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LES VERTS
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roi mort ou vif ou congélé
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Bensalah et Benyounès tirent sur Saâdani
Après les déclarations du SG du FLN sur le DRS
Par : Souhila HAMMADI
Le secrétaire général du RND a estimé que l’élection présidentielle se prépare dans une conjoncture sensible et délicate, qui exige la maîtrise de soi. Une qualité qui ne semble pas être le point fort de son homologue du FLN qui a choisi plutôt le style de la provocation.
Hier, lors de sa rencontre avec les responsables de la communication de son parti au niveau local, le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, a abordé l’ambiance qui entoure l’élection présidentielle du 17 avril 2014, en des termes assez critiques. Il a commencé par relever que “la scène politique nationale vit, ces derniers temps, des interactions entre les partisans de l’un, les fidèles à un autre et ceux qui appellent au boycott. Ce sont là des manifestations d’une pratique démocratique normale (…) mais nous voulons une concurrence sur la base de la confrontation des idées et des programmes (…) loin de la violence verbale ou des règlements de comptes”.
Un vœu qui semble bien pieux, eu égard à la cacophonie qui règne en maître absolu dans les hautes sphères de l’État et de leurs relais et surtout l’agitation inexpliqué et inexplicable d’Amar Saâdani, dont les déclarations publiques deviennent, chaque jour, plus intempestives contre le DRS, mais aussi contre ses détracteurs dans les rangs du Front. Sans le citer expressément, le patron du Rassemblement national démocratique a justement ciblé, par ses remontrances, son homologue du FLN. C’est du moins l’interprétation donnée à ses propos, par les gens de la presse et les cadres du parti. “Nous appelons à la pondération et éviter, autant que possible, de verser dans des comportements nourris par l'excitation et la provocation... D'autant que l'élection présidentielle aura lieu dans une conjoncture sensible et délicate, qui exige la sagesse et la maîtrise de soi.” Cette mise au point faite, le SG du RND est revenu à l’ordre du jour de la rencontre organique. Il a incité alors les cadres de sa formation politique à redoubler d’efforts pour convaincre les électeurs à se rendre aux urnes et surtout à donner leur voix au candidat cautionné par le Rassemblement, soit Abdelaziz Bouteflika. “Dès le début, nous avons affirmé que le frère Abdelaziz Bouteflika est plus grand que d'être le candidat d'un parti ou d'un groupe. Nous avons également dit que les réalisations de l'homme et son travail font de lui le candidat de tous ceux qui aiment l’Algérie, toutes les personnes impliquées dans la construction du pays, qui croient en son avenir radieux…”, a-t-il lancé en direction de son auditoire.
Dès lors, le RND affûte ses armes pour faire campagne en faveur de la participation au scrutin du printemps prochain. La direction du parti a donné, en outre, des consignes à quelque
8 000 élus sous l’égide du Rassemblement pour être prêts à signer des souscriptions en faveur de la candidature du président Bouteflika. “Nous n’avons pas encore eu les formulaires de candidatures, mais l’opération de collecte de signatures se fera rapidement dès que nous les aurons”, a indiqué Mme Nouara Saâdia Djaâfar, porte-parole du RND. Cette information corrobore la démarche du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui a démenti le retrait de formulaires de candidature pour le chef de l’État, tel que rapporté par le président de Taj, Amar Ghoul. Notre interlocutrice nous a révélé, aussi, qu’aucun rapprochement n’est entrepris entre les partis politiques qui soutiennent le quatrième mandat. Chacun fait cavalier seul. Ce qui explique, quelque peu, les contradictions constatées dans les démarches des uns et des autres. -
no moment
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c'est tjrs vous qui savez tout sur nous* espionnage*
La chef de la diplomatie européenne l’a rencontré lundi soir au Caire
Mohamed Morsi “va bien tres bien madame sissi imperatrice"
Par : Merzak Tigrine
À sa demande, Catherine Ashton a rencontré, lundi soir, le président égyptien déchu, Mohamed Morsi, pendant deux heures. À l’issue de cet entretien, la chef de la diplomatie de l'Union européenne a affirmé, hier au Caire, que l'ex-président Mohamed Morsi, gardé au secret par l'armée depuis près d'un mois, allait “bien et avait accès aux informations”. Catherine Ashton a indiqué qu'elle était en Égypte pour “faciliter l'échange d'idées” entre les parties égyptiennes sur la manière de sortir du blocage politique actuel, même si elle n'était pas porteuse d'une initiative européenne particulière. Mme Ashton s'est toutefois refusée à donner des détails sur la localisation de Mohamed Morsi, arrêté après sa destitution, le 3 juillet, par l'armée après des manifestations monstres réclamant son départ. Il n'a officiellement reçu aucune visite jusqu'alors, sa famille s'étant plainte de n'avoir aucun accès à l'ex-président. Dans la nuit, Mme Ashton a pu se rendre, à bord d'un hélicoptère militaire, sur son lieu de détention et le rencontrer “pendant deux heures”, selon sa porte-parole. “Nous avons eu une discussion amicale, ouverte et directe”, a assuré Mme Ashton, se refusant toutefois à divulguer le contenu de ces discussions. “Nous avons discuté en profondeur”, a-t-elle ajouté. Mme Ashton s'est également refusée à rendre public ce que Mohamed Morsi lui avait dit. “Je ne vais pas parler pour lui”, a-t-elle dit. Pour rappel, Catherine Ashton avait demandé lors de sa précédente visite au Caire, le
