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malheur

  • L'invisibilité du fantôme

     

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    L'éminent économiste Adam Smith avait, en son temps, théorisé sur «la main invisible du marché», mécanisme indépendant des lois et des hommes qui régule l'offre, la demande, la productivité et les prix par des interactions silencieuses. Le non moins éminent ministre des Finances algérien vient d'en faire une importante mise à jour en développant l'économie fantôme. Devant les députés de l'APN, il a expliqué qu'il n'y avait plus beaucoup d'argent dans les caisses à cause de la baisse de la rente, due à la baisse de la production des hydrocarbures et que donc, les augmentations de salaires des affiliés à l'Etat étaient imprudentes. Il savait bien sûr que les députés à qui il s'adressait venaient encore d'être augmentés pour passer à 400 000 DA mensuels. Mais il n'a rien dit à ce sujet, se contentant de parler d'économie ectoplasmique à des fantômes ennuyeux.

    Etaient-ils là, ces députés ? Et lui, Karim Djoudi, était-il vraiment là, ou tout ce monde était-il dans un cyberespace flottant et connecté ailleurs ? Car la question relative à l'invisibilité de la gouvernance et autres zombies dirigeants oscillant entre la vie et la mort structurés officiellement dans un gouvernement fantôme qui ne se réunit pratiquement pas est bien là. A qui parle-t-on ? A qui s'adressent les gouvernants, les députés, l'ENTV, les réformes et les bilans ? A des gens qui n'existent pas, sans réalité ou existence matérielle, gaz inodores qui se répandent dans l'air simplement pour occuper un espace qu'ils n'utilisent pas. De là, la main invisible du marché, rejointe en Algérie par la main invisible de Karim Djoudi, prend tout son sens et donne enfin une explication à l'errance collective. En fait, c'est toute l'erreur d'appréciation. Ce ne sont pas eux qui ne sont pas là, c'est nous. Ce ne sont pas eux qui n'existent pas, c'est nous. Ce ne sont pas eux qui sont mourants, c'est nous.

     

    Chawki Amari
  • ce vieux corbeau de malheur DOK,il instutialise à lui tout seul" la corruption"


    Hadjer Guenanfa        http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcT4jtdy--CYU7W_3tpOX6nVJlbcR7-_EExt498TADPxv3v1Kj-eqQ

    Le ministère de l’Intérieur a refusé d’accorder l’agrément à l’Association nationale de lutte contre la corruption (ANLC), a‑t‑on appris, ce dimanche 4 novembre auprès de son secrétaire général, Khelil Moumène. Ce dernier a reçu, le 29 octobre, une correspondance du ministère qui a justifié son refus d’accorder l’agrément par le non‑respect de la nouvelle loi sur les associations. Mais aucun article de loi n’a été cité dans ce document, selon M. Moumène. « On a été à cheval sur les procédures. On a respecté le nombre des fondateurs, celui des wilayas, etc. On a fait un PV de l’assemblée générale. Un huissier de justice était présent », explique Khelil Moumène. Les fondateurs de cette association ont prévu d’organiser une conférence de presse mardi pour parler de « cette interdiction arbitraire », selon eux. L’Association nationale de lutte contre la corruption est composée notamment de militants de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh). Cette organisation avait déjà mis en place, en 2011, une cellule de lutte contre la corruption et pour la protection des deniers publics. Khelil Moumène se dit surpris par cette interdiction en contradiction avec le discours officiel sur la lutte contre la corruption.