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  • Ali Benflis : «Il n’y a eu que 6 millions de votants»sur 40millions

     

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    | © Lyès. H.
     
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    Franchement déterminé, infatigable, le candidat indépendant Ali Benflis a animé, hier, sa troisième sortie médiatique depuis ce qu’il qualifie de «forfaiture du 17 avril».

    La conférence de presse qu’il a organisée à son QG de campagne vient en réponse à la validation par le Conseil constitutionnel, avant-hier, des résultats qui donnent Abdelaziz Bouteflika vainqueur. La réaction de Ali Benflis est cinglante. D’abord, il affirme qu’il ne reconnaît pas les scores annoncés par l’institution présidée par Mourad Medelci, un proche parmi les proches du chef de l’Etat. Ensuite, Ali Benflis indique qu’il publiera dans les prochains jours «un livre blanc sur la fraude électorale du 17 avril». Le document, exhibé par le conférencier devant les journalistes, contient toutes les preuves d’une fraude généralisée et massive. «Ce sera un séisme», prévient Ali Benflis, qui donne «les vrais résultats du dernier scrutin présidentiel».

    Selon lui, il aurait remporté l’élection avec environ 4 millions de voix. Quant au taux de participation, il tournerait, dit l’ancien chef de gouvernement, autour des 6 millions de suffrages. Le candidat indépendant n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans ses critiques décochées au Conseil constitutionnel : «Ce n’est pas la première fois qu’il s’écarte de sa mission de défense de la Constitution et de la légalité.» Il rappelle qu’en 2008 déjà, cette institution a cautionné, sans état d’âme, le viol caractérisé de la Constitution qui a supprimé la limitation des mandats à cause duquel nous sommes, aujourd’hui, face à «une crise de légitimité de la première institution du pays, la présidence de la République».

    De toute évidence, considère Ali Benflis, «dans le processus électoral qui vient de s’achever honteusement, le Conseil constitutionnel est sorti de sa neutralité en adoptant un parti pris manifeste pour un candidat». Et d’ajouter : «Cette institution qui, dans tous les pays, est le défenseur vigilant de la constitutionnalité des lois, a été rabaissée au rang de simple appareil au service exclusif du régime en place.»

    «Je suis le vainqueur moral et politique du scrutin»

    Ali Benflis, qui regrette que «le Conseil constitutionnel ne s’est pas imposé comme une institution républicaine ne servant que l’Etat», l’accuse d’avoir «accepté et assumé sa dérive en donnant sa caution légale et morale à la fraude qui a été la caractéristique principale de ce scrutin présidentiel». L’ancien chef de gouvernement a posé une série d’interrogations qui valent affirmations : «Comment le Conseil constitutionnel a-t-il pu valider sans hésitation 4,2 millions de signatures de soutien au candidat du régime sans que l’énormité de cette prétention fallacieuse ne l’oblige à la retenue ? «Comment a-t-il déclaré recevable une candidature dont le dossier médical est manifestement contraire à une réalité visible et connue de tous ? Comment cette institution a-t-elle pu valider la déclaration de patrimoine du président-candidat qui ne satisfait pas aux conditions exigées par la loi ?» «Peut-on par ailleurs concevoir que le chef de l’Etat ne possède même pas un compte courant postal ou bancaire qui lui serve à percevoir son salaire ?» se demande Ali Benflis, qui estime que «ne pas déclarer ce compte aurait dû amener naturellement le Conseil constitutionnel à refuser le dossier du candidat concerné».

    «Je ne reconnais pas les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, que je considère dépourvus de réalité matérielle et d’effets politiques ou légaux», tranche le candidat indépendant à la présidentielle du 17 avril. Affirmant sa «résolution inébranlable de continuer d’exposer et de dénoncer la fraude comme instrument de détournement des choix du peuple», le conférencier, qui considère que «ses droits ont été lésés», se dit «être le vainqueur politique et moral de ce scrutin présidentiel».

    «Je ne fais aucun appel à l’armée, seul le peuple est souverain»

    Ali Benflis indique qu’il poursuivra «avec détermination le combat politique pour se mettre au service de l’élan populaire qui s’est manifesté clairement en faveur du projet politique soumis à l’appréciation et au jugement de notre peuple». Le candidat a en effet les idées très claires sur son avenir politique et la dynamique suscitée dans la société par la présidentielle.
    Le parti politique qu’il mettra en place sera «démocratique et social». Ali Benflis affirme aussi jouer le rôle de coordinateur du pôle pour le changement créé avec les partis qui l’ont soutenu. Pas seulement. Il se dit prêt à travailler avec la classe politique qui a appelé au boycott de l’élection du 17 avril. L’ancien chef de gouvernement, qui annonce une rencontre dans les prochains jours, indique lui aussi avoir une plateforme à leur soumettre. «Nous discuterons les deux propositions et j’espère que nos  visions convergeront», souligne Ali Benflis qui répondait à une question sur une éventuelle guerre de leadership dans le camp démocratique.

