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  • Bouteflika est rentré hier Un retour et des incertitudes ?

     

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, évacué pour des soins en France le 27 avril dernier, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a regagné Alger, hier, en début d’après-midi. Les images exclusives de ce retour, diffusées par la télévision A3 dans son JT de 16 heures, montrent un président pas totalement remis, assis sur une chaise roulante, les traits tirés, le regard absent et le geste lent.

    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)
    Ce retour au pays, après près de trois mois d’hospitalisation dans deux établissements militaires de santé français, le Val-de-Grâce, puis les Invalides, confirmé par l’AFP dès le décollage de l’avion présidentiel médicalisé depuis l’aéroport du Bourget à Paris, mettra certes un terme aux commentaires autour de la longévité du séjour de Bouteflika en France mais n’évacue pas pour autant les questionnements sur son état de santé et sa capacité à reprendre ses fonctions et finir son mandat en cours.
    Le fait qu’il ait embarqué en chaise roulante signifie qu’il n’a toujours pas retrouvé ses fonctions motrices. L’absence de son, lors de la séquence filmée apparemment au niveau du salon d’honneur de l’aéroport militaire de Boufarik et diffusée par la chaîne de télévision A3 dans son JT de 16 heures, laisse déduire aussi qu’il ne s’est pas remis de son aphasie, conséquence de l’AVC, dont il avait fait l’objet fin avril dernier. D’ailleurs, le communiqué de la présidence de la République, qui a officialisé l’arrivée de Bouteflika en Algérie début d’après-midi, a souligné que le Président «poursuivra une période de repos et de rééducation». Autrement dit, il ne reprendra pas ses fonctions tout de suite. La question qui se pose alors est celle de savoir le temps que cela prendra.
    Le communiqué de la présidence de la République ne dit rien sur la durée de cette convalescence que Bouteflika devra encore observer. Tout ce qu’on l’on sait c’est que cette dernière ne sera pas dans un établissement hospitalier mais dans une résidence d’Etat officielle.

    Un comité des 5 à l’accueil
    Pour être du comité qui a accueilli le président de la République à l’aéroport militaire de Boufarik, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a dû écourter sa visite d’inspection dans la wilaya de Tizi-Ouzou et regagner précipitamment Alger.
    A Tizi-Ouzou, Abdelmalek Sellal ne s’est pas trop épanché sur ce retour, annoncé depuis la fin de matinée par les agences de presse internationales et repris en boucle par les différentes chaînes de télévision. Il a juste dit qu’«il va renter», avant que son cortège ministériel ne reprenne la route d’Alger.
    A l’aéroport de Boufarik, Sellal ne sera pas seul, cependant. Etaient là aussi le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, celui qui l’a accompagné, au demeurant, lors de la visite à Bouteflika aux Invalides le 11 juin dernier, les présidents des deux Chambres du Parlement, Abdelkader Bensalah et Larbi Ould Khelifa, respectivement présidents du Conseil de la Nation et de l’Assemblée populaire nationale (APN) ainsi que le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz. Ce comité des «5» a été filmé en compagnie du Président au salon d’honneur de l’aéroport militaire de Boufarik. Une séquence où le protocole a été sauf, puisque les deux présidents des deux Chambres parlementaires qui étaient assis devant et au plus près du chef de l’Etat, le chef d’état-major de l’ANP et le président du Conseil constitutionnel fermaient les deux arcs de cercle formés autour de Bouteflika. Lors de cette brève séquence, on voyait le président remuer les lèvres mais on ne l’entendait pas parler.
    Pas de nouveau bulletin de santé
    Contrairement à juin dernier, lorsque Sellal et Gaïd Salah revenaient des Invalides, aucun bulletin de santé officiel n’a été émis à l’occasion de ce retour de Bouteflika au pays. Le 11 juin dernier, un bulletin de santé a accompagné le communiqué de la présidence qui rendait compte de la visite à Bouteflika du Premier ministre et du chef d’état-major de l’ANP.
    Les médecins accompagnateurs, les professeurs Sahraoui Mohcène et Metref Merzak avaient alors évoqué pour la première fois l’AVC dont a été victime le Président, remettant en cause le premier diagnostic établi le 27 avril par le professeur Rachid Bougharbal qui, lui, avait mentionné un accident ischémique transitoire (AIT) sans séquelles. menteur
    Le Pr Bougharbal avait également rassuré que le Président était évacué en France uniquement pour des examens exploratoires approfondis et que son séjour à l’étranger était une affaire de quelques jours. Mais plus le temps passait, plus les interrogations s’épaississaient autour de la santé du Président.
    Les rumeurs les plus folles ont essaimé, profitant du vide laissé par une communication officielle qui, depuis l’hospitalisation de Bouteflika, a accumulé les ratées.
    S. A. I.

