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  • La révélation de Boudina

     

    Dans une déclaration rendue publique hier, Mustafa Boudina a «salué» et «remercié» l’ANP pour sa mission permanente au service du pays, mais a aussi regretté la responsabilité du DRS «dans le mauvais choix de responsables».
    Il cite à cet effet le cas de Amar Saâdani que «le DRS de Ouargla a fabriqué et propulsé aux hautes responsabilités».
    L’ex-sénateur du tiers présidentiel précise à propos du secrétaire général du FLN : «Il était sous mes ordres comme militant à la kasma de Ouargla lorsque j’étais mouhafedh dans cette wilaya de 1982 à 1986. C’était un élément très assidu du secteur militaire-DRS.»

  • La candidature de Bouteflika sème la zizanie dans son clan

    RSS - Actualité

    Par Le Matin 

    Amar Ghoul démenti par le ministre de l'Intérieur. Deux courtisans et partisans du président qui se contredisent. Trouvez l'erreur.

    L'une des images pathétiques d'un président qui peine à tenir un stylo. L'une des images pathétiques d'un président qui peine à tenir un stylo.

    Enième rebondissement dans la quasi-mystérieuse candidature de Bouteflika pour la présidentielle. Alors que ses courtisans (Amar Ghoul en premier) assurent que le président a retiré ses formulaires de candidatures, le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaïz, vient de les démentir à travers une déclaration dimanche à Alger. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’avait "jusqu’à présent" adressé, au ministère, aucune demande pour le retrait de formulaires de souscription de signatures en vue de sa candidature à la présidentielle du 17 avril prochain, a-t-il indiqué.

    "Jusqu’à présent, le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales exprimant le vœu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle", a déclaré en réponse à une question de l’APS, M. Belaïz qui s’exprimait en marge de la séance de clôture de la session d’automne du Conseil de la nation.

    Alors que les courtisans du président saturent la scène politique de louanges les plus invraisemblables pour préparer l'opinion, le président brille plus que jamais par son silence.A deux mois de l'échéance présidentielle, aucune déclaration à la télévision, ni discours à la nation, aucune sortie dans le pays profond. En dépit de cet état de fait et des rumeurs les plus folles qui circulent sur l'état de santé du président, il s'en trouve des ministres, des chefs de partis dont l'existence se résume à leur soutien chronique au pouvoir, qui battent la campagne pour appeler à un quatrième mandat d'un homme malade, usé, âgé, aphone, voire susceptible à mettre sous tutelle.

    Pendant ce temps, la présidentielle tourne au ridicule. 85 postulants à la candidature, dont 18 présidents de partis politiques, ont retiré les formulaires de souscription jusqu’à mardi. Autant cette élection est considérée comme fermée par les analystes les plus avertis, autant elle semble attirer les vocations les plus invraisembles.

    Yacine K.

  • Le cirque présidentiel et ses pantins !

     

     


    Par Le Matin | 03/02/2014 08:37:00 | 10919 lecture(s) | Réactions (5)

     

    "Quand trop de sécheresse brûle les cœurs, Quand la faim tord trop d'entrailles, Quand on rentre trop de larmes, Et comme quand on ajoute bois sur bois sur le bûcher Enfin, il suffit du bout de bois d'un esclave pour faire dans le ciel de Dieu et dans les cœurs des hommes, le plus énorme incendie". Notre illustre aïeul Mouloud Feraoun.

     

    Les frères Bouteflika ne comptent pas quitter la présidence. Les frères Bouteflika ne comptent pas quitter la présidence.

     

    Alors que le pays en général et ses régions profondes en particulier s’enfoncent de plus en plus dans les disparités d’ordre économique, social et culturel, l’on continue en hauts-lieux de nous rabâcher les oreilles et à mettre en exergue les réalisations grandioses enregistrées depuis l’arrivée du président actuel à la magistrature suprême du pays. De Paris à Bordj Bou Arréridj via Ain Témouchent, une campagne électorale avant l’heure et qui ne dit pas son nom, est menée tambour battant par son Premier ministre, même si au demeurant M. Sellal s’en défend mais qui n’en pense pas moins, et, tel un bateleur de foire tente vaille que vaille d’ancrer les esprits de ce qui reste comme citoyens crédules avec des slogans, des emphases et des beaux discours louant la "grandeur", le "rayonnement" et l'histoire du seul homme providentiel, désormais, invalide président que connaît notre pays : "La stabilité ! la stabilité, la paix civile recouvrée… grâce à cet Homme !!!" Soit. Démagogie quand tu nous tiens! Les citoyens ne sont plus dupes à ce point. Des martyrs du devoir et des sacrifices de nos forces de sécurité et de la population, on ne souffle mot… Glissons !

     

    L’on se bouscule par légions au portillon des candidatures à la présidence, s’agit-il pour autant de candidats, de lièvres ou d’opportunistes politiques, venus l’espace d’un temps, amuser la galerie, se faire du fric et puis s’évanouir dans la nature. Pas moins de 85 postulants figureront au casting insolite et pitoyable de ce qu’il convient de placer à l’affiche : le cirque présidentiel du 17 avril 2014

     

    En vérité, Saïd le petit frère Bouteflika, tantôt en Richelieu, tantôt en Raspoutine algérien, tente dans ses derniers retranchements de pérenniser l’absolutisme politique du clan de Tlemcen et de ses acolytes, et ce n’est pas sans raison de voir les Amar Saidani, Ghoul et Benyounes faire la danse du ventre, et s’égosiller à vendre du Bouteflikisme à tout va, ainsi donc l’ogre nous apprend que pas moins de 31 partis politiques soutiennent mordicus un 4e mandat qui se veut être cahin-caha pour son candidat, septuagénaire, et victime d’AVC de son état, planté là juste pour le décor et « faire-valoir », les affaires du pays seront dirigées par une main familiale, très familiale comme c’est le cas depuis quelque temps !

