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ould abbes

  • Benbouzid, Djiar, Khaldi, Djaâfar, Barkat, Ould Abbès remerciés

    Ils quittent l'exécutif

    C’est sur un simple coup de téléphone que les ministres El Hachemi Djiar, Boubekeur Benbouzid, El Hadi Khaldi, Nouara Saâdia Djaâfar, Saïd Barkat, Djamel Ould Abbès, Noureddine Moussa, Abdellah Khanafou, Nacer Mehal et Halim Benatallah ont été remerciés hier.

    Le poste de vice-Premier ministre a été supprimé. Yazid Zerhouni et Abdelaziz Belkhadem ne figurent pas dans la nouvelle équipe gouvernementale. De nouveaux et revenants ministres font leur apparition au sein de ce gouvernement, il s’agit de Mohamed Charfi au poste de ministre de la Justice, de Abdelmadjid Tebboune à l’Habitat. Dans le changement, opéré sur la composante de l’Exécutif, le ministère de la Santé aura un nouveau locataire, Abdelaziz Ziari. Amara Benyounès sera désigné au poste de l’Environnement et l’Aménagement du territoire, alors que Mohamed Saïd Belaïd a été désigné pour s’occuper de la Communication. Mohamed Mebarki, chef de cabinet du président du Conseil de la nation, a été désigné à la Formation professionnelle.

    Musptapha Benbada, du MSP, est revenu au Commerce en dépit de la décision de son parti de se retirer du gouvernement. Baba Ahmed Abdellatif, recteur de l’université de Blida, gèrera le secteur de l’Education. Amar Ghoul le «très médiatique» et ne faisant pas consensus sera reconduit au poste de ministre des Travaux publics, et Mohamed Taâmi est désigné ministre de la Jeunesse et des Sports. Mohamed Benmeradi est chargé du Tourisme. Ce n’est pas le président de la République Abdelaziz Bouteflika qui a pris la peine d’appeler les membres de l’Exécutif pour leur signifier leur départ du gouvernement, mais Abdelmalek Sellal, le nouveau Premier ministre, désigné lundi à la tête de l’Exécutif en remplacement d’Ahmed Ouyahia, qui a eu à s’en charger. «M. Sellal ne nous a pas convoqués dans son bureau. Il nous a appelés par téléphone pour nous annoncer de la manière la plus correcte, la décision de notre limogeage», explique un des ministres remerciés qui a voulu garder l’anonymat.

    M. Sellal a transmis aux ministres partants le message du président Bouteflika les remerciant pour le travail fourni et les efforts déployés dans leurs secteurs respectifs, tout en leur demandant de rester à la disposition de la République pour toute autre éventuelle mission. «M. Sellal m’a demandé d’assister le nouveau ministre dans ses fonctions. J’ai répondu favorablement et j’ai expliqué que j’étais et je serai toujours au service de mon pays», a affirmé l’un des ministres qui ignorait lundi dans la soirée s’il était maintenu ou pas au sein de l’équipe gouvernementale. «Ce n’est que dans l’après-midi de lundi que nous avons appris le départ d’Ouyahia, nous avons été informés de bouche à oreille.

    Le président de la République avait préparé la composante du nouveau gouvernement dans la discrétion», explique un ministre sortant, précisant qu’après l’annonce d’un remaniement, aucun ministre ne disposait de la liste comportant le nouveau gouvernement. Dans le changement opéré sur la composante de l’Exécutif, Boubekeur Benbouzid, le ministre ayant la plus grande longévité dans un poste ministériel, quitte ainsi l’Exécutif et sera remplacé par Baba Ahmed Abdellatif, recteur de l’université Saâd Dahleb de Blida. Autre nouveauté, la suppression du poste de ministre délégué chargé de la Condition féminine qu’occupait Mme Nouara Djaâfar. «M. Sellal m’a appelée, m’a d’abord remerciée pour le travail effectué au niveau de mon département et m’a informée que le département que j’occupe a été supprimé.

    Personnellement, je pense que j’ai donné le meilleur de moi-même et je souhaite du courage au ministre qui sera désigné au poste de la Solidarité et de la Famille», a affirmé Mme Djaâfar, précisant au passage qu’elle n’a aucune information sur la nouvelle équipe gouvernementale issue du remaniement. Mellah Belkacem, conseiller auprès du ministre de l’Education nationale, est désigné comme secrétaire d’Etat chargé de la Jeunesse, Rachid Harraoubia revient au ministère de l’Enseignement supérieur, alors que Mme Souad Bendjaballah, qui était ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargée de la recherche scientifique s’est vu accorder le département de la Solidarité et de Famille. Tayeb Louh revient aussi à l’Exécutif pour occuper le poste de ministre du Travail, alors que Cherif Rahmani s’est vu attribuer le poste de ministre de l’Industrie. Le secrétaire général du ministre des Travaux publics, Hocine Necib, est désigné pour remplacer Abdelmalek Sellal au département des Ressources en eau.

    Liste du nouveau gouvernement :

     

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a nommé hier, après consultation du Premier ministre, les membres du nouveau gouvernement que dirige le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a annoncé un communiqué de la présidence de la République. «Conformément aux dispositions de l’article 79 de la Constitution, Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a pris, ce jour, après consultation du Premier ministre, un décret présidentiel portant nomination des membres du gouvernement», a indiqué le communiqué de la présidence de la République. Sont nommés Mesdames et Messieurs :

    - Abdelmalek SELLAL,
    Premier ministre
    - Abdelmalek GUENAÏZIA, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale
    - Daho OULD KABLIA, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales
    - Mourad MEDELCI, ministre des Affaires étrangères
    - Mohamed CHARFI, ministre de la Justice, garde des Sceaux
    - Karim DJOUDI, ministre des Finances
    - Youcef YOUSFI, ministre de l’Energie et des Mines
    - Hocine NECIB, ministre des Ressources en eau
    - Bouabdallah GHLAMALLAH, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs
    - Mohamed Cherif ABBAS, ministre des Moudjahidine
    - Amara BENYOUNES,
    ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville
    - Amar TOU, ministre des Transports
    - Abdelatif BABA AHMED, ministre de l’Education nationale
    - Rachid BENAÏSSA, ministre de l’Agriculture et du Développement rural
    - Amar GHOUL, ministre des Travaux publics
    - Souad BENDJABALLAH, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille
    - Khalida TOUMI,
    ministre de la Culture
    - Mustapha BENBADA, ministre du Commerce
    - Rachid HARAOUBIA, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
    - Mahmoud KHEDRI,
    ministre des Relations avec le Parlement
    - Mohamed MEBARKI, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels
    - Abdelmadjid TEBBOUNE, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme
    - Tayeb LOUH,
    ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale
    - Abdelaziz ZIARI,
    ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière
    - Mohamed BENMERADI, ministre du Tourisme et de l’Artisanat
    - Mohamed TAHMI, ministre de la Jeunesse et des Sports
    Chérif RAHMANI, ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprises et de la Promotion de l’investissement
    - Moussa BENHAMADI, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication
    - Sid Ahmed FERROUKHI, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques
    - Mohand Oussaïd BELAÏD, ministre de la Communication
    - Abdelkader MESSAHEL, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines et africaines
    - Bachir MESSAÏTFA, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et des Statistiques
    - Belkacem SAHLI, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger
    - Dalila BOUDJEMAÂ, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville, chargée de l’Environnement
    - Mohamed Amine HADJ SAÏD, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, chargé du Tourisme
    - Belkacem MELLAH, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de la Jeunesse