17 juillet, la libération de Mohamed Morsi et avait déploré n'avoir pu le rencontrer. Ainsi, elle a indiqué hier qu'elle avait conditionné cette nouvelle visite au Caire à la possibilité de le voir. Mme Ashton, qui a multiplié les rencontres avec les acteurs politiques de tous bords, a ajouté qu'elle était venue “pour voir ce qu'un terrain d'entente pourrait être” et “essayer de trouver des éléments sur lesquels bâtir une certaine confiance”. Elle a toutefois ajouté qu'elle était là “pour aider, pas pour imposer” et que la sortie de crise restait avant tout de la responsabilité des Égyptiens eux-mêmes. La responsable européenne s'est déclarée prête à revenir au Caire si nécessaire. Arrivée dimanche soir dans le pays, elle avait rencontré lundi les nouvelles autorités et des membres de formations islamistes proches de Mohamed Morsi. Ces derniers ont indiqué dans un communiqué avoir prévenu Mme Ashton que “le peuple égyptien ne quittera pas les rues et les places jusqu'au retour à la légitimité constitutionnelle”. Depuis sa destitution, les partisans de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, organisent régulièrement des manifestations, émaillées de violences meurtrières qui ont fait plus de 200 morts, et observent des sit-in, notamment sur plusieurs places du Caire. Ils ont appelé à une manifestation “d'un million” de personnes hier pour réclamer la réinstauration du premier président élu démocratiquement du pays.
M. T./Agences -
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Ambiance mortifère !
Par Hakim Laâlam
Email : hlaalam@gmail.comLes experts du FMI sont extrêmement pessimistes sur les perspectives
de notre croissance. Et en plus, on leur…… refile du fric pour qu’ils nous disent ça !
C’est là, comme le nez rouge au milieu du visage du clown Bozo et pourtant, nous n’y faisons même plus attention : l’Algérienne et l’Algérien vivent coincés entre la surveillance d’un chef d’Etat malade et que l’on dit finissant et les enterrements de ses prédécesseurs ! C’est tout de même terrible cette ambiance mortifère dans laquelle nous sommes confinés. Même au Venezuela, un pays dirigé pour quelques années encore par un homme atteint et soigné pour un grave cancer, il n’y a pas cette odeur de mort qui flotte autour des citoyens. Chez nous, si ! Au Venezuela, la réélection d’Hugo Chavez a donné lieu à des scènes de liesse réelle dans les rues de Caracas et des autres villes du pays, les gens ont chanté, dansé et bu. Ici, chez nous, nous sommes régulés par les processus de morts, de disparitions par maladie ou par acte violent. C’est stressant cette manie acquise par la force des choses de ne percevoir, de ne retenir des apparitions du raïs, de ces discours, de ces entrevues que son teint, son rythme de marche, son allure, ses mains, l’intensité de son regard et sa locution. De manière insidieuse, nous sommes tous devenus cliniciens au chevet de leur chef d’Etat. Et les rares moments où nous ôtons nos blouses de légistes, c’est pour endosser un costume noir et aller chialer tout notre saoul sur la tombe d’un ex-président. Avec en sus, un peu de culpabilité, car nous ne l’aurions pas assez scruté celui-là, pas assez surveillé, et il nous aura échappé ! Bon Dieu ! Quand un peuple voit sa vie collective et individuelle ainsi quadrillée par les instants de maladies et de morts, alors qu’une nation, c’est d’abord la vie, il faut se poser des questions. Et ne surtout pas perdre de temps à interroger les tombes. D’autres l’ont fait, et ça ne leur a pas servi à grand-chose. Non ! Il faut se résoudre à ce constat terrible : la population ultra-jeune de l’Algérie, une majorité de bambins à l’aube de leur floraison est condamnée à vivre dans l’idée de la mort de ses dirigeants. C’est là quasiment l’unique perspective réelle, palpable qui lui est donnée. C’en est même devenu ces dernières années programmatique ! Bonjour l’ambiance ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
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BOUGUERRA SOLTANI Prendre le relais de Abassi Madani
Il a, aux premières aurores, c'est-à-dire au «fedjr» de sa longue et désormais ancienne-future carrière politique, commencé par corrompre à dessein son ancestral nom de famille, en lui donnant une dissonante musicalité islamiste, mal ponctuée par l’arythmie à deux temps du suffixe choisi «Abu» et du préfixe «Djerra», qui signifie pour ceux qui ne le savent pas encore, « le père de la traîne »!
