C’est dans ces réalisations trompe l’œil par lesquelles vous autres dirigeants militaires et Bouteflika vous voulez justifier le pouvoir que vous détenez depuis 1958 que la défaite de l’Algérie se précise au fil des jours.
Sur quels chemins doit aller le pays pour sortir de la crise qui le menace dans sa survie depuis 1958 ? Ou faudrait-il aller chercher la solution pour éviter au pays l’effondrement si craint par toutes et par tous ?
Du coté des élites ? Il y a bien longtemps que le mémento de notre intelligentsia et de notre classe politique est indéchiffrable, illisible dans une Algérie qui en dépit de toutes les violences et mensonges refuse tous les mimétismes, qui refuse de porter les habiles de la laïcité et de la théocratie, mais qui ne sait plus sur quels sentiers s’engouffrer pour dépasser les dangers qui la guettent depuis plus d’un demi siècle. Cette Algérie si nourrie aux valeurs universelles et si fière de ses valeurs propres est à la croisée des chemins. Corrompues et aphasiques, nos élites politiques, intellectuelles, administratives et militaires n’arrivent plus à s’insérer dans la continuité historique, à se reconnaître dans leur passé commun, à se considérer comme les héritiers d’une culture qui compte plus de quatorze siècles d’existence et à lire avec intelligence les enjeux du moment et les défis de l’avenir présent. Leur paralysie, leur hypnose collective est de nature à nous interroger comment notre pays a été capable du sursaut insurrectionnel du 1er novembre 1954.
A la vérité la dictature aveugle des militaires algériens, qui a succédé à la colonisation en se justifiant par la légitimité révolutionnaire, a dévié les élites de leur mission historique. Votre dictature qui se distinguait beaucoup plus par son ignorance, a arraché les élites de leur véritable passé. Ne sachant plus quelle est leur mission historique et sans identité propre, nos élites n’osent plus renouer avec leur passé et les traditions intellectuelles de notre pays. Elles refusent même de se réapproprier leur propre destin. Envahies par une cascade d’incertitudes, elles sont devenues presbytes, incapables d’interpréter correctement la réalité des faits.
Qu’avons-nous aujourd’hui messieurs les généraux? Il ne s’agit pas ici d’accabler ou de ternir le peu qui reste de la classe politique algérienne. Mais force est de reconnaître que neuf cadres supérieurs sur dix d’une association politique ignorent jusqu’à la doctrine du parti auquel ils adhèrent, alors que le spectacle ubuesque qui nous vient des deux chambres donne des sueurs dans le dos. Plus de 85% des députés et sénateurs ne savent ni lire ni écrire.
Hiatus ! On veut vous renvoyer dans vos casernes, mais on n’a pas d’élites pour prendre votre place !
Peut-on dans ce cas remettre les destinées de la nation entre les mains d’élites vacillantes et corrompues par tant d’années de mensonges, de narcissisme, d’auto sublimation, de complaisances et de faux semblants ? L’Algérie est exhortée quotidiennement par les instances internationales, notamment la haute finance et la grosse industrie militaire à adopter les pratiques mondialisées de gouvernance alors qu’elle continue à subir les injustices de la mondialisation, alors qu’elle est totalement dépourvue de véritables élites pour aller sur ce chemin. N’est ce pas là une aventure aux lendemains incertains ? De l’autre côté si on vous abandonne le terrain de la lutte, si on subordonne la République à vos caprices barbares, nous nous rendons complices de cette condamnation des libertés politiques et de la liberté de penser, de la libre pensée. C’est faire une fois de plus injure aux résolutions de la Soummam que vous avez piétiné férocement avec vos rangers, avec votre ignorance des vertus du savoir, de la science et de la politique. Si on vous laisse au pouvoir, on laisse la république allait ou l’emportent vos intrigues, vos complots meurtriers et criminels, parce que votre défaillance morale est d’ordre politique. Telle est malheureusement la situation de notre pays aujourd’hui, coincé entre des élites qui veulent se désengager de leurs responsabilités historiques et qui ignorent tout du rôle qu’elle doivent accomplir pour affranchir la société de ses angoisses en lui permettant de reconstruire son imaginaire collectif, et une armée oligarchique qui s’impatiente et se révolte contre la vérité, le savoir, la science, la liberté et la citoyenneté en brandissant la menace de la mitraillette et de la guerre à chaque virage de la république.
algériens
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Généraux algériens, mais quel beau gâchis !