    Par ailleurs, et en application de l’article 78 de la Constitution, Monsieur le Président de la République, a nommé Ahmed NOUI, ministre secrétaire général du gouvernement. (APS)

  • blabla ,c'est vous le retardataire avec les tadjanous-les tahragdjanous ,les vieux carcans qui n'ont pas fait de revolution

    Il s’est montré sceptique sur la célébration du cinquantenaire

    “Nous sommes en retard de 50 ans”

    Par : Nadia Mellal

    Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a estimé, hier, au forum de Liberté, que les résultats de la célébration officielle du cinquantenaire de l’Indépendance seront “mitigés”. Le ministre Ould Kablia a indiqué d’entrée qu’“il y a l’évènement et ce qui est attendu de l’évènement”.
    “Le but de cette manifestation étant de réchauffer la flamme patriotique auprès des jeunes”, dit-il. Mais, selon lui, “les résultats à ce propos seront mitigés”. Ce qui signifie, estime-t-il, qu’“on n’arrivera pas à réchauffer la flamme patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui”. Son argument est que “nous sommes en retard de 50 ans”.
    “Et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va dire aux jeunes que la Révolution est sacrée”, explique-t-il, avant de préciser sur sa lancée : “Les jeunes d’aujourd’hui sont préoccupés par autre chose, pas par la Révolution.”
    Pour étayer ses propos, le ministre a parlé du film réalisé à l’occasion du Cinquantenaire sur l’un des héros de la Révolution, en l’occurrence Mustapha Benboulaïd. “Prenez dans la rue dix personnes, posez-leur la question, vous  constaterez que neuf d’entre elles ne connaissent ni Benboulaïd, ni Si El-Haouès, ni Amirouche.”
    Évoquant les écrits liés au Cinquantenaire, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il “les a lus tous” et qu’il les classe en deux catégories : “Il y a les écrits d’acteurs de la Révolution qui sont subjectifs et il y a ceux des historiens.” Évoquant les écrits des historiens, il relèvera qu’ils ont “ramassé des bribes chez les acteurs et l’ennemi d’hier et ont tenu un discours partial”. Ce qui sous-entend que malgré les moyens humains et matériels colossaux consacrés à cet évènement, les résultats seront insatisfaisants. Aussi, et pour pallier cette situation, le ministre préconise que l’école “inculque aux élèves dès leur jeune âge le sens civique et les valeurs patriotiques”.  De même qu’il recommande qu’un bilan soit fait sur les cinquante ans de l’Indépendance. “Qu’est-ce que nous avons fait et qu’est-ce qui reste à faire, nous n’avons qu’une seule chance pour faire cette évaluation”, dit-il. Dans le même ordre d’idées, le ministre déplore les échanges acerbes entre les acteurs et témoins de la Révolution : “Ce que je déplore, ce sont ces disputes de chartriers où les uns lancent des accusations à d’autres.”
    “La Révolution a été une grande œuvre d’hommes, et tout ce qui est humain ne peut pas être parfait”, dit-il.

  • Les sanctions commencent à tomber

    OULD ABBÈS MET À EXÉCUTION SES MENACES CONTRE LES SYNDICATS DE LA SANTÉ
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    Le président du Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), Khaled Keddad, a été suspendu hier par le ministre de la Santé, avons-nous appris auprès du Dr Merabet, porte-parole de l’Intersyndicale des professionnels de la santé, composée du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) et du Syndicat national des professeurs d’enseignement paramédical (SNPEPM).
    M. Keddad a été informé par le directeur de la santé de la wilaya d’Alger de sa suspension alors qu’il se rendait à son poste de travail. Le motif invoqué «abandon de poste durant les périodes de sit-in et de grève». Pour notre interlocuteur, «les syndicalistes de la santé subissent un harcèlement sans précédent de la part du ministre Ould Abbas». Selon lui, «les événements se sont précipités car nous avons osé dénoncer les pénuries de médicaments et de consommables dans les hôpitaux et la situation catastrophique qui pénalisent des milliers de malades à travers tout le pays». Il considère la décision de suspension du Dr Keddad comme une ligne rouge que vient de franchir le ministre, s’agissant des libertés collectives et l’activité syndicale. «Il estime que «cette injustice qui s’abat sur les syndicalistes interpelle toutes les forces vives du pays et que ces pratiques risquent d’atteindre toutes les autres libertés ». De son côté, le Pr Nacer Djidjeli, président du syndicat du Snechu, dans un communiqué qui nous est parvenu, rappelle la tenue d’une assemblée générale le mercredi au CHU Mustapha, à l’instar des autres facultés en sciences médicales du pays en soulignant que «l’ordre du jour était réservé exclusivement aux conditions de travail dans nos hôpitaux et aux pénuries cycliques de médicaments et de consommables que nous subissons depuis plusieurs années». Il ajoute que «aux témoignages accablants de nos collègues toutes spécialités confondues quant à la gravité de la situation, le ministre de la Santé, par le bais de son directeur de la pharmacie présent à cette réunion, dans un exercice de langue de bois, a persévéré dans son attitude de déni total et n’a daigné parler que de petits dysfonctionnements rejetant toute idée de pénurie !»Le communiqué poursuit que «l’absence de corticoïdes, de vaccins, d’IDR à la tuberculose, de vaccins antirabiques, de vaccins antiscorpioniques, d’électrolytes, d’antituberculeux, d’anti-rétroviraux, d’antimitotiques, d’analgésiques morphiniques pour ne citer que ces produits essentiels, ne serait qu’une pure invention» et de conclure : «Nous tenons à dénoncer avec la plus extrême vigueur ce déni de vérité et nous continuerons dans l’intérêt de nos malades à tout faire pour mettre tout un chacun devant ses responsabilités.»
    Fatma Haouari

  • Ould abbes doit démissionner

    MANQUE DE CONSOMMABLES DANS LES HÔPITAUX
    Des milliers de malades en attente d’être opérés

