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Boycottez massivement la mascarade du 17 Avril!!!
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Pays-butin
Par : Mustapha Hammouche
Évoquant les mesures qui pourraient aider à atténuer l’état de délabrement du secteur de la santé, un confrère annonçait hier que “des députés veulent interdire aux spécialistes d’exercer dans le privé”.
L’idée d’une loi prohibant le cumul public-privé pour les médecins spécialistes est peut-être à creuser. Elle mérite d’être considérée avec toute l’attention qu’appelle une question qui concerne un domaine aussi sensible que celui de la santé publique. En attendant, le plus surprenant n’est pas là ; il est dans la virtualité que des députés (au pluriel) se soient penchés, puis concertés, sur l’état du système de santé national jusqu’à produire une proposition de solution à son marasme. Et ce, en pleine intersession, en plein été et en plein Ramadhan !
C’est bon, pour eux ! Ils ont voté une loi ou deux, enfin ce qu’on leur a soumis, au cours de la dernière session. Ce n’est pas de leur faute : le Président était absent et le Conseil des ministres suspendu, il n’y a pas eu de textes à parapher. Rendez-vous à la session d’automne !
À part Sellal, visiblement chargé de mettre “du mouvement dans le statu quo” - conseil subliminal d’Aït Ahmed - personne, parmi le personnel du pouvoir, n’a envie de se surmener à la veille d’une échéance déterminante pour l’avenir de ce personnel. La seule question qui tourmente les prétendants à la mamelle qui nous tient lieu de classe politique est la suivante : Bouteflika est-il en état de garder le pouvoir pour un quatrième mandat ? Suivie de questions subséquentes : sinon partira-t-il en avril 2014 ou avant ? Choisira-t-il son remplaçant ou est-ce à la procédure du choix du “moins mauvais” d’expédier, une nouvelle fois, la question de la succession ?
Remarquons que lorsque l’on parle de succession, entre amis, dans une polémique d’initiés, dans la solennité des confidences susurrées, dans des analyses raffinées d’experts et de journalistes, l’option du choix souverain du peuple n’est jamais évoquée. Il y a, au fond, comme un consensus autour de l’invraisemblance politique d’une telle hypothèse.
Si les députés avaient vocation à s’inquiéter de l’état du pays, il les aurait définitivement empêchés de dormir : l’École n’arrive plus à cacher le délitement qui s’en est emparé, pas même le jour du bac ; l’enseignement supérieur est à la traîne du monde de l’université et de la recherche ; la justice n’arrive pas à se libérer de l’autorité politique ; la voie et les espaces publics sont insécurisés et crasseux ; la corruption prospère dans une réelle impunité ; la route tue plus que la guerre…
Si l’affaissement, perceptible à l’œil nu, de l’Algérie pouvait affecter nos députés, on l’aurait su : la dernière opportunité de montrer leur attachement, par ailleurs tant affiché, pour l’intérêt supérieur du pays, s’est récemment présentée : celle de voter la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire sur la corruption. Ils ont préféré remettre le couvercle et appuyer dessus.
Non, les seuls députés qui sont encore en piste, en ce Ramadhan estival, s’agitent autour des sièges du FLN et du RND. Car ce qui est en jeu, c’est l’Algérie et les partis des strapontins. Des strapontins qu’ils disputent jusque durant les intersessions ! Finalement, pour ceux qui, depuis l’Indépendance, impose leur emprise au pays, l’Algérie n’est pas une cause, mais un butin.
M. H.
musthammouche@yahoo.fr -
L’Algérie est le seul pays au monde où …………..
- L’Algérie est le seul pays au monde où ceux qui s’occupent de la santé du peuple se soignent ailleurs.
- L’Algérie est le seul pays au monde où lorsque des gens reviennent d’une fête, tu trouves un type qui ramène un peu de viande dans un papier mouchoir.
- L’Algérie est le seul pays au monde où la langue officielle n’est parlée par aucun citoyen.
- L’Algérie est le seul pays au monde où les gens mettent de la vaisselle dans leurs bibliothèques.
- L’Algérie est le seul pays au monde où c’est le chauffeur de taxi qui choisit où tu vas.