  • Les douze mensonges du gouvernement Ahmed Ouyahia

     

     

    Par Le Matin DZ |

     

    L’on assiste actuellement à une véritable cacophonie, de déclaration de responsables algériens qui ne mesurent pas la portée négative de leurs discours préjudiciables à l’image de l’Algérie. L’entropie atteint un niveau inacceptable. Jugez-en.

     

    Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Ouyahia

     

    1- Un ministre des Finances qui annonce que l’affaire Djeezy évaluée par certains bureaux d’études à plus de 6,5 milliards de dollars est réglée alors que le patron d’Orascom vient d’annoncer l’arbitrage international.

     

    2- Un ministre de l’Investissement qui annonce la conclusion imminente d’un accord avec le groupe Renault, démenti par le patron de Renault lui-même.

     

    3- Un ministre de l’Energie qui annonce que le cas du gazoduc Galsi est réglé, démenti par les élus de la Sardaigne et des réserves de gaz de schiste sont l’équivalent des Etats-Unis d’Amérique, démenti par le rapport de l’AIE de décembre 2011 qui annonce moins de 6500 milliards de mètres cubes gazeux. Et un règlement à l’amiable non transparent, après avoir affirmé pendant des mois que Sonatrach était dans son droit du remboursement des plus-values à certaines compagnies internationales pour éviter l’arbitrage international.

     

    4- Un système socio-éducatif naufragé, du primaire au supérieur en passant par le secondaire et la formation professionnelle, où la quantité l’emporte sur la qualité avec des déperditions scolaires croissantes ayant plus de chance d’être chômeurs en étant diplômés, en contradiction avec les discours triomphants.

     

    5- Un ministre de la Santé qui annonce la fin de la pénurie de médicaments et des malades qui n’arrivent pas à se soigner.

     

    6- Un ministre du Travail qui annoncent la création d’un million d’empois en une année, et un taux de chômage inférieur à 10%, comptabilisant tous les emplois de la rente. Le tout en contradiction totale avec la réalité sur le terrain.

     

    7- Un ministre de l’Agriculture qui nous annonce que la pénurie de la pomme de terre sera terminée après les élections du 10 mai 2012, alors qu’il annonçait entre 2010/2011 une politique appropriée de stockage, que l’agriculture s’est redressée alors que l’Algérie importe la majorité des besoins des ménages et un ministère de la Pêche où la sardine dépasse les 400/500 dinars le kilo.

     

    8- Un ministre du Commerce qui annonçait fin 2010 l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce, que l’accord du report du démantèlement tarifaire de trois années en 2020 avec l’Europe était réglé pour fin 2011 (pas de nouvelles réconfortant ces dires ni de l’Europe ni de l’OMC) et que l’inflation est maîtrisée, oubliant que les Algériens ne mangent pas les chiffres.

     

    9- Un ministère de l’Aménagement du territoire et de l’environnement où les indicateurs internationaux montrent une détérioration accélérée de l’environnent en Algérie. Alger étant l'une des villes les plus polluées du monde, une urbanisation anarchique, un déséquilibre régional. Avec un ministère du Tourisme sans vision sur l'avenir ni sur l'environnement et un ministère de la Culture qui n'a de culture que le nom.

     

    10- Un ministre chargé de la communauté émigrée qui a sillonné le monde (combien ont coûté ces voyages dans les quatre coins du monde ?) qui veut faire revenir la diaspora attentive au sort de ses collègues au niveau local, alors qu’il fallait déjà retenir le peu de cadres qui restent au pays. Ici aussi, l’exode de cerveaux (ajouté aux harragas) s’amplifie, le poste services ayant atteint pour la première fois fin 2011 environ 12 milliards de dollars.

     

    11- Un ministre de la Prospective, précédemment à la tête des réformes pendant plus de 8 années, n’ayant rien réformé, et qui semble remettre en cause l’ensemble des indicateurs du chômage, en fait du taux de croissance réel alors que pendant des années il annonçait le contraire.

     

    12- Un gouvernement qui annonce la lutte contre la corruption et la sphère informelle alors que la corruption s’est socialisée, touchant tous les secteurs et que la sphère informelle, produit du système bureaucratique rentier, liée à la logique rentière, est dominante, pénalisant les producteurs de richesses et son fondement le savoir.

