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les espions d'embassade sont complices de ce qui se passe en Algerie
La corruption électorale se poursuit en Algérie : un milliard de centimes pour devenir maire !
Vendredi 07 décembre 2012Plus rien n’arrête la corruption électorale en Algérie. Plusieurs jours après la tenue du scrutin électoral des communales et l’annonce de ses résultats, les négociations vont encore bon train pour élire les maires. Sauf que dans ces négociations, ce ne sont pas les valeurs et les orientations politiques qui prédominent. Ce sont plutôt les sommes d’argent offertes et généreusement distribuées qui déterminent le sort des assemblées communales dans plusieurs régions à travers le pays.
Ainsi, à Mostaganem, des élus en quête de pouvoir n’ont pas hésité à mettre sur la table pas moins d’un milliard de centimes pour convaincre leurs adversaires de les couronner maires. En effet, dans plusieurs communes où aucune liste électorale n’a pu remporter la majorité, des candidats ont eu « la bonne idée » de débloquer la situation en cassant tout simplement leur tirelire. Ils proposent, dés lors, des prix pour la place du maire comme pour les postes clés de l’exécutif communal. Dans ce contexte, « dans l’une des communes de la daïra de Sidi Lakhdar, le prix du siège de la présidence de l’APC de ladite commune a atteint les 800 millions de centimes », nous apprend à ce sujet le quotidien régional Réflexion.
Selon cette source, même pour un simple siège dans l’assemblée communale, des voix ont été « achetées » à des prix fixés à 500 millions de centimes. Toujours dans la wilaya de Mostaganem, au niveau de la daïra d’Ain-Tèdelès, « le poste du maire d’une de ses communes a atteint la coquette somme d’un milliard, oui un milliard et pas un liard de moins, pour que les autres élus s’alignent du côté du futur maire », révèle encore notre source. C’est dire enfin que le scandale de la corruption et de la fraude n’est pas loin de s’arrêter dans les prochains jours au niveau de nos communes. Ce cauchemar continuera à hanter nos citoyens qui sont pris en otage par les auteurs de cette mascarade ridicule et grotesque.
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Affaire Nezzar :
Le tribunal fédéral suisse rejette de manière «définitive» son recours
El Watan le 20.11.12
«Les parties dans l’affaire Nezzar ont reçu ce matin (hier, ndlr) une décision du Tribunal pénal fédéral, la Cour suprême suisse, qui refuse à M. Nezzar, de façon définitive, l’immunité qu’il invoquait pour échapper aux poursuites en Suisse.
Il s’agit d’une décision de nature procédurale, puisque la voie de retour au Tribunal fédéral que les conseils de M. Nezzar tentaient d’emprunter leur était en fait fermée. La procédure n’est pas classée. Elle va se poursuivre. Des témoins seront prochainement entendus et de nouvelles plaintes pénales pourraient être déposées», nous a indiqué l’ONG Trial. «Le recours est irrecevable», peut-on lire en dernière page d’un document du Tribunal fédéral suisse dont nous détenons une copie. La décision, qui date du 8 novembre 2012, a été rendue publique hier.
L’affaire commence le 19 octobre 2011, lorsque l’ONG suisse basée à Genève Trial dépose une dénonciation pénale contre le général-major à la retraite Khaled Nezzar. Ce dernier était, selon lui, en voyage pour «une consultation médicale pour arrêter de fumer». Deux ressortissants algériens, ex-militants du Front islamiques du salut (FIS) avaient chargé Trial de déposer plainte contre l’ex-ministre de la Défense pour «suspicion de crimes de guerre». Le ministère public de la confédération a auditionné Khaled Nezzar les 20 et 21 octobre 2011. Dans le PV d’audition (diffusé par El Watan quelques jours après), M. Nezzar a été interrogé par la procureure fédérale sur son passé et sur son rôle depuis le commencement de la décennie noire. Il sera libéré puisqu’il avait promis de répondre positivement en cas de nouvelle convocation.
Mehdi Bsikri
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Le Palais et son armée de «crédibilisateurs» !
Par Hakim Laâlam
Email : hlaalam@gmail.comFLN. Toutes les tentatives de redressement ont échoué. Ben
oui ! Forcément ! Quand c’est …… tordu, c’est tordu !