    A propos de l’appel de certaines personnalités à l’intervention de l’armée, le conférencier tranche et affirme qu’il n’«appellera personne, seul le peuple est souverain». L’ancien chef de gouvernement considère que l’armée a laissé faire. Pour lui, «le pouvoir en place est un pouvoir de fait, la seule discussion qui vaille avec lui est le retour à la légitimité populaire et rien d’autre». «Ce système corrompu et vieillissant disparaîtra et tombera», déclare Ali Benflis qui, sur le ton de la dérision, propose de l’aider à partir dans «de meilleures conditions». Il affirme être «très touché» que le président Bouteflika soit allé se plaindre de lui auprès d’un dirigeant étranger et l’ait traité de «terroriste». «Moi je n’ai jamais été à cette école», peste Ali Benflis, soutenant que «celui qui n’a pas pu régler les problèmes de l’Algérie durant 15 ans lorsqu’il était en bonne santé ne peut pas les résoudre en étant diminué».

    Said Rabia
  • RECUEIL DES SIGNATURES PAR LES PARTISANS DE BOUTEFLIKA :Tous dans le flou

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    Tadjamou Amel el Djazaïr a débuté la collecte des formulaires de souscriptions de signatures individuelles au profit du «non-encore candidat», Abdelaziz Bouteflika. TAJ devance ainsi le FLN, le MPA et le RND, partis qui n’ont toujours pas lancé cette opération.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
    Dans le camp des pro-quatrième mandat, la formation politique de Amar Ghoul décroche le statut de leader. Tadjamou Amel el Djazaïr a bien lancé la campagne de collecte de signatures au profit du «candidat» Abdelaziz Bouteflika.
    Une situation des plus intrigantes puisque le ministre de l’Intérieur avait démenti, dimanche, le fait que le président sortant ait retiré les formulaires de souscriptions de signatures individuelles. De quelle manière TAJ a pu obtenir ces formulaires au nom de Abdelaziz Bouteflika ? La question a été posée à Nabil Yahiaoui, le responsable de la communication de Tadjamou Amel el Djazaïr. «Je ne peux rien dire sur ce sujet. Toutefois, je confirme le lancement de l’opération de collecte de signatures au profit du président de la République.
    Comme l’a annoncé récemment le président de TAJ, il n’est plus question de douter de la candidature de Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle. Nous sommes donc passés à la phase suivante en attendant l’organisation de la campagne électorale», a précisé Nabil Yahiaoui. Selon lui, Amar Ghoul présentera des détails sur les modalités de collectes ce jeudi, à l’occasion de la tenue d’une conférence nationale des cadres de TAJ.
    Nouvellement créé, le petit parti de Amar Ghoul est parvenu à damer le pion au Front de libération nationale, au Rassemblement national démocratique et au Mouvement populaire algérien. Ses «alliés» semblent être très en retard. «Nous n’avons pas encore débuté l’opération de collecte de formulaires. Et je dois avouer ne pas savoir si la demande officielle a bien été introduite auprès du ministère de l’Intérieur», explique Saïd Bouhadja, porte-parole du FLN. Mais Bouhadja explique que son parti est prêt et n’attend que le feu vert pour aller sur le terrain. «Nous sommes prêts à collecter les signatures au profit de Abdelaziz Bouteflika. Nous sommes capables de rassembler le nombre nécessaire en seulement une journée.»
    Même son de cloche du côté du Rassemblement national démocratique qui met en avant une force de frappe constituée de 8 600 élus. «Nous avons élaboré un plan d’action pour cette phase de collecte. Le RND est un parti structuré qui s’appuit sur 8 600 élus. Il nous sera très facile de mener cette opération». Pour ce qui est du MPA, un des responsables de ce parti, sous couvert de l’anonymat, a juste prononcé cette
    phrase : «Non, nous n’avons rien lancé.»
    T. H.

  • no moment

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  • Oran : guerre contre le trafic du foncier


    Par Le Matin DZ |

    Suite à une instruction de leur chef d'exécutif, les autorités de la wilaya d’Oran sont décidées à mener une guerre sans merci contre la maffia du foncier.

     

    La justice va instruire ces nouvelles affaires de détournement du foncier.

     

    En conséquence de cette lutte lancée depuis quelques jours, plusieurs réseaux spécialisés dans ce domaine ont été démantelés dans différentes communes.
    Ainsi, la commune Hassi Mefsoukh douar Bouama et Mers El Hadjadj plus précisément au douar Hassasna, distante d'une soixantaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya, se trouve au cœur d'un scandale, suite au bradage de terrains à des particuliers en milieu urbain.