     

    Etrangement, et à chaque nouvelle échéance électorale, des grèves , des violences commanditées ou spontanées ici et là font la une de l’actualité, des pénuries des matières alimentaires de première nécessité qui frisent le ridicule, sont délibérément actionnées pour conditionner encore plus le peuple, entendre lui faire peur de quoi sera fait leur futur, pour qu’il mise sur le cheval gagnant, boiteux depuis quelque temps de son retour des Invalides.

     

    Par le passé, il est vrai, les Algériens dans leur immense majorité, lassés par plus d’une décennie de violence aveugle, ont massivement répondu à son appel de la concorde civile, dans leur immense crédulité ; ils étaient loin de se douter de quoi sera fait leurs lendemains. Et depuis , le clanisme, le népotisme, le carriérisme ministériel avec ses dégâts et ses scandales, l’opportunisme politique , la rapine, la corruption touchant , désormais des ministères de souveraineté même, se sont érigés en règles de société et n’offusquent point, et plus rien n’est comme avant : Le sénat et l’A.P.N sont remplis de bustes creux, béni-oui-oui à outrance, ne connaissant pas un traître mot du Droit, tout législateurs qu’ils sont, n’ont pas manqués de pousser l’impudence de revendiquer une hausse salariale et un passeport diplomatique. L’empirisme prend le pas sur la science, l’analphabète sur l’intellectuel, l’incompétence sur la compétence, l’école Benbouzid, s’est singularisée par les pléthores d’analphabètes bilingues, et harragas de surcroit, qu’elle a formée , ce quidam, s’est vu offert ,en guise de récompense pour services rendus à l’immolation de la jeunesse de son pays ,une place au soleil en Europe, l’énergique Chakib Khelil «le Virginien» n’est pas du reste ,assurant ses derrières et les « derrières » de ses progénitures, s’offrant une villa cossue aux States et un compte helvétique plein à craquer à Lausanne, un compte du reste suscitant un intérêt tout particulier du FBI et de la Justice Américaine et Italienne , affaire donc à suivre.

     

    En vérité, le gouvernement de M. Sellal semble faire sienne la fable du chien de la Fontaine, qui emporté par les vagues, se vantait d’être un bon nageur, des grandioses réalisations parlons-en !

     

    -Le scandale de l’autoroute Est-Ouest n’a pas encore livré tous ses secrets, la Sonatrach et ses intrigues, la grande mosquée d’Afrique , caprice présidentiel et politique de prestige, nos villes sont devenue des villages et nos villages des douars, la saleté est partout, l'amoncellement d'immondices la prolifération d'animaux nuisibles, les trottoirs et ruelles défoncés, la ville ou le village plongé dans les ténèbres, l'absence de notion de service public, l' indigence de nos écoles et nos hôpitaux, le système de Santé s’est déglingué depuis des lustres, cette montée des sans-logis, des sans-boulot, des sans-le-sou, Et enfin, ces malades mentaux pour la plupart, qui n'ont plus droit à rien, ni le goût ni les moyens de vivre. 

     

    Toute cette tristesse qui se lève, très tôt, à l'aube pour aller galérer et gagner sa subsistance des décharges publiques à quelques kilomètres d’El Mouradia et de vos quartiers-généraux. Le crime d'être pauvre nous diriez-vous! De quel progrès et de quelles grandes réalisations parlez-vous ? 

     

    Brahim Ferhat

  • Papy, c'est vrai que papa est un grand voleur ?

    RSS - Analyse

     Par Mohamed Abassa

    Par Le Matin | 03/02/2014 11:05:00 | 8621 lecture(s) | Réactions (10)

    Aux dernières nouvelles et selon l’expertise très remarquée du Docteur Amara Benyoune$, le cerveau de Bouteflika serait très supérieur à ceux de tous les Algériens et, plus spécialement, à celui de ses trois Amar réunis (faites la liaison en prononçant Zammar ou, plutôt Zemmarine selon le lexique patronymique des internautes qui se sont vite emparés du sujet) $amar Ghoul et Zammar $aâdani s’ajoutant d’évidence à l’expert neurologue de l’Industriel en chef de l’Algérie; le $ieur, assez bavard ces derniers temps, Zammara Benyoune$.

    Papy, c'est vrai que papa est un grand voleur ? Par Mohamed Abassa

    Fort connu des Algériens en import/import de médicaments et plus spécialement en indélicatesses diverses sur des biens publics sur lesquelles le clan régnant ferme les yeux, tout en le poussant plutôt à la récidive. Et pour cause ! Selon de nombreux internautes, ils sont des millions, il excellerait aussi et surtout en gros marchés publics confiés aux copains et à la famille dans des conditions que son mentor, $aïd le freluquet, et accessoirement comptable en chef de l’Algérie, approuve et protège en contrepartie de soutien total et inconditionnel dit et crié dans toutes les déclinaisons ventrales et dans toutes les génuflexions verbales possibles ; grande et nouvelle spécialité de Si Ammar. Jusqu’ici, rien d’anormal ou d’atypique dans la république putride et arrangée des Bouteflika & Co. Parce que ça se passe comme cela chez les Boutef dans le commerce ordinaire entre soutenants et soutenus. Un rite normal dans le contexte de la vassalité, de la soumission et de la Bey-aâ. Dans la pure tradition des us maroquins.

