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agression

  • Le caricaturiste Djamel Ghanem victime d’une agression

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    Le caricaturiste Djamel Ghanem, qui encourt une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 30 000 dinars pour un dessin jugé attentatoire au président de la république mais qui n’a jamais été publié, a été victime d’une agression de la part de quatre individus, cet après midi à Oran, ville où il réside. Il souffrirait d’une fracture de la jambe et de plusieurs contusions. C’est ce que nous avons appris auprès de l’intéressé lui-même et de son avocat Me Abderrezak Fodil.

     

     

    Selon les témoignages que nous avons recueillis, un individu s’est présenté au café où travaille actuellement Djamel Ghanem et a demandé à lui parler dehors pour une affaire le concernant. Une fois dehors, trois personnes portant des capuchons sur la tête l’ont agressé par derrière et l’ont roué de coups avant de prendre la fuite. « Ce sont des jeunes que je n’ai jamais vu, de vrais malabars », nous a confié Djamel au téléphone.

    En se présentant au commissariat de son quartier pour déposer plainte, Djamel Ghanem a eu la mauvaise surprise de voir son téléphone confisquer par les policiers et son dépôt de plainte rejeté. « Reviens dimanche », lui a-t-on dit. Les policiers ont même refusé qu’il rentre en contact avec ses avocats. « Tu n’es pas en Amérique ! », lui a-t-on rétorqué.

    L’affaire de Djamel Ghanem, qui a commencé à prendre de l’ampleur sur le plan national, suscite également des réactions sur le plan international. La dernière en date est celle de l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) qui a dénoncé, dans un communique rendu public ce mercredi, « l’acharnement du parquet » contre la caricaturiste et demandé « « l’abandon des charges d’outrage au président de la République qui pèsent à son encontre.


     

     

    Djamel Alilat
  • Le pouvoir n’assure plus la sécurité des citoyens

     


    Par Le Matin

    L’Algérien se sent-il en sécurité chez lui ? Se promène-t-il dans n’importe quelle ville du pays sans qu’il se sente menacé par un voyou ou un délinquant ? Peut-il stationner son véhicule sans qu’il soit harcelé ensuite racketté par des supposés gardiens de parking ? Les kidnappings, notamment d’enfants, ne se t-ils pas multiplient ?

     

    Les femmes sont particulièrement visées par les agressions dans la rue. Les femmes sont particulièrement visées par les agressions dans la rue.

     

     

    L’agression et la menace sont partout et le pouvoir ne veut pas agir contre l’insécurité. A Mahelma dans la wilaya d’Alger et à deux pas de Zeralda, une fillette âgée de 8 ans a été retrouvée morte après qu’elle fut victime d’un enlèvement deux jours auparavant. A Derguina, dans la wilaya de Bejaia, les militaires ont tiré sur quatre jeunes, tuant deux et blessant deux autres. A Azzefoune dans la wilaya de Tizi Ouzou, le jeune Ghiles Hadjou a été élevé puis exécuté par ses ravisseurs le mois d’octobre dernier…. La liste macabre est longue en remontant le temps. Les dix dernières années, des centaines voire plus d’un millier d’enlèvements ont été enregistrés notamment en Kabylie. L’année 2006 était particulièrement meurtrière où 86 enfants ont été tués.

     

    Des voyous, des délinquants et des kidnappeurs opèrent avec facilité, de jour comme de nuit. Des gangs s’emparent des cités et font régner la terreur dans des quartiers entiers. Des voleurs, des pickpockets pullulent des rues, les marchés, les places publiques et les gares routières ou ferroviaires. Des cambrioleurs agissent en organisation et volent une voiture chaque 4 heures. Des harceleurs autoproclamés veilleurs de parkings, soutirent de l’agent dans tous les coins des villes algériennes. Des repris de justice récidivent et répètent les mêmes délits desquels ils ont été graciés…

     

    Tant de femmes ont été violées. Tant aussi de demeures ont été dévastées. Encore, tant de paisibles citoyennes ont été délestées de leurs bijoux ou de leurs sacs en pleine rue. Egalement, tant d’automobilistes ont été agressés  sur les grands axes routiers. Pareillement d’usagers du téléphone mobile ont été subtilisés de leur portable en plein communication .Encore, similairement de modestes commerçants ont été ravis de leurs économies en plein souk...

     

    Le phénomène prend de l’importance et la situation devient de plus en plus alarmante. Le pouvoir bien que sa responsabilité soit entièrement engagée, demeure aux abonnés absents. Il ne bouge pas pour protéger les personnes et les biens. Mais pour mater une manifestation pacifique exprimant un ras-le-bol, ou pour venir au bout de quelques voix discordantes, il mobilise policiers et gendarmes. Ceux-là mêmes qui sont payés par le contribuable justement pour assurer sa sécurité et celle de ses biens. Ceux-là mêmes qu’on nomme services de sécurité, sont totalement passifs devant des situations d’agression flagrantes, n’interviennent pas même en cas de dépôt de plaintes par les habitants et ne prennent pas au sérieux les cris de détresse des citoyens.