    Enquête réalisée par Fatma Haouariould abbes,escroc,malfaiteur,dictateur,boutefould abbes,escroc,malfaiteur,dictateur,boutef
    Plusieurs hôpitaux à travers le pays, notamment ceux qui enregistrent une forte demande, ont tenu récemment leur conseil médical pour restreindre leur activité s’agissant des interventions chirurgicales programmées, a-t-on appris de source bien informée.
    C’est le cas de l’hôpital de Kouba qui, lors d’une réunion des responsables et chefs de service, a décidé «de limiter les interventions aux urgences». Un responsable que nous avons interrogé nous dira : «Nous n’agissons que dans les cas des malades hospitalisés aux urgences en danger de mort, comme les cancéreux, ou les patients ayant subi des accidents de la route ou autres.» Interrogé sur cette décision, notre interlocuteur dira : «Nous avons fait notre demande en consommables auprès de la PCH il y a un mois mais cette dernière fait du saupoudrage. On nous donne des quantités parcimonieuses qui ne couvrent pas nos besoins.» A une question sur la façon d’aborder le sujet des malades inscrits sur ces programmes, le responsable nous répliquera que «nous les mettons sur liste d’attente. Nous leur disons de patienter. Nos équipes sont présentes tous les jours mais nous sommes gênés d’annoncer aux chirurgiens que nous avons un manque de consommables. C’est déplorable mais on y peut rien.» Lors de notre reportage, rares sont les médecins qui ont osé parler. S’ils confirment la situation de pénurie et le blocage de certaines interventions, ils ont, en outre, peur des représailles du ministre de la Santé qui vient de suspendre 46 directeurs d'hôpitaux publics, et ce, pour ne pas avoir présenté les prévisions de leurs besoins en médicaments pour l'année 2012 dans les délais fixés». Les listes d’attente des malades nécessitant une intervention chirurgicale ne cesse de s’allonger. «Cette situation est récurrente et pratiquement presque tous les hôpitaux connaissent le même problème », nous expliquera le Dr Merabet, porte-parole du SNPSP, qui a rendu publiques, le lundi 28 mai, les conclusions d’une enquête nationale sur la pénurie des médicaments menée auprès de 170 établissements de santé publique et effectuée du 20 mars au 20 mai derniers. Parmi les 43 médicaments qui accusent une pénurie figurent des consommables comme la Tuberculine pour IDR, les films pour radiologie (différentes dimensions), le gel pour examen échographique, les poches pour prélèvement de sang et les milieux de culture pour les examens de laboratoire, des anesthésiques, en nombre de six également (Thiopental sodique inj., Propofol inj., Sevoflurane sol inhalation, Lidocaine gel, Procaine inj. et Promethazine inj.).
    Une situation inextricable
    Conséquence de cette situation alarmante, des centaines, voire des milliers de malades sont sur des listes d’attente. Ils se contentent de prendre leur mal en patience. Certains hôpitaux comme celui d’El Harrach (ex-Belfort) ou Zmirli sont submergés. Le problème de pénurie de réactifs de laboratoire, indispensables aux bilans biologiques des hospitalisés comme des externes, revient constamment. Les laboratoires sont dans l’incapacité de faire ces analyses, ou de les diriger vers un autre hôpital, pénalisant ainsi le patient qui est balloté d’un centre hospitalier à un autre. Il faut rappeler que beaucoup de malades des localités démunies, de l’intérieur et du Sud se rendent dans la capitale et sont souvent renvoyés dos à dos avec leur mal. Ils souffrent le calvaire sachant que beaucoup d’entre eux sont des personnes âgées. Une déshumanisation qui prend de l’ampleur quand on constate que nos hôpitaux ne pratiquent plus que la médecine de guerre. Et ce n’est pas fortuit si les citoyens ont la peur au ventre quand ils tombent malades. Ils ne sont satisfaits ni de l’accueil ni de la prise en charge. Par ailleurs, le problème de pénurie de médicaments ne concerne pas uniquement les hôpitaux. Une virée à Alger confirme le manque de certains produits pourtant essentiels dans beaucoup de pharmacies. Cependant, ce qui est flagrant, c’est cette transformation des pharmacies en «parfumeries», conséquence de la vente concomitante. Les vitrines sont achalandées de produits cosmétiques et phytothérapiques importés d’Europe et des Etats-Unis à des prix exorbitants. On y trouve des lotions et autres crèmes anticellulite, amaigrissantes, sérum anti-âge, shampoings et autres compléments alimentaires. Dans une pharmacie à la rue Didouche-Mourad, le gérant a réservé un petit espace à l’entrée pour des délégués commerciaux qui y aménagent quotidiennement des stands pour faire la promotion de produits cosmétiques des grandes marques étrangères. Une situation qui laisse pantois. Au cours de notre enquête, quelqu’un évoquera les cliniques privées qui seraient derrière les détournements de médicaments et de consommables. Ces dernières qui tournent à plein régime ne souffrent d’aucun manque. A notre question sur une éventuelle implication de médecins et chefs de service exerçant simultanément dans les hôpitaux publics et les cliniques privées, le Dr Merabet répondra : «On ne peut pas jeter l’opprobre sur la profession en avançant des accusations sans preuves. Le statut de la Fonction publique de 2006 consacre, dans son article 84, le droit à une activité complémentaire parmi les personnels soignants, élargi depuis 2010 aux chefs de service. Maintenant si le ministère ou toute autre partie a des preuves, il faut les présenter et pénaliser ceux qui sont coupables de dépassements. Il appartient au ministre de réguler et de contrôler le secteur, de mettre en place les conditions idoines d’éthique et de discipline.» De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, qui mène une véritable guerre aux importateurs, a affirmé jeudi à Mila que «tous les médicaments utiles aux malades sont disponibles au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux». Il a démenti les informations faisant état d’une pénurie de médicaments en assurant que «l’Algérie a importé pour 720 millions de dollars pendant les 4 premiers mois». Il a qualifié la pénurie de médicaments de «rumeurs préjudiciables aux malades et qui procèdent d’une campagne visant à contrecarrer les efforts du ministère de la Santé pour assainir le secteur des médicaments en Algérie et lutter contre le pillage des ressources du pays, la corruption, la spéculation, la vente concomitante et le transfert illégal de devises».
    F. H.

  • SNPSP EN GREVE

    500 médecins devant le ministère de la Santé pour demander le départ de Ould Abbas 4

    Par Hamida Mechaï le 14/05/12 à 13h27 

     
	Plusieurs médecins devant le ministère de la Santé

    Près de 500 médecins, venus de plusieurs wilayas, ont observé un sit-in, ce matin lundi 14 mai devant le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière. Ils ont répondu à l’appel de l’intersyndicale des professionnels de la santé qui regroupe le SNPSSP, le SNPSP, le SNAPSY ainsi que le SNPEPM, une intersyndicale récemment scellée en plein mouvement de grève des praticiens de la santé observé depuis maintenant presque deux mois. la suite

    Ould Abbès annonce 30 millions de Dollars pour l’acquisition des vaccins Réagissez

    En visite d’inspection et de travail ce lundi dans la wilaya de Ain Defla, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière a annoncé l’acquisition de vaccins pour un montant de 30 millions de Dollars.