    Et forcément, dans ce genre de rite et d’alliances et d’associations par le ventre et le bas ventre, il a bien fallu à Si Amara d’apporter, autant sinon plus que les autres chekkamine, quelque chose de substantiel et d’original dans la besace présidentielle. Et comme on ne peut pas dire du Pt du MPA qu’il pèse quelques grammes en notoriété nationale, ni même en voix électorales (hormis le tripatouillage des urnes gonflées par qui nous savons) il n’aurait donc été d’aucun secours au clan, n’était cette fulgurante et stupide trouvaille : doter Bouteflika d’un cerveau supérieur à celui de tous les Algériens réunis. Mais cette ineptie sémantique suffit-elle à compenser la légèreté politique, voire la nullité de M. Benyoune$ dans la balance des allégeances ? Pas sûr. Dans ces folles surenchères à la criée où l’on se bouscule de moins en moins pour plaire et servir le clan, l’adjudication verbale démesurée de Benyoune$ paraît désespérément et tragiquement burlesque et sotte ? Elle confirme en l’aggravant l’immaturité mentale de l’homme et son infantilisme récurrent à s’introduire facilement dans le grotesque et le ridicule. L’argent facile peut-il à ce point rendre si stupide et si niais? Peut-il à ce point, pousser au délire somatique qui vous transforme un légume, une plante verte, un grabataire sénile depuis longtemps déjà, en génie des Carpates, en Danube de la pensée, en Ceausescu algérien auquel ne manquent que le cerveau, les jambes et la mémoire pour gouverner encor et encor l’Algérie ? Décidément, en Algérie, le ridicule, loin de tuer, rassérène et relance les carrières fangeuses. Mais, là aussi, comme pour Tarpeia, les roches ne sont jamais loin du Capitole.

    Eriger un Président malade et invalide en demi-dieu, en affirmant à genoux, par la béatitude et la sublimation, l’exclusivité, l’incontournabilité et l’inéluctabilité de Bouteflika pour diriger l’Algérie, affirmer donc cela c’est d’abord se moquer de soi-même avant de s’offrir en triste et piteux spectacle aux Algériens autant amusés que révoltés.

    C’est cela et seulement cela ces élites dirigeantes, débiles et effrontées qui s’exhibent à présent tout nus, sans feuille de vigne, pour en appeler au 4ème mandat. Toute honte bue.
    Dans ces crescendos et ce bruyant concert d’adjudications soutenantes, dire du cerveau presqu’éteint de Bouteflika qu’il est bien supérieur à ceux de tous les Algériens « moyens » réunis, relève sinon du mépris qu’on a de soi-même, du moins de l’ignorance à l’état primaire et primitif de son auteur.

    Ce sont là les premiers lanceurs d’alerte, exprimés en insultes malsaines, sortant de la bouche d’un ministre du clan, négociées à la criée, qui renseignent assez sur l’état de délabrement mental et intellectuel des personnels dirigeants qui enfoncent de plus en plus le pays dans le chaos et la désolation. Pour se maintenir au pouvoir ad vitam aeternam, ils ont toujours besoin de mentir, de salir et de s’aplatir. C’est leur unique destin de servants couchés, gloussant de plaisir au seul exercice de se courber encore et toujours pour servir le maître nourricier, le maître pansier ; Bouteflika. Ah ce ventre ! Que ne fait-il pas dire à la bouche et bien plus à la tête !

    Pas étonnant donc qu’un membre de la curée se fende ainsi. Mais où est donc la morale ? Ne cherchez pas mes frères, ils n’en ont pas ! N’en ont jamais eue. Seul l’argent facile par le pillage et la concussion compte pour eux. Une liturgie et un sacerdoce auxquels ne manquent aucun hymne, aucun rituel de la soumission, aucun fantasme de l’allégeance bouffonne. Il faut une sacrée dose de courage et d’écrasement de soi, pour regarder droit dans les yeux, les Hommes, ses enfants, sa femme, le soir venu. La grande audace des hyènes et des lâches lâchés sans ordre à la capture de la grande bouffe en dollars, en euros et même par camions de Dinars. Toute l’Algérie sait que le petit et débile Saâdani a extorqué au FNSA plus de 1800 milliards de DA. Alors qu’en est-il des autres gros requins ? Qu’en est-il de l’import/import Benyoune$ ? Tout le monde comprend et sait pourquoi il se comporte en Zerboute fou du 4ème mandat, mais tout de même, il y a des limites à tout. Mais non, en Algérie la course à l’argent facile ne connait aucune limite. Quitte à affirmer que le cerveau de Bouteflika (si tant est qu’il existe et fonctionne toujours) est le plus grand et le plus beau du monde algérien; dixit Zammara Benyoune$.

    Déjà, du temps où il tenait à peu près sur ses jambes et que son cerveau charbonnait à plein feu, il, lui le Président en poste et en bonne santé, nous avait déjà traités, nous la masse des lambdas anonymes, d’êtres tout juste moyens c'est-à-dire nuls, voire éligibles à l’esclavage et à la soumission. C’était sa conviction intime exprimée publiquement par sa télévision dont il se dit l’unique propriétaire (Celui qui paye l’orchestre choisit sa musique ; comme il a dit lui, Bouteflika) Ce qui nous avait porté à croire que Bouteflika n’aimait ni l’Algérie ni les Algériens. Il n’aime que son fric et ceux qui l’aident à le prendre. Ce qui m’autorise à affirmer ici ce que Mohamed Benchicou avait affirmé avant moi : Bouteflika est un escroc. Oui, un grand escroc. Que ses défenseurs, escrocs et voleurs comme lui pour la plupart, me répondent par une seule phrase, un seul mot, et je leur répondrai par la totalité de ma certitude, un livre entier, 540 pages, "Le Dernier crépuscule des beni K…" qui tarde à sortir vus les obstacles environnants. Le K pour ceux qui ne savent pas, est la contraction polie de Béni Kelboune.