     

    Où est le bilan de chaque département ministériel ? Où est le bilan de la dépense publique ? 7 milliards de dollars entre 2001/2002, de 200 milliards de dollars entre 2004/2009, des 286 milliards de dollars prévus entre 2010/2013, dont 130 de restes à réaliser du programme 2004/2009, le rendement des réserves de change tenant compte des taux d’intérêts et de l’inflation mondiale, des 188 milliards de dollars dont 90% sont placés en bons de trésor américain et en obligations européennes ?

     

    La liste est longue, très longue avec des déclarations souvent contradictoires et hélas à des intervalles réguliers, discours retransmis par la télévision publique et qui fait que la majorité de la population parabolée, désarçonnée par tant de contradictions traverse une terrible crise de confiance envers ses dirigeants. Plus personne ne croit ces déclarations lénifiantes. Au lieu de ces discours, il aurait fallu que ces responsables qui semblent ne pas maîtriser leur dossier se taisent. Y a-t-il un pilote à bord ? Pourquoi le manque de stratégie en ce monde turbulent où tortue Nation qui n’avance pas recule où l’Algérie sans les hydrocarbures comme le rappelait justement le Premier ministre Ahmed Ouyahia, serait le pays le plus pauvre en Afrique avec un impact nul au niveau des relations internationales ?

     

    Triste spectacle de ministres qui naviguent à vue, beaucoup plus préoccupés par leur destin personnel. Ces ministres oublient que l’Algérie indépendante depuis 50 ans est dépendante à 98% des exportations d’hydrocarbures. Ce grave constat ne semble pas émouvoir grand monde en haut lieu. L'Algérie approchera dans quelques années 50 millions d’habitants, elle sera sans pétrole dans 16 ans et sans gaz conventionnel dans 25 ans tenant compte de la concurrence internationale, de la structure des coûts et la forte consommation intérieure. Qu'adviendra-t-il du pays et des Algériens alors ? Pense-t-on à notre devenir ? Manifestement non.

     

    Si l’on veut éviter l’implosion sociale à terme, la sécurité nationale étant posée, une mutation systémique reposant sur plus de moralité avec un discours de vérité, et l’Etat de droit, des réformes touchant tant le politique, l’économique, le social et le culturel, sont urgentes et impérieuses pour le redressement de l’Algérie. Autrement...

     

    Abderrahmane Mebtoul, expert international

     

  • Algérie : Vers une adhésion populaire sans précédent, pour le boycott des élections!


    Partout sur les réseaux sociaux, sur Facebook, sur Youtube, fleurissent les appels à une abstention massive, pour les prochaines élections massives. Au moment où le régime use de la carotte et du bâton, pour contraindre les gens à voter, en les achetant par différentes manières, ou en les menaçant de façon aussi directe qu’outrancière, comme le montre l’enregistrement qui a été fait d’une émission diffusée par la télévision du régime, où un nervis du régime, ancien membre du conseil constitutionnel menace ouvertement les non-votants, la société algérienne se mobilise massivement pour faire face au régime, pour rejoindre le printemps des peuples, mais de la façon la plus pacifique, et la plus civilisée qui soit, celle des urnes, en s’abstenant massivement d’aller à ce vote scélérat, que le régime veut organiser pour tromper les opinions publiques internationales, en leur faisant croire que les Algériens sont parfaitement sereins, qu’ils n’ont pas besoin de faire une quelconque révolution, puisqu’ils vivent dans une VRAIE DÉMOCRATIE. Dixit le régime, bien sûr. Le seul à croire à ses propres mensonges.

    Mais ce régime, aussi manipulateur qu’il est pitoyable, parce qu’il ne peut plus tromper qui que ce soit, doit désormais compter avec l’enthousiasme et le talent d’une jeunesse remontée à bloc. Une jeunesse qui a décidé de recouvrer la pleine et entière souveraineté sur son destin. Et qui a décidé de chasser ce régime ignoble, sans qu’une goutte de sang ne soit versée. Elle se mobilise donc, avec du génie, de l’humour, de la passion.  Des vidéos, des montages photos, des caricatures, des poèmes, des chansons engagées ! En veux-tu, en voilà !

    Et pendant que le régime lance ses molosses baveux contre les opposants, avec consigne de les salir, les jeunes Algériens, filles et garçons, sèment des graines de liberté  aux quatre vents.

     

    Nous allons bientôt lancer une dynamique pour encourager ces talents révolutionnaires. Une sorte de festival ou pourront concourir ces œuvres.

     

    Et que la volonté des  peuples soit faite !

