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À alger

  • Décès à Alger du professeur Pierre Chaulet

     

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Le professeur Pierre Chaulet 
Photo : Souhil Baghdadi (El Watan)

    zoom | © Souhil Baghdadi (El Watan)

     

    Le professeur Pierre Chaulet Photo : Souhil Baghdadi (El Watan)

     

     

    Le professeur Pierre Chaulet, est décédé vendredi à l'âge de 82 ans à Alger des suites d'une longue maladie a annoncé la radio nationale algérienne.

     

    Pierre Chaulet est né à Alger en 1930. Il est médecin résistant durant la guerre d'Algérie au coté du FLN. Il a effectué des opérations secrètes avec les combattants du FLN sous les ordres de Abane Ramdane.

    Le Pr Chaulet a réussi, avec sa femme Claudine qui avait également épousé la cause algérienne, à rejoindre le FLN en Tunisie où il a continué ses activités à la fois comme médecin et comme journaliste au journal du FLN, El Moudjahid. Il est l'un un des membres fondateurs de l'agence de presse algérienne APS, à Tunis en 1961.

    A l'indépendance de l'Algérie, il obtient la nationalité, puis occupe de nombreuses fonctions. Il a été professeur de médecine de 1967 à 1994. Chargé de mission pour la santé auprès du chef du gouvernement (1992-94) et vice-président de l’Observatoire national des droits de l’homme (1992-96), il a été également expert de la tuberculose auprès de l’OMS depuis 1981 et consultant en santé publique auprès du Conseil national économique et social (CNES) depuis 2006.

    Avec Claudine, qui a été professeur de sociologie à l'université d'Alger,   il a co écrit un livre relatant leurs mémoires : "Le choix de l'Algérie : deux   voix, une mémoire", sortie en 2012 aux éditions Barzakh. 

     

    Le regretté sera inhumé samedi au carré chrétien du cimetière de Diar Saada (Alger).

     

    Elwatan.com
  • Des cadres syndicaux arrêtés à Alger

     

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    Une vingtaine de cadres syndicaux, qui ont tenté de se rassembler mardi matin devant le ministère du travail à Alger ont été arrêté par la police.  Le sit-in qui a mobilisé des dizaines de policiers n’a finalement pas eu lieu.

     

    Les fondateurs du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), du Syndicat national des corps communs des ouvriers professionnels de l'éducation national (SNCCOPEN) ainsi que du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) voulaient se rassembler pour revendiquer le  récépissé de leurs demandes d’agréments, déposées il y a déjà des années.

    «  Nous n’avons pas de récépissé  pour notre dossier en dépit de toutes les conventions internationales ratifiées par l’Algérie », a affirmé M.Idir Achour, porte parole du Cla que nous avons rencontré sur les lieux. Le syndicaliste n’écarte pas la possibilité de recourir à des institutions internationales au sujet de ces agréments non accordés à certaines formations syndicales. «  Quand on fera cela il ne faudra pas parler de la manipulation de la main étrangère parce que nous avons commencer en premier lieu par solliciter les autorités algériennes », a-t-il déclaré.

    Idir Achour a affirmé que les huit premiers arrivés au rassemblement prévu à 10h30 ont été conduits au commissariat de police vers 10h.  Alors que le syndicaliste s’entretenait avec les journalistes, un fourgon de police s’arrêta là, à quelques encablures du ministère du travail, pour conduire le reste des syndicalistes, environ une dizaine, vers un autre poste de police. Les protestataires rejoignent le véhicule presque sans résistance. «  Venez on vous conduit chez vos amis », leurs répétaient les policiers.

     

    Mina Adel
  • À Alger, la France veut expulser des locataires

     

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    A Alger, la tension sur le logement est des plus exacerbée.

    Des familles de la cité Aïn Allah, à Alger, refusent de quitter leurs logements, dont l’ambassade de France veut retrouver l’usage.

    Dans une lettre ouverte adressée à des responsables politiques français, des habitants de la cité Aïn Allah, sur les hauteurs d’Alger, poussent un cri d’alarme, refusant de quitter leurs logements "attribués par l’ambassade de France", qui en a la gestion. "L’ambassade de France en Algérie veut expulser soixante-dix familles par la force", accusent-ils. 

    Parmi les locataires priés de quitter les lieux se trouvent des retraités ou d’anciens employés de l’ambassade. Laquelle souhaite retrouver l’usage de ces logements pour loger des personnels. Menacés d’expulsion, aussi, des journalistes, dont notre confrère de L’Humanité, Hassane Zerrouky, ou encore le photojournaliste Hocine Zaourar, ex-photographe de l’AFP, auteur du célèbre cliché la Madone de Bentalha, lauréat du World Press en 1997. Certains habitants d’Aïn Allah, sous le coup de décisions de justice les condamnant à quitter leur logement, ont fait appel, s’appuyant sur le "droit algérien, qui stipule qu’un locataire occupant un logement, même s’il s’agit d’un logement de fonction, plus de neuf ans, ne peut être expulsé".

