Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

despote

  • FLN : Retrait de confiance à Belkhadem

    index.jpeg fis.jpegimages.jpeg hna ymout.jpeg

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Un nombre important de membres du Comité central et militants du FLN se sont rassemblés ce lundi à l’intérieur de leur siège national à Alger.

    Ce rassemblement a été conclu par la lecture d’un communiqué dans lequel les protestataires annoncent le retrait de confiance au SG du Parti, Abdelaziz Belkhadem, qu’ils accusent de vouloir marginaliser les vrais militants et d’avoir eu une gestion catastrophique du parti depuis son arrivé en 2003 à la tête du parti.

    Ainsi, ces militants du parti demandent la tenue d’une réunion extraordinaire du comité central dans les plus bref délais.

    Et si Abdelaziz Belkhadem s’entête à ne pas convoquer cette réunion conformément au statut du parti, ils promettent de tenir un nouveau rassemblement pour désigner une nouvelle direction politique du parti.

     

    R.Bel.
  • le tueur d'appelés( service national)

     ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
    L’AIS désavoue le FIS

    17032012.jpg

    L’appétence des formations islamistes qui ne jurent que par la victoire au rendez-vous électoral du 10 mai prochain continue de faire des émules, y compris parmi les «déclassés» de la nébuleuse terroriste des années 1990. 
    L’appel au boycott des élections lancé par des dirigeants de l’ex-FIS n’a pas tardé à faire réagir d’anciens responsables de son bras armé, l’AIS en l’occurrence, qui annoncent la tenue prochaine d’une réunion «au sommet» de cette organisation, élargie à «certains » dirigeants du parti dissous, afin d’adopter une position définitive vis-à-vis des législatives. A s’y méprendre, c’est le journal étatique Annasr paraissant à l’est du pays qui consacre les pages centrales de son édition de jeudi dernier à un long entretien avec, simultanément, l’ancien «émir» régional de l’AIS, Mohamed Boujenana et le responsable de l’information de cette même organisation, Hamdane Saâda Khelkhal. Sur fond de surenchères, les deux ex-responsables de l’organisation terroriste, qui ne considèrent plus la démocratie comme une impiété, abordent la question des prochaines législatives par un discours bicéphale qui met en avant, notamment, «les interdits qui frappent encore les anciens membres de la Jamaâ», l’organisation terroriste de l’AIS s’entend. Un contexte qui ne favoriserait donc pas leur réémergence dans le giron de l’activisme islamiste. «Pour la Jamaâ, la crise est dépassée en vertu d’un accord qui n’est pas respecté dans son intégralité au profit des éléments de l’AIS qui ne jouissent pas tous de leurs droits civiques et politiques bien qu’ils ne soient pas concernés par les dispositions d’interdictions contenues dans la loi portant réconciliation nationale, d’où, poursuit Boujenana, la légitimité de ces élections est remise en cause dès lors qu’elle ne concernent pas une frange du peuple algérien et tant que des militants de l’ex-FIS n’ont pas le droit d’y participer ou de se porter candidats». L’ex-«émir» régional de l’AIS pense, cependant, que «l’engagement du président de la République pour la tenue d’élections qui ne ressembleraient pas aux précédentes joutes, l’accréditation de nouveaux partis politiques, à l’instar du FJD de Abdallah Djaballah, sous la pression de la rue, et l’influence des révolutions arabes sont autant d’aspects positifs pour cette échéance». Volte-face. Ce clin d’œil au parti de Djaballah, qui a ouvertement tendu la main à l’ex-FIS et promis de réparer «le préjudice qui affecte ses militants» est rapidement rattrapé par de lourds soupçons que l’ex-émir ne s’embarrasse pas de porter à l’endroit du cheikh. «Plusieurs partis en lice ont été créés par le pouvoir pour une mission précise, celle de réussir ces élections et nous craignons qu’il existe parmi les nouvelles formations accréditées, un parti habillé de barbe et de kamis qui serait chargé de rééditer le même rôle joué par le RND lors de sa création en 1997. Aussi, nous n’écartons pas le fait que ce rôle soit dévolu au parti de Djaballah.» Surenchère. Plus qu’une quête de garanties, l’allusion de l’ex-chef terroriste s’apparente plutôt à une offre de service à qui mieux-mieux, s’agissant du «soutien» qui se dégagera du conclave annoncé des «figures de proue» de son organisation d’autant plus qu’il n’omettra pas de citer dans son entretien un autre «leader» islamiste, Abdelmadjid Menasra, «auquel on a refusé l’agrément dans un premier temps en raison de la présence d’éléments de l’ex-FIS parmi les membres fondateurs de son parti». Les deux responsables de l’ex-AIS, qui se disent étonnés de l’appel au boycott des élections lancé par des dirigeants de l’ex-FIS, réfutent à quiconque le droit de préconiser de manière unilatérale, une position vis-à-vis des élections législatives au nom de leurs organisation et parti, tous les deux dissous. «Notre position et notre soutien seront tranchés lors d’une rencontre de tous nos responsables élargie à quelques dirigeants de l’ex-FIS. Ce qui est certain, cependant, notre soutien ne sera en aucun cas accordé à un parti non-islamiste.» Une rencontre à laquelle prendra probablement part l’ancien porte-parole de l’instance exécutive de l’ex-FIS à l’étranger, Rabah Kébir, connu surtout pour ses accointances avec la branche armée du parti dissous — il avait été condamné à plusieurs reprises pour activités terroristes par les cours spéciales instaurées au début des années 1990 —, de ses divergences et désaccords avec les dirigeants de la nébuleuse intégriste. L’arrivée de Rabah Kébir, en Algérie dans les prochains jours, est sournoisement annoncée par les deux «interviewés» du journal Annasr dans ce qui s’apparente à un début de redéploiement des sinistres acteurs de la décennie noire. 
    K. G.