Il a effectivement traîné en longueur devant les différents mangeoires et râteliers du pouvoir, en avalant depuis près d’un quart de siècle, des résidus de sauces d’entrisme et de césarisme, à la périphérie de coalitions à géométrie variable, que lui a gracieusement aménagé un pouvoir en perte d’altitude politique et en manque flagrant d’inspiration esthétique. Il vient surtout de réussir un énième grand écart politique, en s’érigeant en porte-parole d’une «coalition électorale» qui vient tout juste de venir au monde, avec l’objectif ostensiblement affiché d’une re-conquête du pouvoir par les urnes, alors qu’il n’a pas encore quitté la toujours juteuse «Alliance présidentielle» . Une troïka dorénavant bien inutile pour bénir ses fulgurantes ascensions verticales et ses nombreux reniements horizontaux, dont le dernier en date, sous forme d’exfiltration, va sans aucun doute précipiter dans un processus de décomposition non programmé. Lui, c’est l’inénarrable et intarissable Bouguerra Soltani, ancien imam coincé entre une licence es-premières amours de poésie bachique de la «Djahilia» (anté–islamique) et un tardif doctorat d’Etat sur la littérature de la «Sahwa» (l’éclaircie islamiste), ancien député, ancien secrétaire d’Etat, plusieurs fois ancien ministre dont une fois ministre d’Etat et indétrônable futur successeur depuis 2003, du cheikh Mahfoud Nahnah, le père spirituel de la branche algérienne des Frères musulmans ! Bouguerra Soltani s’est surpris le dimanche 5 mars, lors d’un bref passage dans sa ville d’adoption, Constantine, à paraphraser le célèbre «I have a dream» prononcé un jour de 1963, par le non moins célèbre Martin Luther King devant le Lincoln Memorial à Washington. Notre cheïkh y caresse secrètement le fol espoir et le rêve insensé de devenir désormais entre chien et loup, l’un des continuateurs de l’œuvre inaccomplie de Abassi Madani. Le «frère» Bouguerra a rêvé les yeux ouverts, de reprendre l’édification d’un Etat islamiste là où le père de l’ex-FIS l’a abandonné, forcé et contraint. Un processus qui renouerait symboliquement son cours, par son intention de faire défiler au cours de la nuit du 10 au 11 mai prochain dans le ciel franc et pur de la capitale, non pas un «Allahou Akbar» calligraphié au rayon laser par d’habiles et machiavéliques pyrotechniciens, mais les chiffres suivis de plusieurs zéros matérialisant la nouvelle revanche sur le sort des islamistes de «sa» coalition. Une coalition dont il se fait momentanément le soi-disant éclairé et désintéressé apôtre, avant de la soumettre à ses insatiables et féroces appétits politiques, encore inassouvis et intacts, malgré ses états de service politiques multiformes déclarés et surtout clandestins. Décidément, les islamistes algériens de tous bords, en panne d’idées novatrices pour revitaliser les espaces désertifiés de notre pays par leur indigence managériale avérée et leur seule soif de revanche toujours intacte, n’ont que les solutions qui ont déjà lamentablement échoué dans le passé à nous proposer et leurs seuls yeux à nous prêter pour « pleurer sur les ruines », comme ont su si bien le faire les poètes de la «djahilia» si chers à notre vénérable cheikh Bouguerra, devant les campements encore fumants de leur bien-aimée. «Qifa nabki …» semble être leur seul programme politique. Malheureusement, nous ne pouvons même plus contempler les ruines encore charbonneuses de notre bien-aimée Algérie, car les idéologues qui ont conçu leurs grilles de lecture des réalités, sont des cheikhs à la cécité biologique confirmée et à l’infirmité politique avérée : du cheikh Abdelhamid Kachk en Egypte au cheikh