    Seules compétences morbides et propensions despotiques qu’il montrera durant ses trois longs mandats ; 15 ans. Faisant des Algériens des bougnouls indigènes gouvernés par un Président coopérant ; à peine un ¾ de maroquin consentant, fabriqué de toutes pièces par les services et par le général T en particulier qu’il vient, justement, se dit-il, de réduire à du menu fretin. Quel culot ! Quelle ingratitude du ventre pour celui qui l’a fabriqué Président !

    Cependant, quelque part et partiellement, l’expertise de ce ministre qui se dit ni sot ni idiot comme il s’en est défendu tout le temps, semble, hélas, pour une fois, horriblement vraie. Mais applicable et vérifiable seulement et stricto sensu, pour une biologie animale vérifiable et démontrable sur lui même et sur ses congénères du clan, convertis par lui, l’expert cérébral, aux mêmes infériorités et mêmes hiérarchies des cerveaux de sous-dev.! Convertis en deux tribus distinctes et distantes : le cerveau présidentiel intact et supérieur et les cervelles inférieures de servants mineurs que nous sommes tous devenus aux yeux de cet expert que la peur de perdre le pouvoir et les milliards qui en coulent, le rendent si agité et si stupide. Selon les doctes oracles péremptoires du destin du grand douctour Zammara qu’il deviendra grâce à $aïd, les Algériens dans leur totalité comme dans leurs diversités sont hiérarchisés en Algériens mineurs aux cerveaux atrophiés et en Algériens supérieurs où Bouteflika et les siens, cette espèce en voie d’extinction que ne peut plus supporter cette noble terre algérienne, occuperaient d’évidence et pour longtemps, la place des Dieux. Question subsidiaire : sont-ce ces morphologies cérébrales supérieures qui peuvent expliquer le pillage du pays par le clan régnant auquel, d’évidence, appartient désormais le rallié Zammara Benyoune$ et duquel il dépend biologiquement et, surtout, alimentairement ? En gros milliards bien sûr. Ce que n’offraient pas ou pas assez, ni le FFS ni les Berbéristes, ni le RCD. C’est exactement ce que n’affirme pas le petit transfuge Zammara Benyoune$ en affirmant sans blêmir, sans rougir, sans baisser les yeux, toute honte bue, que le cerveau éteint de Bouteflika, son recruteur, son parrain, est supérieur à ceux des quarante millions d’Algériens. Est-ce vraiment l’enfant des Berbéristes, du FFS, du RCD qui parle ainsi ? Serait-ce le bébé des services et des services qui se lâche ainsi ? Oui, surement.

    Affirmer publiquement cela, c’est aussi et surtout se dire et s’affirmer, au-delà de la théorie des climats, très proches et parfois égal des mammifères et des chimpanzés omnivores en particulier. C’est pourquoi, ces affidés du régime, achetés en gros par couvées entières, alignent des performances de QI bien inférieures de ce qui reste de cerveau du $ieur Bouteflika. En phase d’atrophie et d’extinction totales. C’est presque toujours le destin des despotes, malades de pouvoir. Les hurleurs de base et aboyeurs en chef, en pleine campagne pour convertir les indigènes algériens à la cause perdue des meutes bouteflikiennes, infatigables dans leurs sales et exécrables besognes de lécher par le bas et par le haut, ne reculent devant aucune bassesse, aucune allégeance, pour affirmer, par les hurlements, les aboiements aussi, en faisant écrire parfois, que le cerveau de Bouteflika est supérieur à tout et à tous. Increvable. Un moutchou écrivaillon inconnu, sûrement un énuque amorti et soldé par les prédateurs Suarez d’Alger (Sawaris) a poussé l’outrecuidance Benyoune$$ienne jusqu’à écrire dans le net que le monde entier, USA en tête, nous enviait Bouteflika. Quel gros courage imbécile et débile ce gros lécheur des Bouteflika! Une vraie merde sans bas de soie. A l’état pur. Il faut être spécialement idiot, amoral, immoral, inculte, goujat et stupide pour affirmer de telles monstruosités biologiquement fausses et invalides. Déjà, les Algériens auxquels il reste un petit gramme de dignité ont violemment réagi dans le Net pour attribuer à la Zammara Benyoune$ la palme d’Or de la Chitta 2014. Des millions d’Algériens le connaissent désormais sous le pseudo peu flatteur de Zammara Benchitta. C’est sur le Net. Il faudra des siècles pour effacer ces tâches indélébiles que porteront aussi, mille fois hélas, leurs descendances. Mais que leur importent le discrédit et le déshonneur frappant leur nom et leurs enfants quand les milliards sont déjà là. Grâce aux générosités criminelles des cerveaux "très supérieurs" des Bouteflika.

    Mais au vu de l’itinéraire politique du personnage Zammara Benyoune$, personne n’a oublié la grosse et seule essence et ambitions qui l’animent et l’agitent ; la chippa et l’argent facile. C’est pourquoi, en grand transhumant politique, il a trahi tour à tour, le FFS, les berbéristes et le RCD qui l’avaient fabriqué et sorti de rien. Là, avec ses nouveaux maîtres bouteflikiens, il s’épanouit et s’affirme avec les génies et les génisses du FLN dans la grosse gamelle de la rente. Saâdani en tête, duquel, avec Khalida, il apprend et retient les délices des déhanchements de la danse et de la lèche du ventre. Et $aïd, le grand corrupteur de la République, adore ça, ponctuant la récréation des vauriens à coups de grosses rechkates d’argent volé ! Fi Khater Sidna, le plus grand voleur d’Algérie! Justement, c’est quand on émane de rien ou tout simplement de la roture, qu’on devient, comme Khalida, la première et seule sioniste enragée d’Algérie, mégalo, voleur et dangereux.

