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ghardaia

  • Vidéo poignante : la mort du jeune mozabite à Ghardaïa en direct

    C’est une vidéo qui fait froid dans le dos. Des activistes et défenseurs des Droits de l’Homme qui activent sur le terrain à Ghardaïa ont filmé le meurtre du jeune mozabite tué à coups de couteau par une horde de criminels. La jeune victime, un étudiant de confession ibadite, nommée BABAOUSMAIL Azzedine, a été attaqué et enlevé par un groupe de délinquants cagoulés  qui ont fait irruption dans un cimetière mozabite. 

     

    Encerlcé et bousculé dans tous les sens, le pauvre mozabite a été ensuite poignardé à maintes reprises et par plusieurs voyous dont certains s’affichaient à visage découvert et sans aucune peur comme s’ils étaient certains que personne n’oserait venir les interpeller une fois leur forfait commis. Traîné comme une bête qu’on veut sacrifier, la jeune victime a été tabassée et lynchée par ces jeunes aveuglés par la haine. En même temps, d’autres membres de cette bande criminelle s’attaquaient à des tombes mozabites pour les ravager.

     

    Quelques instants plus tard, on voit la victime, toujours rouée de coups, prise d’assaut par une dizaine de voyous ivres de haines. Ils grimpent tout la colline de ce cimitière mozabite pour aller se réfugier derrière le muret d’un mausolée pour enfoncer leurs couteaux dans le corps chétifs du jeune étudiant mozabite livré à lui-même et sans défense. Aux coups de couteau incessants, des jets de pierres sont venus s’ajouter pour complèter cette barbarie sans égal. Cette vidéo poignante prouve qu’un véritable climat de haine règne en ce moment à Ghardaïa.

     

    Un climat de haine renforcé aussi par une impunité dont jouissent ces criminels que tout le monde peut reconnaître désormais grâce à cette vidéo. Que vont faire ainsi les autorités ? Passer sous silence ce crime abject au risque de voir pourrir encore davantage la situation de toute une région plongée dans l’insécurité ? Ou réagir enfin et imposer l’ordre et la rendre justice aux familles des victimes ?

     

     

      source:http://www.algerie-focus.com/blog/2014/02/video-poignante-la-mort-du-jeune-mozabite-a-ghardaia-en-direct/

  • Ghardaïa :Mutilations, profanations et désinformation

    Ghardaïa souce :http://www.algerienews.info/mutilations-profanations-et-desinformation/

     

     

     

    Après une accalmie qui aura duré quelques jours seulement, la vallée du M’Zab renoue avec la violence.

     

    Cette fois, ce sont des cimetières qui ont été ciblés. Une troisième victime aurait été signalée hier. L’information, rapportée par certains sur les réseaux sociaux n’a pas été confirmée. Diificile de faire le tri. Les informations qui parviennent de Ghardaïa sont le fait de sources locales mais aussi des supports internet comme Facebook et You Tube. Plusieurs sources concordantes nous ont cependant confirmé qu’un cimetière et une salle de prière ont été saccagés hier . Il s’agit du cimetière mozabite Baba Chikh et El Djema. Une photo postée hier montrant un cadavre éventré a été présentée comme celle d’un jeune âgé de vingt ans, poignardé hier matin. Cependant, la même information rapportée hier parle d’un jeune homme du même âge victime de plusieurs coups à la tête et qui aurait succombé à ses blessures. Une source locale que nous avons pu joindre hier par téléphone nous fait remarquer qu’à chaque fois qu’il y a une accalmie, un événement vient  attiser le feu de la colère. La population ne supporte plus cette situation. Certains ne veulent pas que ça se calme.

     

    C’est désormais un fait avéré. Notre source a été témoin, avant-hier, d’un incident qui illustre ses dires. « J’étais en voiture entre Aïn Loubou et Dhaya. Un groupe de personnes en cagoule ont molesté un chauffeur de taxi et brûlé son véhicule. Ce sont là des actes isolés qui se multiplient. Ce ne sont plus deux communautés qui s’affrontent mais plutôt des règlements de comptes et des actes isolés dont l’objectif est d’embraser la région». Avant-hier après midi, plusieurs édifices et commerces appartenant à la communauté mozabite ont été la cible d’incendies et de saccages. C’est l’intervention rapide des forces de l’ordre qui a pu, selon des témoins, éviter le pire. Dans la nuit de mardi à mercredi, un groupe d’inconnus a réussi à s’introduire dans le cimetière Ba Aissa Alouane mais a été repoussé par les forces de l’ordre.