Bennazzouz Zebda en Algérie !... Pour étayer sa capacité à être le premier à annoncer de sa voie gutturale mal policée les chiffres officiels définitifs avant ceux proclamés par l’Etat algérien, Soltani joue comme à son habitude aux fanfarons : la capacité de «sa» coalition à faire remonter au niveau national et avant le réseau officiel du ministère de l’Intérieur les chiffres des dizaines de milliers de bureaux de vote, à un chiffre après la virgule près ! Là, les gesticulations, l’esbroufe et la vantardise du cheikh s’offrant un statut futur de cheikh-président qui règne sans avoir à gouverner, proche de celui de son ami Ghannouchi de Nahdha en Tunisie, sont perceptibles à l’œil nu, car la tâche échappe à ses réelles capacités techniques à faire et surtout à ne pas faire, malgré l’utilisation de technologies sophistiquées dont il dit pouvoir doter ses troupes, ce jour-là. Pour pouvoir le faire, il faut s’improviser aussi puissant et autrement plus machiavélique encore que ne l’a été le FIS en 1991 qui a été le seul et unique parti à devancer le défunt Larbi Belkheir alors ministre de l’Intérieur, dans l’annonce des résultats. Il doit surtout jouir de plus d’autonomie vis-à-vis des mangeoires du pouvoir, ce dont Soltani ne peut hélas se targuer, habitué qu’il est au lucre et au luxe ininterrompu des résidences de Suisse, du Clubdes- Pins et d’ailleurs. Il doit surtout être en mesure d’inventer des procédés et techniques de fraude électorale bien plus sophistiquées que celles qui l’étaient déjà à l’époque, du bulletin tournant et du djelbab tournoyant, utilisées avec une redoutable efficacité par le FIS! Et là ses passages dans les différents départements ministériels qu’il eut à manager,sont là pour attester de la nullité proche de zéro de ses apports… au pays ! Autre écueil qui bloquera les appétits et l’ascenseur politique multidirectionnel du cheïkh : la galerie des personnalités qui voudront faire un coup d’Etat au ministre de l’Intérieur de la République en cette soirée tant attendue du 10 mai 2012,sera bien fournie : en plus d’Ahmed Ouyahia, l’ancien compagnon de fortune de Bouguerra qui défendra bec et ongles les chiffres du ministre Ould Kablia, deux autres enturbannés se bousculeront sérieusement au portillon de l’arrivée des courses : Belkhadem, le nationaliste ancien futur islamiste, qui a déjà déclaré à maintes reprises qu’ «il n’avait pas besoin de faire campagne, car le FLN gagnera le match» et le revenant Abdellah Djaballah, jadis docile lièvre de Bouteflika, redevenu ambitieux moudjahid, grâce à l’air frais du maquis politique qu’il s’est allègrement offert depuis et à «l’attestation communale» et au «certificat de virginité politique» avec le pouvoir, qui manque terriblement au dossier de candidature du cheïkh Abû Djerra. Sans compter le discret et dangereux Menasra… Devant ces anciens et nouveaux poids lourds qui considèrent à raison plus qu’à tort, que la coalition de Soltani n’est qu’un ramassis de renégats et d’infidèles au code d’honneur des «vrais» islamistes qu’ils seraient, que restera-t-il du «père de la traîne» Abu Djerra et de ses ambitieux compagnons ? Un tas d’ossements à l’avenir conjugué au passé et deux versets du Saint Coran pour accompagner six pieds sous terre, la ré- inhumation politique de leur dépouille, elle aussi en voie de décomposition avancée au sens propre, figuré et politique du terme. «Ressusciteriez-vous les morts, alors qu’ils sont déjà ossements !» (Oua hal touhyou el mawta oua houm iidham ?» ou encore le verset 78, de la sourate Yacine que je laisse le soin à nos chouyoukh de trouver, consulter, lire et méditer !
