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hakim laalam

  • Hakim Laâlam

    Autant dire qu’il ne sert à rien, bande de lâches !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Cette année, le plan anti-coupures de courant de la Sonelgaz sera présenté en exclusivité nationale à partir de la ville de…

    … Bougie !

    Les personnes, principalement le personnel du sérail, qui nous jurent tous les jours que l’absence d’Abdekka du pays n’affecte en rien le fonctionnement dudit pays sont méchantes. Foncièrement méchantes. D’une méchanceté qui frise l’offense. Oui m’sieur ! L’offense ! Ce jugement péremptoire me met d’autant plus en colère que ceux qui le portent sont comptés dans le clan présidentiel, parmi ses plus fidèles soutiens. Un comble ! Dire que la maladie du châtelain et son éloignement du bled n’entravent en rien le fonctionnement du douar, c’est comme nous signifier de manière pernicieuse que sa présence ici n’est finalement pas nécessaire. Autant dire alors que Boutef’ ne sert à rien ! Eh oui ! Et le dire, c’est outrager sa mémoire, porter un coup rude à l’un des principes directeurs de tous ses mandats : l’homme a de tout temps déclaré qu’il ne voulait pas être un trois quarts de Président. Il a même affirmé qu’il voulait assumer toutes les fonctions du pays, des plus hautes, aux plus basses, en passant par les intermédiaires, voire même celles qui ne figurent dans aucun organigramme officiel. Alors ? Que veulent laisser entendre ses proches et ses collaborateurs en susurrant venimeusement que son absence ne gêne pas ? Que Abdekka est finalement un légume sur un dîner ? Qu’il soit présent ou absent, c’est kif-kif !? Allons ! Allons ! On a vu meilleurs soutiens ! On a vu plus fidèles compagnons ! Profiter ainsi de la maladie d’un homme pour dire autant de mal de lui, ça m'écœure au plus profond. J’en ressens même de la nausée face à autant de mauvaise foi. D’ailleurs, j’ai pris la liberté de dresser la liste exhaustive de tous les hauts responsables qui ont durant ces 45 jours dit en public que l’absence de Abdekka ne mettait pas en panne l’Algérie et n’en bloquait pas le fonctionnement. Noms, prénoms, âges, fonctions et circonstances datées et détaillées du prononcé de cette phrase lâche et basse. Au stylo à plume, ma liste, SVP ! C’est du lourd ! Et je suis allé jusqu’à planquer le listing original dans un coffre, loin des mains baladeuses, au cas où. On ne sait jamais, avec les listings. Moi, j’ai encore en mémoire l’affaire Clearstream en France, et donc, je ne prendrais jamais assez de précautions. L’important étant que le jour «J», celui du retour du Raïs bien-aimé, je puisse lui transmettre la liste des félons. Qu’il sache vraiment qui était inquiet quotidiennement de son absence, entre autres nous, la presse, et qui s’en foutait royalement qu’il soit là ou pas, allant jusqu’à dire qu’avec ou sans lui, ça marchait au poil, tout baignait dans l’huile solaire. Hurler aujourd’hui que l’éloignement du Président paralyse l’Algérie et le met en danger, c’est la plus belle déclaration d’amour qu’on puisse lui faire et l’hommage le plus sincère qu’on se doit d’adresser à son omnipotence lumineuse. Et moi, vous me connaissez ! Les déclarations d’amour de ce genre et la sincérité, c’est ma spécialité ! Surtout la sincérité ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H.L

  • honneurs à Hakim laalam

    A l’attaaaaaaaaaaaaaque ! Mais avec qui ?


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Où est passé Kadhafi ? Rien de plus facile ! Il suffit d’aller
    jusqu’au prochain carrefour, de tourner à droite, puis
    de prendre la première…

    … Zenga à gauche !

    Quand tu vois comment les choses se sont goupillées en Libye, comment cela se termine, rétrospectivement, tu ne peux pas ne pas te poser un certain nombre de questions te concernant directement, toi, Algérien. Comme celle-là : dès les premiers jours de troubles, dès les premiers vagissements de ce qui allait devenir le CNT, des ambassadeurs libyens en poste dans des capitales prestigieuses ont annoncé leur ralliement à la révolte. Alors, question : chez nous, s’ils étaient confrontés à la même situation, au même dilemme, combien de diplomates, combien d’ambassadeurs prendraient cette décision et annonceraient officiellement leur rupture avec le régime ? En Libye, dès les premiers jours de la révolution, et alors que les premières structures de résistance populaire se mettaient en place à Benghazi et à Misrata, des expatriés libyens, détenteurs de double nationalité, étudiant ou exerçant des métiers cotés dans des universités occidentales huppées, ont tout plaqué pour rentrer au pays aider la rébellion et la doter de leurs compétences, ce qui avait, entre autres, permis de lancer très vite les radios et la télé libres. Chez nous, combien d’expatriés chaudement et douillettement installés en Europe ou aux Amériques quitteraient leur cocon et leur avenir sécurisé pour venir rejoindre et encadrer de leur savoir un soulèvement populaire ? Je n’ai pas de réponses à toutes ces questions. J’ai juste des angoisses. Un tas d’angoisses à la seule évocation des réponses possibles à toutes ces questions. Et du coup, je n’ai rien trouvé de mieux pour calmer mes angoisses que de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.

