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militaire

  • Il faut sauver le soldat Ryan - Saving Private Ryan

    Le film de Steven Spielberg Il faut sauver le soldat Ryan est une histoire fictive mais qui est partiellement inspirée d'une histoire vraie : celle des frères Sullivan, des soldats américains morts au combat sur le même bâtiment de l'U.S. Navy dans le Pacifique.

     

    L'adaptation de cette histoire a permis au réalisateur américain de faire un film sur une période qui le touche beaucoup : la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement, l'histoire de la Bataille de Normandie, dans laquelle de très nombreux soldats se sont jetés au péril de leur vie.la suite ici http://www.dday-overlord.com/il_faut_sauver_soldat_ryan.htm

     

  • Reprise des incendies à Jijel : les habitants soupçonnent les militaires



    Hadjer Guenanfa


    « Vous n’avez pas vu l’incendie ! ». Dans la soirée de mercredi dernier, sur la route de la corniche, aux Aftis, à l’ouest de Jijel, Omar, la cinquantaine bien entamée, interpelle un brigadier du parc national de Taza sur l’incendie qui vient de se déclencher sur les hauteurs des Aftis.

    « Que peut-on faire contre les militaires ? », répond, un peu agacé, le fonctionnaire, au bord de son véhicule, avant de poursuivre sa route.

    De Ziama Mansouria jusqu’à Al Aouana en passant par les Aftis, forêts et broussailles sont, depuis plus d’une semaine, en proie aux flammes. Les habitants soupçonnent les militaires. « Nous assistons, chaque été, à un véritable massacre. Tous les départs de feu que nous avons constatés cette année ont eu lieu dans des zones militaires, à proximité des postes d’observation (PO), où les habitants n’ont pas accès. Ce sont donc eux qui les provoquent pour se protéger des terroristes », affirme Omar.

    Durant les années quatre-vingt-dix, où le terrorisme faisait des ravages dans cette région, les militaires incendiaient les forêts pour priver les terroristes de leurs caches. À l’époque, la guerre contre le terrorisme justifiait cette méthode aux yeux des habitants, selon Omar. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui avec le retour de la sécurité et le recul des attentats.

    Hacène Keddour, directeur du Parc national de Taza, relativise. « Nous avons enregistré, pour l’instant, un seul incendie dans le parc et la superficie touchée l’année dernière n’était pas très grande, 42 hectares », indique-t-il. Sur l’origine de ces incendies, cet administrateur explique vaguement que 99% sont provoqués par « l’homme ». « Quand il y a un incendie, on dépose plainte contre X au niveau de la gendarmerie », ajoute-t-il. Mais tout au long de sa carrière, entamée en 1981, à Annaba, dans le domaine des forêts, M. Keddour n’a jamais vu une plainte aboutir.

    Au début du mois de juillet, la presse se faisait l’écho d’un dispositif spécial de prévention et de lutte contre les incendies de forêt mis en place par la Protection civile. Un dispositif visant à mener des interventions meilleures pour maîtriser les feux de forêt lors des grandes chaleurs. Début août, Jijel est classée parmi les wilayas les plus touchées par les feux de forêt du 1er juin au 30 juillet, selon la même institution.

    Et malgré l’ampleur des dégâts provoqués par les incendies, la majorité des habitants de la région observent toujours le silence. Pas de rassemblement, de sit-in ou d’autres actions de protestation à l’image de ce qui a été organisé en Kabylie, l’année dernière, pour la même raison. Des habitants qui accusent, à demi-mot, les militaires préfèrent faire profil bas. Même quand leurs cultures et leurs champs sont ravagés par les flammes ! « Les habitants restent très marqués par les années noires de terrorisme », rappelle Omar.
    Reprise des incendies à Jijel : les habitants soupçonnent les militaires

  • Algerie:Rupture de la chaîne de froid

     

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    Comme l’expliquait un fin observateur des pratiques nationales, de grâce en grâce, de libération de délinquants en élargissement de petits voyous, c’est comme si on congelait, décongelait, recongelait et re-décongelait sans cesse, avec tous les risques toxiques liés à cette rupture permanente de la chaîne de froid. Entré pour un coup de poing et une agression, un jeune en sort rapidement pour y rentrer de nouveau, avec cette fois deux viols et trois coups de couteau, pour en sortir encore une fois et suivre l’autoroute de l’engrenage.