    On le saura mieux quand la cour des comptes aura mis son nez dans les comptes démoniaques des imports/imports sulfureux et malsains des Benyoune$, Khra-lidettes, Chakibêttes, Ghoulettes et Saâdinettes, grands protégé$ et grands servis de $aïd Bouteflika & Co. C’est pourquoi et seulement pourquoi le petit, le tout petit Amara Benyoune$ se jette à plat ventre pour décréter et crier très haut par l’absurde que le cerveau de Bouteflika, ses bâts, son pipi, sa moustache, sa main gauche, son cerveau, sa C. droite, sont meilleurs et supérieurs à tous les accessoires biologiques de tous les Algériens réunis.

    Pourquoi le $ieur Zammara Benyoune$ est-il si arrogant, si sûr de lui, si insultant pour l’ensemble des Algérien? Parce qu’il est sûr, assuré que le clan et ses mafias tombés, il ne sera rien, plus rien. Il ne lui restera que le choix facile entre les délices insupportables de Serkadji et les joyeuseries Parisiennes. Dans leurs faits et gestes de prédateurs ordinaires comme par leurs penchants devinés de grands voleurs de biens publics, ils partagent la seule particule, le $, qu’ils héritent en commun de $aïd, l’innommable.

    Ce terrible $ de la prévarication et de la concussion les a tous convertis à la même religion du pillage et de la Khatfa à ciel ouvert. Sinon, qu’ont-ils à faire ensemble, eux que rien n’unit, ni la région, ni la religion ni la conviction pour hurler à l’unisson, vibrer et glousser de plaisirs partagés, ces zigs transportés par la même hystérie du 4ème mandat ? Autour de la même Meïda croulant sous des montagnes de $ invisibles ? Un islamo-libertaire, Ghoul$, converti aux délices de Capoue algériens, un laïco-berbériste mille fois repenti, Benyoune$ et un charlatan drebko-FLN, Saâdani. Qu’ont-ils vraiment à faire ensemble ces trois individus pervers d’horizons et d’origines si différentes ? Qu’ont-ils de commun sinon et à part la fièvre et la maladie partagées de l’argent sale, des prédations des deniers publics et de la soumission rétribuée au dieu Bouteflika ? Avec quels argents $aidani croque ses palourdes de Charlot, roi des coquillages de la place Clichy, et avec quels euros $aïd se siffle à volonté ses Pétrus au 5 du Georges V ? D’où leur vient tout cet argent jeté à Paris à la gloire de leurs gosiers et de leurs ventres jamais assouvis? Bien sûr du contribuable algérien, unique et final payeur de toutes ces gabegies qui durent et perdurent impunément. Quand jugera-t-on ces racailles associées par le ventre et, pire encore, le bas ventre ? Et dire que par l’arrogance et le mépris, ils nous prennent tous pour des envieux ; des jaloux disent-ils de nous! Vraiment ?

    Mais, ce qui est terriblement exact, c’est que l’analyse du $ieur Benyoune$ sur la supériorité du cerveau de Bouteflika est juste et pertinente ! En quoi ? Quand trois, des cents et peut-être des milliers, esprits clairvoyants et, apparemment en bonne santé physique, rampent, bavent, mouillent et se couchent à plat ventre, léchant les pieds et le reste, baisant la main et les C. d’un être humain, éteint, hagard, grabataire, invalide et défait, dépourvu de toutes fonctions organiques attestant de la moindre présence ou saillance intellectuelle, c’est que les cerveaux de ces infrahumains ainsi soumis aux pieds morts de Bouteflika, sont vraiment inférieurs et mineurs quand ils s’installent dans une telle posture. Ce qui n’est pas la situation des 40 millions de cerveaux d’Algériens restants et dont l’électroencéphalogramme présente des normalités et des performances bien supérieures à celles du Président malade. C’est pourquoi et d’évidence, malgré les fraudes et le viol annoncé des foules, ils ne voteront pas pour lui. Sauf si, comme toujours, cette veille femme indigne qu’est l’urne, sous la menace de la mitraille et de la fraude, laissera encor et encore sa fente fatiguée, mille et une fois visitée et violée, s’entrouvrir pour les mêmes visiteurs. Au nom de la même imposture et du même viol qui continuent. Sous les applaudissements nourris de la cour et des chiens qui préparent déjà l’investiture qu’ils veulent faste et grandiose. A la hauteur des nouveaux milliards qu’ils attendent du 4ème mandat. C’est cela l’Algérie, réduite à rien et à des tubes digestifs par le nabot inculte d’Oujda.

    Mais que répondront-ils, ces racailles, à ce petit garçon de dix ans, fils de ministre en poste, scolarisé dans le 15ème arrondissement de Paris, qui refuse violemment d’aller à l’école parce que ses petits camarades le traitent de fils de voleur ! Non papy, je n’irai pas à l’école tant que tu n’auras pas répondu à ma question ; Papa est-il un grand voleur comme me le disent tous les jours mes copains? Est-il vrai que ce qu’il fait avec ses copains du gouvernement en Algérie comme partout en Afrique, empêche d’autres enfants d’aller à l’école, de manger, de se soigner ! Dis-moi papy, dis-moi que c’est faux ! Parce que la maîtresse et mes copains me disent ça tous les jours. Et le grand père, les yeux lourds et baissés, ne put rien répondre à son petit fils. Le gamin refuse toujours d’aller à l’école. Alors M. Bouteflika, toujours partant pour un 4ème mandat ? SVP, répondez d’abord à ce gamin du 15ème arrondissement de Paris !

