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blabla ,c'est vous le retardataire avec les tadjanous-les tahragdjanous ,les vieux carcans qui n'ont pas fait de revolution

Il s’est montré sceptique sur la célébration du cinquantenaire

“Nous sommes en retard de 50 ans”

Par : Nadia Mellal

Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a estimé, hier, au forum de Liberté, que les résultats de la célébration officielle du cinquantenaire de l’Indépendance seront “mitigés”. Le ministre Ould Kablia a indiqué d’entrée qu’“il y a l’évènement et ce qui est attendu de l’évènement”.
“Le but de cette manifestation étant de réchauffer la flamme patriotique auprès des jeunes”, dit-il. Mais, selon lui, “les résultats à ce propos seront mitigés”. Ce qui signifie, estime-t-il, qu’“on n’arrivera pas à réchauffer la flamme patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui”. Son argument est que “nous sommes en retard de 50 ans”.
“Et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va dire aux jeunes que la Révolution est sacrée”, explique-t-il, avant de préciser sur sa lancée : “Les jeunes d’aujourd’hui sont préoccupés par autre chose, pas par la Révolution.”
Pour étayer ses propos, le ministre a parlé du film réalisé à l’occasion du Cinquantenaire sur l’un des héros de la Révolution, en l’occurrence Mustapha Benboulaïd. “Prenez dans la rue dix personnes, posez-leur la question, vous  constaterez que neuf d’entre elles ne connaissent ni Benboulaïd, ni Si El-Haouès, ni Amirouche.”
Évoquant les écrits liés au Cinquantenaire, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il “les a lus tous” et qu’il les classe en deux catégories : “Il y a les écrits d’acteurs de la Révolution qui sont subjectifs et il y a ceux des historiens.” Évoquant les écrits des historiens, il relèvera qu’ils ont “ramassé des bribes chez les acteurs et l’ennemi d’hier et ont tenu un discours partial”. Ce qui sous-entend que malgré les moyens humains et matériels colossaux consacrés à cet évènement, les résultats seront insatisfaisants. Aussi, et pour pallier cette situation, le ministre préconise que l’école “inculque aux élèves dès leur jeune âge le sens civique et les valeurs patriotiques”.  De même qu’il recommande qu’un bilan soit fait sur les cinquante ans de l’Indépendance. “Qu’est-ce que nous avons fait et qu’est-ce qui reste à faire, nous n’avons qu’une seule chance pour faire cette évaluation”, dit-il. Dans le même ordre d’idées, le ministre déplore les échanges acerbes entre les acteurs et témoins de la Révolution : “Ce que je déplore, ce sont ces disputes de chartriers où les uns lancent des accusations à d’autres.”
“La Révolution a été une grande œuvre d’hommes, et tout ce qui est humain ne peut pas être parfait”, dit-il.

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