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anp.org
AUX ORIGINES DE LA TRAGEDIE ALGERIENNE (1958-2000) Témoignage sur hizb França
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A la mémoire de tous les chouhada, tombés au champ d'honneur entre 1954 et 1962 et des victimes innocentes de la violence et de la répression de l'Etat depuis 1992 A tous les Algériens épris de vérité, de liberté et de justice.
Pr A. Brahimi
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En hommage au combat de Mr. Benyoucef Mellouk pour le travail de mémoire qu’il a fait, pour le sacrifice, la peine et l’honneur. Pour les martyres, pour le peuple, pour tout les hommes libres.
Le MAOL_______________________
I. PHASE PREPARATOIRE DU PASSAGE DU COLONIALISME AU NEOCOLONIALISME.
III. LA PROGRESSION DU CHEVAL DE TROIE.
IV. LA CONSOLIDATION DU GROUPE DES « DESERTEURS » DE L'ARMEE FRANÇAISE.
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Les navires algériens bradés ou abandonnés
Si la charte party (contrat de location) signée par le DG d’IBC en date du 27 juillet 2007 fait état d’une indemnité de frètement s’élevant à 3 287,67 dollars US pour le navire El Hadjar, à cette même date, un courtier interrogé pour ce type de navire fait une cotation beaucoup plus importante. Rappelons d’abord que le navire El Hadjar a été construit en 1981 et a une capacité de 64 698 tonnes (DWT).
A cette même date, soit en juillet 2007, lorsque IBC frète ce navire à 3 287,67 dollars US, un autre, en l’occurrence AVRA, construit en 1982 avec une capacité de 64 854 DWT, était, lui, cédé à 46 500 dollars US/jour. Il y a donc là une telle différence qu’il faut bien expliquer notamment à la justice. Pour la compréhension de ce dossier aujourd’hui sous la loupe de la justice algérienne, nous rappelons qu’au départ, IBC était une filiale détenue à 100% par CNAN Group. Six mois avant l’ouverture de son capital au privé, une société, en l’occurrence Lead Arrow, va être créée au Panama avec un capital social de 1 000 dollars US. Une fois le capital d’IBC ouvert avec une prise de participation du groupe Pharaon (24,5%) CTI (24,5%) et Laradji (2%), Lead Arrow se voit confier les huit navires pour leur placement sur le marché. Pour la petite histoire, le DG de Lead Arrow, en l’occurrence M. Dajani, n’est autre que le frère du patron de CTI. Lead Arrow va ensuite confier l’exploitation des navires d’IBC à Sekur Holding, une société grecque, comme par hasard, elle aussi filiale de CTI. Sekur se verra confier également la prise en charge des arrêts techniques des navires IBC. C’est ce qu’elle fera notamment dans les ateliers situés en Grèce et en Chine. De l’avis de tous les experts, ces arrêts techniques ont coûté très cher. A ce sujet, il serait intéressant de connaître de plus près les contrats de ces arrêts techniques. Selon des indiscrétions, les fins limiers s’intéressent au sort des trois navires délaissés depuis près de trois ans en Grèce (Pirée). Qui les a détenus ? Où sont leurs équipages ? Dans quel état sont-ils ? Selon ces mêmes indiscrétions, les trois navires ( Les Djebel) ont été frétés à 500 dollars US/jour alors que des navires identiques sont cédés à 8 000 dollars/ jour. Les mêmes questions se posent pour El Hadjar, Nedroma, Nememcha, Aïn Témouchentet le Blida. Les quatre premiers cités sont en Malaisie depuis août 2011 alors que le Blida se trouve toujours au Kenya et ce, depuis la libération des marins otages. Enfin, il y a la question des contrats de travail des marins algériens. Si au départ, les marins concluent un contrat avec IBC, par contre une fois embarqués, ils deviennent contractuels avec… Sekur. Et ce contrat prévoit qu’en cas de litige, c’est un tribunal… grec qui est compétent pour statuer. Par ailleurs, dans notre article sur les dessous de l’affaire CNANGroup, nous avons évoqué l’entreprise italienne Dario Perioli actionnaire dans le