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fakakir

  • no moment

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  • La révélation de Boudina

     

    Dans une déclaration rendue publique hier, Mustafa Boudina a «salué» et «remercié» l’ANP pour sa mission permanente au service du pays, mais a aussi regretté la responsabilité du DRS «dans le mauvais choix de responsables».
    Il cite à cet effet le cas de Amar Saâdani que «le DRS de Ouargla a fabriqué et propulsé aux hautes responsabilités».
    L’ex-sénateur du tiers présidentiel précise à propos du secrétaire général du FLN : «Il était sous mes ordres comme militant à la kasma de Ouargla lorsque j’étais mouhafedh dans cette wilaya de 1982 à 1986. C’était un élément très assidu du secteur militaire-DRS.»

  • Ça devait mal finir

     

     

    Par : Mustapha Hammouche

    On n’aura jamais vu cela. Ni en 1978, ni en 1988, ni en 1998, ni même en 2008. Toutes ces fois-là, la crise cyclique de régime s’était réglée dans l’intimité des salons feutrés des décideurs. Et toutes, toujours dans le sens d’une prolongation de sursis pour le système. Sauf, peut-être, en 2008, où la crise avait été résolue dans le sens d’un sursis pour le régime, avec le passage en force d’une Constitution formellement démocratique à un régime de présidence à vie.
    Le diagnostic était pourtant éloquent : soutenu par des plans de dépenses qui allaient entretenir une frénétique activité de prédation, le programme est resté à l’état de document (de même que les projets de réforme de l’État, de l’école, de la justice, de l’économie…). Des dépenses “de consolation” durent être engagées pour contenir le mécontentement naissant d’un peuple qui ne pouvait indéfiniment rester passif devant la curée à laquelle il assiste : réévaluation inconsidérée des indemnités des élus, des salaires de cadres, des soldes de corps constitués, industrie du logement social, soutien des prix de multiples produits, crédits aux jeunes à taux zéro, tolérance des activités économiques et commerciales parallèles, dispense du paiement par chèque nécessaire aux petits trafics… La rente semble suffire pour qu’un maximum d’Algériens puissent croire qu’ils vivent au frais de la princesse. L’expression étant verrouillée, réprimée quand elle se fait insistante, nous sommes de plus en plus nombreux à nous diriger vers la porte ouverte : la souscription à la rente, chacun à sa manière et en fonction de ses opportunités.
    Le prétexte de “la stabilité”, que l’on invoque brandit une nouvelle fois, aujourd’hui, comme une voie de salut national, l’a emporté sur l’urgence, déjà palpable en 2008, d’un changement. Ne serait-ce que pour éviter que la poursuite du gaspillage improductif des ressources nationales, la prolifération des pratiques de malversation ne perdurent et pour, si possible, libérer la justice, réhabiliter la santé, l’école, et le service public.
    Non, le projet de ruineuse “stabilité” a été préféré à un nouveau départ salvateur. Pour cela, le pouvoir est allé jusqu’à assumer un coup de force constitutionnel qui a amputé notre loi fondamentale de l’un de ses rares attributs démocratiques infalsifiables dans la pratique : la limitation du nombre de mandats présidentiels. Au nom de la continuité, on a renforcé l’autoritarisme en politique et l’immobilisme en matière de développement, abandonné des secteurs vitaux tels l’éducation et la santé au pourrissement. Les dossiers de malversations s’accumulent, tous plus scandaleux les uns que les autres, et même s’ils tardent à être traités, leur nombre est significatif de ce que les appétits de coteries ont déchu la notion d’intérêt général.
    Aujourd’hui, la question de la poursuite d’une telle politique se repose à nouveau. Avec un tel bilan, elle se repose de manière d’autant plus pressante. Mais, l’idéal de “stabilité” semble être plus défendu qu’il ne l’a jamais été. Parfois, sans même que soient mises les formes que notre système savait, jusqu’ici, sauver.
    Ça devait mal finir. Il y avait trop d’argent pour écouter les avis inquiets. Pour le système ou pour le pays. C’est au choix.

  • Abdelsellal Malek dixit "FAKAKIR"

     

    Vous reprendrez bien un peu de Sellal ? Après une petite accalmie, expliquée par les analystes par des froncements de sourcils venus d'en haut, l'inégalable Premier ministre est revenu à son sport favori. Dernière déclaration : «L'Algérie sortira du pétrole grâce aux nanotechnologies.» De quoi parlait-il ? De la taille de son président ou des ambitions lilliputiennes d'un pays qui rêve de nanisme ? D'un 4e mandat ou d'une nouvelle technique de fraude électorale tellement discrète qu'elle serait invisible à l'œil nu de l'observateur ? En tout cas, le retour de Sellal sur la scène politique comique montre que l'autoroute Est-Ouest vers les hauts sommets semble tracée pour lui, à l'inverse de son concurrent goudronneur, Amar Ghoul ou autre Benflis. Sellal fait des blagues partout, y compris avec votre argent puisqu'il en distribue à tout le monde en dehors de tout programme économique ou de plan de développement sérieux.

    L'idée aura fait son chemin, Sellal président, Premier ministre, premier mandat, l'actuel Président s'étant visiblement résigné à rester assis et mettre son Premier ministre sur la rampe de lancement, sur des accords de non-agression futurs. Ce sera Abdelmalek Sellal ou Abdelsellal Malek, même s'il ne faut pas imaginer un grand bouleversement dans les méthodes d'un régime qui préfère encore dormir que bouger, manger que faire du sport et dépenser plutôt que travailler. S'il est plus moderne et libertaire que le vieux ministre des Affaires étrangères de Boumediène, Sellal est un enfant du système. Il ne sortira probablement pas l'Algérie du pétrole et ne la fera pas entrer dans les nanotechnologies avant son 3e mandat. Il va avoir 66 ans en 2014, pendant que l'Algérie en aura 52, et restera de fait plus vieux que son propre pays. Oui, on l'a appris hier, le nouveau ministre des Affaires étrangères autrichien s'appelle Sebastien Kurz. Il a 27 ans.

     

    Chawki Amari