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egypte

  • ramdhane ou cha3bane au marché des dupes

    Ces p’tits riens qui pourraient nous rendre la vie tellement plus simple !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Ramadan. Dans le doute…

    … s’abstenir !

    Dans le cadre en bois massif de la réforme de la Constitution, les experts ont planché principalement sur le retour ou non à la limitation des mandats. C’est bien ! Mais, ça reste insuffisant. Je ne dis pas que la limitation des mandats ou le mandat à vie, ce n’est pas important. Je dis juste qu’il y a une réforme qui a été oubliée, et c’est fort dommage. J’aurais tant souhaité que les experts constitutionnalistes introduisent enfin cet article qui réglerait définitivement un problème qui mine notre quotidien d’Algériens depuis des lustres. Il fallait que ces experts aient le courage de le faire. Hélas, ils ne l’ont pas fait. Est-il trop tard pour y remédier ? Je ne le sais pas, n’étant ni constitutionnaliste, ni expert, ni médecin de Sellal, le seul en ce moment à pouvoir prendre la décision. Me reste tout de même la capacité de vous faire partager ma profonde déception de voir que l’article exigeant de tout président algérien en exercice de porter au poignet ou à la cheville – selon les convenances et les goûts et penchants de chacun – un bracelet GPS n’a pas été retenu. L’idée, vous le voyez bien, est pourtant simple, peu onéreuse et d’une efficacité sans faille. Plus de séminaires longs, fastidieux et coûteux sur les défauts de la communication institutionnelle. Plus de communiqués alambiqués sur la taille, l’épaisseur et l’âge de l’AVC. Plus de médecins contraints sous la torture de ne pas divulguer le dernier lieu où ils auraient pris la tension présidentielle. Plus d’obligation de déranger à chaque fois des caméramans et des preneurs de son pour aller filmer à l’étranger le Raïs. Surtout les preneurs de son que l’on fait voyager pour rien, les pauvres. Et surtout, ça mettrait fin au débat à rallonge «Le Président est-il rentré ? Sur le point de le faire ? Déjà ici ? Ou en passe de repartir là-bas ?» Juste un bracelet GPS. Juste un article dans la Constitution et tout un tas de chroniqueurs, d’éditorialistes et de polémistes se retrouveraient de facto au chômage. Oh ! Bien sûr, il s’en trouvera toujours des grincheux pour chipoter comme à leur habitude et prétendre que doter le châtelain d’un bracelet GPS, ça reviendrait à le fragiliser, à rendre publique sa position sur la carte et donc à permettre à d’éventuelles mauvaises âmes de lui nuire, voire de programmer son élimination sur la base de ses coordonnées géostationnaires. Ridicule ! Proprement ridicule ! Qui voudrait profiter de ce bracelet pour faire du mal au Président ? Hein, qui ? Tout le monde l’aime ! Et tout le monde l’aime tellement que le seul souhait de tout le monde est de savoir dans quelle portion du monde il se trouve. Et ça, la nouvelle Constitution n’en a pas tenu compte. Encore un virage historique et technologique lamentablement raté par l’Algérie ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • no moment

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  • no moment

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  • Attention -remake à Algerienne -armée egyptienne,marocaine, tunisienne!!

    Islamisme : les premiers sont les derniers

    Par : Mustapha Hammouche

    Après la victoire en Tunisie, les islamistes triomphent en Égypte. Au Maroc, ils ont pris la tête du gouvernement et en Libye, leur avenir semble assuré.
    Déjà les Tunisiens goûtent à l’intolérance violente et leurs islamistes n’attendent pas de disposer de tous les moyens institutionnels de leur tyrannie en projet. Comme pour rappeler ce qu’ils sont, ils commencent par des actes de persécution contre le savoir et l’esthétique, contre la liberté d’apprendre et de créer : les premières attaques visent le théâtre, la télévision, le cinéma.
    “Kabl 24 janvier, koulchi mamnou’a ; baad 23 octobre, koulchi haram ?” Avant le 24 janvier (début de la révolution), tout était interdit ; après le 23 octobre (élection de l’Assemblée constituante), tout sera péché ? Par cette formule gravée sur une banderole, les manifestants du 22 novembre à Tunis résumaient la tendance qui se dessine en Tunisie, mais aussi en Afrique du Nord, comme alternative aux dictatures déposées par les révoltes du Printemps arabe. L’un après l’autre, ces pays semblent tomber de Charybde en Scylla.
    Jusqu’ici des dictatures “nationalistes” se légitimant par des cocktails idéologiques composés du péril néocolonial, de la menace impérialiste, de l’arabisme, du développement, du socialisme, de la défense de la langue et de la religion ont tenu leurs peuples respectifs sous une chape de plomb. Tous les crimes politiques, tous les abus policiers, tous les dénis de liberté et toutes les fautes de gestion se justifiaient alternativement par la menace qui pèse sur la nation ou la oumma, ou par la primauté de l’intérêt général sur la liberté individuelle. Le nationalisme autoritaire a vécu et les peuples se révoltent pour imposer le droit de décider de leur avenir.
    Nul besoin de rappeler les conditions qui sont à l’origine de l’idéologie de rechange dominante. Il suffit d’observer que le droit acquis à choisir son modèle de société s’exprime majoritairement en faveur du choix théocratique. L’islamisme ayant réussi à se poser comme option possible dans un choix démocratique, la question ne fait plus débat : désormais, il faudra donc envisager la charia comme canevas d’organisation de nos sociétés de demain.
    Les islamistes eux-mêmes ne doutent pas du niveau de verrouillage de la vie publique et… privée qui attend nos peuples. Par un travail idéologique, les forces intégristes ont préparé, à des degrés divers, nos sociétés à se soumettre au diktat du pouvoir prêcheur. Les pouvoirs déchus ou à déchoir y ont largement contribué, par calcul tactique ou par conviction de dirigeants. L’avènement d’un ensemble de régimes fondamentalistes en Afrique du Nord ne fait plus de doute. Il ne reste plus, dans l’air, que la question des nouvelles contradictions qui en surgiraient. Et de ce que coûtera leur résolution.
    En un mot, la région devrait se préparer à faire l’expérience d’une nouvelle forme de totalitarisme. L’Algérie, qui, au moment critique, avait encore les moyens de faire la démonstration que la perspective démocratique pouvait se concevoir en terre d’islam, n’a pas été à la hauteur de cette mission historique. Tout en en payant le prix. Les appétits rentiers ont été plus forts que le devoir patriotique.
    Nous avons raté l’occasion d’être une nation phare pour le meilleur ; nous sommes une nation à la traîne, pour le pire.
    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

