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argent

  • UN RÉSEAU DE TRAFIQUANTS DÉMANTELÉ À ANNABA La monnaie était falsifiée en Chine

    Wahida BAHRI -

    Un réseau international bien organiséUn réseau international bien organisé

    Le réseau est constitué d'Algériens, Tunisiens et Marocains...

    De vastes investigations sont engagées par les services de sécurité de la wilaya de Annaba, à l'effet de remonter au premier maillon d'une chaîne internationale de faussaires, apprend-on de source sécuritaire, proche de l'affaire. Spécialisé dans la falsification de la monnaie algérienne et tunisienne, le réseau se compose d'Algériens, Tunisiens et Marocains, a fait savoir notre source. L'enquête a été engagée sur la base d'informations parvenues aux services de sécurité faisant état de l'arrivée d'importantes sommes de fausse monnaie algérienne en coupure de 1000 et 2000 DA, et différents billets de monnaie tunisienne en provenance de Chine, lieu de la contrefaçon, a indiqué la même source. Au moment où nous mettons sous presse, et selon les révélations de nos sources, des sommes ont été saisies sur le marché, et font l'objet d'analyse au niveau des laboratoires de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). La haute définition de la falsification des billets ne peut être remarquée par des experts, encore moins par des personnes ordinaires, a expliqué notre source. Cette dernière a fait savoir que les services de sécurité de la wilaya de Annaba, ont déjoué une opération d'inondation du marché national en fausse monnaie. Un exploit survenu suite à l'arrestation, la semaine dernière, de deux individus à El Tarf, wilaya frontalière avec la Tunisie. Un Algérien et un Tunisien, tous deux étaient en possession de 200 millions de centimes en coupures de 1000 et 2000 DA et plus de 50 millions de dinars tunisiens. Quant au troisième, un Marocain, en cavale, fait l'objet d'intenses recherches, notamment après les aveux des deux individus faisant état de la présence d'un autre complice. Ce Marocain se trouve en Libye, comme révélé par notre source. Notons que les services de sécurité ont lors des derniers mois, interpellé des faussaires de devises, de nationalités africaines, activant certainement pour le compte de grands réseaux internationaux, devait affirmer la même source. Les investigations engagées par les services de sécurité depuis des semaines déjà, n'écartent pas la thèse d'un grand réseau multinational, dont l'atelier se trouve en Chine, a avancé notre source, sur la base des auditions de dizaines de faussaires arrêtés depuis des mois. L'acheminement de la fausse monnaie, se fait selon les premiers éléments de l'enquête, et probablement par la Turquie, la Libye puis la Tunisie, avant d'atterir en Algérie, notamment à El Tarf, Annaba, Souk Ahras entre autres wilayas limitrophes, devait préciser la même source. Autres précisions apportées par cette dernière portent sur les points de passages frontaliers non surveillés utilisés par les membres du réseau, ce qui leur a facilité le passage et inonder le marché national de faux billets. N'écartant pas cette thèse, les services de sécurité ont engagé un plan d'action sur la base d'informations touchant les ports de l'Est ainsi que les points frontaliers pour déminer les probables points de passage, que la mafia de la fausse monnaie aurait empruntés. Dans ce sillage, on apprend auprès de la même source, que les services du procureur de la République, près le tribunal de Annaba, a instruit les différents corps de sécurité, police, gendarmerie, Douane et les banques de collaborer entre eux à l'effet de démanteler la toile de ce réseau international de faussaires. Aussi, les institutions financières ont été invitées par les mêmes services judiciaires à collaborer, en renforçant les opérations de vérifications des dépôts de fonds par les clients; notamment les mouvements de dépôt et retraits opérés en durée réduite.

  • c'est l'argent du peuple algerien que vous extorquez

    Fonds monétaire international : Christine Lagarde en Algérie en mars prochain

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Christine Lagarde, directrice générale du FMI.

    | © D. R.
    Christine Lagarde, directrice générale du FMI.

    Les relations entre le Fonds monétaire international (FMI) et l’Algérie seront au menu de la visite de la directrice générale du FMI, Mme Christine Lagarde, qui arrivera à Alger le 12 mars prochain.

    Mme Lagarde, qui sera accompagnée de responsables du département du Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’Institution financière internationale, rencontrera pendant les trois jours de sa visite plusieurs hauts responsables des secteurs économique et financier, selon une source proche du FMI citée par l’APS. La visite de la directrice du FMI intervient après l’examen en janvier dernier par le conseil d’administration du FMI de la situation économique et financière de l’Algérie dans le cadre de l’article IV des statuts du FMI relatif à l’évaluation annuelle de chacun de ses pays membres.