M’hand Kasmi -
Voxpopuli
Un mensonge qui prépare le terrain constitutionnel à plus de terreur
Le sondage arabo-américain publié par la presse nationale est un leurre, qui sert à discréditer les républicains démocratiques et une duplicité de la part des initiateurs, qui n'ont aucune crédibilité sur leurs résultats erronés à l'endroit de l’Algérie.
Les Arabes du Qatar, les Saoudiens et tous les salafistes de la planète financés par ces pays, qui cherchent à influencer les autres pays musulmans à devenir esclaves de leur absolutisme avec des moyens douteux, particulièrement ceux de l'Afrique du Nord qu'ils veulent déraciner de leur culture ancestrale et leur ressembler à être sous la bannière de leur maître U.S.A, et ou la démocratie et les droits humains sont incompatibles avec leur mentalité archaïque, donc mécréants à leur idéologie sectaire. Les Américains n'ont aucun intérêt de voir des pays émerger dans le monde avec la modernité, la démocratie et une alternance des pouvoirs politiques, particulièrement les pays comme l’Algérie qui regorgent de richesses naturelles à exploiter ou ils font de la manipulation avec leur CIA pour avoir la facilité à faire main basse sur ces pays et rester ainsi seul maître à bord. Les chiffres erronés sur l’Algérie donnent l'impression qu'ils ont été fabriqués par la coalition au pouvoir, du FLN-RND-MSP qui ont sondé la racaille, conservatrice, opportuniste et les intégristes qui rejettent les valeurs algériennes et universelles, considérés par ce même pouvoir politique de «modérés», pour revenir à la période des années 1990 avec une terreur constitutionnelle et ce système zouave sans scrupule accouché avant l’indépendance du pays à Oujda, mais fragilisé en ce moment, et demande la collaboration de l'islamisme politique obscur et moyenâgeux pour y survivre, même au prix de rétrograder plus l’Algérie vers l'inconnu ou en faire une grotte de barbares.
Nora B. -
Autodafé du Coran et caricatures danoises, une même cause
par Farouk Zahi
" Angela Merkel a rendu hommage mercredi à la liberté d'expression, une "ressource précieuse", lors d'une cérémonie de remise de prix au dessinateur danois dont la caricature de Mahomet a provoqué des réactions parfois violentes dans certains pays musulmans il y a cinq ans ". (Reuters). Décidément, Merkel et ses pairs occidentaux se mélangent les pinceaux.
Question à deux sous en monnaie de singe, qu'auriez-vous pensé madame, si sous le thème que vous semblez sublimer, la liberté d'expression, on vienne à vous chanter les vertus de la défunte Stasi ? Cette " ressource précieuse " dont vous parlez a mené l'humoriste Dieudonné aux portes de l'enfer de l'ostracisme médiatique sinon à l'exclusion sociale. Vous auriez dû être la dernière à prendre fait et cause pour un illuminé en mal de notoriété, contre une communauté de plus d'un milliard d'individus. Le mercantilisme aidant, la vieille Europe trouve des ressorts pour distraire ces eurocitoyens des problèmes qui secouent ses fondements et s'invente des Salman Rushdi à la solde. Et c'est toujours le Sud musulman qui en fait les frais depuis la première Croisade. L'agence d''information rapporte ce qu'un grand journal allemand restitue dans la même veine: " Le journal à grand tirage Bild fait en revanche l'éloge de Westergaard et considère la présence de Merkel comme le signe que l'Allemagne "ne recule pas devant les menaces de fanatiques islamistes". Bild a exprimé de l'admiration au banquier Thilo Sarrazin pour avoir écrit que les immigrés turcs et musulmans profitaient des avantages sociaux sans s'intégrer. " Et voilà que nous y sommes, les Turcs et les musulmans refusent de s'intégrer ; on leur demande, ni plus ni moins, de se dissoudre identitairement pour mériter ces droits sociaux. Le discours biaisé fait encore croire, que ceux qui réagissent au piétinement de leurs repères religieux sont de " menaçants islamistes fanatiques ".
