Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

snpsp1.dz

  • no moment

    DIlem du 11 Aout 2012

  • Révision constitutionnelle et Etat de droit

     

    Par Free Algérie | 

    La problématique de la révision constitutionnelle doit s’attaquer à l’essentiel à savoir la refonte de l’Etat, c’est-à-dire à d’autres aspects que le juridisme qui ne doit pas être une fin en soi, les pratiques sociales pouvant contredire des textes si louables soient-ils, et doit prendre en considération le couple contradictoire, préservation de la rente/approfondissement des réformes à travers la stratégie divergente des différents acteurs politiques, économiques et sociaux tant internes qu’externes. L’important est de tirer les leçons, afin de débloquer la situation économique et sociale caractérisée par le statu quo et l’immobilisme, en fait la panne de la réforme globale.

    lire la suite :http://www.freealgerie.com/lettre-de-l-editeur/72-4.html

  • Praticiens spécialistes de santé publique

     

    La grève largement suivie, selon le SNPSSP

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


     

    Les praticiens spécialistes dénoncent le silence du ministère de la Santé. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) menace de durcir le ton en passant à une grève illimitée à partir du 19 mars.

    Hier, c’était la première journée d’une grève de trois jours annoncée par ce syndicat depuis le 19 février dernier. Le taux de suivi est en moyenne de 75%, affirme le syndicat, qui a enregistré des taux variant entre 60 et 90% au niveau des centres hospitaliers des différentes wilayas du pays.

    Aucune réaction du ministère de la Santé, qui n’a donné aucun signe de vie depuis la dernière réunion de conciliation, le 22 février dernier.» L’attitude de la tutelle renforce le syndicat dans sa conviction à continuer le débrayage aujourd’hui et demain et d’observer trois autres jours de grève les 11,12 et 13 mars, avant d’aller vers une grève ouverte à partir du 19 mars. C’est le seul recours pour alerter l’opinion publique et les responsables concernés sur ce qui est en train de menacer la pérennité du système de santé publique : rupture de stocks de médicaments et conditions précaires des travailleurs sont un échantillon des contraintes qui font fuir les spécialistes vers d’autres cieux plus cléments et vers le secteur privé, où la situation n’est pas non plus reluisante.

    Le syndicat dénonce «des mesures répressives d’un autre âge», selon le Dr Yousfi, président du SNPSSP. Des walis ont été destinataires d’une instruction émanant du secrétaire général du ministère de la Santé portant sur la réquisition des médecins spécialistes, coïncidant avec la date de la grève. «C’est une mesure qui vise à nuire au bon déroulement de l’action de protestation. D’autant plus que le service minimum est assurée», soutient le Dr Yousfi, qui souligne la «contradiction» entre le discours du président de la République qui prône des réformes et qui dit défendre un Etat de droit, et un ministre de la Santé qui «est à contre-courant des directive du président de la République».  Les syndicalistes dénoncent aussi l’empêchement d’un rassemblement de grévistes dans un hôpital de Tlemcen.

    Concernant des informations liées à l’illégalité de ce mouvement de protestation et sa prétendue condamnation par la justice, le président du SNPSSP précise que le syndicat n’a été destinataire d’aucune notification. «Ce sont juste des tentatives de déstabilisation», explique le Dr Yousfi.  Les revendications des spécialistes concernent l’amendement du statut particulier des médecins spécialistes, la levée des mesures discriminatoires d’imposition (IRG) des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10%) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35%) et la révision du régime indemnitaire. Les spécialistes revendiquent l’application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et en matière de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux déjà existants ou nouvellement créés.

    Fatima Arab
  • no moment

    20120116171900715.jpg

  • Contrechamp


     

    Dépense, inflation et contre-développement

    Par : Mustapha Hammouche

    Après une série d’augmentations salariales “électorales” en 2008-2009, une cascade de réévaluations salariales, suivie de nouvelles subventions de produits alimentaires, est venue entretenir “la paix civile” en 2011.
    Malgré une augmentation de 11% de la production agricole, les prix se sont envolés. Faute de croissance, “globalement ralentie”, comme l’observe la Coface dans sa dernière “appréciation”, les surplus de revenus ont eu un effet inflationniste élevé. La conséquence en est que bien des niveaux de salaires ont été déclassés, n’autorisant plus un mode de vie supportable. Une étude de l’UGTA, qu’on ne peut pas soupçonner de subversion, vient d’établir qu’il y a besoin d’un minimum de 37 000 DA. Ce qui n’est pas un salaire courant.
    Les revenus pétroliers, en constant accroissement, dispensaient le pays d’une politique de développement économique. Le peu d’activité productive, dans l’agriculture et l’agro-alimentaire, d’une part, et les activités suscitées par la dépense publique, comme le BTP, d’autre part, donnent l’illusion d’une vie économique. La dépense publique elle-même constitue l’essentiel des revenus des entreprises et des ménages. Elle sert aussi à l’enrichissement des familles et catégories élues au partage de la rente et à l’entretien des relations étrangères du clan dirigeant. Mais, pour la première fois depuis plusieurs années, la production en hydrocarbures, jusqu’ici toujours en augmentation, a stagné, voire diminué, pour le gaz.
    Mais, puisque les importations doivent continuer à s’accroître, malgré les limitations, et parce que le pays importe d’abord ses produits de première nécessité, il faudrait que le prix du baril se maintienne, au moins, au niveau actuel, pour que les Algériens puissent conserver le niveau de vie actuel. Sinon, il faudra puiser dans le Fonds de régulation jusqu’en… 2014. Après… après, Dieu seul sait.
    L’année 2011 aura été une année de production de l’inflation, du fait d’une pratique de revalorisation politique, souvent spectaculaire, de larges catégories de fonctionnaires et de distribution de crédits parfois immédiatement orientés vers les dépenses de consommation. Le surplus de revenus des rentiers est rarement destiné à l’investissement ; il lui est préféré la spéculation foncière, hors de portée des contrôle fiscaux et de la pression bureaucratique et corruptrice.
    Avec l’inflation, le pouvoir d’achat global diminue, même si celui de certaines catégories a fait un bond remarquable. Les catégories, en reste de ce mouvement de revalorisation salariale, elles, connaissant un niveau de pression inédit sur leur pouvoir d’achat. Et le nombre de chômeurs augmente nécessairement faute d’investissement.
    Ainsi se présente ce début 2012 : allongement de la liste de produits soutenus, augmentation du chômage, forte demande de logements sociaux, insuffisance de la production locale, inflation. Il faudra “dépenser plus pour apaiser plus”, pour paraphraser la formule popularisée par Sarkozy.
    Sauf que les augmentations passées, les augmentations sélectives, si elles ont produit de la demande et de l’inflation, ont, pour cette raison même, noyé des niveaux de revenus qui, jusque-là, avaient encore la tête hors de l’eau. Comment l’État pourra-t-il continuer de maintenir un minimum de pouvoir d’achat en comptant sur la seule rente pétrolière et en se dispensant de toute politique de développement économique.