    Il veut juste savoir avec quel argent son papa ministre en poste à Alger paye son séjour, son chauffeur, sa sécurité et ses loyers à Paris. Le papy, toujours muet et poli, n’en dira rien.
    Il comprenait parfaitement la colère, le dépit et la honte de son petit. Un papa corrompu c’est sale, très sale, pensaient l’enfant et son papy. Bouteflika ignore cela ; il commande.

    M. A.

  • Formulaires pour la Candidature de Bouteflika Ghoul s’expliquera prochainement

     

    «Je suis ici en tant que ministre» (des Transports), a affirmé hier Amar Ghoul, en marge d’un séminaire algéro-européen. Sollicité pour une réaction sur les déclarations du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales qui diffèrent de celles qu’il a tenues à propos de la candidature du président de la République, Amar Ghoul s’est refusé à tout commentaire d’ordre politique. «Je m’exprimerai dans trois jours. Je donnerai des détails», se contentera de dire le président du Tajamou Amal El Djazaïr (TAJ), annonçant la tenue d’une activité organique. Rappelons que Amar Ghoul avait déclaré samedi dernier que son parti était «officiellement en campagne pour la collecte des signatures au profit de notre candidat Abdelaziz Bouteflika». Ce à quoi Tayeb Belaïz a répondu le lendemain que «jusqu’à présent», le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales pour le retrait de formulaires de souscription de signatures en vue de sa candidature à la présidentielle du 17 avril prochain. Même attitude que le ministre des Transports et leader du TAJ adoptera concernant les récentes déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, publiées hier matin par le journal électronique Tout Sur l’Algérie et très virulentes vis-à-vis du patron du DRS. Des déclarations dont le ministre des Transports ne semblait pas au courant lors de l’ouverture de ce séminaire.
    C. B.

  • ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ? Sofiane Djilali dénonce Ghoul et compères


     

    A peine installée, ne voilà-t-il pas que la commission de supervision des élections présidentielles reçoive la toute première réserve quant à la régularité du scrutin du 17 avril prochain.

    M. Kebci - Alger (Le Soir)
    En effet, cette entité a été destinataire, hier, d’une requête du candidat à cette présidentielle inhérente à de graves dépassements, opérés par des ministres en poste et relayés par la télévision publique et une chaîne privée.
    Sofiane Djilali, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’y est pas allé par quatre chemins en exhortant le président de ladite entité à «assumer ses responsabilités, sans faux fuyants ni complaisance, auxquels nous ont malheureusement habitués les fonctionnaires désignés». Et de solliciter une intervention à l’effet de mettre fin à ce dévoiement des moyens de la République par des ministres et des responsables de parti au pouvoir peu soucieux, selon lui, de «morale et d’éthique». Des ministres et des chefs de parti que le président de Jil Jadid nommera puisqu’il accuse tour à tour, Amar Saâdani, Amar Ghoul et Amara Benyounès de s’adonner à de fausses déclarations, des mensonges et des manipulations répercutés longuement par la télévision nationale, censée être publique. Ce par qui ces personnes, poursuit-il, sont en train de porter atteinte au processus pré-électoral, démontrant que le trafic officiel a d’ores et déjà démarré. Ce qui participe à l’objectif de préparer l’opinion publique par un matraquage systématique et un chantage malsain, à l’imposition par la force aux Algériens d’un quatrième mandat pour le Président, lui-même silencieux sur la suite des événements. Et à Sofiane Djilali d’étayer ses accusations par le bénéfice de Amar Ghoul, ce samedi, de pas moins de 7 mn de temps de parole en plein JT du 19h en langue française et du 20h en langue nationale pour faire la promotion de la candidature du président de la République, usant du mensonge en annonçant l’entame de l’opération de collecte des signatures pour ce faire. Ce qui s’est révélé un mensonge puisque hier, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a démenti catégoriquement tout retrait des formulaires de signature par le président de la République, démontrant, selon toujours le président de Jil Jadid, «le grave dérapage de Ghoul et de l’instrumentalisation du Président, par son entourage».
    M. K.

  • Nos ministres mentent en direct le cas ghoul

    CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA :
    Belaïz dément les propos du président de TAJ
    Ghoul : le grand bluff

     

    Le ministre de l’Intérieur a nié, hier, le fait que Abdelaziz Bouteflika ait retiré les formulaires de souscriptions de signatures individuelles. Tayeb Belaïz oppose un démenti cinglant à l’annonce faite la veille par son collègue et patron de Tadjamou Amel El Djazaïr qui affirmait avoir lancé la campagne de signatures en faveur d’un quatrième mandat pour le président sortant.

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
    Ghoul joue et perd. Le coup de bluff du ministre des Transports et président de Tadjamou Amel El Djazaïr n’aura tenu qu’une seule journée. «Cette question de savoir si Bouteflika est candidat ou pas fait partie du passé ! Je vous annonce que, nous concernant, et à partir d’aujourd’hui, nous sommes officiellement en campagne pour la collecte des signatures au profit de notre candidat, Abdelaziz Bouteflika.

