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    DILEM DU 29 JUILLET 2013

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  • "Bouteflika sera jugé par l'Histoire"

     

     

     

    Par Le Matin dz |

     

    M. Mohammed El Korso, ancien président de la Fondation 8 Mai 45 et devenu "spécialiste des relations algéro-françaises" affirme dans El-Khabar que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika sera jugé par l’Histoire, dans le cas où les autorités refuseraient le projet de loi criminalisant le colonialisme. Il pense que l’Histoire témoignera, par ailleurs, en faveur du président Bouteflika si le colonialisme a été criminalisé pour la première fois dans son ère, dans le cas où le parlement réagira positivement à l’initiative des parlementaires.
    C'est un tournant. Même si M. Mohamed El Korso tempère : « je refuse de croire que le gouvernement refuse cette loi et que le président de la République soit responsable de son blocage étant donné qu’il est impossible pour ceux qui ont combattu le colonialisme et qui furent les premiers acteurs du recouvrement de la souveraineté nationale régiraient de cette manière. Si ces personnes tournent le dos au principe de criminalisation du colonialisme, ils feront également de même pour ce qui est des questions de la révolution et de leur lutte contre le colonialisme ».
    M. Mohammed El Korso veut encore prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique quand il s'agit de défendre la mémoire. Par tactique, il refuse de regarder la réalité en face : la proposition de loi incriminant le colonialisme français n'était qu'un bluff politique, le pouvoir n'a jamais eu de réelle volonté politique de promulguer pareille loi et il y a bien longtemps de la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu’on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d’amour.
    La méthode est classique : Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un début d’incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d’intervenir en pompier, prestation qu’il monnayera alors au plus haut prix.
    Selon les réponses qu’il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande « indignation » envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences.
    M. Mohammed El Korso le sait bien. Il suffit de se rappeler qu’avant de brandir le spectre d’une « loi algérienne criminalisant la colonisation" – signée, soulignons-le, par 125 députés appartenant à la majorité présidentielle - Bouteflika avait publiquement renoncé, et deux fois plutôt qu’une, à exiger de la France repentance de ses péchés coloniaux. La plus récente fut même énoncée, comble de l’ironie ou du cynisme, de la bouche du président de l’assemblée populaire nationale, celle-là même dont on redoute qu’elle adopte une loi criminalisant la colonisation ! C’était en mai 2009, à la veille de la visite d'Etat que devait effectuer en juin à Paris le président algérien et à laquelle ce dernier tenait beaucoup. Abdelaziz Ziari, un fidèle de Bouteflika, avait alors affirmé au cours d’un point de presse dans la capitale française, que la question de la repentance « n’était pas à l’ordre du jour » et « n’a jamais, depuis l’indépendance, constitué un obstacle aux relations algéro-françaises ».
    Bouteflika voulait ainsi « proposer un cadeau » aux Français pour les amadouer.
    Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s’il n’y avait eu, au printemps dernier, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l’annulation de cette visite d'Etat qu’il devait effectuer en juin à Paris et que l’Elysée a jugé embarrassante car trop « proche » du scrutin bokassien du 9 avril à l’issue duquel le chef de l’Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de « pharaonique ». L’Elysée (si on en croit le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l’opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l’année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d’être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable.
    Voilà cinq ans que M. Mohammed El Korso se pose la même question : Bouteflika joue-t-il avec la mémoire? Il a même laissé à son successeur la même perpléxité. Le nouveau président de la Fondation 8 Mai 45, M. Kheireddine Boukherissa, dénonçant les propos du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari,à Paris, selon lesquels la repentance “n’est pas à l’ordre du jour”, s'était demandé : " M. Ziari était-il délégué par le président de la République pour tenir ce discours? Si oui, nous sommes en mesure de demander des explications au président de la République..." Mais, plus loin, ayant réfléchi : " M.Ziari persiste à dire qu’il a parlé en France au nom de l’Algérie officielle. Sur ce point, j’ai beaucoup de doutes. Je comprend bien que le président de l’APN ait reçu des orientations de la part de M.Abdelaziz Bouteflika avant son déplacement. Je ne pense pas qu’il lui ait demandé de reléguer la question de la repentance au dernier rang. Nous suivons les discours des uns et des autres. Nous ne pensons pas que le président de la République ait changé de position."
    L'avantage de la mémoire courte, c'est qu'il vous assure une belle carrière politique!
    Mais, Mohammed El Korso, en affirmant que " Bouteflika sera jugé par l'Histoire", veut dire : "La comedia e finita"

    L.M.