  • BOUGUERRA SOLTANI Prendre le relais de Abassi Madani

    08032012.jpgimages (1).jpg abou.jpgfillou,despote,salafiste,méchant,corrumpu,suisseIl a, aux premières aurores, c'est-à-dire au «fedjr» de sa longue et désormais ancienne-future carrière politique, commencé par corrompre à dessein son ancestral nom de famille, en lui donnant une dissonante musicalité islamiste, mal ponctuée par l’arythmie à deux temps du suffixe choisi «Abu» et du préfixe «Djerra», qui signifie pour ceux qui ne le savent pas encore, « le père de la traîne »! 
    Il a effectivement traîné en longueur devant les différents mangeoires et râteliers du pouvoir, en avalant depuis près d’un quart de siècle, des résidus de sauces d’entrisme et de césarisme, à la périphérie de coalitions à géométrie variable, que lui a gracieusement aménagé un pouvoir en perte d’altitude politique et en manque flagrant d’inspiration esthétique. Il vient surtout de réussir un énième grand écart politique, en s’érigeant en porte-parole d’une «coalition électorale» qui vient tout juste de venir au monde, avec l’objectif ostensiblement affiché d’une re-conquête du pouvoir par les urnes, alors qu’il n’a pas encore quitté la toujours juteuse «Alliance présidentielle» . Une troïka dorénavant bien inutile pour bénir ses fulgurantes ascensions verticales et ses nombreux reniements horizontaux, dont le dernier en date, sous forme d’exfiltration, va sans aucun doute précipiter dans un processus de décomposition non programmé. Lui, c’est l’inénarrable et intarissable Bouguerra Soltani, ancien imam coincé entre une licence es-premières amours de poésie bachique de la «Djahilia» (anté–islamique) et un tardif doctorat d’Etat sur la littérature de la «Sahwa» (l’éclaircie islamiste), ancien député, ancien secrétaire d’Etat, plusieurs fois ancien ministre dont une fois ministre d’Etat et indétrônable futur successeur depuis 2003, du cheikh Mahfoud Nahnah, le père spirituel de la branche algérienne des Frères musulmans ! Bouguerra Soltani s’est surpris le dimanche 5 mars, lors d’un bref passage dans sa ville d’adoption, Constantine, à paraphraser le célèbre «I have a dream» prononcé un jour de 1963, par le non moins célèbre Martin Luther King devant le Lincoln Memorial à Washington. Notre cheïkh y caresse secrètement le fol espoir et le rêve insensé de devenir désormais entre chien et loup, l’un des continuateurs de l’œuvre inaccomplie de Abassi Madani. Le «frère» Bouguerra a rêvé les yeux ouverts, de reprendre l’édification d’un Etat islamiste là où le père de l’ex-FIS l’a abandonné, forcé et contraint. Un processus qui renouerait symboliquement son cours, par son intention de faire défiler au cours de la nuit du 10 au 11 mai prochain dans le ciel franc et pur de la capitale, non pas un «Allahou Akbar» calligraphié au rayon laser par d’habiles et machiavéliques pyrotechniciens, mais les chiffres suivis de plusieurs zéros matérialisant la nouvelle revanche sur le sort des islamistes de «sa» coalition. Une coalition dont il se fait momentanément le soi-disant éclairé et désintéressé apôtre, avant de la soumettre à ses insatiables et féroces appétits politiques, encore inassouvis et intacts, malgré ses états de service politiques multiformes déclarés et surtout clandestins. Décidément, les islamistes algériens de tous bords, en panne d’idées novatrices pour revitaliser les espaces désertifiés de notre pays par leur indigence managériale avérée et leur seule soif de revanche toujours intacte, n’ont que les solutions qui ont déjà lamentablement échoué dans le passé à nous proposer et leurs seuls yeux à nous prêter pour « pleurer sur les ruines », comme ont su si bien le faire les poètes de la «djahilia» si chers à notre vénérable cheikh Bouguerra, devant les campements encore fumants de leur bien-aimée. «Qifa nabki …» semble être leur seul programme politique. Malheureusement, nous ne pouvons même plus contempler