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zerhouni

  • Assassinat d'Ali Tounsi : lourdes accusations contre Yazid Zerhouni

    Par Le Matin |
     

    L’affaire de l'assassinat d'Ali Tounsi dans son bureau à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) patine. Mais la sortie de l'avocat de la famille d'Oultache risque de bouleverser la donne et d'emporter plusieurs personnalité, notamment l’ex-ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zrhouni, directement mis en cause par l’avocat du présumé assassin.

    Nourdine Yazid Zerhouni Nourdine Yazid Zerhouni

    Le clan présidentiel cumule affaires de corruption et scandales. Il y a les énormes scandales Sonatrach/Saipem, Snc-Lavalin, les pots-de-vin de l'autoroute Est-Ouest, BRC, et voilà maintenant que l'assassinat d'Ali Tounsi éclabousse l'un des plus proches et hommes lige de Bouteflika : Yazid Zerhouni.

    Selon l’avocat du présumé assassin d’Ali Tounsi, Me Tayeb Belarif, qui s’exprimait dans les colonnes d’El Khabar, Noureddine Yazid Zerhouni a dissimulé des documents qui se trouvaient dans le bureau de l’ancien DGSN, quelques temps après son assassinat.

    "Le jour de l’assassinat, des témoins ont affirmé avoir vu Zerhouni sortir du bureau de Ali Tounsi avec un dossier entre les mains". Un dossier qui ne sera jamais remis à la justice par l’ancien ministre de l’Intérieur. Avec ces nouvelles donnes, la famille d’OuIltache Chouaïb, tente de confirmer la gestion politique du dossier de l’assassinat d’Ali Tounsi. Elle assimile cette affaire à toutes les autres affaires de crime politique et de gestion politicienne de la procédure judiciaire. L’avocat d’Oultache s’interroge, par ailleurs, sur les raisons qui ont emmené Zerhouni sur le lieu du crime, avant même l’arrivée du Procureur de la République et des enquêteurs. A-t-il un lien avec le crime ? Seule la justice, si elle fait son travail, pourra confirmer ou infirmer cette donne.

    Me. Tayeb Belarif ne s’est pas contenté seulement d’impliquer Zerhouni dans le crime. Il affirme que des témoins ont vu, le jour du crime, "des sacs remplis d’argent évacués du bureau d’Ali Tounsi", en présence, affirme l’avocat, "de Noureddine Yazid Zerhouni et en l’absence du Procureur de la République". Sur un autre registre, l’avocat d’Oultache dénonce le fait que l’autopsie de la victime ait été pratiquée à la clinique de la DGSN, aux Glycines, et non pas au CHU Mustapha d’Alger. Il se pose la question sur les raison qui ont fait que le corps de la victime a été pris en charge par des policiers et non pas par des médecins légistes. Pour apporter plus d’éclaircissements sur cette affaire, l’avocat a demandé au juge de convoquer Noureddine Yazid Zerhouni à la barre pour des explications. Une demande qui risque bien d’attendre longtemps…

    R.N./Siwel

  • blabla ,c'est vous le retardataire avec les tadjanous-les tahragdjanous ,les vieux carcans qui n'ont pas fait de revolution

    Il s’est montré sceptique sur la célébration du cinquantenaire

    “Nous sommes en retard de 50 ans”

    Par : Nadia Mellal

    Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a estimé, hier, au forum de Liberté, que les résultats de la célébration officielle du cinquantenaire de l’Indépendance seront “mitigés”. Le ministre Ould Kablia a indiqué d’entrée qu’“il y a l’évènement et ce qui est attendu de l’évènement”.
    “Le but de cette manifestation étant de réchauffer la flamme patriotique auprès des jeunes”, dit-il. Mais, selon lui, “les résultats à ce propos seront mitigés”. Ce qui signifie, estime-t-il, qu’“on n’arrivera pas à réchauffer la flamme patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui”. Son argument est que “nous sommes en retard de 50 ans”.
    “Et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va dire aux jeunes que la Révolution est sacrée”, explique-t-il, avant de préciser sur sa lancée : “Les jeunes d’aujourd’hui sont préoccupés par autre chose, pas par la Révolution.”
    Pour étayer ses propos, le ministre a parlé du film réalisé à l’occasion du Cinquantenaire sur l’un des héros de la Révolution, en l’occurrence Mustapha Benboulaïd. “Prenez dans la rue dix personnes, posez-leur la question, vous  constaterez que neuf d’entre elles ne connaissent ni Benboulaïd, ni Si El-Haouès, ni Amirouche.”
    Évoquant les écrits liés au Cinquantenaire, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il “les a lus tous” et qu’il les classe en deux catégories : “Il y a les écrits d’acteurs de la Révolution qui sont subjectifs et il y a ceux des historiens.” Évoquant les écrits des historiens, il relèvera qu’ils ont “ramassé des bribes chez les acteurs et l’ennemi d’hier et ont tenu un discours partial”. Ce qui sous-entend que malgré les moyens humains et matériels colossaux consacrés à cet évènement, les résultats seront insatisfaisants. Aussi, et pour pallier cette situation, le ministre préconise que l’école “inculque aux élèves dès leur jeune âge le sens civique et les valeurs patriotiques”.  De même qu’il recommande qu’un bilan soit fait sur les cinquante ans de l’Indépendance. “Qu’est-ce que nous avons fait et qu’est-ce qui reste à faire, nous n’avons qu’une seule chance pour faire cette évaluation”, dit-il. Dans le même ordre d’idées, le ministre déplore les échanges acerbes entre les acteurs et témoins de la Révolution : “Ce que je déplore, ce sont ces disputes de chartriers où les uns lancent des accusations à d’autres.”
    “La Révolution a été une grande œuvre d’hommes, et tout ce qui est humain ne peut pas être parfait”, dit-il.