     

    Ain Defla : Ould Abbès raille les professionnels de la santé contestataires Réagissez

    Interpellé par la presse locale sur le déficit important en encadrement spécialisé dans la wilaya de Ain Defla, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès , en visite d’inspection et de  travail ce lundi dans cette wilaya trouvera l’occasion  rêvée pour ironiser sur certains professionnels de la santé lesquels, selon lui, «vont de l’autre coté à des fins lucratives et reviennent atteints du syndrome de l’épuisement (burn-out) semblables à des citrons pressés» a-t-il dit.

  • Ould Abbès promet des logements de fonction aux médecins

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    Un logement de fonction sera attribué à tout médecin de santé publique affecté dans un poste de travail loin de son lieu de résidence, a annoncé lundi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. « Tout médecin, généraliste ou spécialiste, affecté dans une structure de santé publique loin de chez lui aura un logement de fonction », a indiqué M. Ould Abbès lors d’une séance de travail au siège du ministère avec une délégation du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP) menée par son président, Salah Laouar. « Les directeurs de la santé et de la population des wilayas (DPS) ont été contactés à ce sujet. L’opération sera réalisée avec vous et je vous invite à vous rapprocher des DPS pour arrêter les priorités », a‑t‑il expliqué.

     

     

     

    Considérant l’annonce de M. Ould Abbès comme un « acquis », la délégation du SNMGSP a évoqué la situation des médecins occupant des logements d’astreinte, parfois depuis trente ans, sans disposer d’un logis où ils pourraient habiter après leur départ à la retraite. En réponse, le ministre a demandé à ce syndicat de lui remettre une liste complète de toutes les personnes se trouvant dans cette situation « spécifique ». « Je prends sur moi de régler ce problème », a promis M. Ould Abbès.

     

     

     

    Au sujet de l’instauration des primes de contagion et de garde, dont devraient bénéficier tous les corps de la santé publique, le ministre a assuré que la question serait réglée « cet été ». De plus, les représentants du SNMGSP ont à nouveau abordé avec M. Ould Abbès la question relative à « la révision » des statuts du médecin généraliste de santé publique entrés en vigueur en 2008. Selon le ministre, ce dossier a été officiellement porté à la connaissance des services de la Fonction publique, qui n’est pas contre sa révision. En attendant la promulgation de ces nouveaux statuts, M. Ould Abbès a accepté la proposition du SNMGSP d’appliquer des « mesures transitoires » à certains cas de passage de grades de médecins généralistes soumis au concours sur épreuves par les statuts de 2008.

     

     

     

    Sur un autre registre, M. Laouar a informé le ministre des « entraves » que créent « des responsables locaux » de santé publique aux activités syndicales des adhérents du SNMGSP et des sanctions auxquelles ils sont exposés. Par ailleurs, le ministre a critiqué sans le citer le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), présidé par Lyès Merabet, qui compte faire grève durant trois jours à partir du 7 mai pour défendre une plate‑forme de revendications. « Ils ne sont plus mes partenaires. C’est (la grève) une manipulation grossière. Tant qu’ils prennent des décisions politiques, cela ne marchera pas avec nous », a déclaré M. Ould Abbes. « Le recours à la grève est un droit constitutionnel. Chaque partie est libre de ses mouvements. Nous n’avons pas le droit de commenter l’action des autres syndicats dont nous respections les positions », a indiqué M. Laouar en marge de la réunion. « Le SNMGSP ne s’inscrit pas dans cette voie (la grève). Nous avons fait le choix délibéré depuis longtemps de rester sur la voie du dialogue avec le ministère », a‑t‑il soutenu.
  • PRATICIENS SPÉCIALISTES :Un préavis de grève sera déposé aujourd’hui

    A entendre Mohamed Yousfi, président du SNPSSP, Djamel Ould Abbès confond entre les prérogatives d’un ministre de la Santé et celles d’un ministre de la Justice. «En adressant lui-même aux grévistes une décision de justice, Ould Abbès fait à la fois le plaignant et l’huissier de justice», a-t-il regretté. 
    Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Le recours du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, à la justice pour faire avorter le débrayage cyclique initié par le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique ne semble point intimider les grévistes. Le SNPSSP, qui a tenu son conseil national ce vendredi, pour évaluer le mouvement de grève de trois jours entamé le 4 mars dernier et décider des suites à donner, sort encore plus renforcé et déterminé à aller jusqu’au bout de ses revendications. «Nous avons pris acte de la décision de justice, même si elle n’a pas été destinée au président du syndicat, comme le stipule la loi, car le ministre a opté pour une manœuvre à la fois illégale et abusive, à savoir la transmettre lui-même aux grévistes. Mais nous allons lui montrer que nous savons aussi rendre la politesse. Demain, dimanche (aujourd’hui ndlr), nous procéderons au dépôt d’un nouveau préavis de grève au niveau des ministère de la Santé et de l’Intérieur ainsi qu’à l’Inspection de travail. Nous avons ainsi décidé de débrayer les 20, 21 et 22 mars prochains avant d’aller vers une grève illimitée à partir du 1er avril», a fait savoir, hier, Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, à l’issue d’une conférence de presse. 
    «Au ministre de saisir encore une fois la justice !» 
    Mohamed Yousfi, qui se dit conscient de la manœuvre de Djamel Ould Abbès, n’entend pas lui offrir l’alibi qu’il cherche incurablement. Et c’est pour cela qu’il annonce «avoir pris acte de la décision de justice et gelé la grève de trois jours attendue à partir d’aujourd’hui, pour rebondir plus tard». Le président du SNPSSP s’explique : «Cela nous permettra de faire table rase et repartir à zéro pour un nouveau préavis de grève et un nouveau débrayage. Au ministre de saisir encore une fois la justice». Visiblement hors de lui, Mohamed Yousfi ajoute : «Les intimidations et la politique de fuite en avant auxquelles s’emploie le ministre de la Santé, transgressant la Constitution, les lois algériennes régissant les relations de travail et l’activité syndicale ainsi que les conventions internationales ratifiées par l’Algérie, ne nous feront pas changer de position jusqu’à satisfaction de nos doléances. Ould Abbès doit comprendre que lorsqu’il s’agit d’une histoire de dignité, et c’en est une, ce n’est pas une ponction sur 10 ou 15 jours de salaire qui nous fera reculer.»
    «Le temps des menaces est révolu, Monsieur le ministre !» 
    Par ailleurs, Mohamed Yousfi voit en la manœuvre d’Ould Abbès, qui a réuni ce week-end les différents syndicats du secteur de la santé en direct à l’ENTV, une tentative de diversion et de désinformation, visant à diaboliser le SNPSSP, faisant croire que tout le monde est content sauf le «fameux syndicat insoumis». Mohamed Yousfi ajoute : «Les praticiens spécialistes de la santé publique sont déterminés plus que jamais à aller jusqu’au bout et le ministre doit comprendre que le temps des menaces est révolu. Mais où vivent ces gens (responsables ndlr), nous avons l’impression qu’ils sont complètement ailleurs. Le monde a changé et les menaces ne font plus peur aux Algériens.» Par ailleurs, au sujet du peu d’intérêt accordé par les autorités publiques à ce conflit, pénalisant au premier degré le citoyen, le président du SNPSSP dira, que c’est normal «ils (les responsables ndlr) se soignent ailleurs». Pour rappel, le SNPSSP revendique, entre autres, l’amendement de son statut particulier, la révision de l’IRG appliqué sur leurs salaires jugé supérieur aux autres branches du secteur de la santé, la révision du régime indemnitaire et l’octroi d’un quota national de logements de fonction. 
    M. M.