Il fallait juste mieux regarder. Se montrer un peu plus attentif au frémissement. Ne pas se braquer sur les gros dossiers, et se donner la peine de collationner un certain nombre de «sorties» en apparence anodines mais au fond tellement parlantes. D’abord, les efforts touchants de Mohamed Seddiki pour nous démontrer qu’il n’est pas et ne sera jamais une potiche. La grâce en moins, il me fait penser aux Miss, les heureuses élues aux concours de beauté à travers le monde et qui se précipitent sur les plateaux télé pour affirmer – alors qu’aucun journaliste ne leur aura vraiment posé la question – qu’elles ont lu Gabriel Garcia Marquez dans son intégralité, qu’elles adorent les nouveaux philosophes, même si elles ne dédaignent pas de revenir de temps à autre à Heidegger. Il y a un tel effort de scénarisation de son «indépendance» par Seddiki que ça en devient foncièrement douteux. Concomitamment à Seddiki, il y a eu ces dernières heures cette autre sortie, celle de l’avocat de la cour Ksentini, la cour du Palais bien sûr, qui est monté au créneau, trémolos dans la voix et petit poing serré de fureur exhibée pour contester le choix des juges par le parquet, présentant cette décision comme une grave entorse au principe du droit à la défense et de l’indépendance des juges par rapport à un parquet par définition au service du pouvoir. Si l’on ajoute encore à tout cela les contorsions de plusieurs «leaders» de partis, Tata Louisa et Da L’hô en tête qui cassent du sucre à longueur de journée sur le régime, sur la probité des scrutins et sur les actions du gouvernement, mais qui participent avec abnégation aux mascarades qu’ils ont pourtant vertement dénoncées, on aboutit à quoi, finalement ? Au plus grand et plus incroyablement machiavélique mécanisme d’airbags protecteurs que le Palais ait eu à mettre en place depuis 1999. Elle est là, et seulement là, la réforme promise par Abdekka ! Dans cette troupe de «crédibilisateurs» patentés mis en scène pour dire «regardez ! Chez nous, en Algérie, s’il n’y a pas eu de printemps arabe violent, c’est parce que dans nos propres rangs, en notre sein, les personnalités peuvent critiquer, dénoncer et tenir un autre discours que celui écrit dans la salle de banquet du Palais». C’est intelligent ! Je ne sais pas si ça va être efficace sur le long terme, mais c’est intelligent. Ailleurs, pour prendre le pouvoir, les tangos se mettent autour de la taille des ceintures d’explosifs et foncent sur les édifices publics afin de faire tomber les républiques. Ici, pour garder le pouvoir, le régime s’enserre la taille d’une bonne grosse et large ceinture faite de figures dont la mission est de rendre crédible la démarche dite réformatrice. L’un dans l’autre, les deux méthodes se ressemblent, au fond. La deuxième ceinture semble moins violente parce qu’elle s’arque-boute à une série de «petits» attentats commis contre la pudeur politique et l’éthique. Mais il n’est pas sûr qu’au final, cette seconde voie ne soit pas moins meurtrière que la première pour l’avenir de nos enfants. Etant entendu, bien évidemment, que le nôtre d’avenir, lui, est déjà plié ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
video du chauve capturé
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ça suffit y'a pas terroristes en algerie , c'est le pouvoir -drs
Un bar incendié par des terroristes au sud de Tizi Ouzou
Imene Brahimi
Un bar situé dans la commune d'Assi Youcef, à une dizaine de kilomètres au sud de la ville de Boghni, dans le sud de la wilaya de Tizi Ouzou, a été incendié dans la soirée du mardi 1er novembre, vers 23 h, a appris TSA de source sécuritaire. Un groupe terroriste composé d'une quarantaine de membres armés de Kalachnikov et habillés en treillis des différents corps de sécurité ont fait irruption dans ce bar situé au lieu‑dit la carrière, sur la route menant vers Tala Guilef, a précisé notre source.Avant de mettre le feu au bar, les assaillants ont procédé à la vérification de l’identité des clients qui se trouvaient sur les lieux. Tous les clients ont été délestés de leurs téléphones portables et de leur argent, a indiqué la même source, expliquant qu' une fois encore, des CD d'attentats ont été remis à ces clients. L'incursion aura duré près d'une heure selon des sources locales. Aucune intervention des services de sécurité n'a été enregistrée.
Il s’agit du quatrième bar attaqué à Tizi Ouzou en moins d’un mois. Deux bars situés dans la même localité d'Assi Youcef, avaient été attaqués dans la nuit du 4 octobre dernier. Dix jours auparavant, à Mechtras, toujours dans la daïra de Boghni, un important groupe terroriste avait incendié un bar.