    Une fois de plus, au lieu de libérer l’économie, les énergies, les médias lourds ou la classe moyenne, l’Etat a libéré des milliers de délinquants pour le 1er Novembre, rebondissant sur la question de fond : pourquoi offrirait-on l’impunité à un ministre milliardaire ou à un wali corrompu et pas à un petit voyou ? C’est tout le problème des représentations, la violence n’étant pas d’origine extraterrestre mais issue des modèles politiques, des exemples hiérarchiques et de l’argent facile, des pertes programmées d’identité, de la fermeture des destins et du dialogue, du chômage, de l’école, de la télévision et de la mosquée, là où des fetwas affirment calmement qu’il est légal de voler l’Etat.

    Dans cette chaîne de froid sciemment rompue pour des raisons de gestion électrique, on ne peut pas s’attendre à du civisme. Il y a quelque temps, lorsqu’on demandait pourquoi libérer autant de détenus aussi souvent, les autorités répondaient qu’il n’y avait pas assez de prisons. Aujourd’hui que de vastes chantiers chinois ont construit d’immenses pénitenciers à même de mettre toute la population dedans, ne reste comme alibi que le 1er Novembre. De la révolte contre le colon à la violence contre le voisin. Du million et demi de martyrs dans nos cimetières au million et demi de délinquants dans nos rues. Merci Monsieur le président. Vous êtes libéré sur parole.

     

    Chawki Amari
  • Nord-Mali : l’imbroglio politico-diplomatico-militaire

    Par : Mustapha Hammouche

    Quelle cacophonie ! On ne sait plus s’il y a un problème du Mali ou un problème du Sahel. On ne sait plus si la question est de réhabiliter l’État malien dans sa souveraineté sur son territoire internationalement reconnu ou celle de chasser les groupes de terroristes de cette région.
    Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas, en tout cas, d’État malien. Le capitaine Amadou Sanogo a commencé par conduire un coup d’État contre le président Amadou Toumanou Touré, au moment même ou l’Azawad entreprenait la conquête des territoires nord du pays, puis rappelé à l’ordre par la Cédéao, parrain régional, il “cède le pouvoir aux civils” en la personne de Dioncounda Traoré, aujourd’hui président par intérim. Le même président vient de confier à Sanogo la mission de présider la commission de réorganisation de l’armée.
    Ainsi, la Cédéao va devoir intervenir au Nord-Mali avec l’aval de l’ONU, le soutien, dont la nature reste à définir, des États Unis et l’assistance, bien concrète celle-là, de l’Europe, et de la France en particulier.
    Entre-temps, on ne sait plus ce que veulent les indépendantistes touaregs que les groupes islamistes ont réduit à une fonction de figuration et qui ont renoncé à l’indépendance, comme si la cause qu’on leur prêtait ne relevait plus que du simple malentendu. On ne sait pas, non plus, le rôle dévolu aux États voisins non Cédéao, par la communauté internationale dans ce projet de libération ou de “pacification” anti-islamiste du Nord-Mali. On sait seulement que le refus du “grand voisin” algérien de participer à l’expédition irrite un peu la coalition de reconquête en formation. Mais si la position de l’Algérie est claire en ce qu’elle rejette une intervention militaire au Mali pour mieux décliner l’invitation à y prendre part, on ne comprend tout  de même pas pourquoi elle insiste pour le “dialogue” et encore moins pourquoi avec certains groupes et pas avec d’autres. Les Touaregs ont peut-être plus de légitimité à prendre les armes contre le pouvoir central malien, mais leur islamisme en serait-il pour autant plus fréquentable ?
    Peut-être que le souci de mettre le maximum de chances du côté des otages a compté dans la formulation de cette attitude, ambivalente tout de même, qui consiste à vouloir jouer les VRP entre protagonistes. L’histoire de notre diplomatie nous enseigne qu’elle affectionne ce rôle de médiateur, avec quelque efficacité d’ailleurs, mais ce n’est pas une raison de se faire l’apôtre du dialogue à tout propos. Notre histoire politique nationale nous apprend que la démarche ne vaut pas avec les forces islamistes armées. L’Algérie peut refuser l’engagement militaire hors de ses frontières, mais sans ignorer que le Sahel sans autorité responsable constitue une profondeur stratégique pour Aqmi, toujours opérationnel dans notre pays.
    En tout état de cause, il faudrait que le Mali dispose d’un État et d’une armée pour imposer le dialogue à des groupes apparemment en position de force militaire, financière et psychologique. Une bien complexe équation politico-militaire !


