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wali

  • Ghardaïa :Mutilations, profanations et désinformation

    Ghardaïa souce :http://www.algerienews.info/mutilations-profanations-et-desinformation/

     

     

     

    Après une accalmie qui aura duré quelques jours seulement, la vallée du M’Zab renoue avec la violence.

     

    Cette fois, ce sont des cimetières qui ont été ciblés. Une troisième victime aurait été signalée hier. L’information, rapportée par certains sur les réseaux sociaux n’a pas été confirmée. Diificile de faire le tri. Les informations qui parviennent de Ghardaïa sont le fait de sources locales mais aussi des supports internet comme Facebook et You Tube. Plusieurs sources concordantes nous ont cependant confirmé qu’un cimetière et une salle de prière ont été saccagés hier . Il s’agit du cimetière mozabite Baba Chikh et El Djema. Une photo postée hier montrant un cadavre éventré a été présentée comme celle d’un jeune âgé de vingt ans, poignardé hier matin. Cependant, la même information rapportée hier parle d’un jeune homme du même âge victime de plusieurs coups à la tête et qui aurait succombé à ses blessures. Une source locale que nous avons pu joindre hier par téléphone nous fait remarquer qu’à chaque fois qu’il y a une accalmie, un événement vient  attiser le feu de la colère. La population ne supporte plus cette situation. Certains ne veulent pas que ça se calme.

     

    C’est désormais un fait avéré. Notre source a été témoin, avant-hier, d’un incident qui illustre ses dires. « J’étais en voiture entre Aïn Loubou et Dhaya. Un groupe de personnes en cagoule ont molesté un chauffeur de taxi et brûlé son véhicule. Ce sont là des actes isolés qui se multiplient. Ce ne sont plus deux communautés qui s’affrontent mais plutôt des règlements de comptes et des actes isolés dont l’objectif est d’embraser la région». Avant-hier après midi, plusieurs édifices et commerces appartenant à la communauté mozabite ont été la cible d’incendies et de saccages. C’est l’intervention rapide des forces de l’ordre qui a pu, selon des témoins, éviter le pire. Dans la nuit de mardi à mercredi, un groupe d’inconnus a réussi à s’introduire dans le cimetière Ba Aissa Alouane mais a été repoussé par les forces de l’ordre.

  • Pourquoi ce dossier et pas un autre, et pourquoi maintenant ?

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Peine capitale pour les assassins des enfants, Brahim et Haroun.

    Verdict clément !

    Un rapport sur l’état déplorable du secteur de la santé est sur le bureau de Abdekka. Que fait un président en convalescence rééducative lorsqu’on dépose sur un coin de son immense bureau un rapport «noir» sur la santé algérienne ? Il prend un paracétamol pour atténuer le choc. Etant entendu bien évidemment que les médecins lui ont catégoriquement interdit de faire carême et qu’il peut donc, la conscience tranquille, avaler un Paralgan. Ensuite, il commence à se poser des questions, parce que le mois de carême est propice à la parano. Pourquoi diantre m’adresse-t-on un rapport sur l’état de la santé du pays dès mon retour du Val et des Invalides ? Du moins, moi qui suis parano, et pas seulement pendant carême, je me serais posé cette question. Le premier dossier qu’on lui adresse, à ce pauvre homme encore très marqué par 82 jours d’hospitalisation, c’est celui qui dissèque le secteur de la santé ! C’est tout de même un comble, non ? On lui aurait soumis un dossier sur l’état des investissements en matière d’encouragement de la production locale de semences de pommes de terre, ou encore un dossier sur le renouvellement des pelouses des stades du pays en gazon synthétique de 6e génération, je ne dis pas ! Mais la santé ? Le Président-convalescent doit-il réagir fermement en convoquant le ministre de la Santé ? C’est une option. Mais là, s’il convoque Ziari, les autres ministres ne vont-ils pas paniquer en pensant que les auditions de Ramadhan ont repris ? Et du coup, rendre malade tout le staff ministériel. S’ils ont les foins, s’ils éprouvent des malaises à l’idée même de se refaire auditionner comme lors des précédents Ramadhans, qui va les soigner ? Les hôpitaux algériens ? Je vous rappelle qu’ils sont sinistrés, comme le souligne le rapport toujours posé sur un coin de l’immense bureau présidentiel. En clair, nous sommes bien là face à une situation de blocage manifeste. Le châtelain a sous les yeux un rapport alarmant sur la santé en Algérie. Il s’interroge sur le sens caché, voire niché du message qu’on voudrait lui faire parvenir à travers la remise de ce rapport. Mais en même temps, il ne peut pas demander d’explications, parce que le faire pourrait déclencher des réactions en chaîne au sein du gouvernement et des cercles carrés du régime. Que faire alors ? Reprendre un second paracétamol ! Et aussi et surtout fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • no moment

