des murs déjà sales, ce qui rend leur lecture particulièrement
    pénible.
    - Mais dis-moi, et ceux qui, juste avant les mal-logés et les
    pas logés du tout, sont venus nous narguer avec d’autres
    bouts de papiers agités sous notre pif, c’étaient qui ?
    - Les proprios de fusils de chasse ! Munis de leurs permis de
    détention d’arme, ils réclament toujours la restitution de
    leurs pétards. Ils prétendent que leur enlever leurs fusils,
    c’est comme de les priver de leurs femmes…
    - Et donc, ce sont leurs femmes qui, pour les soutenir,
    avaient manifesté la veille, avant eux ?
    - Non ! Ça, par contre, c’était le collectif de lutte contre la violence
    faite aux femmes. Elles veulent dénoncer les agressions
    de toutes sortes et les discriminations dont elles sont
    victimes tous les jours.
    - Heureusement que t’es là avec moi pour m’expliquer tout
    ça. C’est tellement compliqué ce défilé ! Et demain, tu crois
    que nous aurons qui en face de nous ?
    - Demain ? Demain, tu devras te débrouiller sans moi ?
    Demain, je manifeste à mon tour.
    - Ah bon ! Et tu défiles pourquoi ?
    - Pour le droit à la retraite anticipée. Parce qu’entre ceux d’en
    face qui me font suer toute la journée et toi qui n’arrêtes pas
    de me poser des questions, je ne sais plus très bien ce qui
    est le plus pénible. Tiens ! Remplace-moi derrière le bouclier,
    je prends cinq minutes de pause.
    - Une pause ? Pour quoi faire ?
    - Pour fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui
    continue !

  • youtube grève des médecins en ALGERIE

  • no moment