  • Système politique et vérité historique

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le film Zabana est poursuivi de reproches concernant des inexactitudes factuelles contenues dans son scénario. Il est heureux que des acteurs et témoins de la guerre de Libération exercent parfois leur vigilance sur les récits faits d’une période cruciale de notre Histoire.
    Mais il eut été plus heureux de les voir appliquer, dès l’Indépendance, ce devoir de vigilance à tout ce qui concerne la mémoire de la Révolution. Malheureusement, la lutte pour le pouvoir, entamée en pleine guerre de Libération mais jamais finie, a trop occupé l’esprit et l’énergie du plus grand nombre.
    Ceux-ci ont généralement préféré choisir leur camp dans ce qui ressemble à une dispute de butin qu’à une confrontation de projets pour l’Algérie indépendante. D’emblée, le camp de l’Algérie perdit la bataille au profit du camp des clans. Le discours partial ne pouvait porter qu’une vérité partielle. Ceux qui ont voulu s’opposer au détournement clanique et forcé de la Révolution l’ont payé de leur liberté et de leur vie, pour certains. Pendant que ces voix gênantes étaient réduites au silence, d’anciens compagnons regardaient la pointe de leurs chaussures.
    La force, ayant longtemps constitué un moyen efficace de prise de pouvoir, n’a jamais constitué une source de légitimité. Ceux qui accaparent le pouvoir et souhaitent maintenir leur emprise en lui donnant un bien-fondé historique n’ont d’autre choix que celui de refaire l’histoire à leur avantage.
    En 1962 et pour les décennies qui suivirent, les moudjahidine constituaient l’unique force dotée de la légitimité nécessaire pour influer sur le cours de l’histoire de l’Algérie indépendante. Elle en avait aussi la vocation. Or, la période postindépendance, faite d’“années de plomb, de décennies noires”, de “démocratie rentière” et autres “spécificités” nationales, n’est pas jalonnée d’objections contre les infidélités faites au projet révolutionnaire et aux sacrifices qu’il a coûtés. La falsification de l’Histoire est inhérente à la dérive putschiste du mouvement de libération.
    Le silence de compromis et de confort en a tenté plus d’un. Or, en matière de mémoire, le silence est aussi coupable que le mensonge, parce que le premier permet au second de prétendre au statut de vérité, faute de contradiction.
    L’État postcolonial, organisé sur la répression et autour de l’allocation autoritaire de la rente, ne souffre aucune concurrence à son discours. Le pouvoir y est total et a besoin d’un discours unique qui soutient l’imposture politique ; celle-ci est ainsi préservée de toute remise en cause. Beaucoup de forces “mémorielles”, loin de s’opposer à la stratégie totalitaire, préférèrent, au mieux, s’adapter, ou, au pire, s’intégrer au système rentier et répressif. Ce qui équivaut, mécaniquement, à un consentement pour une production clanique de “la vérité”.
    Ce faisant, elles se réfugièrent, sous le couvert d’organisation “mémorielle”, dans des fonctions de “défense d’intérêts” aussi corporatiste du terme. Si la question des faux moudjahidine est posée, l’ONM, au lieu de la traiter, se solidarise automatiquement avec elle-même et proclame cette question, comme d’autres, taboue.
    Avec tout le temps que la rente a fait perdre à la vérité, faut-il encore s’étonner que les tardifs récits qui en seront faits courent malheureusement le risque d’être souvent approximatifs ?