  • la france aime la vache algerienne qui ne rit jamais et ses bergers drogués

    Le visa, la caution, le bracelet
    électronique, en attendant le fer rouge !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Jean-François Copé attendu aujourd’hui à Alger. S’il vous
    plaît, au moment où il repartira de chez nous vers la
    France, n’oubliez surtout pas de lui…

    … rendre sa caution de visa !

    Ainsi donc, l’UMP de Sarkozy, l’UMP de Guéant, l’UMP de Copé, l’UMP de Lefèvre, l’UMP de Lelouche réfléchit très sérieusement à instaurer de nouvelles mesures d’accès des Algériens au territoire français. En plus, bien sûr, de celles déjà en place à travers le dispositif Schengen. Il pourrait s’agir, entre autres, d’une caution que tout Algérien demandeur de visa déposerait ici, en Algérie, et qu’il ne récupérerait que s’il se conforme à la durée de séjour stricte qui lui aura été délivrée. Une caution ! Aârboun, quoi ! Je trouve Sarko et son staff couleur Marine finalement bien timides, presque timorés avec cette seule trouvaille de la caution. Pourquoi se suffire d’une simple caution que les ratons que nous sommes récupéreraient à leur sortie du territoire français ? Soyez un peu plus hardis, cousins gaulois ! Qu’est-ce qui interdit d’envisager le bracelet électronique passé aux chevilles des Algériens débarquant à Roissy ou au port de Marseille et qui ne serait ôté qu’une fois la bestiole sur le point de quitter la France ? On peut aussi penser à la boucle d’identification. Vous savez, la fameuse boucle que l’on agrafe habituellement à l’oreille des bovins et des ovins pour des besoins de traçabilité de la viande. Saute le pas frère Nicolas ! Dès l’arrivée en zone cocorico, hop ! Une pression sur l’oreille droite, pas la gauche, bien sûr, et là, le bestiau ne pourra plus se perdre dans la nature. Et si ça aussi, ça ne suffit pas, tu pourras alors passer à l’échelon supérieur dans le traitement vétérinaire des postulants algériens à un visa français : la puce électronique ! Infaillible, la puce ! Elle est directement connectée à un réseau de positionnement GPS. Fait comme un rat, le bougnoule ! Où il va aller, hein, où il va aller ainsi «marqué», ainsi étiqueté et bardé de mouchards électroniques ? Et Juppé qui me demande de ne pas ressasser le passé et de tourner la page coloniale ! Et puis quoi encore ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Hakim Laâlam

    Lui est en lieu sûr ! Nous, c’est moins sûr !


    Par  Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Sarkozy favorable à des frappes ciblées contre la Libye.

    Sur les mosquées ?