    M. H.

  • Fermeture du tronçon autoroutier Lakhdaria-Bouira : Les scandales se succèdent

     

     

    El Watan le 09.09.12

    Encore un scandale dans le dossier du projet du siècle, l’autoroute Est-Ouest !

    Quatre ans à peine après sa mise en service par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de sa visite effectuée le 27 juillet 2008, à Bouira, le tronçon autoroutier Lakhdaria-Bouira, sur une distance de plus de 30km, sera fermé aux usagers. Confié à l’entreprise nationale Cosider, qui avait chapeauté cette partie des travaux, le tronçon enregistre des dégradations avancées. Ces anomalies d’ailleurs, comme nous l’avions annoncé dans notre édition du 21 août dernier, sont un danger de mort pour les automobilistes.

    Et pour remédier à cette situation inexplicable, due essentiellement au bricolage des services techniques du ministère des Travaux publics et également à la mauvaise qualité du bitume et des travaux effectués, un projet de réfection vient d’être attribué au groupe ETRHB. En effet, tout au long de ce chemin, des plaques de signalisation indiquant l’installation prochaine des engins du groupe ETRHB de Haddad «avertissent» les automobilistes sur le lancement des travaux de réfection.

    «Le groupe Haddad travaille pour vous», peut-on lire sur l’une des plaques installées dans plusieurs endroits. Il reste à savoir si cette entreprise a obtenu ce marché conformément au code des marchés publics ou de gré à gré. Les procédures d’attribution des marchés publics ont-elles été appliquées ? Cependant, aucune date n’a été donnée quant à la fermeture de ce tronçon. Hier, nos diverses sources ont indiqué que les travaux seront lancés au cours de cette semaine. Le délai accordé à l’entreprise détentrice de ce projet, toujours selon nos sources, est de 15 mois. De ce fait, les milliers d’usagers seront désormais invités à emprunter la RN5, via les communes d’Aomar et Lakhdaria, avant de reprendre l’autoroute à partir de l’échangeur de Lakhdaria. Le scandale n’est pas encore fini, puisque des ouvrages d’art sont menacés d’effondrement. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent. Deux ouvrages enregistrent des dégradations.

    Une fissure qui s’étend sur des dizaines de mètres est visible sur le tablier du pont de Bouira, réalisé pourtant à coups de milliards de centimes. La bretelle autoroutière située à l’entrée de la commune d’El Adjiba se trouve également dans un état lamentable. Outre son exiguïté, on constate que le goudron de la chaussée présente des ondulations allant jusqu’à 10 centimètres de hauteur causées par le passage en masse d’engins et autres poids lourds. Notons que les ouvrages d’art dans la plupart des endroits sont réalisés par des entreprises étrangères, comme l’italienne Todini et la chinoise CITIC-CRCC. Face à ce danger, des automobilistes, notamment les chauffeurs de camions de gros tonnage, préfèrent éviter ce tronçon pour emprunter la RN5 via la localité d’Aomar, avant de reprendre l’autoroute à la sortie sud de Djebahia.