    A cette occasion, le FMI a préconisé la préservation de la stabilité macroéconomique du pays et le développement d’une croissance solide hors hydrocarbures. Pour le FMI, qui table sur une croissance algérienne de 3,4% en 2013, contre 2,5% en 2012, il s’agit d’entreprendre de vastes réformes pour diversifier l’économie nationale, améliorer le climat des affaires, accroître la productivité et doper la croissance, notamment industrielle. L’autre point mis en évidence par l’institution mondiale est relatif au fait que la croissance économique enregistrée en Algérie n’est pas suffisante pour réduire fortement et rapidement le chômage.

    Le FMI cible également la dépendance à l’égard du secteur des hydrocarbures et des dépenses publiques, et la vulnérabilité du pays en cas de baisse prolongée des cours du pétrole. Pour remédier à cette situation, l’institution estime que l’Algérie n’a pas d’autre choix que de tirer profit de la hausse actuelle des prix de pétrole pour développer les secteurs potentiellement exportateurs et donc pourvoyeurs de devises afin de diversifier l’économie. Classée comme le pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA, l’Algérie est dotée d’une situation financière extérieure confortable avec des réserves de change qui ont encore augmenté à 190,66 milliards de dollars à fin 2012, selon les chiffres publiés récemment par la Banque d’Algérie.

    Une situation financière qui lui a permis de participer à l’emprunt lancé il y a quelques mois par le FMI, pour un montant de 5 milliards de dollars. Suite à cette décision, Mme Lagarde avait exprimé sa reconnaissance à l’Algérie en saluant sa contribution financière qui s’est jointe à une action concertée entre les créanciers pour s’assurer que le FMI dispose de ressources suffisantes pour lutter contre les crises et promouvoir la stabilité économique mondiale.

    Zhor Hadjam
  • no moment

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  • Foot, argent et patrie

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Au lendemain de la double défaite de l’équipe nationale de football face à la Tunisie, puis face au Togo, plane comme une atmosphère de sidération. “Pourquoi une légion de bons joueurs de clubs, de grands clubs pour certains, n’ont-ils pas réussi à former une équipe nationale qui gagne ?” se demande-t-on.
    Pour l’heure, côté responsables, on se le demande, et on se tait. Tout en espérant que cette équipe sauve l’honneur dans le prochain match devant la Côte d’Ivoire ; ce qui donnerait les arguments permettant de relativiser la gravité du fiasco.
    Car, pour l’heure, les justifications de l’échec font défaut. Et on ne peut se limiter à accabler le sort et l’arbitrage pour expliquer une telle déroute. L’équipe n’a surtout pas l’excuse des moyens.
    Le onze national est conçu comme une entreprise d’écrémage des athlètes de nationalité algérienne les plus performants à travers les championnats nationaux les plus prestigieux, dont il faut financer, ensuite, la cohésion, et la motivation. Ainsi entendu, l’équipe nationale n’a aucun rapport avec la réalité du football national. Ou peut-être un seul : les deux sont affaire d’argent. On croit pouvoir construire une bonne équipe avec un entraîneur et des joueurs “cotés” tout en se contentant du spectacle d’un championnat où l’argent circule plus aisément que la balle.
    Le pouvoir est généreux avec l’équipe nationale. Et les sponsors, qui conçoivent leurs contributions comme une proposition d’échange de bons procédés avec le pouvoir, rivalisent, aussi, de largesses envers notre porte-drapeau. Mais le football, en tant qu’activité sociale et économique, ne trouve grâce, ni aux yeux du pouvoir ni aux yeux des mécènes de circonstance. Quand les autorités ont précipité “l’élite” du football local dans “le professionnalisme”, elles ont abandonné les clubs éligibles au professionnalisme avec seulement dix milliards de mise de départ. À ce tarif, l’opération revenait, ni plus ni moins, à un abandon en rase campagne. Les capitaux ne se sont pas, non plus, intéressés à cette activité. Celle-ci n’est “patriotique” que lorsqu’elle est pratiquée par une équipe nationale.
    Il y a comme un consensus autour de ce paradoxe : d’un côté, se contenter d’un championnat médiocre et d’un autre côté, s’arranger pour opposer aux autres nations une équipe nationale performante. Mais un paradoxe qui en cache un autre : un championnat qui veut produire de l’argent sans produire du jeu, et une équipe nationale qui veut produire du résultat sans s’encombrer d’un vrai championnat. Ce consensus est tel que, pour la première fois de l’Histoire du football, des supporters d’un club algérois ont manifesté pour que l’État prenne en charge le budget de leur club, comme cela a été fait pour d’autres, par Sonatrach interposée.
    Il est patriotique de soutenir l’équipe nationale, d’y jouer et de la sponsoriser. D’où ce trop d’empressement autour d’elle, un empressement qui n’est pas étranger à sa contre-performance. Dans notre pays, le patriotisme et l’argent sont de vieux compagnons. Si bien que, même en politique, on rassemble les partis du pouvoir, les partis de la rente, la tendance… nationaliste, par opposition aux deux tendances, islamiste et démocratique, qui complètent le paysage politique national à trois couleurs. Ce compagnonnage douteux est à la base de l’échec permanent et global du pays.