  • Adrar : Ould Abbès fait appel aux médecins spécialistes étrangers pour le Sud

     

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    zoom | © D. R.
     

    «54 médecins spécialistes Cubains et Chinois viendront bientôt renforcer le potentiel médical du Sud. Ma mission est de préserver la santé de la population et de lui assurer une couverture médicale correcte et convenable !» répondit, lors d’un point de presse, M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, à une question relative à la carence des spécialistes de la santé dans la wilaya d’Adrar.

    En effet, à l’occasion de son bref passage cette semaine à Adrar, il a pu constater l’énorme déficit en services spécialisés notamment la cardiologie, la gynécologie, l’orthopédie, la neurologie, la neurochirurgie, la néphrologie. A titre d’exemple, L’EPSP d’Adrar ne dispose que de 3 médecins spécialistes pour une population de 142900 habitants. Selon certains praticiens, cette déplorable situation est liée aux mesures incitatives pécuniaires qui, permettant une sédentarisation de ce corps particulier, n’ont pas encore atteint le seuil espéré. Ce qui n’est pas de l’avis du ministre qui lui, par contre, estime que les pouvoirs publics ont doublé leurs salaires avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Et, en ce qui concerne les vaccins, il dira : «Il n’y a pas de pénurie de vaccins, ni celle des réactifs d’analyses biologiques à Adrar mais néanmoins il existe une défaillance dans la distribution et dans la communication entre les PMI et la population».

    Il ajoutera : «L’Etat qui paye une facture de médicaments de 26 millions de dollars  pour la santé du citoyen, ne fait pas de l’économie sur un vaccin». Cependant, lors de cette visite, M. Ould Abbès a inspecté le chantier de réalisation d’un pôle pilote de la santé. Un complexe hospitalier dont l’architecture est en parfaite harmonie avec le paysage saharien. Celui-ci regroupe, sur une même assiette foncière d’une trentaine d’hectares, un hôpital de 240 lits  avec une surface bâtie de 55.000  m², une gériatrie de 120 lits de 1800 m² bâtis, un hôpital psychiatrique  de 120 lits également de 12000 m² couverts ainsi qu’un centre anticancéreux  de 20.000 m².

    L’ensemble pour une autorisation de programme de 849 milliards de centimes avec un délai prévisionnel de réalisation de 30 mois et dont les travaux sont déjà à 65 %. Par ailleurs, il fera savoir qu’en 2000 le Sud ne disposait que de 2 centres anticancéreux et que ce nombre sera de 13 pour l’horizon 2012. Toutefois, pour le bon fonctionnement de cet arsenal médical, le ministre a mis l’accent sur la formation du personnel tant médical que paramédical. Dans ce contexte, une convention destinée à la formation a été ratifié, le jour même, par le représentant du ministre et 5 professeurs en médecine venus d’Alger, des chefs de services, de la radiothérapie, de l’encologie médicale, l’imagerie médicale, la chirurgie viscérale et carcinologie  et enfin de la médecine nucléaire.

    Ce protocole d’accord stipule que le MSPRH prend en charge financièrement ce volet. En final, il annonça une bonne nouvelle aux habitants des wilayas du grand sud à savoir Tindouf, Adrar, Tamanrasset et Illizi concernant la mise à leur disposition de moyens de transports aériens médicalisés pour les urgences. Une convention de 93 milliards de centimes pour 3 avions petits porteurs et 5 hélicoptères de la compagnie «Tassili Agricole».                                                       

    A. A.
  • Graves accusations d’Ouyahia contre Ould Abbès

    Rupture de stocks de médicaments

     

     

     

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    Ahmed Ouyahia a vivement exprimé, dans une instruction au ministre de la Santé, son inquiétude quant à la persistance des ruptures de stocks de médicaments au niveau de la PCH et ses conséquences sur les établissements hospitaliers et la prise en charge des malades. Il y confirme une double rupture des médicaments dans les hôpitaux et les pharmacies, en tient nommément pour responsable Djamel Ould Abbès et convoque une réunion pour faire la lumière sur cette situation.

     

    Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a convoqué officiellement les ministres des Finances et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M. Delih, et le PDG du groupe Saidal, M. Derkaoui, pour une réunion de travail, demain après-midi.
    A l’ordre du jour de cette réunion restreinte : la pénurie persistante des médicaments que le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, tente de camoufler depuis plusieurs mois.

    Le directeur de la PCH aura ainsi à présenter la situation financière de cette institution, dont le découvert bancaire a atteint le seuil astronomique de plus de 3 milliards de dinars. Une situation qui a contraint la PCH à renoncer, et ce, depuis plusieurs mois, à l’ouverture de lettres de crédit pour l’importation des médicaments essentiels dont les hôpitaux ont constamment besoin et en grandes quantités. En difficulté financière, la PCH n’a pas pu honorer ses factures auprès des fournisseurs locaux. Ces derniers ont, à cet effet, cessé, depuis quelques mois, d’approvisionner la PCH tant que les factures ne sont pas honorées.


    Un constat accablant


    Lourdement pénalisés par cette situation, les fournisseurs locaux n’ont pas caché leur surprise de voir la PCH recourir à l’ouverture de lettres de crédit pour les fournisseurs étrangers avec tous les intérêts que les banques prélèvent. Cela au moment où elle n’arrive pas à éponger ses dettes envers des locaux. L’exemple des solutés massifs est édifiant. La PCH s’apprête à importer 8 millions de poches de sérum salé et glucosé auprès d’un laboratoire français – qui a exigé au préalable le payement des passifs – à un prix plus élevé que celui proposé par les producteurs locaux, à l’instar du groupe public Saidal et de l’IMC.
    C’est le cas aussi du projet d’installation en Algérie du laboratoire saoudien Julphare, en collaboration avec la PCH, pour la production de solutés, alors que le groupe Saidal, qui dispose déjà d’une expertise dans le domaine, a les capacités de couvrir plus de la moitié des besoins nationaux qui seront complétés par l’IMC. Pourquoi ces deux producteurs nationaux n’ont-ils pas été associés à ce projet ?