les ruines encore charbonneuses de notre bien-aimée Algérie, car les idéologues qui ont conçu leurs grilles de lecture des réalités, sont des cheikhs à la cécité biologique confirmée et à l’infirmité politique avérée : du cheikh Abdelhamid Kachk en Egypte au cheikh Bennazzouz Zebda en Algérie !... Pour étayer sa capacité à être le premier à annoncer de sa voie gutturale mal policée les chiffres officiels définitifs avant ceux proclamés par l’Etat algérien, Soltani joue comme à son habitude aux fanfarons : la capacité de «sa» coalition à faire remonter au niveau national et avant le réseau officiel du ministère de l’Intérieur les chiffres des dizaines de milliers de bureaux de vote, à un chiffre après la virgule près ! Là, les gesticulations, l’esbroufe et la vantardise du cheikh s’offrant un statut futur de cheikh-président qui règne sans avoir à gouverner, proche de celui de son ami Ghannouchi de Nahdha en Tunisie, sont perceptibles à l’œil nu, car la tâche échappe à ses réelles capacités techniques à faire et surtout à ne pas faire, malgré l’utilisation de technologies sophistiquées dont il dit pouvoir doter ses troupes, ce jour-là. Pour pouvoir le faire, il faut s’improviser aussi puissant et autrement plus machiavélique encore que ne l’a été le FIS en 1991 qui a été le seul et unique parti à devancer le défunt Larbi Belkheir alors ministre de l’Intérieur, dans l’annonce des résultats. Il doit surtout jouir de plus d’autonomie vis-à-vis des mangeoires du pouvoir, ce dont Soltani ne peut hélas se targuer, habitué qu’il est au lucre et au luxe ininterrompu des résidences de Suisse, du Clubdes- Pins et d’ailleurs. Il doit surtout être en mesure d’inventer des procédés et techniques de fraude électorale bien plus sophistiquées que celles qui l’étaient déjà à l’époque, du bulletin tournant et du djelbab tournoyant, utilisées avec une redoutable efficacité par le FIS! Et là ses passages dans les différents départements ministériels qu’il eut à manager,sont là pour attester de la nullité proche de zéro de ses apports… au pays ! Autre écueil qui bloquera les appétits et l’ascenseur politique multidirectionnel du cheïkh : la galerie des personnalités qui voudront faire un coup d’Etat au ministre de l’Intérieur de la République en cette soirée tant attendue du 10 mai 2012,sera bien fournie : en plus d’Ahmed Ouyahia, l’ancien compagnon de fortune de Bouguerra qui défendra bec et ongles les chiffres du ministre Ould Kablia, deux autres enturbannés se bousculeront sérieusement au portillon de l’arrivée des courses : Belkhadem, le nationaliste ancien futur islamiste, qui a déjà déclaré à maintes reprises qu’ «il n’avait pas besoin de faire campagne, car le FLN gagnera le match» et le revenant Abdellah Djaballah, jadis docile lièvre de Bouteflika, redevenu ambitieux moudjahid, grâce à l’air frais du maquis politique qu’il s’est allègrement offert depuis et à «l’attestation communale» et au «certificat de virginité politique» avec le pouvoir, qui manque terriblement au dossier de candidature du cheïkh Abû Djerra. Sans compter le discret et dangereux Menasra… Devant ces anciens et nouveaux poids lourds qui considèrent à raison plus qu’à tort, que la coalition de Soltani n’est qu’un ramassis de renégats et d’infidèles au code d’honneur des «vrais» islamistes qu’ils seraient, que restera-t-il du «père de la traîne» Abu Djerra et de ses ambitieux compagnons ? Un tas d’ossements à l’avenir conjugué au passé et deux versets du Saint Coran pour accompagner six pieds sous terre, la ré- inhumation politique de leur dépouille, elle aussi en voie de décomposition avancée au sens propre, figuré et politique du terme. «Ressusciteriez-vous les morts, alors qu’ils sont déjà ossements !» (Oua hal touhyou el mawta oua houm iidham ?» ou encore le verset 78, de la sourate Yacine que je laisse le soin à nos chouyoukh de trouver, consulter, lire et méditer ! 
    M’hand Kasmi