  • Ghardaïa Hamel suspend trois policiers

     

    Par : Rédaction WEB/ LIBERTÉ

    Trois fonctionnaires de police ayant intervenus lors des affrontements de Ghardaïa, ont été suspendus et seront présentés devant les « juridictions compétentes ». C’est la décision prise, selon un communiqué de la cellule d'information de la DGSN (Direction général de la sureté nationale), par  la commission d'enquête dépêchée par le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani  Hamel . La sanction est tombée suite à la diffusion d'une vidéo montrant  "le manquement de certains agents de la sûreté de la wilaya de Ghardaïa à leurs missions".

    Le communiqué précise également que « certaines séquences montrent un acte isolé ne reflétant nullement la vision, encore moins la réalité du corps de la police et son respect de la loi et des droits de l'Homme, ce qui est constamment affirmé par la Direction géné

  • Pourquoi Sellal ignore-t-il la situation explosive de Ghardaïa ?

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal multiplie les sorties dans les wilayas, les promesses de lendemains qui chantent mais ignore les affrontements ethniques de Ghardaïa.

     

    De graves affrontements secouent plusieurs quartiers de Ghardaïa dans le silence général. De graves affrontements secouent plusieurs quartiers de Ghardaïa dans le silence général.

     

    Depuis plusieurs jours, Ghardaïa est au centre d’affrontements de rues entre les Mozabites et ce qu’il est communément appelé la communauté arabe. Des maisons sont attaquées, des commerces incendiés et des citoyens lynchés, frappés. Le tout dans le silence totale des ministres du gouvernement et de la classe politique. 

     

    La cité mozabite saigne aux quatre vaines et les Algériens font semblant de continuer à vivre sans réagir. Le premier ministre continue sa tournée l’air de rien. Il en est à 38 visites. En l’absence d’un président malade, convalescent, il fait le job en ignorant les véritables problèmes. "Tout va bien", entend-on dire en haut lieu. Aucun ministre n’a daigné jusqu’à présent dénoncer ce qui se passe dans cette ville réputée jadis pour être un havre de paix. Que signifie ce silence ? Qui a intérêt à souffler sur les braises du communautarisme ? Dans une déclaration au matindz, Djamel Eddine Feklhar accuse la police de partialité. Des vidéos très explicitent et même comminatoires circulent sur la toile. Malgré tous les éléments d’informations rapportés par la presse, le ministre de l’Intérieur n’agit pas. Aucune réaction pour calmer les esprits et arrêter les fauteurs de troubles. Les Mozabites appellent à l’intervention de l’armée et de la gendarmerie, car ils ont perdu toute confiance en la police.

     

    Pire le premier des ministres ignore superbement ghardaïa et ce qui s’y passe. La preuve ? Sellal a affirmé dans une déclaration à la presse, sans avoir froid dans les yeux que la stabilité qui règne en Algérie revient à la politique "clairvoyante" du président de la République adoptée après la tragédie qu’a connue le pays durant les années 90, 

     

    Sellal jure qu’il ne fait pas de campagne électorale

     

    Prenant les Algériens pour des amnésiques, il récite son mantra: "Nous nous sommes engagés devant le parlement à prendre en compte les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, afin de conférer à notre action un caractère de proximité et parvenir ainsi, à cerner les lacunes et prendre les mesures qui s’imposent pour y remédier", a-t-il lancé à Guelma.

     

    Abdelmalek Sellal aime faire tourner les moulins pour ignorer la réalité des problèmes auxquels sont confrontés les Algériens au quotidien. Ainsi il a insisté pour la millième fois sur la nécessité de "conforter le front interne", appelant les Algériens à "l’entraide loin de toute haine et rancœur", estimant que la tragédie qu’a vécue l’Algérie "ne se reproduira pas et jamais nous n’admettrons d’être objet de raillerie". Au passage, il promet que 2014 sera l’année de la relance. Une promesse comme celle sans doute de mettre fin au commerce informel avant le ramadan dernier. On sait qu’est-ce qu’il en est advenu. 