     

    La question reste sans réponse.


    Par ailleurs, la PCH se défend en signalant qu’elle attend le recouvrement de 5 milliards de dinars auprès des hôpitaux, dont la dette a atteint les 17 milliards de dinars. Les hôpitaux, pour leur part, sont tenus de respecter les dispositions du code des marchés publics, alors que la commission des marchés du ministère des Finances tarde à libérer les marchés aux hôpitaux. Cette situation a terriblement perturbé les activités médicales au niveau des structures hospitalières et sérieusement affecté les malades hospitalisés. Un effet boule de neige a ainsi mis l’institution dans une situation catastrophique, se répercutant négativement sur la santé de milliers d’Algériens. Mais Djamel Ould Abbès semble plutôt satisfait de cette situation, allant jusqu’à se féliciter d’avoir réduit la facture d’importation des médicaments de 94 millions de dollars.


    Les instructions de M. Ouyahia


    La réunion de jeudi sera, sans doute, l’occasion de poser les vrais problèmes et de s’attaquer sérieusement à ce mal qui gangrène le secteur de la santé. Cette rencontre intervient probablement dans le cadre de l’instruction du Premier ministre adressée le 20 octobre dernier au ministre de la Santé – dont une copie a été adressée au président de la République – où il a exprimé ses inquiétudes face aux ruptures de stocks de médicaments au niveau de la PCH.
    Le Premier ministre regrette – dans sa correspondance portant le cachet «confidentiel», dont El Watan détient une copie – que cette situation ait eu des répercussions négatives sur les établissements hospitaliers, générant des dysfonctionnements au niveau des activités de soins, notamment dans les blocs opératoires, et le report des séances de chimiothérapie et de radiothérapie.

    Un constat alarmant dont «la responsabilité relève, selon Ahmed Ouyahia (…) de votre département avec le retard dans la signature des programmes à l’importation de médicaments qui n’a pu être fait qu’au troisième trimestre dernier, alors qu’ils devaient être remis aux opérateurs le dernier trimestre  2010 ». Et de rappeler au ministre de la Santé : «La rupture des stocks au niveau de la PCH a été un des premiers dossiers qui vous a été confié juste après votre installation à ce département en insistant sur la régularisation définitive et la facilitation relative aux mesures financières permettant son aboutissement. Devant cet état de fait, des mesures urgentes doivent donc être prises sous votre responsabilité directe, poursuit le Premier ministre, afin de mettre un terme à ces ruptures.»
    M. Ould Abbès est donc chargé par le Premier ministre d’assurer, par n’importe quel moyen, un approvisionnement régulier des hôpitaux des produits actuellement en rupture et la reconstitution de leurs stocks au niveau de la PCH.

    Il est également chargé de veiller personnellement au suivi mensuel de la situation des stocks et les taux de couverture et d’en informer le Premier ministre qui exige la signature personnelle de Djamel Ould Abbès en attendant le premier rapport, qui doit être remis début décembre. La troisième instruction recommande l’installation, dans les plus brefs délais, de l’Agence nationale du médicament, dont le décret présidentiel (signé en juillet 2008) relatif à la promotion de la santé, «il n’y a pas de doute que cette agence contribuera à l’amélioration de la disponibilité du médicament», a indiqué Ahmed Ouyahia.
    La dernière instruction exige du ministre de la Santé de «constituer un dossier lié à l’approvisionnement organisé des structures hospitalières et une gestion plus souple des stocks au niveau de la PCH, conformément au dernier conseil interministériel qui devait avoir lieu en octobre dernier». Ainsi, M. Ouyahia confirme une double rupture des médicaments dans les hôpitaux et dans les
    pharmacies, lesquelles commercialisent au moins 80% des produits contenus dans les programmes à l’importation remis tardivement aux opérateurs.

     

    Djamila Kourta
  • flagrant delit de mensonges..... lapins roses!

    Djamel Ould Abbès à TSA

    L’Algérie se prépare à devenir un acteur mondial dans le médicament



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    Le ministre de la Santé Djamel Ould Abbès a indiqué ce mercredi 26 octobre dans une déclaration à TSA que l’Algérie se préparait à devenir un acteur mondial dans la production de médicaments à partir de 2014. « L’Algérie s’attèle à devenir un pays exportateur de médicaments à partir de 2014. Un grand projet de production de médicaments sera lancé en 2013 », a ajouté M. Ould Abbès.

     

    Pour passer du statut d’importateur à celui d’exportateur de médicaments, l’Algérie compte sur des partenariats avec de nombreux pays dont la Chine. Une délégation chinoise de haut niveau conduite par le vice‑ministre de la Santé a entamé aujourd’hui une visite de travail en Algérie pour discuter d’un important projet de partenariat dans la production de médicaments dans notre pays. « Avec cette délégation, nous allons discuter des possibilités de coopération entre les deux pays, notamment dans la production de médicaments. La Chine est un grand producteur mondial de médicaments et l’Algérie veut profiter de l’expérience chinoise, d’autant que nous fêterons bientôt le 50e anniversaire de coopération avec la Chine », a ajouté M. Ould Abbès. Le ministre de la Santé a indiqué que les Chinois étaient « très motivés » pour investir dans le médicament en Algérie. « Nous les avons sensibilisés. L’Algérie a décidé de produire ses médicaments, notamment ceux nécessitant du savoir‑faire », a‑t‑il dit.

     

     

     

    L’Algérie a décidé de produire localement ses médicaments pour réduire les importations auprès des groupes pharmaceutiques étrangers. Le vice‑ministre chinois de la Santé a entamé sa visite en Algérie par le CHU Mustapha Bacha d’Alger alors que des spécialistes chinois en ophtalmologie se rendront à Djelfa pour visiter une clinique spécialisée dans le traitement des maladies des yeux.

     

     
  • SOLTANI, OULD ABBES, MEDELCI, TOUMI, TEBBOUNE, HAMIMID, BELAIZ... Les têtes d'affiche du procès Khalifa