    Amar Fedjkhi
  • Mokrane Aït Larbi :«Il faut des actes et non pas un changement de personnes»

     

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    Mokrane Aït Larbi. Av

    ocat et défenseur des droits de l’homme

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    El Watan le 09.09.12

     

     

    Les Algériens auront attendu près de quatre mois pour connaître la composante du nouvel Exécutif post-législatives 2012. Si certains ont espoir que ce nouveau staff pourra donner corps au «changement», maître Mokrane Aït Larbi, avocat, ancien sénateur et défenseur des droits de l’homme, estime que le statu quo sera maintenu. L’avocat, qui se refuse à «commenter la nomination de telle ou telle personnalité, qui sont des émanations du système», affirme que le régime tente, par cette méthode, de gagner du temps et de calmer la fronde populaire.

    - Un nouveau gouvernement a été nommé, mardi dernier, avec à sa tête un nouveau Premier ministre. Le changement promis aura-t-il lieu ?

    Non, je ne pense pas. La nomination de ce nouveau gouvernement n’est pas un événement. Il faut rappeler que ce remaniement intervient tout de même près de quatre mois après la tenue des élections législatives. Comment expliquer que cela ait pris autant de temps ? La seule analyse que je fais à ce sujet est que le pouvoir ne s’attendait pas aux résultats de ce scrutin. Non pas en termes de sièges, mais en termes de participation. Les autorités avaient appelé à un nouveau «1er Novembre», mais n’ont pas été suivis par les citoyens. Les slogans du régime clamaient : «Notre révolution par les urnes». Seulement, ces élections ont été vécues par les Algériens comme un non-événement et l’engouement tant espéré n’a pas eu lieu, ce qui a constitué un embarras pour le régime. Certains expliquent le retard pris dans la désignation d’un nouveau gouvernement par des tractations, des négociations et autres luttes internes. Mais entre qui et qui ? Et pourquoi ? Le système, dans sa globalité, est d’accord sur les programmes, sur les démarches à suivre ainsi que sur les grandes lignes politiques. Il n’y a pas d’enjeux réels, puisque tous les programmes sont centrés autour du «programme du Président». Dès lors, rien ne changera à la situation du pays, car ce qui est effectué est un remplacement de personnes et non pas de système.

     

    - Ces nominations ministérielles ne représentent pas les schémas résultant des élections législatives. Comment l’expliquer alors ?

    L’on ne peut pas parler de fraude électorale et ensuite estimer qu’il y a une majorité non respectée. Le Président nomme qui il veut, sans respecter un quelconque schéma ou autre, d’autant plus que toute la politique du pays est de son fait. Toutes les lois et tous les amendements introduits ces dernières années ne sont pas le fruit de l’APN. Depuis 1999, le Président gouverne par ordonnance, avec pas moins d’une trentaine de décrets. Aucun projet de loi significatif n’a été introduit par l’APN. Ce qui prouve l’inutilité de cette institution dans la composition d’un Exécutif ou dans le fonctionnement de la vie politique. Ahmed Benbitour a bien été chef du gouvernement, alors qu’il n’avait aucun député qui siégeait à l’Assemblée. De plus, c’est toujours le même principe rentier qui prédomine. Il y a un cahier des charges à respecter pour quiconque qui accepte un poste ministériel. De nouveaux partis ont fait leur apparition dans cet Exécutif, mais ils adhérent tous aux mêmes programme et tendance. Ils ne seraient pas au gouvernement dans le cas contraire. Il n’y a donc, en définitive, aucun changement à attendre.

     

    - Ce lifting gouvernemental n’est-il, au final, que de la poudre aux yeux, ou prépare-t-on 2014 en haut lieu ?