  • Comment avancer sur une pente descendante ?

     

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    Qu’est-ce qu’un droit de l’homme sinon un droit, et qui concerne l’homme, ou la femme, version soft du hardware de base, ou encore l’enfant, produit bio des deux premiers ? Sauf qu’au-delà de la sémantique, il y a des droits en fonction des civilisations, évoluant avec l’avancement des sociétés et des systèmes de gouvernance. En Algérie, même si la situation est meilleure qu’en Zambie ou en Chine, le droit de manifester, d’avoir une opinion diffusable en qualité Broadcast ou de monter une compagnie d’aviation, celui de ne pas être musulman, de déposer un recours au Conseil constitutionnel ou de faire l’apologie de la liberté sexuelle, pose encore problème, pendant qu’ailleurs de nouveaux droits apparaissent, le droit à l’eau au Canada ou le droit à internet haut débit en Norvège, inscrits dans les Constitutions. C’est l’un des paradoxes de l’ère Bouteflika.

    Associé au régime Boumediène, il avait approuvé l’idée de rayer les libertés politiques, culturelles et économiques pour favoriser d’autres droits, ceux à l’emploi et au logement, inscrits dans les Constitutions des années 1970. Avec le recul et la crise mondiale, l’idée peut paraître généreuse, sauf que le même Bouteflika, revenu par une faille du continuum espace-temps, s’est retrouvé à conforter la suppression de ces acquis sociaux, emploi et logement, sans pour autant assurer les droits nouveaux liés aux libertés collectives et individuelles. En termes de civilisation, c’est un immense et double échec. Et par la distorsion du champ juridique, il n’y a plus qu’un droit, passé de celui de l’homme au gouvernant. Ce dernier a le droit de triturer les textes de loi, détourner les biens publics, commettre des injustices et de faire en gros ce qu’il veut. En bout de course, le régime se sera arrogé un droit ultime, celui de ne pas en donner. De fait, il est hors sujet, ce qui est très dommageable. Car les sujets, ce sont 37 millions d’Algériens.

     

    Chawki Amari
  • no moment

    Dilem du 29 Février 2012

  • Un citoyen saisit les autorités suisses sur les comptes des dirigeants algériens

    Par
     

     

     

    Un citoyen algérien, Mr FETNI Sofiane, qui se dit Président du Forum Algérien de Lutte Contre la Corruption, a fait parvenir à notre rédaction une lettre adressée à la Présidente de la Confédération Suisse Micheline Calmy-Rey dans laquelle il demande le gel des avoirs bancaires des dirigeants algériens et dont il donne une liste qu'il dit avoir constituée à partir des informations délivrées par Swiss Bank Control.

     

    A Madame la Présidente de la Confédération Suisse Micheline Calmy-Rey
    Sous Couvert de SEM l'Ambassadeur de la Confédération Suisse en Algérie
    Villa no 5, rue Numéro 4 Parc du Paradou 16035 Hydra / Alger
    Adresse postale : B.P. 443 16035 Hydra / Alger Algérie

     

    Objet : Plainte Préventive Concernant le Gel des Comptes Bancaires de Certains Hauts Responsables Algériens.

     

    Madame la Présidente,

     

    Je soussigné Monsieur FETNI Sofiane – Président du Forum Algérien de Lutte Contre la Corruption. J'ai l'honneur de déposer entre vos mains une plainte contre les Responsables Algériens nommés qui ont placé discrètement, c'est-à-dire sans l'accord du Peuple Algérien (qui ignore complètement cette affaire), des fonds d'une acquisition douteuse auprès de : Swiss Bank Control, dont voici la situation jusqu'au 31/12/2009 :
    1- ABOUDJERRA Soltani – Président MSP : 1.202.759 CHF
    2- BARKAT Said – Ministre : 3.708.223 CHF
    3- BELKHADEM Abdelaziz – Ministre SG FLN : 21.333.939 CHF
    4- BENAISSA Rachid – Ministre : 3.595.317 CHF
    5- BENBADA Mustapha – Ministre : 17.263.065 CHF

     

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