    La représentation française, qui conteste le nombre de 70 familles concernées sans livrer d’autre chiffre, évoque en guise de réponse "des abus manifestes auxquels il convient de mettre fin", accuse certains locataires de "sous louer" des logements, et livre une version tout autre : "Dans la confusion des années 1990, certains logements ont pu être récupérés temporairement par des personnes n'ayant aucun lien avec l'Ambassade". Ces "logements ne sont pas la propriété de l’État français", font valoir, de leur côté, les signataires de la lettre. Faux, rétorque l’ambassade, qui assure, sans produire de titre, qu’ils sont "propriété de l'Etat français en vertu des accords d'Evian". Les locataires menacés d’expulsion soupçonnent, eux, "une opération de spéculation immobilière" et disent vivre l’expulsion de "familles algériennes à la veille du 50e anniversaire de l’indépendance" comme une "provocation" propre à "ternir l’image de la France".

    Un bras de fer judiciaire est engagé. "En Algérie comme en France, un logement de fonction ne peut être occupé que pendant l'exercice de ses fonctions", se défend-on à l’ambassade de France, qui a saisi la justice algérienne. Les locataires menacés d’expulsion, déjà mobilisés en février, se disent, de leur côté, "sans autre solution que de se retrouver à la rue". Ils sont "déterminés à se défendre".

    Rosa Moussaoui

  • Washington a exigé que la Croix -Rouge visite les ex-détenus de Guantanamo à Alger

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    L’Algérie n’avait aucune objection au transfert des détenus algériens de Guantanamo Bay vers leur pays d’origine ou dans «un autre pays de leur choix».

    Un câble de l’ambassade des Etats-Unis à Alger, datant de mai 2007, révélé par WikiLeaks, a rapporté qu’Alger avait exigé que «la nationalité algérienne» de ces détenus devait être établie avant tout transfert.
    Cela avait été dit à John Clint Williamson, ambassadeur en charge des crimes de guerre au département d’Etat, lors d’une visite à Alger, en avril 2007. Il était accompagné de représentants du département de la Défense et du National Security Council (NSC). On apprend que Washington avait demandé des «garanties écrites» pour que les détenus transférés ne subissent pas de mauvais traitements et que leur liberté de circulation ne soit pas entravée.


    La délégation algérienne menée par Kamel Rezag-Bara, conseiller du président Abdelaziz Bouteflika, a indiqué que de telles mesures ne seront prises que dans le cas de «force majeure». Washington craignait que les ex-prisonniers de Guantanamo ne puissent plus quitter le territoire national une fois transférés. Une liste de ces ex-détenus est publiée dans le câble. Il s’agit de Trari Mohamed, Feghoul Abdelli, Hamlili Mustapha, Abbar Houari, Ghallab Bachir et Hadj Arab Nabil. John Clint Williamson a évoqué le cas particulier de Sofiane Haderbache, qui souffrait d’une dégénérescence cérébrale après une blessure en Afghanistan. «Ce détenu ne présente aucune menace pour la sécurité de l’Algérie et a besoin d’une prise en charge médicale dans son pays, près de sa famille», a-t-il demandé. M. Rezag-Bara a promis une évaluation sanitaire de ce cas.  
    La délégation algérienne a évoqué les différentes conventions internationales, comme celle relative à la lutte contre la torture, et s’est engagée à respecter la loi. M. Rezag-Bara a noté que l’Algérie criminalise tous les actes terroristes, même s’ils ne sont pas commis contre l’Algérie.


    M. Williamson a demandé que des représentants de la Croix-Rouge internationale accèdent dans les prisons dans le cas où ces détenus y étaient maintenus après leur retour en Algérie.
    M. Rezag-Bara a confié que chaque détenu devait subir un interrogatoire par un juge d’instruction. «Nous ne voyons aucun inconvénient à ce que des informations soient mises à la disposition de la Croix-Rouge. Cette organisation doit établir un accord avec le gouvernement algérien. Chaque mois, des représentants de la Croix-Rouge, basés à Tunis, visitent des prisons algériennes», a-t-il dit. Mohamed Amara, directeur des affaires juridiques au ministère de la Justice, a affirmé à la délégation américaine que l’Algérie était «très fière» de travailler avec la Croix-Rouge. «Cette organisation peut accéder librement aux prisons algériennes et a le contact facile avec les détenus. Notre but est de s’assurer que l’Algérie respecte les standards internationaux en la matière», a-t-il dit.  
    «Le diable dans le détail» est un titre donné à un chapitre du message dans lequel il est mentionné que des différences existaient entre les versions anglaise et française des «minutes» des discussions entres les deux délégations par rapport aux garanties demandées par les Etats-Unis. Kamel Rezzag-Bara a affirmé que les services de sécurité algériens ne pouvaient pas être totalement sûrs que les ex-détenus de Guantanamo n’allaient pas rejoindre des groupes armés une fois de retour au pays.  


    Dans le même câble, Washington et Alger s’étaient engagés, dans le cadre des résolutions de l’ONU (la 1373), de renforcer l’échange de renseignements pour prévenir que les ex-détenus de Guantanamo ne soient pas impliqués dans des activités terroristes. Par ailleurs, le président Bouteflika a, en recevant le général américain William Ward, responsable du Commandement militaire pour l’Afrique (Africom), en novembre 2009, exprimé ses inquiétudes sur le développement du terrorisme en Afrique. «La situation en Somalie est sans espoir. La région du Sahel fait face à une foule de questions complexes. Les pays de la région ont la capacité de lutter contre la menace s‘ils travaillent ensemble», a-t-il dit, critiquant l’ambiguïté de la position malienne sur la question. 

    Fayçal Métaoui