     

    Bien qu’ils quadrillent les villes, particulièrement Alger, bien qu’ils soient très visibles dans des barrages fixes, les policiers et les gendarmes demeurent inefficaces en l’absence d’une volonté politique  et d’un socle juridique pour venir au bout du phénomène. Le pouvoir reste sans voix devant des cas d’insécurité avérés et ne fait même pas une déclaration de condamnation ou de compassion quand une victime, tuée, élevée ou violée, est enregistrée. On dirait qu’il entretenait délibérément le fléau pour mater davantage la société. Lui, il sait bien qu’il n’est pas directement concerné par cette insécurité parce que les siens sont à l’abri, dans des endroits hyper sécurisés, aux Club des pins et à Hydra. Pis, le pouvoir a eu recours aux délinquants et aux repris de justice à chaque fois qu’il s’est senti menacé  dans sa survie.   

     

    Zoubir Zerarga

  • Des fonctionnaires-voyous agressent lâchement une jeune journaliste

     


    Acharnement contre les hommes et les femmes de la presse
    La journaliste Hanane Driss violentée par un policier

    El Watan le 21.03.12

    Inadmissible ! Des journalistes deviennent la cible privilégiée des policiers. Deux confrères de la Tribune des lecteurs et de Wakt El Djazïr, chargés de couvrir le rassemblement des anciens de l’ANP à Alger, ont été malmenés et tabassés.

    Pourtant, ils ne se sont présentés sur les lieux du rassemblement que pour faire leur travail. Après avoir malmené Mohamed Kadri, reporter-photographe à Wakt El Djazaïr la veille, un policier a défiguré, lundi dernier, Hanane Driss, jeune journaliste de la Tribune des lecteurs en lui assénant des coups de matraque au visage (voir la photo). «La gravité de cette agression, aisément perceptible au regard des photos que nous joignons à ce communiqué, est d’autant plus inacceptable que le policier en question, mais aussi l’ensemble de ses collègues ne se sont même pas excusés pour leur acte, se contentant juste de dire à notre collègue et amie, déjà en état de choc, que ce qu’elle subissait n’était rien par rapport à ce que vivent les Palestiniens de Ghaza», dénonce la direction de la Tribune des lecteurs dans un communiqué rendu public hier.

    Tout en dénonçant cet acte, la direction du quotidien s’interroge sur les raisons de cette réaction inadmissible de la part des policiers. «Nous sommes en droit, dès lors, de nous demander s’il ne s’agit pas d’une entreprise concertée, visant à empêcher les journalistes d’accomplir correctement leur tâche, en informant l’opinion de ce qui se passe réellement sur le terrain», lit-on encore dans le même communiqué.

    Affirmant qu’une plainte est déjà déposée pour agression, la direction du journal affirme qu’elle se constituera partie civile. «Tout en osant espérer que ce n’est pas le cas, nous lançons un appel pressant à l’ensemble des responsables concernés, à commencer par le ministre de l’Intérieur, le DGSN, et même le président de la République et le Premier ministre, afin que des mesures strictes soient prises pour que ce genre de graves incidents ne se reproduisent plus», ajoute le quotidien dans son communiqué. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) dénonce également «ces graves dérapages à l’encontre des femmes et des hommes de la presse». Le SNJ exige «des plus hautes autorités du pays des sanctions exemplaires à l’encontre des auteurs de ces agressions». Il annonce également qu’«il fera sienne cette affaire devant les tribunaux, comme il l’a toujours fait avec les précédentes».

  • Agression d'Algériens au consulat de Montpellier

     

    Par |
     Halim Benatallah, secrétaire d'Etat chargé de la communauté algérienne à l'étranger.

    On savait que certains de nos consuls sont des serviteurs zélés du pouvoir, hermétiques au débat, nostalgique de l’Amicale des Algériens en France, mais de là à organiser des agressions d’Algériens, le pas est de trop.

    Dans un communiqué qui nous est parvenu, le président de l’Association des Algériens du Languedoc-Rousillon (ALR), Boudjemaâ Laliam et le vice-président Rachid Lemoudaa ainsi que le président d’honneur, Youcef Aït Tahar dénoncent "le comportement scandaleux de Khaled Mouaki-Benani, le consul d’Algérie à Montpellier". La raison ? Selon les signataires ce consul, comme pour plaire à son supérieur, a "de façon discriminatoire et anti-démocratique, écarté des compétences réelles de la conférence-débat tenue le 10 décembre au siège du consulat d’Algérie sous l’égide de Halim Benatallah, secrétaire d’Etat chargé de la communauté algérienne à l’étranger".

    Voilà comment les débats censés rapprocher la communauté émigrée des autorités sérieusement écornés et entachés par l’excès de zèle de quelques fonctionnaires. Halim Benatallah qui argue vouloir ramener l’élite à la maison aura du pain sur la planche si tous ses subalternes agissent de la sorte.

    Les faits ne s’arrêtent pas là malheureusement. Selon l’ALR, "plusieurs citoyens, dont les signataires du communiqué, se sont vus refuser l’accès au consulat, sans aucun motif légal ou fondé".

    Les signataires du communiqué "dénoncent cette gestion personnelle du Consul d’Algérie à Montpellier, qui  s’est distingué depuis son arrivée par un comportement entaché d’une subjectivité flagrante et néfaste aux intérêts de la communauté algérienne et de l’Algérie".

    Par ailleurs, ils s’élèvent également avec vigueur, contre "l’agression physique menée par plusieurs agents du consulat, parmi lesquels M. Smaïl Dahmane, consul adjoint ainsi que le régisseur, dont ont été victimes les personnes présentes parmi lesquelles une femme enceinte, évacuée par les services du Samu".

    Y. K.