     

     

  • Algerie manifestation du 22 janvier ,RCD, Tunisie,Egypte,les dictateurs tremblent

  • SILA 2010 : un Salon du Livre ou une foire religieuse ?

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    Plus de 400 éditeurs participeront à la prochaine édition du SILA qui se tiendra du 28 octobre au 6 novembre. Or, 80 % de ces éditeurs exposeront des livres religieux, a-t-on appris de sources proches du commissariat du SILA. 

    Ces livres dont le contenu "religieusement incorrect" laissent d’ores et déjà pantois les observateurs de la scène culturelle qui s’étonnent de la passivité des pouvoirs publics devant le raz-de-marée des opus religieux en Algérie. 

    Chaque année des romans et des essais sont censurés en Algérie parce qu’ils ont osé franchir des lignes rouges. C’est un fait. Mais, chaque année, le Salon international du livre d’Alger (SILA) propose des milliers de livres religieux propageant des idées qui pourraient offenser tout bon musulman modéré. Mais ces ouvrages là sont rarement censurés. Sont-ils moins dangereux ?

    Personne n’a voulu nous répondre du côté du commissariat du SILA car le contrôle des livres exposés revient tout d’abord à une commission du ministère la Culture. Une commission dont on ne connaît toujours pas les règles de fonctionnement ni les critères précis sur lesquels elle se base pour censurer tel livre ou tel roman.

    Quoi qu’il en soit, il semble apparent que le livre religieux bénéficie d’un traitement de faveur sinon comment expliquer sa forte présence au SILA. Pour sauver la face, des responsables au Commissariat du SILA, tentent de justifier le fort succès du livre religieux par la puissante demande des lecteurs. Ces derniers dévorent ces livres et se soucient très peu du reste des ouvrages. 

    Certes, il y a une part de vérité dans ce constat. Mais comment expliquer alors qu’un livre religieux en cuir et avec une qualité de papier inégalée coûte à peine les 400 DA !  Tous les imprimeurs s’accordent à dire que la réalisation de ces ouvrages ne saurait être inférieure au 2000 DA pour chaque exemplaire.

     Et pourtant, au SILA, ils sont vendus au rabais, et quelques fois mêmes offerts gratuitement. N’y a-t-il pas anguille sous roche ? Certainement oui car le tabou pèse encore dans le milieu des éditeurs dont personne "ne veut briser le silence pour dénoncer ouvertement ces subventions saoudiennes qui irriguent de nombreux exposants moyen-orientaux et leurs représentants Algériens", nous explique sous l'anonymat un exposant habitué du SILA et de ses rouages. 

    Un sujet tellement tabou qu’il est devenu une menace pour toute personne qui s’aventurerait à en parler car pour louer tout un espace dans un salon et solder ensuite des livres dont le coût de fabrication est réellement onéreux, cela nous peut que sous-tendre un travail sous terrain dont les visées culturelles ne sont pas évidentes à prouver. 

    Mais peu importe en Algérie, les polémiques nous ont toujours détournées de l’essentiel. Et pour cause, emporté par la vague de protestations, et d’approbations aussi, qu’a suscitée l’interdiction de la participation des éditeurs égyptiens, le SILA 2010 n’a jusqu’à alors rarement fait parler de lui pour son contenu et la vocation exacte de sa prochaine édition. 

    Et pourtant, il s‘agit là du point central sur lequel devront se focaliser tous les observateurs de la scène culturelle. Un Salon International du Livre est un évènement beaucoup plus prestigieux qu’une polémique de "salon" ont tenté, en vain, de clamer certains esprits révoltés.

    A moins d’un mois de la tenue de ce salon, personne ne sait encore quel sera le thème central, ni quel sera le programme de l’animation culturelle et ni quels seront les axes de l’organisation du seul évènement livresque d’envergure internationale en Algérie ! 

    Alors, certes, quelques confidences nous ont confiées que Pascal Boniface, Georges Corm, Patrick Poivre d’Arvor seront conviés à animer des conférences sous le chapiteau du complexe Olympique du 5 Juillet. Mais tous ces personnages prestigieux verront-ils l’autre facette du SILA, celle que connaissent si bien les Algériens ? Pas  si sûr…    

    Abderrahmane Semmar