Loin de nous l'idée de vous contrevenir M.Thilo Sarrasin, dans votre intime conviction, supposez un seul instant, que contraint d'aller travailler en terre musulmane on vous suggère d'effacer votre empreinte teutonne et qu'on vous demande de vous intégrer pour être mieux accepté ? Ne serait-ce pas plutôt les vieux démons de l'épuration ethnique chère à la race aryenne qui ressurgissent hideusement ? Pourtant, les Portugais et autres Arméniens bénéficient des mêmes droits que les musulmans ; sauf peut être que ces nationalités sont de même confession judéo chrétienne que vous-même et c'est à ce titre que vous stigmatisez les peaux brunes. Et c'est curieusement et au même moment que l'Eglise évangéliste de Terry Jones, le pasteur de Floride, appelle à l'autodafé du Saint Coran le 11 septembre, date anniversaire de la destruction en 2001 des tours jumelles du Trade World Center de New York. Ce WASP (white anglo saxon protestant), inspiré des thèses idéologiques xénophobique et homophobique du Klu Klux Klan, veut se faire un nom au détriment d'une religion qu'il méconnait certainement en toute bonne foi, mais qui dérange ses convictions de suprématie raciale. Insolentes bacchantes de chasseur de primes du Far West, le pasteur se prête aux apprêts de la mise en scène devant les caméras en avant plan du site où il compte, bruler 200 exemplaires du Livre saint de l'Islam. Madame Merkel, voici la défiance que vous oppose aujourd'hui un illuminé dont vous avez armé le bras par une démocratie où la minorité peut dicter ses excès à toute une planète. Pathétiques, ces Ban Ki-moon, Hilary et Petraeuss qui tentent, et certainement vainement, de négocier la paix mondiale avec le Néron de Floride. Vous étiez, pourtant là, quand Weestergaard a commis ses œuvres de la honte. Que diriez-vous encore si un musulman, intellectuel plus est, se parait de l'étoile jaune pour parodier l'holocauste en hommage au nazisme ou qu'un caricaturiste musulman tournait en dérision le Calvaire du Christ ?
M. Kouchner, prolixe dans la cabale de Sakineh l'adultérine iranienne, se tient curieusement bien coi devant la lapidation morale de la communauté musulmane ; lui, si prompt à l'ingérence humanitaire dont il est le père concepteur. Cette guerre psychologique ne peut être qu'un constat d'échec de guerres menées injustement aux peuples afghan et irakien pour les démocratiser, souvent, contre leur propre gré. (Cf " Démocratie à la carte américaine " Abed Charef- le Quotidien d'Oran du 09/09/2010). A peine la " criminalisation " de la burqa consommée, on se tourne vers ce que les musulmans ont de plus sacré, le Coran. Conscients du tort incommensurable qu'ils font à une communauté dont la conviction religieuse est à fleur de peau, ils échafaudent des scénarii où des réactions extrêmes ne se feront pas attendre pour justifier, une fois encore, l'invasion d'un pays musulman-phare en l'occurrence l'Iran. Le Pakistan, pays hier aligné, paie le tribut de sa " talibanisation " par l'implosion. Les prédicateurs évangélistes pyromanes, ont toujours allumé les buchers pour faire rouler les tambours de la guerre. N'est ce pas lui, George Walker Bush, deuxième du nom et 43è président des Etats-Unis d'Amérique qui est allé en guerre au son des mêmes cors et n'a-t-il fait pendre Saddam Hussein, le jour de l'Aid el Adha. L'allusion au rituel sacrificateur musulman, n'était même pas voilée. Le monde musulman, n'a jamais enfanté les kamikazes, c'est plutôt la politique hégémonique de votre Occident libre qui a fait étrennes ces engins- humains de mort et terriblement efficaces lors de la deuxième guerre mondiale. C'était la seule riposte que pouvait opposer ce pays minuscule à votre gigantisme guerrier. La suite est connue par tous particulièrement les irradiés et dont les survivants se souviennent de deux immenses champignons dans le ciel serein du pays de soleil levant. Aux dernières nouvelles, le pasteur Jones aurait renoncé à son entreprise incendiaire moyennent le déplacement de l'implantation du projet de la mosquée du Ground Zéro. La menace qui semblait au départ, sans revendication, se nourrit maintenant qu'elle est sous les feux de la rampe, d'une nouvelle exigence et qui ne sera certainement pas la dernière. Aux dernières nouvelles, l'Eglise copte américaine se serait mise de la partie, elle aussi.