    Je ne peux être plus clair et je ne parle pas dans le vide», avait annoncé Amar Ghoul, samedi, lors du lancement du «Groupe de fidélité et de stabilité», une coalition de «nano-partis» œuvrant pour un quatrième mandat en faveur de Bouteflika.
    La réponse du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, département chargé de la délivrance des formulaires de souscriptions de signatures individuelles, ne s’est pas faite attendre. «Jusqu’à présent, le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales exprimant le vœu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle», a déclaré Tayeb Belaïz, au Conseil de la nation, en marge de la cérémonie de clôture de la session parlementaire d’automne.
    Pourtant, samedi, lors de la kermesse organisée par TAJ à Sidi-Fredj, Ghoul s’est mis dans la position de leader du «bloc politique» pour le quatrième mandat. Le ministre des Transports a tenté un gros coup dans l’espoir de devancer ses deux «alliés» les plus zélés : Amar Saâdani et Amara Benyounès. «Ghoul est au même niveau d’information que l’ensemble des Algériens, il ne sait absolument rien des intentions du Président Bouteflika. Néanmoins, il reste persuadé que ce dernier va se présenter pour la quatrième fois consécutive.
    Le patron de TAJ ambitionne d’être nommé directeur de campagne de Bouteflika. Il est convaincu que ce poste est d’une importance capitale. Ali Benflis et Abdelmalek Sellal, qui l’ont occupé auparavant, ont été nommés au Premier ministère et ont atteint le statut de présidentiable. Il est ambitieux et ne veut surtout pas être devancé par Benyounès et Saâdani», explique un proche du ministre des Transports.
    A la tête d’un parti très modeste, Ghoul peut à la limite concurrencer Amara Benyounès et son MPA mais pas Amar Saâdani malgré un FLN fortement déstabilisé. D’où l’idée de rassembler un maximum de petites formations politiques, dont certaines n’ont même pas encore été agréées. «Ghoul n’a eu aucun mal à convaincre les responsables de ces partis, il lui a suffit de passer des appels téléphoniques.
    Le patron de TAJ est un personnage important, il est membre du gouvernement et est donc censé être très informé. Ses interlocuteurs ne pouvaient qu’accepter de le suivre pour cette méga-opération de soutien à Bouteflika», note notre source. Ghoul pensait faire mieux que la défunte «Alliance présidentielle» lancée en février 2004 — il y a très exactement dix ans — par le FLN, le RND et le MSP. Samedi, ce n’était pas trois mais trente et un partis politiques qui sont venus en renfort soutenir Abdelaziz Bouteflika.
    En fait, dans la salle de conférences de l’hôtel Ryadh de Sidi-Fredj, il n’y avait que treize «nano-partis». Encore un coup de bluff de Ghoul. «Le président de TAJ a annoncé le ralliement de trente et une formations politiques. C’est faux, car sur la scène ils n’étaient que treize.
    Et encore, certains étant incapables de mobiliser leurs militants sont venus avec leurs enfants ou leur chauffeur. Les dix-huit autres patrons de partis ont bien été contactés par téléphone mais n’ont pas daigné assister à cette rencontre».
    Il a donc suffi d’une phrase du ministre de l’Intérieur pour que s’effondre le plan de Ghoul. Le ministre des Transports a fini par perdre le peu de crédibilité qu’il avait. Cet épisode tragi-comique démontre surtout qu’il n’y a aucun metteur en scène pour diriger le feuilleton du «quatrième mandat».
    T. H.

  • L’Administration entre en campagne

     

    Par : Mustapha Hammouche

    La réunion walis-ministre de l’Intérieur a parfaitement illustré ce que le régime entend par “plan d’action” du gouvernement : une opération commando de colmatage visant à présenter un pays d’apparence vivable avant la présidentielle de 2014.
    Dix-huit mois donc pour déblayer la voie publique de ses bazars anarchiques, pour convertir les cohortes de marchands clandestins en commerçants réguliers, pour réduire le déficit toujours croissant en matière de logements, pour diminuer l’insalubrité scandaleuse des villes et villages et pour rattraper les fautes urbanistiques qui défigurent les paysages en milieu “citadin”.
    L’argument n’a pas changé depuis les débuts du régime : l’argent existe ! “Le problème de financement ne se pose pas”, a proclamé le ministre de l’Intérieur, dans la plus pure tradition d’un régime qui n’a jamais été regardant sur la dépense. Le ministre a même pu avancer des chiffres : quatorze milliards de dinars pour créer des souks improvisés et destinés à la conversion des vendeurs informels.
    En même temps qu’ils devront blanchir le marché noir, les walis auront à nettoyer la voie publique et à la débarrasser des amoncellements de poubelles qui jalonnent les artères des villes et encombrent les terrains vagues. Et quand certains intervenants lui ont rappelé que le traitement des déchets est une activité qui se conçoit en termes d’objectifs, de moyens, de technologie et d’organisation, Ould Kablia leur a rétorqué que “l’urgence est de nettoyer, après on parlera de la gestion”.
    L’urgence, c’est 2014. Et un pouvoir dont l’action est rythmée par les échéances électorales ne peut pas faire de la stratégie.
    L’urgence, maître mot de la rencontre, résume son état d’esprit : faire vite pour effacer les séquelles criantes de trois mandats. L’administration est en campagne. Avec un budget de campagne. Curieuse situation que celle d’un État qui, après s’être coupé de sa société, veut pour la circonstance, dépenser pour gagner en popularité tout en assumant cette rupture ! “Il ne faut même pas trop compter sur la société civile, qui n’est pas encore au niveau requis”, a averti Ould Kablia. Et il donne pour preuve de ce gap le fait que “depuis l’adoption des nouvelles lois, il n’y a eu que 20 demandes d’agrément d’associations alors qu’il y en a eu une centaine pour les partis politiques”.
    Le ministre ne veut pas voir que l’éradication de la société civile est inscrite dans ses “nouvelles” lois. Avec ces lois, la politique paie pour qui sait s’insérer dans la stratégie de “l’homologation choisie” des hommes politiques. Mais l’activité civique est réprimée, parce qu’elle constitue, pour partie, et par nature, un élément de contre-pouvoir.
    Le ministre semble se plaindre d’une situation qu’il a largement contribué à créer.
    Cette situation est l’issue logique d’une conception politique : celle qui consiste pour un régime à compter sur la dépense, sur la rente gérée en trésor de guerre politique. Il y en a une autre, mais à laquelle le régime a tourné le dos : celle qui consiste à s’appuyer sur l’intelligence et l’énergie agissantes de la société. Mais ce potentiel ne peut se révéler que dans des conditions de transparence administrative, de démocratie politique et de liberté civile. C’est un autre niveau, justement, de pratique politique.