      
    Le Soir d'Algérie, 19 février 2007

    Malgré le tri opéré lors de l’instruction menée en 2004 auprès du tribunal de Chéraga pour protéger certains responsables de l’Etat et proches du président, plusieurs noms de ministres et de commis ont retenti durant le déroulement du procès Khalifa ouvert au tribunal de Blida depuis le 8 janvier dernier. Djamel Ould Abbas, Mourad Medelci, Aboudjerra Soltani, Abdelmadjid Sidi Saïd, Mohamed Nadir Hamimid, Tayeb Belaïz et Khalida Toumi pour ne citer que ceux qui font toujours partie du système ou du gouvernement mis en place par le président.
    Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Il est clair que les éléments qui devaient constituer le puzzle du procès de l’affaire Khalifa ne sont pas tous réunis. Cependant, le fait notoire dans cette affaire ne se résume pas au défilé de plusieurs ministres comme témoins, dont l’ancien titulaire de l’Habitat Abdelmadjid Tebboune, l’ancien ministre des Finances Karim Djoudi, Mohamed Terbèche, Mourad Medelci et le ministre d’Etat Aboudjerra Soltani, aux côtés du grand patron de l’UGTA mais c’est le fait de voir des noms, qui semblaient être loin de ce scandale, surgir lors des témoignages. Pourtant, lors de l’instruction qui a débuté fin octobre 2004, plusieurs noms ont été cités et que l’arrêt de renvoi ne mentionne pas. Parmi ces noms, figurait celui que la presse française avait appelé le numéro 2 du groupe Khalifa, le frère du chef de l’Etat, alors avocat conseil du groupe. Il lui était reproché d’avoir reçu, comme beaucoup d’autres, la Golden Card d’El-Khalifa Bank. Cela étant, le premier nom cité est celui du ministre de la Solidarité nationale, le Dr Djamel Ould Abbas, qui aurait profité d’une carte de gratuité de voyage. En effet, la secrétaire de Khalifa, Aïouaz Nadjia, surprendra tout le monde lorsque elle évoqua le nom du ministre de la Solidarité, en disant qu’il était venu au siège pour prendre une carte de gratuité de voyage. Une autre révélation est venue de l’accusé principal, Abdelmoumen Khalifa qui, dans une interview accordée au quotidien français Le Figaro, accusait Tayeb Belaïz et l’un des hommes forts du président d’avoir “escamoté le dossier de l’agence de Koléa parce que le ministre de la Justice Tayeb Belaïz y avait un compte”. Un autre nom de l’équipe présidentielle vient de tomber. Il s’agit de la ministre de la Culture Khalida Toumi, qui avait chargé sa conseillère de prendre la direction de KTV-Algérie «à des fins purement politiques» pour ne pas dire électoralistes. Dans cette saga, faut-il citer les plus ou moins chanceux, Nadir Hamimid, ministre de l'Habitat, ainsi qu'un député de la majorité, Abdeslam Bouchouareb, l’homme fort d’Ahmed Ouyahia, qui étaient discrètement interrogés par un magistrat de la Cour suprême ? Ils sont soupçonnés d'avoir favorisé le dépôt à El-Khalifa Bank, des fonds d'offices publics évalués à plusieurs millions d'euros. Ou encore le ministre des Finances, Mourad Medelci, qui, lui, était à la barre en tant que témoin mais qui avoue n’avoir pas été assez intelligent pour détecter la gravité de la situation «car c'est l'image du pays à l'intérieur et à l'extérieur qui en a le plus pâti» a-t-il reconnu. C’est là le témoignage d’un ministre choisi par le président de la République pour compter les sous du pays et admet son manque de perspicacité. Il n’est pas le seul d’ailleurs. Le grand patron de l’UGTA avait, lui aussi, admis son manquement en avouant devant le tribunal de Blida avoir rédigé un procès-verbal sanctionnant une réunion fictive du conseil d’administration de la Cnas. Un aveu qui n’en fait plus, désormais, un simple témoin dans l’affaire Khalifa mais bel et bien un protagoniste de première importance. Abdelmadjid Sidi Saïd a, de son côté, enfoncé le ministre d’Etat Aboudjerra Soltani qui était, lors de la création de la banque El Khalifa et durant les années suivantes, tant ministre de la PME entre 1998 et 2000 que ministre du Travail et de la Sécurité sociale entre 2000 et 2001, et donc concerné par la gestion des caisses de Sécurité sociale. Il a été saisi par le président du conseil d’administration Abdelmadjid Sidi Saïd par le biais d’une lettre que la juge avait exhibée lorsque la cour entendait l’ex-DG de la Cnas. Cela signifie, donc, que malgré «la prudence», les différents membres de l’exécutif n’y ont pas échappé. Ces derniers, réputés être des figures de proue du clan présidentiel et qui, même s’ils ont failli à leur mission, n’ont véritablement de comptes à rendre sur leur gestion qu’à leur propre hiérarchie et, surtout, pas au pouvoir judiciaire. I. T.
    La fille de Temmar recrutée à Khalifa Airways

    Eu égard à la non-comparution de certains témoins devant le tribunal criminel de Blida, la juge, Mme Brahimi, s’est vu contrainte de lire les déclarations contenues dans le P-V des absents dont Kebache Nadjia, directrice de Khalifa Airways et non moins tante de Rafik Moumen Khalifa. Et là, l’on apprend que Feriel Temmar, fille de Hamid Temmar, actuel ministre de la Participation et de l’Investissement, a été recrutée à Khalifa Airways à Paris. La présidente du tribunal, en parcourant le P-V, fera savoir que Kebache Nadjia n’a pas soufflé mot sur le salaire de la fille du ministre mais précisera que son recrutement s’est effectué sur recommandation de Rafik Moumen Khalifa. M. B.

    ILS DEVAIENT SERVIR A ENTAMER DES POURSUITES A L'ENCONTRE DE DEUX DIRECTEURS D'AGENCE
    Badsi était en possession des dossiers

    Encore une fois, Badsi fait parler de lui. En 2003, il était en possession d’un dossier permettant d’entamer des actions contre deux directeurs d’agence, chose qui n’avait pas été faite au moment voulu. C’est l’ancien directeur juridique d’El- Khalifa Bank, accusé de dissimulation d’informations, qui a asséné hier ses vérités. Il lui est reproché de n’avoir pas engagé en 2003 de poursuites à l’encontre de deux directeurs d’agence, en l’occurrence Aziz et Selimi.

    Devant le tribunal de Blida, il est revenu sur les circonstances de cette affaire, affirmant que cette plainte aurait dû être déposée par le liquidateur à qui il atteste avoir remis le dossier. Ayant travaillé sous la coupe de l’administrateur, c’est lui qui a été à l’origine de la plainte déposée contre le caissier principal. Pourquoi la seconde plainte n’at- elle pas abouti ? «Le dossier permettant d’enclencher une procédure m’a été transmis le 28 mai au soir, c’était un mercredi et le lendemain l’agrément avait été retiré à la banque, il m’était donc impossible de déposer la plainte. Il appartenait à la liquidation de le faire», explique Larouche Boualem qui ajoute : «Lorsque en 2004, j’ai appris qu’aucune plainte n’avait été déposée, je me suis déplacé vers le juge de Chéraga à qui j’ai relaté toute l’histoire, il a eu à vérifier que le dossier en question était vraiment au niveau de la liquidation. Il m’avait à l’époque remercié pour mon comportement.» C’est pour cette raison que l’accusé ne comprend pas pourquoi il est aujourd’hui poursuivi alors qu’il avait été à l’origine de la tenue de l’assemblée générale d’El- Khalifa Bank après l’arrivée de l’administrateur, et qu’il avait réussi à récupérer les 3 avions de Khalifa Airways. Des appareils que Badsi a vendus à Air Algérie avec un crédit allant sur 20 ans. N. I.

