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dossier

  • Lettre au juge d'instruction en charge du dossier Sonatrach 2

     

    Par Maâmar Farah
    Monsieur,
    Début août 2013, vous lanciez un mandat d'arrêt international contre 9 personnes dont Chakib Khelil, son épouse, leurs deux fils, Bedjaoui et trois complices présumés de ce dernier. Auparavant, un juge italien du parquet de Milan a poursuivi Farid Bedjaoui sur la base des preuves matérielles apportées par un responsable de Saipem. L'homme d'affaires algérien recevait 3% sur les 8 milliards de dollars perçus par les Italiens ! Tout en se sucrant, il versait de grosses sommes à ceux qui avalisaient ces contrats douteux (avec une surfacturation de 30%).
    Monsieur,
    Vous avez fait là une grave erreur car vous avez été intoxiqués par le DRS. C'est le chef du FLN qui le dit. Peut-on douter de la parole du patron du vieux parti ? Selon lui, M. Chakib Khelil est l'un des cadres les plus intègres du pays.
    Mais si vous-même et toute la justice algérienne avez été manipulés par le DRS, que dire alors de la justice italienne ? Il est fort le DRS ! Quand on pense qu'un juge américain est également sur le dossier, que des magistrats et des enquêteurs canadiens et français sont en train de percer le mystère Chakib Khelil, on en vient à la conclusion que ni la CIA, ni le KGB ne contrôlent le monde, mais c'est bel et bien le DRS !
    Alors, il ne vous reste plus qu'à demander pardon à l'honnête citoyen si Chakib !
    maamarfarah20@yahoo.fr

  • Pourquoi ce dossier et pas un autre, et pourquoi maintenant ?

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Peine capitale pour les assassins des enfants, Brahim et Haroun.

    Verdict clément !

    Un rapport sur l’état déplorable du secteur de la santé est sur le bureau de Abdekka. Que fait un président en convalescence rééducative lorsqu’on dépose sur un coin de son immense bureau un rapport «noir» sur la santé algérienne ? Il prend un paracétamol pour atténuer le choc. Etant entendu bien évidemment que les médecins lui ont catégoriquement interdit de faire carême et qu’il peut donc, la conscience tranquille, avaler un Paralgan. Ensuite, il commence à se poser des questions, parce que le mois de carême est propice à la parano. Pourquoi diantre m’adresse-t-on un rapport sur l’état de la santé du pays dès mon retour du Val et des Invalides ? Du moins, moi qui suis parano, et pas seulement pendant carême, je me serais posé cette question. Le premier dossier qu’on lui adresse, à ce pauvre homme encore très marqué par 82 jours d’hospitalisation, c’est celui qui dissèque le secteur de la santé ! C’est tout de même un comble, non ? On lui aurait soumis un dossier sur l’état des investissements en matière d’encouragement de la production locale de semences de pommes de terre, ou encore un dossier sur le renouvellement des pelouses des stades du pays en gazon synthétique de 6e génération, je ne dis pas ! Mais la santé ? Le Président-convalescent doit-il réagir fermement en convoquant le ministre de la Santé ? C’est une option. Mais là, s’il convoque Ziari, les autres ministres ne vont-ils pas paniquer en pensant que les auditions de Ramadhan ont repris ? Et du coup, rendre malade tout le staff ministériel. S’ils ont les foins, s’ils éprouvent des malaises à l’idée même de se refaire auditionner comme lors des précédents Ramadhans, qui va les soigner ? Les hôpitaux algériens ? Je vous rappelle qu’ils sont sinistrés, comme le souligne le rapport toujours posé sur un coin de l’immense bureau présidentiel. En clair, nous sommes bien là face à une situation de blocage manifeste. Le châtelain a sous les yeux un rapport alarmant sur la santé en Algérie. Il s’interroge sur le sens caché, voire niché du message qu’on voudrait lui faire parvenir à travers la remise de ce rapport. Mais en même temps, il ne peut pas demander d’explications, parce que le faire pourrait déclencher des réactions en chaîne au sein du gouvernement et des cercles carrés du régime. Que faire alors ? Reprendre un second paracétamol ! Et aussi et surtout fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.