- L’Algérie est le seul pays au monde où la priorité à droite est parfois à droite, parfois à gauche : n’ta wa qkfaztek.
- L’Algérie est le seul pays au monde où on trouve l’épouvantail dans l’administration au lieu des champs.
- L’Algérie est le seul pays au monde où l’argent volé d’un projet dépasse le montant de celui-ci.
- L’Algérie est le seul pays au monde où sur l’autoroute, la voie de droite roule plus vite que la voie de gauche.
- L’Algérie est le seul pays au monde où on remercie les conducteurs lorsqu’ils nous laissent traverser sur un passage piétons.
- L’Algérie est le seul pays au monde qui a un président né au Maroc, exilé au Moyen-Orient, soigné en France et avec un compte bancaire en Suisse.
- L’Algérie est le seul pays au monde où à l’âge de 40 ans, en rentrant chez toi au petit matin ta mère te demande « ouin kount ?! »… (Où étais-tu?)
- L’Algérie est le seul pays au monde qui possède 5 chaînes de télé qui diffusent le même programme en même temps…
- L’Algérie est le seul pays au monde ou même l’opposition est d’accord avec le président…
- L’Algérie est le seul pays où, le Soir d’Algérie sort très tôt le matin…
- L’Algérie est le seul pays au monde où le peuple ne connaît pas la totalité de l’hymne national…
- L’Algérie est le seul pays au monde où quand tu veux acheter des oignons verts au marché, le « vendeur » pèse les oignons, te donnes le prix à payer et te propose ensuite de couper tout ce qui n’est pas comestible…
- L’Algérie est le seul pays au monde où les supporteurs du:
- M.C.A déploient le drapeau de l’Italie
- C.R.B celui du CANADA
- U.S.M.A: celui du Milan AC
- E.S.S: celui du Real de Madrid ou celui de la Juve
- Nasr Hussein dey: celui de l’Espagne
Mais tous brandissent aussi le drapeau du FC Barcelone.
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FMI:filou. merdique. international
les excédents financiers aux mains de la marabounta qui nous gouverne, indiquent que cette dernière est en train d'échanger des ressources naturelles non-renouvelables contre de la monnaie de singe. au regard des capacités d'absorption de l'économie domestique, ne serait-il pas plus judicieux de garder nos hydrocarbures dans notre sous-sol et assurer ainsi le bien être des générations futures? dans le même ordre d'idées, si la marabounta qui nous gouverne est incapable d'orienter les rentrées de devises vers un processus d'accumulation (investissement créateur de richesses, en particulier), pourquoi s'oriente t elle vers l'exploitation du gaz de schiste (activité polluante que le gouvernement français, entre autres, a interdit sur le sol français)? enfin pour qui roule la pourriture qui nous gouverne?
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Algerie prète du liquide au fmi c.a.d à israel qui nous a mit à genoux jadis!!!!
l’Algérie place cinq milliards de dollars au FMI
Ali Idir
L’Algérie a décidé de participer à l’emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de 5 milliards de dollars, a indiqué ce jeudi 11 octobre un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie. La participation algérienne s’effectuera sous forme d’accord d’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), a précisé la même source.
En avril dernier, Karim Djoudi, ministre des Finances, avait indiqué que le FMI avait sollicité le concours de l’Algérie pour renforcer ses capacités financières. « La demande a été faite par le FMI à l'Algérie en tant que pays doté d'excédents financiers pour accroître les ressources de l'institution de Bretton Woods afin de lui permettre d'accorder des prêts aux pays qui en ont besoin », avait expliqué M. Djoudi. L’Algérie dispose actuellement de près de 200 milliards de réserves de change. Les pays membres du FMI souhaitant souscrire à cet emprunt peuvent le faire soit sous forme d’accord de prêt bilatéral ou d’accord d’achat de tires. L’Algérie a donc choisi d’opter pour la seconde formule, avec une participation pour un montant de 5 milliards de dollars, « un niveau intermédiaire » par rapport aux souscriptions annoncées par les autres pays.