    LA PERSONNE CHARGEE DE LE FAIRE A PERÇU 5 MILLIONS DE DINARS
    Khalifa sélectionnait les artistes pour le compte de l'année de l'Algérie en France

    Etonnante révélation de Mme Hamiani Wahiba qui dit avoir été chargée par Moumen Khalifa de travailler pour le compte de l’année de l’Algérie en France, manifestation qui avait eu lieu en 2003 et qui devait servir à améliorer l’image de l’Algérie à l’extérieur. La sœur de l’ancien ministre avait été «débauchée» du secteur des assurances pour «étudier des milliers de dossiers» présentés par les artistes désirant prendre part à la manifestation. Entendue en tant que témoin, Mme Hamiani n’a à aucun moment été interrogée sur le rôle exact qu’elle a eu effectivement à jouer puisque, officiellement, il existait un commissariat présidé par Raouraoua et qui avait pour mission de sélectionner les artistes et œuvres pouvant être présentées en France. Sur les circonstances l’ayant amenée à travailler pour Khalifa, Mme Hamiani a raconté comment elle avait été contactée par ce dernier qui n’est autre que l’ami de son mari. «Je travaillais dans le secteur des assurances lorsque j’ai reçu cette proposition. Je suis spécialiste dans le domaine des assurances mais je trouvais que c’était plus intéressant de travailler dans le domaine de la culture. J’ai été chargée par Moumen d’étudier des milliers de dossiers d’artistes et de peintres. Je travaillais dans une villa à El-Biar pour un salaire de 5 millions de dinars. Lorsque j’ai achevé ma mission, Moumen m’a donné un bout de papier avec lequel je me suis dirigée vers l’agence de Chéraga pour toucher mes honoraires.» L’argent, elle l’a reçu en espèces pour le transférer vers son compte personnel. Plus tard, elle a été obligée de rembourser la totalité de la somme puisqu’au niveau de la liquidation, elle a eu la désagréable surprise de constater que ses honoraires avaient été considérés comme un crédit qu’elle aurait contracté. «J’ai dû rembourser mais à aucun moment je n’ai contracté de crédit. Je n’avais pas de choix puisque Moumen était devenu injoignable.» N. I.

    LES COMMISSAIRES AUX COMPTES D'EL-KHALIFA BANK S'EXPLIQUENT
    "Nous avons envoyé un signal aux pouvoirs publics"

    Encore une fois, le fonctionnement d’El-Khalifa Bank a été au centre des débats au tribunal de Blida. Hier, c’était au tour des deux commissaires aux comptes ayant exercé au niveau de la banque de s’expliquer. D’emblée, ils ont estimé que les rapports qu’ils avaient envoyés à la Banque d’Algérie étaient un signal annonciateur de la faillite de la banque et que c’était aux pouvoirs publics de prendre à temps les mesures qui s’imposaient. En 2000 déjà, ils avaient fait état de dépassements des ratios prudentiels, d’écritures en suspens et d’anomalies au niveau des comptes d’ordre.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - A ces affirmations, la présidente du tribunal a répondu qu’à la base, leur désignation était une infraction à la loi puisqu’elle s’était faite en dehors de l’assemblée générale des associés. Une situation qui ne les a pas empêchés d’exercer leurs fonctions. Accusé de dissimulation d’informations et de non-dénonciation, l’expert-comptable répondant au nom de Mimi a commencé par dire qu’en 1998, la banque «encore jeune» n’avait pas réussi à boucler ses comptes à temps, comme le prévoit la loi. «Qu’avez-vous fait alors ? » demande la présidente. «Rien, j’ai attendu», répond l’accusé. Ce n’est qu’en 1999 qu’il rédige un rapport dans lequel il émet des réserves sur le bilan de la banque. «J’ai relevé plusieurs anomalies. En plus d’une insuffisance sur le plan organisationnel, il existait des erreurs comptables et des suspens. Nous avons demandé des éclaircissements aux dirigeants de la banque qui ont par la suite procédé à la régularisation de certaines écritures comptables mais la banque était toujours dans l’incapacité de justifier les comptes d’ordre», raconte l’accusé qui ajoute que le 5 juin 2000, un rapport similaire avait été envoyé aussi bien à la DG de la banque qu’à la Banque d’Algérie. «Ce rapport est resté lettre morte». Une réponse qui fera dire à la présidente : «Et le rapport périodique ? » Réponse de Mimi : «Il est facultatif.» Une réplique qui n’a pas été du goût de Mme Brahimi qui a martelé : «Non ! Lorsqu’il y a autant de violations, il devient indispensable. » Intimidé, l’accusé rétorque : «Nous avons fait notre travail. Nous avons attiré l’attention de la Banque d’Algérie.» 160 milliards de crédits injustifiés Visiblement non convaincue, la présidente attaque sur un autre front, celui des crédits accordés par la banque. «Il existait un comité de crédit qui a peu fonctionné. On a découvert que pas moins de 160 milliards de centimes de crédits étaient injustifiés puisque c’est le P-dg qui donnait des ordres pour les octroyer.» La présidente demande alors quelle avait été sa réaction. «Le 28 juin 2000, nous avons envoyé un rapport au gouverneur de la Banque d’Algérie signalant que des crédits étaient accordés à des entreprises apparentées, c'est-à-dire celles où Moumen Khalifa était actionnaire.» La présidente, se basant sur le code du commerce et la loi sur le crédit et la monnaie, rappelle à l’accusé ses attributions qui lui confèrent le droit de saisir le procureur de la République dès qu’une infraction est constatée. «J’avais pas pensé à le faire, j’avais mis ça sur le compte du non-respect des risques prudentiels et en plus on n’avait pas certifié les comptes, on avait émis des réserves.» A son tour, le PG insiste sur le fait que les commissaires aux comptes ont toute la latitude d’actionner la justice d’autant que les violations étaient nombreuses. Ces derniers n’étaient même pas convoqués aux assemblées des actionnaires, lesquelles assemblées ne se tenaient ni dans les délais ni en présence de l’ensemble des actionnaires. «C’est Moumen qui concentrait tous les pouvoirs à son niveau», explique le commissaire aux comptes qui ajoute qu’à l’époque, il avait fait état du dépassement du ratio prudentiel de 300% et que 500 millions de dinars avaient été utilisés pour la constitution du capital de Khalifa Airways. Lui succédant à la barre, l’autre expert, Sekhara Nourredine, a conforté les propos de son ancien collègue affirmant qu’ils avaient envoyé un signal aux pouvoirs publics. N. I.

    Le réquisitoire attendu pour aujourd'hui
    Le réquisitoire du procureur général interviendra aujourd’hui après la clôture du volet consacré aux auditions et à la partie civile. Les avocats pourront, dès demain, entamer les plaidoiries. N. I.
             
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