    Je ne pense pas que ce remaniement soit un positionnement ou une préparation en vue de l’élection présidentielle de 2014. Ce scrutin ne se prépare pas deux ans à l’avance chez nous, mais tout se décide quelques mois avant, tout simplement parce que personne ne sait ce qui va se passer d’ici là. J’estime que le pouvoir tente de gagner du temps, de calmer l’opinion publique et les citoyens. Mais tente seulement, car il n’est pas évident qu’un simple colmatage puisse apaiser les tensions. Il ne faut pas oublier qu’il y a une grave crise de confiance entre le peuple et les gouvernants. Et seuls des actes pourront y remédier.
    Ces actes en question ne sauraient être une question de personnes à remplacer. Tant que le système n’est pas démocratisé et transformé dans ses fondements, le changement ne sera pas pour demain. Sous le gouvernement Ouyahia, un syndicaliste a été mis sous mandat de dépôt. Sous le gouvernement actuel, il a été requis une peine de prison ferme à son encontre. Et ce n’est pas un nouveau ministre de la Justice, par exemple, qui pourra faire que la justice ne soit plus aux ordres. Il exécutera les mêmes lignes. Le tout répressif ne disparaîtra pas.
    De même, les réunions nécessiteront les mêmes autorisations des autorités locales, les partis politiques devront toujours fournir à l’administration la liste des membres des directions régionales pour être «suivis de près». Le changement ne sera donc pas pour demain.

    Ghania Lassal
  • Finitude des cercles


    Fin de règne, le départ se prépare. D’abord, en écartant les ministres amis, comme cela avait été fait pour Chakib Khelil, éloigné pour échapper à la justice. En relevant les retraites des hauts fonctionnaires ensuite, puis enfin, par ce décret signé dans la discrétion, en octroyant le passeport diplomatique et donc l’immunité aux anciens présidents, M. Bouteflika compris, leurs frères et sœurs, leurs conseillers, les ministres et officiers supérieurs, ainsi qu’à leurs épouses et enfants. On aura reconnu dans cette liste l’oligarchie au pouvoir, la famille, le régime, celui-là même qui dirige, se partage la rente, organise les contrats et marchés en s’octroyant le monopole de la violence, autant malveillant envers les droits de l’homme et libertés que bienveillant envers la corruption, les surfacturations et les délits d’initié. A l’abri de futures poursuites, le cercle se prépare donc à une belle retraite, ayant mis suffisamment d’argent de côté.

     


    Avec ce chiffre, non confirmé, mais que la presse a relayé : 500 des 700 ministres qu’a comptés l’Algérie se sont établis à l’étranger après leur fin de fonction. Reste à organiser le changement de personnel, et il est significatif à ce sujet que personne ne puisse débattre du bilan de M. Ouyahia à l’occasion de ce changement du gouvernement. Pourtant, il y aurait de quoi ; descente dans tous les classements internationaux, corruption institutionnalisée, augmentation de la dépendance extérieure, crise de logement, chômage, violence et insécurité. Si le cercle est à l’abri, on ne peut pas en dire autant des Algériens qui devront se préparer à payer rapidement les fruits de la mauvaise gestion et la dilapidation des ressources, humaines, financières et naturelles. Un cercle est fini, il possède un centre et une circonférence où tous les points sont équidistants, connectés au centre par des rayons. Au-delà du cercle, c’est le néant.

     

    Chawki Amari

  • no moment

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  • ce qui risque d'arriver en Algerie!!!!!

    L'ÉTAT-MAJOR MILITAIRE TURC DÉMISSIONNE EN BLOC

    Erdogan tente de juguler une grave crise avec l'armée


    Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque

    Le bras de fer qui oppose depuis des mois la hiérarchie militaire turque au gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan a connu une nouvelle évolution.