     

    Dilem du 18 Novembre 2012
  • Affrontements entre les forces de l’ordre et les citoyens du Derb (Oran)

     

     

    Par |
    Les ministres parlent de dizaines de milliers de logements réalisées mais les familles ne voient rien venir.

    Pendant que les ministres parlent de milliers de logements réalisés, les citoyens ne voient rien venir. Il y a sûrement des menteurs dans l'affaire et ce ne sont pas les familles qui vivent dans des conditions insoutenables.

    Des centaines de citoyens en colère ont bloqué mercredi carrément la route principale et les routes secondaires qui mènent vers au siège de l’hôtel de ville d’Oran à la place du 1er-Novembre ex-Place d’armes. Une échauffourée a éclaté entre les manifestants et les éléments des forces de sécurités avec des lancements de pierre du fait que la plupart des manifestant sont issus des quartiers populeux du Derb, Ras El Aïn et Sidi El Houari ont refusés les décisions d’affectation. Les habitants de Derb refusent les décisions d’affectation Les manifestants ont scandé des propos hostiles aux responsables et surtout les élus locaux  incapables selon eux de faire le  travail en toute  transparence, ont réclamés une  enquête ministerielle et  refusé d’interompre leur mouvement de protestation. D’autres manifestants ont observé un sit-in devant le siège de la daïra et de la wilaya ainsi que devant le secteur urbain d’El Hamri. Ils ont aussi bloqué la route en guise de protestation mais aussi pour se faire entendre.

    Même constat signalé au niveau d’Es-Senia où des centaines de manifestants issus des bidonvilles de Kara 1 et 2 ainsi que de dar El-Beida ont observé un mouvement de protestation pour réclamer leur relogement. Sur ce registre, nous avions déjà évoqué dans nos précédents que les autorités locales sont confrontées à la forte demande de relogement de ces familles menacées par l'effondrement partiel de leur immeuble. Pas seulement, il y a aussi l’incompétence des élus et responsables locaux et leur manque de transparence dans l’étude des dossiers. La place du 1er Novembre et le quartier du Derb ont connu une après-midi bien chaude et la tension était palpable à mesure que les attroupements des citoyens devenaient de plus en plus denses. En effet, ceux que l’on dénomme désormais les mal-logés ont tenu à se faire entendre par les autorités locales, et ce fut le début d’un face à face inquiétant entre les habitants et les forces de l’ordre. 

    Ces derniers ont dû procéder au bouclage hermétique de la Place d’armes mais aussi du quartier populaire du Derb. Certaines sources parlent même de blessés lors de ces affrontements et de quelques interpellations que nous ne sommes pas encore en mesure de confirmer. Quoi qu’il en soit la tension était encore vive mercredi soir. Des tentatives de pourparlers ont eu lieu pour désamorcer cette inquiétante montée de tension que l’on savait latente depuis un certain moment déjà. Il est clair qu’il devient urgent de parer au plus vite avant que les choses ne dérapent complètement et que des parties tapies dans l’ombre ne les utilisent à des fins qui n’ont malheureusement rien à voir avec la détresse sociale que connaissent certaines familles.

    Au regard des mouvements de colère que les listes des bénéficiaires ont soulevés à travers certains quartiers et secteurs urbains de la ville d’Oran, des expériences déjà vécues dans cette région, à la tension qui pèse sur le logement, les Oranais assistent à une distribution agitée et il ne saurait en être autrement. En effet, il y a trop peu de logements pour un grand nombre de demandes à Oran, et comme à son accoutumée, la constitution des listes n’échappe pas aux spéculations, qui en fait provoque légitimement la colère de ces malheureuses familles. Il est vrai que distribuer ce petit nombre de logements est une équation qui n’augure rien de bon.. La grande majorité des demandeurs de logements, dont certains attendent depuis les années 1970, vit dans des immeubles menaçant ruines, occupent des habitations précaires, des caves, sur des terrasses ou survivent dans des bidonvilles de la périphérie.

    Medjadji H.