    Grand merci au ministre de la justice prépayée ! Tayeb Belaïz a eu l’extrême obligeance et la gentillesse infinie d’enfin nous rassurer sur le sort de Hassan Hattab. Pour ceux qui l’auraient oublié, je rappelle tout de même, à tout hasard, que Hassan Hattab est un chef terroriste qui a sévi de très longues années par monts et par vaux algériens y semant mort et désolation. Eh bien, sur le sort de ce chef-tango, le garde des sots que nous sommes a eu cette phrase sublissime : «Quant à Monsieur Hassan Hattab, il est en lieu sûr.» Je trouve Belaïz tout simplement génial et inimitable. En alignant une phrase, une seule phrase, il a parfaitement résumé la philosophie et la démarche de son éclairé patron, Abdekka : mettre à l’abri, placer en lieux sûrs les frères des montagnes. Autant de candeur, ça me désarme, si j’ose dire ! Mais bien sûr que Hattab est en lieu sûr ! Tout autant en lieu sûr que Madani Mezrag. Tout autant en lieu sûr que Layada. Tout autant en lieu sûr que Rabah Kébir. Tout autant en lieu sûr que Benhdjar. Tout autant en lieu sûr et médicalisé qu’Abassi Madani. Tout autant en lieu sûr et protégé par des gardes du corps payés avec nos impôts qu’Ali Benhadj. Tout autant en lieu sûr que tous les émirs tangos que le régime frelaté qui nous gouverne a «arrêtés», récupérés et mis au… vert. Je tiens à mon tour à rassurer Si Tayeb ! Je n’ai jamais eu de doute sur le caractère vachement sûr du lieu où a été abrité Hassan Hattab. Je suis même convaincu à mort que Hattab est en lieu très très sûr. Mon angoisse, voyez-vous, monsieur le ministre de la justice, c’est juste de savoir si nous, nous tous qui n’avons pas fait le coup de feu là-haut, dans les maquis, ni assassiné des militaires, des policiers, des gardes communaux, des patriotes, des civils, si nous qui n’avons pas de sang sur les mains sommes vraiment en… lieux sûrs. Ça, c’est beaucoup moins… sûr. Surtout ces dernières heures où, des étagères poussiéreuses de l’histoire récente de l’Algérie, les archivistes ont reçu ordre du Palais d’exhumer le fameux carton portant mention «Sant’Egidio». Ne manquent à cette exhumation, à cette reconstitution du crime romain qu’Anouar Haddam. Et Haddam, monsieur le ministre, comptez-vous bientôt le mettre lui aussi en lieux sûrs ou considérez-vous juste que là où il se trouve, il est déjà en lieux sécurisés ? Rassurez-nous ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Date de péremption largement dépassée ! périmé et dangereux le pouvoir algerien

     

     



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    B. Hergma, médecin exerçant à Mekla, en Kabylie. Il s’exprime à
    jeun à propos des émeutes: «L’Algérie doit changer de régime ! »

    Moins d’huile, moins de sucre et plus de thé ?

    J’ai le cœur au bord des lèvres ! En termes plus crus, hachakoum, j’ai envie de vomir. Comment ne pas gerber son petit déjeuner lorsque vous parviennent les odeurs fétides qui se dégagent du débat du moment, un débat porté sur la place publique. Un ministre qui passe son temps à parler d’huile et de sucre. Des industriels de l’agroalimentaire qui lui répondent sur le même registre épicier : «Non ! Tu n’as pas respecté l’accord conclu et le bidon d’huile, tu l’écoules à 654,32 DA, alors que nous étions convenus qu’il ne serait commercialisé qu’à 645,23 DA !» Et les opérateurs de rétorquer : «Non ! Nous avons respecté à la virgule près les tarifs arrêtés en commun. Voyez le sucre ! Il est cédé à 99,69 DA !» Je ne sais pas si le Primperan a vu son prix augmenter, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’il va m’en falloir une bonne rasade pour ne pas rendre mes tripes ! M’enfin ! C’est tout ce que vous avez retenu des émeutes de ces derniers jours ? C’est là la seule leçon que vous tirez de ce «janvier noir» ? Ezzit ou Essoukour ? Toute cette colère, tous ces affrontements, tous ces saccages, et vous passez votre temps, une calculette à la main, apposant des étiquettes sur des fioles d’huile et des sachets de sucre ? Bon Dieu ! Mais qu’est-ce donc que ce bouchon qui obstrue vos oreilles et vos yeux ? De quelle matière est-il fait que vous n’entendiez toujours pas et que vous ne voyiez rien ? La rue gronde la fin d’un système sénilement rentier, et vous lui balbutiez une mercuriale, vous lui caquetez de petites additions et soustractions de bazar ? Au moment où un dictateur voisin renonce enfin, se prépare à baisser rideau sur son échec répété depuis 1987, sur son «œuvre» d’enfermement d’une population sous le timbre écrasant d’une carte postale touristique, juste à côté, à un jet d’autocratie anachronique, son homologue et la cour qui lui prête allégeance à l’ombre des derricks érigent l’autisme criminel en mode de gestion permanente. Allô ! Allô ! Allô ! Ici la rue ! Les colères de la rue ne se jaugent pas au litron d’huile ni au kilogramme de susucre ! La rue est enfin arrivée à la limite de votre date de péremption. Vous êtes périmés ! PERIMES ! Si vous étiez un médicament, vous seriez dangereux pour la santé publique. Vous n’êtes pas un médicament. Mais vous êtes tout de même dangereux. Pour la survie de l’Algérie. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    P. S. : ne pouvant répondre individuellement aux nombreuses marques de sympathie qui m’ont été adressées après l’envol de ma mère pour son dernier voyage, je voudrais ici, en mon nom et au nom de tous les miens, vous remercier pour ces soutiens et ces messages de réconfort en ces moments de douloureuse séparation. Merci du fond du cœur ! Le Fumeur de Thé.

    mes sincéres condoléances hakim à lui nous appartenons et à lui nous retournerons.