  • L'Algérie de la honte : Bouteflika obéit toujours à Ben Ali ...mais reçoit son successeur !

     

    Par  | 
    Sihem Bensedrine, Moncef Marzouki et Ben Brik : opposants à Ben Ali, interdits en Algérie par la grâce d'une alliance entre autocrates. Mais Marzouki est aujourd'hui chef d'Etat !

    ...Il y a un an, Bouteflika aurait expulsé Moncef Marzouki d'Algérie ; les choses ont fait qu'il le reçoit demain en...chef d'Etat de la Tunisie.

    Il est, comme ça, des hommes qui ne changeront jamais même s'ils redoublent de filouterie pour faire croire le contraire. Abdelaziz Bouteflika, que l'Algérie a la malédiction d'avoir pour président, est de ceux-là. Il persiste à rêver d'un Maghreb des dictateurs même si, entre-temps, les dictateurs ont disparu et qu'il ne reste que lui pour représenter l'ancienne époque. En refoulant la journaliste et militante tunisienne des droits de l'homme, Sihem Bensedrine samedi 4 avril, à l'aéroport Houari Boumediene d'Alger, l'administration de Bouteflika a prouvé qu'elle figure toujours sur les listes de Zine Eddine Ben Ali ! "Tu bloques mes opposants, je bloque les tiens". C'est ainsi qu'a fonctionné l'arrangement entre le pouvoir dictatorial de Tunis et le régime illégitime d'Alger. Pendant six ans, une vingtaine d'Algériens étaient interdits de séjour en Tunisie et, en contrepartie, une dizaine de Tunisiens étaient refoulés aux frontières algériennes
    .lire la suite ici......http://www.lematindz.net/news/7279-lalgerie-de-la-honte-bouteflika-obeit-toujours-a-ben-ali-mais-recoit-son-successeur.html

  • Combien va nous coûter Zerhouni ?

    N’écoutant pas le monologue ennuyeux du Premier ministre Ouyahia, le FMI vient, pour son évaluation économique de l’Algérie, de donner des chiffres bruts, sans appel : 5,7% d’inflation pour 2009 (5,2% prévus pour 2010) et une insignifiante croissance économique de 2,4% (3,8% prévus pour 2010), confirmant ainsi les mauvais résultats économiques de l’équipe au pouvoir.


    Dans le même temps et alors que le déficit budgétaire continue à se creuser, on apprend que Yazid Zerhouni, qui ne sait toujours pas à quoi il sert, vient de s’entourer d’une équipe de onze membres – un chef de cabinet, deux chargés de mission, trois directeurs d’études, trois chargés d’études et de synthèse et deux chefs d’études – selon le communiqué du Journal officiel. Petit calcul budgétaire gratuit : si l’on estime qu’un chef de cabinet est payé 350 000 DA, un chargé de mission 300 000, un directeur d’études 250 000, un chargé d’études et un chef d’études 200 000 DA par mois, on arrive, en ajoutant le salaire du vice-Premier ministre (théoriquement autour de 400 000 DA par mois) à une dépense conséquente ; M. Zerhouni va donc coûter au contribuable 3 millions et 100 000 DA par mois, soit 300 millions pour aller vite, sans compter les infrastructures, les luxueuses voitures de fonction et tous les avantages liés.

    Pour une année d’exercice, M. Zerhouni va donc pomper 3 milliards du budget national, soit l’équivalent d’une école, d’un centre de soins ou d’un immeuble d’habitation. Ce ne serait pas vraiment un problème si ce poste de vice-Premier ministre, créé artificiellement, créait de la richesse ou était d’une quelconque utilité publique pour la population. Pour limiter le déficit budgétaire, peut-être faut-il militer pour que Zerhouni reprenne son poste de ministre de l’Intérieur. Ou, encore mieux, qu’il prenne sa retraite et monte une entreprise de sécurité. Non non, pas en Kabylie.

    Chawki Amari
  • Zerhouni et Chakib Khelil impliqués dans l’affaire Sonatrach ?