capital social de CNAN Med et dont le DG est Eligio Fontana cité par le quotidien italien La Stampadans une affaire de trafic international de cigarettes. Cette entreprise devait, comme le stipule le cahier des charges, participer par un apport financier et matériel. L’a-t-elle fait ? Pour la petite histoire, Dario Perioli fut d’abord une société connue sous le nom de CIMA. Elle fut dissoute pour faillite, avait-on avancé à l’époque. Mais avant cette dissolution, elle avait eu des démêlés avec CNAN-Group et avait même réussi à saisir un navire de la compagnie algérienne. Comment, par la suite, avait-on conclu un contrat avec une telle entreprise même si elle a changé de nom puisque c’est toujours le même propriétaire, à savoir Eligio Fontana ?
Antar Benzaki -
no moment
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généraux assassins
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Agression d'Algériens au consulat de Montpellier
On savait que certains de nos consuls sont des serviteurs zélés du pouvoir, hermétiques au débat, nostalgique de l’Amicale des Algériens en France, mais de là à organiser des agressions d’Algériens, le pas est de trop.
Dans un communiqué qui nous est parvenu, le président de l’Association des Algériens du Languedoc-Rousillon (ALR), Boudjemaâ Laliam et le vice-président Rachid Lemoudaa ainsi que le président d’honneur, Youcef Aït Tahar dénoncent "le comportement scandaleux de Khaled Mouaki-Benani, le consul d’Algérie à Montpellier". La raison ? Selon les signataires ce consul, comme pour plaire à son supérieur, a "de façon discriminatoire et anti-démocratique, écarté des compétences réelles de la conférence-débat tenue le 10 décembre au siège du consulat d’Algérie sous l’égide de Halim Benatallah, secrétaire d’Etat chargé de la communauté algérienne à l’étranger".
Voilà comment les débats censés rapprocher la communauté émigrée des autorités sérieusement écornés et entachés par l’excès de zèle de quelques fonctionnaires. Halim Benatallah qui argue vouloir ramener l’élite à la maison aura du pain sur la planche si tous ses subalternes agissent de la sorte.
Les faits ne s’arrêtent pas là malheureusement. Selon l’ALR, "plusieurs citoyens, dont les signataires du communiqué, se sont vus refuser l’accès au consulat, sans aucun motif légal ou fondé".
Les signataires du communiqué "dénoncent cette gestion personnelle du Consul d’Algérie à Montpellier, qui s’est distingué depuis son arrivée par un comportement entaché d’une subjectivité flagrante et néfaste aux intérêts de la communauté algérienne et de l’Algérie".
Par ailleurs, ils s’élèvent également avec vigueur, contre "l’agression physique menée par plusieurs agents du consulat, parmi lesquels M. Smaïl Dahmane, consul adjoint ainsi que le régisseur, dont ont été victimes les personnes présentes parmi lesquelles une femme enceinte, évacuée par les services du Samu".
Y. K.
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Les responsables algériens face à la menace de la justice internationale
Après la convocation de Nezzar par la justice suisse
Yazid Slimani
Le général‑major à la retraite Khaled Nezzar a été auditionné, vendredi 21 octobre, par la justice suisse après une plainte déposée par deux Algériens résidents en suisse pour « crime de guerre et violation des droits de l’homme ». Ce n’est pas la première fois que l’ex‑ministre de la Défense et homme fort du pouvoir dans les années 1990 se retrouve face à une justice étrangère sur des faits qui se sont déroulés en Algérie. En 2001, neuf ressortissants algériens avaient déposé une plainte en France pour des faits de torture. Le général Nezzar avait quitté précipitamment la France pour éviter d’avoir à répondre à une convocation inévitable de la justice, soulevant un tollé d’indignation de la part des associations de défense des droits de l’homme. La plainte avait ensuite été classée sans suite.
