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  • cause hakim,cause, h'ki li tabjnanou win y'rouh

    Revenez de temps en temps sur terre, avant que
    celle-ci ne se transforme en vaste cimetière !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Le ministre des Transports veut augmenter le nombre de
    mouchards sur les routes.

    Pour ce chantier-là,
    je lui fais confiance !

    Je voudrais revenir aujourd’hui sur ce rassemblement tenu ces dernières heures devant le CPMC, le bâtiment abritant les soins aux cancéreux, à l’hôpital Mustapha-Pacha. Des médecins, des paramédicaux et des associations ont tenu, à travers la minute de silence qu’ils ont observée là, sur les marches mêmes du service, à dire tout le mal-être des malades, des personnes en attente de soins urgents et lourds. Je ne vais pas vous relater dans le détail ce rassemblement. Des confrères l’ont fait excellemment. Non ! Ce qui m’a personnellement frappé à travers ce moment volé à l’indifférence, ce sont en parallèle les autres titres de «notre» actualité. Les batailles autour des listes électorales du FLN qui gagnent Alger. Le FFS qui pose pour préalable tactique le statut de martyrs à ses membres armés morts au combat contre d’autres Algériens en 1963. Les miasmes du débat sur la nécessité ou pas de passer directement à la 4G plutôt que de prendre du retard sur la téléphonie mondiale en respectant le palier de la 3G. L’imminence une énième fois contrariée de l’implantation d’une usine Renault en Algérie. Les subtilités volontairement touffues et quasiment inextricables du nouveau projet de loi sur les hydrocarbures. Ou encore ce rendez-vous inscrit sur l’agenda du ministre des Finances et qui devrait l’amener dans le bureau de la patronne du FMI, la Française Lagarde pour y dire si oui ou non nous, l’Algérie, allions boucher d’autres trous que ceux qu’avait bouchés jusque-là l’ancien boss de cette institution financière, le serial-libertin, Dominique Strauss-Kahn. Des questions à enjeux colossaux, paraît-il. Mais qui m’ont semblé un p’tit chouïa décalées par rapport à cette minute de silence observée par des gens de la santé qui disent ceci : nous ne venons pas pour un énième sit-in d’ordre salarial ou de conflit syndical. Nous sommes là pour exprimer l’inhumanité des conditions de soins prodigués aux cancéreux. Pour dire que des endroits comme le CPMC vont devenir plus vite qu’on ne le croit des mouroirs, des destinations maudites pour les patients. Juste ça. Comme une piqûre de rappel pour des dirigeants armés soudainement de balais, de seaux, d’eau de Javel et qui nous jurent que la mère des batailles à mener dans les prochains mois, ça sera celle contre les méchantes poubelles et les rats malfaisants. Chic alors ! Les cancéreux pourront du coup crever dans des rues propres ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

     

  • no moment

    20120515.jpg

  • Ould Kablia remet en selle l'ex-FIS

     

    Par
     
    Dahou Ould Kablia joue avec le feu Dahou Ould Kablia joue avec le feu

     

    S'exprimant sur les ondes de la radio Chaîne III, le ministre de l'intérieur, Dahou Ould Kablia, invite l'ex-FIS à se reconstituer en toute légalité à l'étranger et ses militants à grossir les rangs de l'alliance présidentielle. Il exhorte par ailleurs le peuple algérien a ne pas se tromper "de monde"...

     

    Décidément, l’islamisme s’invite à toutes les sauces aigres du pouvoir. Jamais depuis les réformes lancées par Bouteflika et adoptées sans surprise aucune par son parlement "beni oui oui", les islamistes n’ont autant parlé, fait parler d’eux, rempli les journaux, les ondes et la télévision, hanté l’alliance présidentielle. Ils deviennent, pour ainsi dire, la référence principale des législatives. Le scénario cauchemardesque de 1990 semble être remis en place par le pouvoir à bout de souffle qui, pour se légitimer, encore et toujours, agite la menace des partis islamistes qu’il agrée entre temps au nom de la légalité constitutionnelle, pour en faire un chantage électoral. lire la suite..........

    http://www.freealgerie.com/debat-du-jour/244-ould-kablia-remet-sur-la-selle-lex-fis.html