Techniquement, la participation à cet emprunt constitue une opération qui « s’inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change », souligne le communiqué. Selon les caractéristiques arrêtées par le FMI, les montants souscrits dans le cadre de cet emprunt font partie intégrante des réserves du pays participant.
Outre ces avantages financiers et le fait qu’elle place l’Algérie parmi les pays créanciers du FMI, l’acquisition de titres du Fonds « constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l’impact de la crise économique et financière globale sur l’ensemble des pays, y compris l’Algérie ».
L’acquisition des titres DTS participe positivement à l’image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI, souligne la même source. À noter que le FMI a lancé, dans le cadre du renforcement de ses ressources, un emprunt auprès des pays membres disposant d’une viabilité financière externe solide, dont l’Algérie, viabilité qui s’apprécie dans le contexte d’une gestion macroéconomique saine. -
L’Algérie, un grand exportateur de fonds illicites et les pays qui importent ses fonds , pays receleurs
18 milliards de dollars transférés en une décennie
zoom | © D. R.
L’Algérie exporte annuellement en moyenne 1,875 milliard de dollars de flux financiers issus de la corruption et des réseaux de blanchiment d’argent. L’organisme américain, qui compte de nombreux hauts magistrats et financiers spécialisés dans la traque de la fraude fiscale et le blanchiment d’argent, précise que les surfacturations au titre des opérations de commerce international ont coûté à l’Algérie, au cours de la même décennie, 4,391 milliards de dollars, soit 439 millions de dollars par an.L’Algérie est, et reste, l’un des plus gros pourvoyeurs de fonds illicites. Le dernier rapport du Global Financial Integrity parle de pas moins de 18 milliards de dollars de transferts non enregistrés par la balance des paiements entre 2000 et 2009.Les données présentées par le GFI démontrent quelques écarts importants au fil des années. Ainsi, en ce qui concerne la majoration des prix à l’import, l’organisme américain note des pics importants en 2001 et en 2009.
La manipulation des coûts a majoré la facture à hauteur de 1,6 milliard de dollars en 2001 et d’un peu plus d’un milliard de dollars en 2009. Globalement, l’organisme américain évoque un manque à gagner pour les pays en développement, dont l’estimation varie entre 775 milliards et 903 milliards de dollars, en 2009.Ces chiffres présentés peuvent susciter l’étonnement de par leur exactitude apparente. Cependant, ils demeurent non consolidés du fait de l’absence de données pour certaines années. C’est le cas pour l’Algérie, des flux financiers non enregistrés par la balance des paiements au cours des années 2001, 2008 et 2009. Il est vrai aussi que pour élaborer ses statistiques, le GFI se base sur les données concernant les balances de paiements, les réserves, les IDE, le commerce extérieur, et la dette extérieure, telles que rapportées par les banques centrales des pays membres du FMI et la Banque mondiale.
Le GFI s’appuie également sur les modèles résiduels de la Banque mondiale pour calculer le manque à gagner en termes de manipulation des prix dans le commerce extérieur et pour détecter la fuite des capitaux non enregistrés par la balance des paiements. Capitaux issus des produits de la corruption, des détournements, des commissions occultes, etc. D’ailleurs, la différenciation entre les deux modèles permet au GFI de classer les grands exportateurs selon les modes de transfert des capitaux. Pour le cas de la Chine par exemple, économie essentiellement orientée vers le commerce, les flux illicites empruntent particulièrement le chemin de la manipulation des prix dans la chaîne du commerce extérieur.
A contrario, pour les exportateurs de pétrole aux économies assises sur la rente, ce sont les conduits des capitaux non enregistrés dans la balance des paiements qui dominent. C’est d’ailleurs le cas de l’Algérie pour qui les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dominée par les flux informels qui contrôlent 60% des échanges et sclérosée par la bureaucratie, les modes de fonctionnement de l’économie algérienne ont favorisé les comportements rentiers et la corruption. Une décennie de hausse continue des cours du brut et d’accumulation des recettes et un contexte où la dépense publique a décuplé a largement contribué à multiplier les opportunités aux responsables indélicats.Le marché parallèle des changes et sa réactivité pour les transferts de fonds ne sont pas non plus étrangers à l’accélération des flux illicites.
Roumadi Melissa