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  • Saâdani : “Je ne dirai plus rien” armée qui fait des présidents!!

    LE SG DU FLN ANNONCE QU’IL VA SE CONSACRER EXCLUSIVEMENT À LA CAMPAGNE DU 4e MANDAT

     

    Par :

    Le SG du FLN, Amar Saâdani, s’est dit hier non concerné par le message de Bouteflika, mais à travers ses propos, il a reculé, salué l’ANP et “clos ce débat politique”.

    Le secrétaire général du FLN ne cesse de surprendre. Après la bombe qu’il a lancée contre le patron du DRS, ne le voilà-t-il pas amorcer un virage dangereux, à reculons. En effet, après ses déclarations sur le général Toufik et toutes les réactions qu’elles ont suscitées, notamment celle du président de la République, Saâdani a produit une instruction, la n°4, pour clore “le débat politique” et passer à la préparation de la campagne du candidat du parti. “En application des instructions de Son Excellence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, j’ai l’honneur d’appeler toutes les instances nationales et locales du parti de fermer la porte du débat politique et que toutes les interventions, déclarations et entretiens versent dans les questions organiques du parti et les préparatifs actuels pour la campagne électorale pour le candidat du parti, Abdelaziz Bouteflika”, est-il écrit dans son instruction qu’il a lue à l’ouverture des travaux de la réunion avec les mouhafedhs. Évidemment, implicitement, Saâdani fait porter le chapeau à tous les cadres du parti et à ses instances, alors qu’il est l’unique auteur des déclarations incendiaires. Il qualifie, d’ailleurs, ses sorties de “débat politique”. Débat politique que le Président a tranché, selon lui.
    Cette instruction vient en réponse à celle du Président contenu dans son message de condoléances après le crash de l’avion de l’ANP et dans lequel il a mis en garde contre les atteintes à l’armée.

    “Selon notre lecture — chacun en a fait sa propre lecture — le message ne nous concerne pas dans son intitulé, mais son contenu oui”, a affirmé Saâdani.
    Le revirement se poursuit avec des éloges à l’ANP. “Le parti du FLN a soutenu, soutient et considère l’institution militaire, et confirme son rôle de leader dans la préservation de la sécurité du pays et la préservation de sa stabilité et, en même temps, met en garde les parties qui essaient d’exploiter le débat politique pour déstabiliser l’Algérie et sortir le sujet de son contexte et ses objectifs dans le but d’exacerber la sérénité de la campagne électorale”, lit-on dans l’instruction de Saâdani. Cette instruction est placée sous le sceau de “l’ordre du président du parti”, que le secrétaire général et les responsables du parti, à tous les niveaux, se doivent de respecter.
    Par ailleurs, il a appelé les mouhafedhs et les responsables de kasma à faire des structures locales des permanences pour le candidat du parti et à se tenir prêts pour la campagne dès qu’il aura annoncé sa candidature.
    Par ailleurs, le groupe opposé à Saâdani a réussi, enfin, hier, à déposer son dossier pour l’autorisation de la tenue d’une session du comité central à la wilaya d’Alger. Pour ce faire, ils ont dû faire appel à un huissier en présence de la presse, a-t-on appris auprès d’un membre de la délégation. Avec le récépissé de dépôt, ils doivent attendre le délai légal de 5 jours pour avoir la réponse de l’administration. Pour eux, la première étape est franchie : l’administration ne peut plus dire qu’elle n’a pas reçu la demande avec le dossier y afférent, et en cas de refus, elle doit établir une notification motivée.
    Djilali B.

  • Destruktor

     

    Par Maamar Farah
    Le secrétaire général du ministère de la destruction nationale présente les bilans du dernier trimestre à Destruktor :
    - Pour l’agriculture, c’est la déconfiture !
    - C’est bon. Encouragez-vous toujours l’importation des oranges ?
    - Oui, monsieur, nous suivons vos instructions. Il faut tuer les agrumes nationaux !
    - Faites traîner le dossier de l’industrie automobile et continuez la désertification industrielle !
    - Ne vous en faites pas ! M. Temmar est passé par là !
    -Et pour l’énergie. Il faut maintenir l’effort de M. Chakib pour baisser la production et importer davantage d’essence et de mazout !
    - Parfait, monsieur. Nous avons examiné le tourisme. C’est la faillite. La santé est malade. L’artisanat se folklorise et la culture tourne en rond. Les transports cafouillent. En sport, nous sommes nuls…
    - Et qu’est-ce qui marche encore ?
    - Il y a une amélioration dans la distribution de l’eau et les routes entre les villes et même les villages sont bonnes !
    - Quoi, c’est une catastrophe ! Et qu’est-ce que vous faites donc ! Je veux que les secteurs de l’hydraulique et des travaux publics soient au même niveau que le reste. Détruisez, mes enfants, détruisez car c’est en détruisant que nous montrons au monde notre génie !
    maamarfarah20@yahoo.fr

  • Je t'aime moi non plus

     

    le TAJ et la couronne

     

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    Qui a inventé les mots ? On ne le sait pas, mais il aurait dû déposer un brevet, tout comme l’inventeur de la soupe, de l’amour ou de la table basse, effacés par l’histoire. Mais pourquoi les mots ?Parce qu’il faut se pencher sur ce dernier ajout au lexique, les «disparitions forcées involontaires», terme utilisé par les médias officiels algériens pour expliquer l’ONU, les enquêtes et les droits de l’homme. La phrase, les mots et la syntaxe sont justes, mais il y a comme quelque chose qui sonne faux ; comment peut-on coller «forcées» et «involontaires» ? Et pourquoi «disparitions» et «forcées» ? Et surtout, peut-on involontairement faire disparaître quelqu’un par la force ?