Le général Nezzar n’est pas le seul responsable algérien à être ainsi menacé par des procédures judiciaires à l’étranger. En 2009, le président du MSP Aboudjerra Soltani, avait lui aussi été convoqué par la justice suisse pour des fait de torture. Il avait réussi à quitter le pays. L’association Trial, de lutte contre l’impunité, à l’origine de la plainte contre Khaled Nezzar en Suisse, était déjà derrière la procédure contre M. Soltani.Mais l’affaire sans doute la plus emblématique est celle de l’assassinat des moines de Tibehirine. L’enquête menée par la justice française envisage toutes les pistes, notamment celle d’une responsabilité des services de sécurité algériens, des responsables civils en poste au moment des faits et qui sont toujours au pouvoir. Aucun dirigeant ou responsable de haut rang algérien n’a été convoqué, mais cela pourrait être envisageable.En fait, ces affaires mettent l’Algérie face à sa propre gestion des années de terrorisme. En décidant de solder les comptes de la décennie noire par la politique de réconciliation nationale, Abdelaziz Bouteflika et ses partisans espéraient prémunir le pays des conséquences d’un processus judiciaire. En d’autres termes, éviter les douloureuses étapes de procès impliquant les responsables d’actes terroristes, leurs victimes, mais aussi des responsables militaires ou civils qui pourraient être poursuivis.Cette stratégie a fonctionné un temps, même si certaines familles, notamment celles des disparus, ont toujours réclamé la justice et la vérité sur le sort de leurs proches. Mais elle ne pouvait suffire à long terme. Car aujourd’hui, la communauté internationale a bâti des règles, dans le cadre de l’ONU, qui permettent aux personnes se disant victimes de certains crimes, comme la torture, les génocides, etc., de porter plainte n’importe où dans le monde et contre n’importe qui.Pour les responsables algériens qui ont été au pouvoir pendant des années troubles de l’histoire du pays, cette nouvelle donne est impossible à ignorer. D’autant que beaucoup d’entre eux, souvent en déplacement à l’étranger, pour leur santé, pour voir leur famille expatriée, etc., ne sont plus protégés par une immunité diplomatique. -
les géneraux maffieux algeriens
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17 MARINS ALGÉRIENS OTAGES EN SOMALIE ,les gouvernants ne font rien comme d'habitude!!
Les familles font appel à la solidarité des citoyens
A leur troisième rassemblement depuis le début du mois sacré, les familles des 17 marins algériens otages au large de la Somalie font appel à la solidarité des citoyens.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Désespérées des promesses sans suite de l’affréteur jordanien, du silence abyssal du gouvernement, les familles des 17 marins algériens otages au large de la Somalie depuis maintenant huit mois s’en remettent aux citoyens. A leur troisième rassemblement depuis le début du mois sacré, organisé hier matin, à la place des Martyrs, les contestataires ont fait appel au soutien des passagers et des individus qui s’arrêtaient pour s’enquérir de la situation. Ces dernières sont, ainsi, décidées à investir régulièrement la rue et bouder les autorités publiques. «Cela fait huit mois que nous frappons à toutes les portes des institutions étatiques censées être directement concernées par l’affaire, mais sans succès. Nous n’avons eu droit qu’à des promesses de la part des uns et de faux espoirs de la part des autres. Maintenant tout ce qu’il nous reste, c’est la rue où nous espérons trouver soutien et réconfort auprès de nos frères citoyens», dira un des proches des otages. Les citoyens qui passaient hier par la place des Martyrs ne se sont, en effet, point montrés indifférents. Au contraire, nombreux ont fait halte pour leur accorder un moment de «présence de solidarité» et certains d’entre eux ont même porté des banderoles.
M. M.