     

    Les premiers éléments de l'enquête judiciaire ont révélé l'implication de deux responsables locaux en poste durant la période de 1998 à 2007. Selon des sources sécuritaires, ces élus du peuple auraient emporté cachet et griffes officielles de l’ex-P/APC et auraient illicitement procédé à des attributions de lots de terrains à bâtir sur la base de simples décisions communales antidatées plusieurs années après leurs mandats. D'après la même source, les indus bénéficiaires ont été auditionnés par les enquêteurs, alors que les principaux mis en cause seront poursuivis pour de nombreux griefs, dont le faux et usage de faux. Par ailleurs, l'on signale que les habitations construites sur ces terrains sont programmées pour la démolition dans le cadre d'une vaste opération de destruction dictée par instruction de la wilaya.

     

    A la faveur de cette lutte, la commune d’Oran a mis à nu un important trafic foncier en vue de monter de nouveaux bidonvilles. En effet, au courant de cette semaine, un "promoteur" qui procédait illicitement au terrassement d'un terrain a été appréhendé ainsi que ses complices par les éléments de la police de l'urbanisme en flagrant délit, et ce, en présence des élus de la ville. Le terrain en question a été partagé en petits lots destinés à être construits en baraques à revendre à raison de 250 millions de centimes l'unité à Hai Akik Lotfi dans la commune de Bir El Djir

     

    Les services de la commune de Mers El Hadjadj et de Hassi Mefsoukh et surtout de Bir El Djir sont également alertés par ce phénomène. Ils ont adressé, par le biais de la Gendarmerie nationale, à des propriétaires de villas cossues, des décisions de démolition de leurs habitations et des menaces de poursuites judiciaires à leur encontre auprès du tribunal administratif. Ces propriétaires sont accusés d'avoir construit sur des terrains achetés à des bénéficiaires sur simple certificat délivré par les services de l'APC durant la décennie noire.

     

    Des citoyens des localités d’Arzew et de Gdyel sont également touchés par un arrêté de démolition communal. Les mis en cause ont construit leurs bâtisses sans le permis de construire qui leur permet d'acquérir l'acte de propriété. Dans ce contexte, de nombreuses villas de milliardaires ont été construites durant les années 2000 et 2001 sur des terrains appartenant à la commune.

     

    Ce remue-ménage causé par une instruction du wali vise à mettre fin à un trafic qui a gangrené l'état du foncier et permis la prolifération démesurée de constructions illicites. Ces trafiquants ont profité du fait que les pouvoirs publics étaient occupés à gérer des situations sécuritaires et d'ordre public pour tout dilapider.

     

    H. Medjadji

  • Le rejeton d’un ex- « ministre » de la république bananière dépensait en moyenne 10 000 DA par jour pour se « shooter »!!!

     

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    Sévère réquisitoire contre des inculpés «à désintoxiquer»
    El Watan, 23 août 2011
    Après plusieurs heures d’audition, les sept prévenus, dont les enfants du général à la retraite, Alioua, et de l’ancien ministre, Abderrahmane Belayat, ont tous nié le délit de trafic de drogue, en reconnaissant n’être que des consommateurs, pris en otages par des dealers nigérians. Le parquet requiert 20 ans de prison ferme et la défense plaide l’innocence.

    Classé dernier au rôle des affaires devant être jugées dimanche dernier par le tribunal de Bir Mourad Raïs, près la cour d’Alger, le procès des sept prévenus impliqués dans un trafic d’héroïne s’est ouvert, dimanche en début d’après-midi, devant une assistance composée essentiellement de journalistes et des proches des mis en cause. La mine défaite, ces derniers sont tous des jeunes, pour la plupart des étudiants dont l’âge est compris entre 22 et 30 ans. Ces derniers, qui doivent répondre de deux chefs d’inculpation (trafic et consommation de drogue), risquent une peine maximale de 20 ans de prison. Le premier à être entendu est Fahci Belayat, fils de l’ancien ministre, membre influent du FLN. A peine 22 ans, étudiant à l’Ecole nationale de commerce et de management d’Alger, il est présenté par l’expertise médicale judiciaire comme «non encore mature». D’emblée, il lance au juge : «Je ne suis pas un trafiquant de drogue. J’achetais les capsules d’héroïne pour ma propre consommation.»