    Les agents de syntaxe du régime, qui trouvent toujours la bonne formulation et sont bien payés pour jouer avec les mots avec votre argent, pourront répondre. Mais pratiquement, on pourrait définir le MSP, ex-Hamas et futur rien, de victime d’une «disparition forcée involontaire». En effet, en dehors des contestations internes et des donateurs qui ont changé de camp, une grande partie des cadres du parti ont rejoint le TAJ, un corps vide étant toujours attiré vers le restaurant. Le MSP, ruiné, vidé et divisé, va «involontairement disparaître par la force» et n’aura plus qu’à regarder le congrès du TAJ se tenir aujourd’hui, largement annoncé et couvert par les médias officiels. Et admirer comment un homme, Amar Ghoul, à qui tout réussit, est arrivé au pouvoir par une route lisse, sans dos d’âne. Comblé ? Un proverbe algérois dit quand même que «moul ettaj ou yehtaj», ce qui se traduit par «même à un roi couronné il manque des choses».

    Que manque-t-il à Amar Ghoul maintenant qu’il a un parti, un mandat de député, un ministère, l’agrément de DOK et les moyens audiovisuels de l’Etat ? Une définition peut-être. Au hasard et à l’inverse du MSP et des disparus, peut-on qualifier le TAJ d’«apparition forcée volontaire» ?

     

    Chawki Amari
  • l'algerie est une dictature, vous vouliez ou pas, celui qui traite avec :est complice du genocide du peuple algerien

    Classée 130e et régime autoritaire par l’indice de démocratie dans le monde

    Un autre blâme pour l’Algérie de 2011

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    Le rapport, fraîchement rendu public, présente une mesure de l’état de la démocratie dans le monde au début décembre 2011.

    La fin de l’année est propice aux bilans, c’est aussi cette période que choisissent les organismes internationaux de réflexion et d’analyse pour rendre publics leurs rapports et classements des pays sous différents indices. Année après année, l’Algérie n’en finit pas de recevoir des blâmes de ces organismes et pourtant elle semble se complaire dans les inconfortables derniers rangs. The Economist Intelligence Unit (EIU), un think tank britannique, lui donne ainsi une place de 130e mondiale sur 167 pays dans son classement des pays par indice de démocratie. Le rapport, fraîchement rendu public, présente une mesure de l’état de la démocratie dans le monde au début décembre 2011.

    L’indice de démocratie, selon ce rapport, repose sur 5 catégories de mesures, à savoir le processus électoral et le pluralisme, les libertés, le fonctionnement du gouvernement, la participation à la vie politique et la culture politique. Quatre types de régime sont recensés par The Economist Intelligence Unit pour catégoriser les pays, à savoir le plein de démocratie, les démocraties imparfaites, les régimes hybrides et enfin les régimes autoritaires. L’Algérie avec sa médiocre 130e place est classée parmi la catégorie des régimes autoritaires. Elle perd ainsi 5 places par rapport au même classement établi l’année dernière tout en gardant sa piètre catégorie. Une preuve que malgré les bouleversements qu’a connus la région, le régime d’Alger est loin de vouloir changer ou de s’ouvrir.

    Dans le même classement, et eu égard aux effets des révoltes ayant débuté durant l’année en cours, la Tunisie est classée 92e cette année au lieu de 145e en 2010. L’Egypte est 115e contre 138 en 2010, le Maroc est classé à la 116e place au lieu de 119, et la Mauritanie est 109e contre la place de 115e en 2010.
    Ces pays sont passés du classement de régime autoritaire à régime hybride. Même la Libye est classée 125e cette année, alors que l’Algérie vient juste avant la Syrie et l’Arabie Saoudite. Les «réformes politiques» qu’on a voulu vendre comme la preuve d’une tendance vers plus d’ouverture et de liberté n’ont été d’aucun effet réel sur la vie politique. Bien au contraire, elles ont confirmé et codifié le rétrécissement des espaces de liberté.

    Le bulletin de l’élève Algérie est peu flatteur, pour ne pas dire insultant. En termes de processus électoral et de pluralisme, le classement accorde la note de 2,17 sur 10 à l’Algérie, contre 2,21 pour le fonctionnement du gouvernement, 2,78 pour la participation politique, 5,63 pour la culture politique et 4,41 pour les libertés. «Des élections libres et équitables, et la garantie des libertés sont des conditions nécessaires pour l’établissement d’une démocratie, et risquent même d’être insuffisantes pour une démocratie pleine et consolidée si elles ne s’accompagnent pas de transparence et de gouvernance efficace. Une participation politique efficiente et le soutien à la démocratisation de la culture politique sont nécessaires pour nourrir et protéger la démocratie», souligne le rapport de l’EIU. Notons que la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord compte 15 régimes autoritaires sur 20.

    «Les régimes autoritaires dans la région MENA partagent des caractéristiques similaires : atteintes aux droits humains et absence de libertés fondamentales, corruption endémique et népotisme ; petites élites qui contrôlent la majeure partie des richesses de la nation, gouvernance et prestations sociales pauvres. Autres caractéristiques : difficultés économiques et baisse du pouvoir d’achat, chômage élevé et grande inflation. Des régimes établis depuis de très longues années», indique le même rapport.
    Ce dernier souligne que si le Printemps arabe s’est accompagné de changements significatifs dans certains pays, dans de nombreux autres de la région, il y a eu un effet de régression en matière d’ouverture et continuent d’asseoir leur pouvoir en s’appuyant sur la rente pétrolière.

     

    Nadjia Bouaricha