     

    Corruption en Algérie – Sonatrach | Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, n’a jamais pensé déposer sa démission suite au scandale qui a éclaboussé l’une des plus importantes entreprises du pays  : Sonatrach. « Je ne démissionne pas de mon poste de ministre. Pourquoi le ferai-je alors que la justice peut innocenter les cadres dirigeants incriminés  ? », c’est par cette sentence que le ministre de l’Energie a répondu à ceux qui ont cru un moment qu’il allait claquer la porte, comme cela se fait dans les pays qui se respectent. Hier, en marge de la cérémonie de clôture de la session d’automne de l’Assemblée populaire nationale, M. Khelil donnait l’impression de narguer son monde.


    Chakib Khelil persiste et signe qu’il ignore entièrement les griefs retenus contre les cadres incriminés  : « Je ne peux pas vous donner les détails de l’affaire car je ne sais pas pourquoi les cadres en question sont poursuivis par la justice. Je n’ai aucun dossier ni preuve concernant cette enquête. J’ignore tout. » Mais à la question de savoir s’il était normal qu’un ministre soit en retrait de ce qui se trame à la Sonatrach, une entreprise pétrolière qui fait vivre tout le pays, le ministre a eu cette réponse basique  : « Effectivement, ceci n’est pas du tout normal, mais sachez qu’il existe beaucoup de choses qui fonctionnent de façon anormale  ! » M. Khelil, se défendant, ne comprend pas pourquoi la presse le tient pour responsable de ce qui s’est passé à la Sonatrach  : « Je ne me suis jamais senti visé dans cette affaire, ni moi ni le clan présidentiel », rétorque-t-il aux journalistes qui l’on interpellé.

    « En tant que ministre, je gère tout le secteur de l’énergie et des mines et je m’occupe de sa politique et de son application ainsi que du contrôle. Je ne gère pas Sonatrach ni Sonelgaz ou les autres entreprises relevant du secteur, qui en compte plus d’une cinquantaine. Je suis le ministre du secteur de l’énergie et des mines », a-t-il précisé d’un ton déterminé.

    Revenant sur le sort des cadres incriminés, le ministre a d’abord critiqué la presse qui, de son avis, joue le rôle de la justice en condamnant à l’avance des gens qui peuvent être innocents. « Nous n’avons pas besoin d’interférences dans cette affaire ni de la part de la presse ni de la part de certaines personnes qui saisissent ces opportunités pour faire des contributions », a indiqué M. Khelil. Pour le ministre, l’affaire liée à la passation de marchés au sein du groupe Sonatrach doit être traitée dans la sérénité totale  : « Il faut laisser la justice faire son travail.

    Ces responsables sont des citoyens algériens et des hauts cadres de la nation et du groupe Sonatrach, qui défendent les intérêts du pays et ils ont le droit d’être défendus jusqu’à ce que la justice les juge coupables. » Il ajouta que les Algériens ne doivent pas perdre de vue que les responsables arrêtés sont les plus grands cadres de la nation et de Sonatrach qui ont défendu mordicus les intérêts de l’Etat et ont géré l’entreprise avec courage et bravoure. Les journalistes présents à l’APN ont interrogé le ministre sur la véracité de l’information concernant l’instruction qu’il aurait donnée pour que Sonatrach se constitue partie civile dans l’affaire.

    Le ministre a d’abord refusé de commenter l’information, avant de rappeler qu’il n’était pas le PDG de Sonatrach  : « C’est à Sonatrach de se débrouiller et de prendre la décision qui lui semble appropriée. »

    Interrogé à propos de la lettre, publiée dans le journal El Watan, de Hocine Malti, ancien vice-président de Sonatrach, adressée aux enquêteurs du DRS et dans laquelle il donne des précisions sur certains contrats signés avec plusieurs firmes, Chakib Khelil a préféré répondre par l’ironie  : « Tout le monde connaît Chakib Khelil, mais qui parmi vous connaît Hocine Malti  ? » S’exprimant sur le même sujet, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Zerhouni, a soutenu que le scandale qui secoue Sonatrach et l’arrestation de plusieurs de ses cadres ainsi que la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane, son PDG, ne relèvent nullement d’une opération « mains propres ».

    « Ces affaires qui sont apparues au grand public sont au niveau de la justice, alors laissons la justice faire son travail. Je vous fait savoir que les affaires de corruption ne concernent pas uniquement l’Algérie, des affaires plus importantes que celle-ci ont éclaté à travers le monde », a révélé M. Zerhouni. A une question portant sur le sujet de l’inscription de l’Algérie sur une liste de pays dont les citoyens sont soumis à des mesures spécifiques de contrôle et l’éventuel recours à l’application de mesures de réciprocité, M. Zerhouni a répondu  : « Si c’est nécessaire, nous appliquerons le principe de la réciprocité. Mais pour l’heure, nous ne connaissons pas encore le contenu de nouvelles mesures. » Le ministre a précisé que « ce dossier est traité actuellement par le ministère des Affaires étrangères ».

    source: Elwatan