    DB

     

     

     

  • nos sinistres n'ont pas fait université,n'ont pas de diplomes, que l'université du blachiment ,de la drogue, et de la corruption et celle du clan d'oujda et du mensonges

    Les exportateurs de moins en moins nombreux

    Exportations hors hydrocarbures : les raisons de l’échec



     

     

    Avec une part n’ayant pas dépassé les 2,8 % des exportations globales de l’Algérie en 2010, les exportations hors hydrocarbures demeurent toujours marginales, au moment où le nombre des exportateurs diminue constamment du fait d’un dispositif d’appui jugé peu efficace, doublé d’une conjoncture mondiale difficile. Depuis 2008, où elles avaient frôlé les 2 milliards de dollars (1,89 md dollars), les exportations non pétrolières du pays ont reculé à 1,05 milliard en 2009 avant de remonter légèrement à 1,6 milliard de dollars l’année dernière.

     

     

     

    « Les entreprises algériennes, notamment les PME, ont du potentiel pour acquérir des parts de marchés à l’international. Mais il y a un manque de l’appui de l’État sur le plan de l’accompagnement et particulièrement pour les primo exportateurs », résume Kamel Kheffache, expert consultant en commerce international. Néanmoins, note‑t‑il, les exportateurs algériens hors hydrocarbures « doivent améliorer la compétitivité de leurs produits et services, surtout en termes de la qualité et des délais de livraison vers leurs partenaires ».

     

     

     

    Il faut dire que les exportations non pétrolières de l’Algérie sont composées de près de 80 % de produits bruts et les demi‑produits, notamment le phosphate et les produits dérivés du pétrole, alors que les produits agricoles et agroalimentaires ont une part minime. Bien qu’ils soient exonérés du paiement de tout impôt, notamment la TVA, sur le chiffre d’affaires réalisé à l’exportation, dans le cadre du dispositif d’appui aux exportateurs hors hydrocarbures, les exportateurs sont de moins en moins nombreux. Leur nombre ne dépassait pas les 350 opérateurs l’année dernière contre 450 exportateurs en 2008, selon des données de l’Agence de promotion du commerce extérieur (Algex).  

     

     

     

     

     

    Tripartite : une réponse partielle aux attentes des exportateurs

     

     

     

    Lors de la Tripartite, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures destinées à encourager les exportations hors hydrocarbures : prolongement des délais de rapatriement des revenus des exportations de 180 jours, au lieu des 120 jours fixés auparavant, et le relèvement de 10 % à 20 % du taux de rétrocession des devises dans le compte libre utilisation. Mais ces décisions ne répondent que partiellement aux attentes des exportateurs. Ces derniers se plaignent surtout des retards dans le remboursement des frais couverts par le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE). « Parfois, les exportateurs doivent attendre deux ans après avoir exporté leurs produits pour pouvoir rembourser les frais de leurs exportations auprès du FSPE qui est géré jusqu'ici par le ministère du Commerce », relève Ali Bey Nasri Consultant en commerce international. 

     

     

     

    Les exportateurs se plaignent aussi de la rigidité de la Banque d’Algérie et de l’absence d’accompagnement à l’étranger. Aujourd’hui, la loi bancaire algérienne interdit tout investissement à l’étranger, y compris l’ouverture d’un bureau de représentation. Les frais de mission sont limités et l’achat d’espaces publicitaires dans les médias étrangers pour faire connaître les produits nationaux n’est pas autorisé. Autre problème régulièrement soulevé : aucune ambassade algérienne à l’étranger ne dispose d’une mission économique.

     

     

     


    Le ministère du Commerce mise sur la formation des experts et consultants dans le commerce international dans le cadre de programmes mixtes pour tenter de relancer les exportations hors hydrocarbures et remédier à leur faiblesse chronique.  « Le métier de consultant en exportation n’existe pas en Algérie. Son rôle est d’accompagner les entreprises exportatrices. Pour cela, nous avons formé un premier groupe de 23 consultants, parmi eux il y a une douzaine de formateurs qui vont généraliser cette expérience dans les différentes régions du pays », a déclaré le ministre du Commerce Mustapha Benbada lors d’une cérémonie de remise de diplômes à ces experts formés dans le cadre d’un programme international. 

     


    « L’Algérie a des potentialités non‑exploitées dans ce domaine. J’espère qu’on va obtenir des exportations non pétrolières en hausse cette année à 2 milliards de dollars, surtout que durant les neuf premiers mois, le montant s’est élevé à près de 1,5 milliard de dollars », a‑t‑il ajouté, relevant que l’économie du pays reste « gravement » dépendante des recettes pétrolières, en dépit du potentiel que recèle l’Algérie dans les domaines de l’agriculture, la pêche, mais aussi dans l’industrie manufacturière et agroalimentaire.
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