    Une consommation assez régulière, 3 à 4 capsules jour, qui a fait de ce jeune «un toxicomane». Son histoire avec l’héroïne dure depuis 6 ans. «Je contactais par téléphone Hassan, le Nigérian, et j’allais chez lui à Ouled Fayet, pour acheter la capsule à 3500 DA. Je dépensais une moyenne de 10 000 DA jour, parfois plus», dit-il.
    Ces montants constituent généralement son «argent de poche» ou encore «la revente» des objets de valeur qu’il «vole» de la maison familiale. «J’ai essayé de me soigner, en vain. Je suis devenu l’esclave de Hassan. J’avais peur de lui. C’est un sorcier. Il menaçait de me tuer et de tuer toute ma famille à distance avec des gris-gris. Il faisait des sortilèges et je le croyais. Il m’a donné un flacon contenant un liquide blanc qui devait faire disparaître les policiers en cas où ils m’attraperaient. C’est un vrai sorcier», déclare l’inculpé, avant de céder sa place à son ami Lotfi Alioua, fils du général à la retraite, Alioua. A peine la vingtaine dépassée, étudiant à la même école ; lui aussi, il est dépendant de l’héroïne depuis déjà plus de deux ans. Il accompagne souvent Hafci, à Ouled Fayet, pour acheter sa dose auprès de Hassan avec l’argent que lui donnent ses parents ou celui qu’il ramasse auprès de ses camarades qui veulent «se faire piquer ou snifer». Il nie toute intention de faire dans le commerce de la drogue expliquant que les capsules qu’il se procurait étaient destinées à sa consommation personnelle.

    Les mêmes propos sont tenus par Kaci Salah Mehdi, coinculpé, étudiant également à l’Ecole de management. «Lotfi, Hafci et moi cotisions pour acheter les capsules. Je ne les ai jamais revendues», déclare-t-il. Il précise : «J’ai arrêté de me droguer l’été dernier.» Fonctionnaire dans une entreprise publique, Bouabdellah, qui approche la trentaine n’arrive pas à comprendre comment il s’est retrouvé en prison. Il reconnaît être un consommateur dépendant de cette drogue dure depuis trois ans, mais réfute catégoriquement l’inculpation de trafic. «Les policiers sont venus me demander de les aider à confondre le Nigérian Hassan, en prenant rendez-vous avec lui. Hassan ne répondait qu’à mes appels. Je n’ai pas hésité un seul instant. Lorsque j’ai fait la commande, les policiers lui ont tendu une souricière. Mais ils ne m’ont pas laissé partir, alors qu’ils m’avaient promis de me libérer», affirme-t-il, avant de laisser place à Kacis Yanis, un jeune étudiant des Beaux-Arts. «Lorsque je suis en manque, je vais acheter les capsules du côté du café Chergui, chez les Africains. Lorsque je n’ai pas d’argent, je cotise avec Kaci Ousalah, ou bien je vends quelques effets personnels», explique-t-il. Commerçant de profession, Hafs Sofiane s’adonne à la drogue depuis 2007. Il a déjà été condamné à une peine de prison pour détention, mais il dit avoir réussi à s’en débarrasser durant les sept mois d’incarcération. Il n’a pas cessé de jurer qu’il n’a jamais fait le commerce de l’héroïne, précisant que le numéro de téléphone que les policiers ont trouvé chez Hassan le Nigérian n’est pas le sien.

    Le dernier inculpé à être auditionné par le juge est Chelli Réda, propriétaire d’un bureau de tabac. Il dément avoir vendu de l’héroïne et souligne que les 7 capsules (lui ne reconnaît que 2) sont destinées à sa propre consommation. Le juge appelle les deux ressortissants nigérians Hassan et Brahim cités comme témoins, en attendant qu’ils soient déférés au tribunal criminel, pour commercialisation internationale de drogue. Très sereins, les deux nient formellement avoir connu les inculpés ou vendu de la drogue, avant de quitter la salle. Le représentant du parquet n’a pas tenu compte des propos des inculpés et a préféré requérir à leur encontre 20 ans de prison ferme. Une demande qui fait bondir l’ensemble des avocats. Ces derniers plaident tous l’innocence de leurs mandants qui, selon eux, «ne sont que les victimes d’un fléau qui ravage la jeunesse et non pas des dealers». Pour les robes noires, les inculpés doivent être «désintoxiqués et non condamnés. Ils étaient les esclaves des dealers. Hassan a donné du poison à Belayat en lui faisant croire que le produit allait le protéger de l’emprise des policiers…» Certains avocats ont préféré mettre l’accent sur les conséquences dramatiques de ce fléau sur les familles. «Certains inculpés sont obligés de voler leur propre mère pour acheter une capsule. Ils ont ruiné les leurs et jeté l’opprobre sur eux. Ce sont des malades à soigner et non pas à interner», plaide la défense avant de réclamer l’innocence. En leur donnant la parole, l’ensemble des inculpés jurent de ne plus toucher à la drogue tout en demandant au tribunal de leur donner une chance, d’autant qu’ils ont tous reconnu avoir subi une cure de désintoxication en prison. Le magistrat lève l’audience en fin de journée, et le verdict ne sera connu que le 28 août.

    Salima Tlemçani