  • La fin politique du soldat Ouyahia ?

     


    Par Le Matin DZ 

     

     

    Selon des sources sécuritaires, la tombe de la défunte mère de l’actuel chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia, a été profanée la veille de la fête de l’Aid, dans le cimetière familial en Haute Kabylie.

     

    • Quel avenir politique pour l'inamovible chef de gouvernement Ahmed Ouyahia ?

     

    Le corps n’a pas été exhumé, cependant la tombe porte des marques de destruction. L’enquête pour retrouver les auteurs de cette profanation inqualifiable a été confiée à la police scientifique de la gendarmerie nationale. Selon la première lecture, cet acte odieux apparaît comme un règlement politique ciblant le chef de l’Exécutif, qui rappelons-le est en perte de vitesse depuis le scrutin du 10 mai dernier.

     

    Si aucune information n’a filtré sur les auteurs de ce saccage abominable, la piste de villageois qui auraient commis cette profanation est écartée. Ce forfait porte un message politique destiné à la seule personne du chef de gouvernement.

     

    L’avenir d’Ouyahia qui a  joué son va-tout au cours de ces dernières années pour plaire au président Bouteflika, est de plus en plus sombre et obscur. Oublié par la presse dont il occupait ordinairement l’essentiel de l’actualité, honni par de larges pans de la société pour ses décisions impopulaires, de plus en plus contesté au sein de sa famille politique au RND et lâché par l’armée dont il fut longtemps le chouchou, la vie politique de grand commis de l’Etat semble désormais terminée.

     

    Déjà, depuis quelques semaines, des langues indiscrètes le donnent pour partant. De plus en plus, on parle de son successeur à travers la personne de Amar Ghoul qui nous dit-on aurait pris sa place auprès des puissants généraux de l’armée.

     

    Il faut dire qu’au cours de ces dernières semaines, pour rendre moins douloureux ses échecs répétés, le président de la République a donné en pâture, à la vindicte populaire, son chef de l’Exécutif pour justifier l’incapacité de l’Etat a prendre les choses en main.

     

    De l’enfant prodigue du système, il devient le coupable idéal auquel on veut faire porter le chapeau et la responsabilité de la faillite de l’Etat. Mais ne dit-on pas lorsque l’on veut abattre son chien, on l’accuse de rage.

     

    Désormais à découvert sur tous les fronts, Ahmed Ouyahia aura-t-il assez d'audace et d’aptitude pour rebondir sur la scène politique ?

     

    Saïd Radjef

  • Amar Ghoul, symbole de l’impasse politique en Algérie



    Il symbolise à lui seul toutes les tares de la politique. Ministre des Travaux publics, Amar Ghoul a géré de manière désastreuse le projet de l’autoroute Est‑Ouest. Le dossier est aujourd’hui symbole de la corruption en Algérie. Le projet symbolise aussi le travail mal fait. À peine ouvertes à la circulation, certaines parties de l’autoroute sont déjà partiellement fermées pour travaux. À plusieurs reprises, Amar Ghoul n’a pas hésité à mentir aux Algériens sur les délais de livraison, repoussant à chaque fois l’échéance de réalisation du projet, sans justification ni excuses. Il n’a en outre jamais voulu s’expliquer, ni devant la justice, ni devant l’opinion publique, sur les accusations de corruption dont il fait l’objet.

    Homme politique, il symbolise l’engagement intéressé puis la trahison. Membre durant plusieurs années du MSP qui l’a envoyé au gouvernement, il quitte son parti sans états d’âme. Là encore, aucun mot. Aucune explication pour ses "frères" militants du parti islamiste. Il fonde un nouveau parti, le Taj, une formation qu’il présente aujourd’hui comme « nationaliste » et « non islamiste ». Son projet ? Avoir un parti pour crédibiliser son retour prochain au gouvernement. Face aux hésitations du MSP à participer au prochain gouvernement, le pouvoir a trouvé la solution : encourager Amar Ghoul – sur lequel pèse une forte menace de poursuites judiciaires dans l’affaire de l’autoroute Est‑Ouest – à créer son propre parti, avec l’espoir de crédibiliser sa participation à l’exécutif. Un précédent qui rappelle celui de la création du RND en 1997.
    Vouloir s’appuyer sur un homme comme Amar Ghoul pour crédibiliser le prochain gouvernement illustre l’ampleur de l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays. Le pouvoir sait qu’il ne peut plus compter sur l’ancienne génération de dirigeants, usée par des années d’échec. Il refuse de s’ouvrir sérieusement sur la société pour capter de nouvelles compétences intègres mais exigeantes. Il veut miser sur une catégorie intermédiaire d’hommes politiques, comme Amar Ghoul. Des hommes qui ne font partie ni de la première catégorie ni de la seconde. Après avoir bien pris le soin de les fragiliser pour mieux les contrôler.