  • blabla ,c'est vous le retardataire avec les tadjanous-les tahragdjanous ,les vieux carcans qui n'ont pas fait de revolution

    Il s’est montré sceptique sur la célébration du cinquantenaire

    “Nous sommes en retard de 50 ans”

    Par : Nadia Mellal

    Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a estimé, hier, au forum de Liberté, que les résultats de la célébration officielle du cinquantenaire de l’Indépendance seront “mitigés”. Le ministre Ould Kablia a indiqué d’entrée qu’“il y a l’évènement et ce qui est attendu de l’évènement”.
    “Le but de cette manifestation étant de réchauffer la flamme patriotique auprès des jeunes”, dit-il. Mais, selon lui, “les résultats à ce propos seront mitigés”. Ce qui signifie, estime-t-il, qu’“on n’arrivera pas à réchauffer la flamme patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui”. Son argument est que “nous sommes en retard de 50 ans”.
    “Et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va dire aux jeunes que la Révolution est sacrée”, explique-t-il, avant de préciser sur sa lancée : “Les jeunes d’aujourd’hui sont préoccupés par autre chose, pas par la Révolution.”
    Pour étayer ses propos, le ministre a parlé du film réalisé à l’occasion du Cinquantenaire sur l’un des héros de la Révolution, en l’occurrence Mustapha Benboulaïd. “Prenez dans la rue dix personnes, posez-leur la question, vous  constaterez que neuf d’entre elles ne connaissent ni Benboulaïd, ni Si El-Haouès, ni Amirouche.”
    Évoquant les écrits liés au Cinquantenaire, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il “les a lus tous” et qu’il les classe en deux catégories : “Il y a les écrits d’acteurs de la Révolution qui sont subjectifs et il y a ceux des historiens.” Évoquant les écrits des historiens, il relèvera qu’ils ont “ramassé des bribes chez les acteurs et l’ennemi d’hier et ont tenu un discours partial”. Ce qui sous-entend que malgré les moyens humains et matériels colossaux consacrés à cet évènement, les résultats seront insatisfaisants. Aussi, et pour pallier cette situation, le ministre préconise que l’école “inculque aux élèves dès leur jeune âge le sens civique et les valeurs patriotiques”.  De même qu’il recommande qu’un bilan soit fait sur les cinquante ans de l’Indépendance. “Qu’est-ce que nous avons fait et qu’est-ce qui reste à faire, nous n’avons qu’une seule chance pour faire cette évaluation”, dit-il. Dans le même ordre d’idées, le ministre déplore les échanges acerbes entre les acteurs et témoins de la Révolution : “Ce que je déplore, ce sont ces disputes de chartriers où les uns lancent des accusations à d’autres.”
    “La Révolution a été une grande œuvre d’hommes, et tout ce qui est humain ne peut pas être parfait”, dit-il.

  • Algerie dans la poubelle,on est arrive' à ça......la cause c'est le drs et boutef

    L'emblème national dans un camion poubelle

    Par : Salim KOUDIL

    Anecdotique ! C’est beaucoup plus que ça. La photo a été prise ce samedi 10 décembre, sur l’autoroute Birtouta – Kheraissia. Le « photographe » du jour raconte à Liberté la scène « Il était environ 10h30, alors que j’étais dans une voiture avec un ami, quand j’ai remarqué le drapeau à l’arrière d’un camion poubelle. J’étais tellement choqué que j’ai décidé de prendre une photo avec son téléphone portable ». Continuant son récit, il ajoutera  « au moment du clic, on était juste à côté  d’un barrage de gendarmerie et l’un des gendarmes arrêta les deux véhicules ». En discutant avec les gendarmes, il a su que le camion avait été déjà signalé « le gendarme nous a informé que plusieurs automobilistes, qui avaient dépassé le camion, l’avaient signalé déjà en arrivant au barrage ».  Le chauffeur, qui travaille à la commune des Eucalyptus, paraissait surpris par ce qu’il a découvert à l’arrière de son véhicule « il y avait à ses côtés deux autres travailleurs en tenue avec lui » a indiqué le « photographe ». Sur place les gendarmes ont procédé à la mobilisation du véhicule et au retrait du papier du chauffeur.