    Les dirigeants turcs tentaient hier de mettre fin à un grave conflit avec les chefs militaires, épisode sans précédent d'une crise chronique entre un régime issu de la mouvance islamiste et une armée qui se veut garante de la laïcité. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a nommé tard vendredi soir le commandant de la gendarmerie, le général Necdet Özel, chef d'état-major des armées en exercice, après la démission de l'actuel chef d'état-major. Le général Özel est par ailleurs nommé chef de l'armée de terre, l'actuel chef de cette armée ayant lui aussi démissionné, avec les chefs de l'armée de l'air et de la marine, a indiqué l'agence de presse Anatolie, citant un décret du Premier ministre et du président Abdullah Gül. Les deux nouvelles fonctions occupées par le général Özel donnent à penser qu'il sera prochainement nommé comme successeur en titre du chef d'état-major des armées démissionnaire, le général Isik Kosaner, selon la presse turque. Le président Gül, commandant suprême de l'armée selon la Constitution, a d'ailleurs reçu vendredi soir M. Erdogan et le général Özel, renforçant le sentiment que ce dernier est pressenti pour devenir le prochain chef d'état-major. Le général Kosaner et ses adjoints ont ouvert vendredi une grave crise politico-militaire en démissionnant, sur fond de désaccord avec le gouvernement islamo-conservateur à propos de la promotion de militaires de haut rang incarcérés dans des affaires de complot contre le régime. Les chefs de l'armée exigent que les militaires en détention puissent bénéficier de promotions, même s'ils sont en prison dans l'attente de la fin de leur procès, ce que refuse le gouvernement, selon la presse. Parmi eux se trouve un général quatre étoiles, qui était censé devenir le prochain commandant de l'aviation. «Un des objectifs de ces enquêtes et de ces arrestations de longue date et de maintenir l'armée sur la sellette et de donner l'impression au public qu'elle est une organisation criminelle», a déclaré le général Kosaner à ses adjoints en quittant son poste, selon Anatolie. «Etant donné qu'on ne peut rien faire contre cette situation et que les requêtes aux autorités (pour une solution) sont ignorées, je ne suis plus en mesure de protéger mes droits personnels», a-t-il ajouté pour expliquer sa démission. Autrefois intouchable et incontournable dans la vie politique, l'armée turque est depuis plusieurs années la cible de critiques et d'accusations, dont celle de complots visant à renverser le gouvernement de M. Erdogan, dont le Parti de la justice et du développement (AKP) est issu de la mouvance islamiste. Quarante-deux généraux, soit plus d'un sur dix, et plusieurs dizaines d'officiers d'active ou à la retraite, sont actuellement incarcérés dans le cadre de ces complots présumés. Vendredi, six nouvelles inculpations de généraux ont été prononcées, pour complot contre le gouvernement et la création de sites Internet de propagande antigouvernementale, selon le journal Milliyet. Parmi eux figurent Nusret Tasdeler, commandant de l'armée de l'Egée, Ismail Hakki Pekin, chef du renseignement, et Hifzi Cubuklu, conseiller juridique de l'institution militaire. Ces dernières arrestations ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, contribuant à la décision des chefs militaires de démissionner, selon la presse. Pour l'universitaire Ahmet Insel, «les militaires n'arrivent plus à faire face aux accusations du pouvoir civil, car elles sont fondées». «En démissionnant, ils acceptent implicitement que les accusations sont fondées», ajoute ce chercheur, auteur de deux livres sur l'armée turque. En Turquie, «la vieille garde militaire jette l'éponge», a-t-il encore commenté. Pour lui, l'armée turque, qui a renversé quatre gouvernements depuis 1960, dont celui en 1997 de l'islamiste Necmettin Erbakan, mentor de l'actuel Premier ministre, ne risque plus de commettre de coup d'Etat, du fait notamment de «l'appui fort» d'une partie de la population à l'AKP. Le parti au pouvoir a enregistré une victoire écrasante, pour un troisième mandant consécutif, lors des élections législatives de juin. «Il pourrait y avoir un jour la tentative chevaleresque d'un colonel, d'un pistolero, mais pas au delà», a-t-il estimé. «En fait, l'armée a perdu la partie le 27 avril 2007, lorsqu'elle a mis, sans aucun résultat, son veto à l'accession de Erdogan ou de Gül à la tête du pays», a ajouté M. Insel.

  • La face cachée de l'Amérique