     

    Yacine K.

     

  • Quand Bouteflika dresse Al Qaïda contre l'Algérie...

     

     

    Par Le Matin DZ |

     

    L'ultimatum que vient de fixer l'organisation terroriste du Mujao affiliée d'Al Qaïda au Maghreb islamique à Alger, sommée de libérer sans plus tarder ses membres arrêtés à Ghardaïa, est la conséquence de la politique de la concorde civile et de l'impunité du chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, largement accordées aux terroristes...

     

     

    L'organisation terroriste le Mujao vient de fixer un ultimatum de cinq jours à Alger pour la libération de ses trois membres dont l'"émir" algérien, Necib Tayeb, bras droit de son compatriote Abdelmalek Droukdel, à l'expiration duquel elle menace d'exécuter les quatre diplomates algériens qu’elle détient toujours en otage après en avoir libéré trois.

     

    Depuis juin dernier, ce chef "spirituel" considéré par les autorités algériennes dans les années 1980 comme une notable de la ville de Tamanrasset, très influent sur les élus locaux impliqués dans la répression contre le mouvement indépendantiste des Touaregs, a été l'interlocuteur privilégié d'Abdelaziz Bouteflika, à Alger, pour une solution politique "négociée" avec Al Qaïda au Maghreb islamique qui occupe le nord du Mali.

     

    Or, le Mouvement de l'unicité du jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui a revendiqué les deux attentats kamikazes de Tamanrasset et de Ouargla contre les sièges de la gendarmerie de ces deux wilayas de l'extrême sud algérien, a négocié, avant tout, avec le chef suprême des armées, Abdelaziz Bouteflika, alors même qu'il détenait les sept diplomates algériens qu'il avait enlevés à Gao, au nord du Mali. Deux atouts pour Al Qaïda au Maghreb islamique qui, après les "émirs" du GSPC, graciés, le Mujao a été l'hôte de Bouteflika dans le contexte des festivités du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.

     

    A Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, les forces de sécurité qui ont arrêté trois de ses membres influents, dont l' "émir" algérien, Necib Tayeb, recherché avec Abdelmalek Droukdel dont il est le bras droit, depuis 1995 et condamnés à mort par la justice algérienne, ont, en fait, contredit toutes les allégeances du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, devant ce groupe terroriste du Mujao dont il admire et vénère le chef "spirituel" au point où, lors de toutes ses rencontres au sein de l'Union africaine dans la perspective d'envoi d'un continent des forces armées de la Cédéao pour libérer le nord du Mali des griffes d'Al Qaïda, l'envoyé spécial de Bouteflika, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, cite ce chef "spirituel" du Mujao, Iyad Ag Ghali, comme une personnalité incontournable dans la recherche du "dialogue" au lieu de l'option militaire.

     

    L'ultimatum que cette organisation terroriste résolument affiliée à Al Qaïda au Maghreb islamique, fixé à Alger, suite, donc, au démantèlement d'un de ses groupes à Ghardaîa, le 15 aout dernier, s'adresse directement à Bouteflika en lui insinuant les termes du contrat passé avec elle, en menaçant les autorités militaires algériennes et la vie des otages qu’elle détient.

     

    L'armée algérienne, mise à genoux par Abdelaziz Bouteflika qui caresse dans le sens du poil Al Qaïda au Maghreb islamique, comme il n'a eu de cesse de le faire depuis 1999 à l'endroit du GSPC de Hassan Hattab, perd sa légitimité et sa crédibilité dans la lutte antiterroriste. C'est la raison pour laquelle, l'arrestation des trois terroristes du Mujao survenue accidentellement à Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, se retourne non contre Al Qaïda mais contre Abdelaziz Bouteflika qui est ainsi mis devant le fait accompli. Il n'a de choix que de libérer les membres du Mujao au risque de signifier un camouflet à ses forces de sécurité. Mais il ne le fera qu'en trouvant une parade qui lui permet de sortir indemne des négociations.

     

    Le pouvoir algérien ne peut mener une lutte antiterroriste quand bien même serait-elle payante quand le Premier magistrat du pays la contrecarre en négociant avec l'organisation terroriste de l'"émir" Necib Tayeb arrêté qui, plus est, à Berriane, en Algérie.

     

    R.N.