Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fakou

  • Quand DOK trafiquote avec les listes militaires

    Inscription collective des militaires sur les listes électorales

    Ould Kablia s’en lave les mains

    Par : Nadia Mellal

    Pour le ministre de l’Intérieur, son département n’y est pour rien dans cette affaire, qui a tourné à la  polémique, expliquant qu’elle relève des commissions locales de supervision présidées par les magistrats. 

    Les conditions de déroulement des prochaines élections législatives du 10 mai prochain continuent de susciter la polémique. C’est ainsi que la question de l’inscription massive des militaires, après le délai légal, sur les listes électorales dans plusieurs wilayas a été largement abordée, jeudi à l’Assemblée nationale par deux ministres, ceux de l’Intérieur et de la Justice. 
    Intervenant, en effet, en marge de la présentation de trois ordonnances présidentielles (la LFC 2012, loi sur le blanchiment d’argent ainsi que l’augmentation du nombre de sièges à l’APN), le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, a estimé que “l’inscription en bloc des militaires sur les  listes électorales dans plusieurs wilayas  s’est faite dans le cadre du respect des lois de la République”. “Les juges ont appliqué la loi de façon correcte”, estime-t-il à ce sujet. S’agissant des recours  déposés dans plusieurs tribunaux, le ministre de la Justice a soutenu que la procédure en question n’était pas totalement légale. Ce qui n’est aucunement l’avis du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Ce dernier a estimé d’entrée que “le ministère de l’Intérieur n’a absolument rien à voir dans cette affaire” de l’inscription en masse des militaire sur les listes électorales. À ses yeux, “le problème de  l’inscription sur les listes électorales et  les recours sont du ressort des commissions administratives communales présidées par un magistrat”. “Ce sont ces commissions qui se prononceront sur les requêtes de la commission électorale”, a-t-il estimé. “En cas de dépassements, la question relève des prérogatives de la commission administrative locale présidée par un magistrat qui est seule habilitée à résoudre ces problèmes”. “En cas de rejet aussi de certaines listes électorales par la commission électorale, a-t-il dit, leurs auteurs devront recourir aux juridictions compétentes, précisant que le ministère n’a aucun lien avec la question et a répondu à l’ensemble des doléances qui lui sont parvenues”. Dans ce cadre, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a expliqué que les commissions nationales de surveillance et de supervision des prochaines élections législatives veilleraient à garantir la régularité et la transparence du scrutin. “La responsabilité d’encadrement et de suivi de cette campagne incombe à ces deux commissions et non au ministère”, dit-il. Il a rappelé, à ce propos, les mesures organisationnelles et matérielles arrêtées à cet effet dont la mobilisation de 113 000 urnes transparentes dans tous les bureaux de vote au nombre de 
    42 000. 
    Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a annoncé que d’autres partis, “cinq ou six”, seraient probablement agréés avant les législatives. Leurs dossiers sont à l’étude. “Dans la mesure où le parti répond aux conditions tracées par la loi, le ministère de l’Intérieur lui accordera l’agrément dans les 48 heures qui suivent le dépôt du dossier”, rassure-t-il. Concernant le déroulement de la campagne électorale, 
    M. Ould Kablia a affirmé que la commission nationale en charge de la surveillance des élections législatives serait responsable de l’organisation du suivi de la campagne et du scrutin. Le ministre a annoncé, enfin, que 113 000 urnes transparentes seraient distribuées dans les 42 000 bureaux de vote. Par ailleurs, les membres de l’Assemblée populaire nationale ont adopté jeudi le projet de loi portant approbation de l'ordonnance 01-12 du 13 février 2012 qui délimite les circonscriptions électorales et le nombre de sièges à pourvoir au Parlement.


  • Ould Kablia remet en selle l'ex-FIS

     

    Par
     
    Dahou Ould Kablia joue avec le feu Dahou Ould Kablia joue avec le feu

     

    S'exprimant sur les ondes de la radio Chaîne III, le ministre de l'intérieur, Dahou Ould Kablia, invite l'ex-FIS à se reconstituer en toute légalité à l'étranger et ses militants à grossir les rangs de l'alliance présidentielle. Il exhorte par ailleurs le peuple algérien a ne pas se tromper "de monde"...

     

    Décidément, l’islamisme s’invite à toutes les sauces aigres du pouvoir. Jamais depuis les réformes lancées par Bouteflika et adoptées sans surprise aucune par son parlement "beni oui oui", les islamistes n’ont autant parlé, fait parler d’eux, rempli les journaux, les ondes et la télévision, hanté l’alliance présidentielle. Ils deviennent, pour ainsi dire, la référence principale des législatives. Le scénario cauchemardesque de 1990 semble être remis en place par le pouvoir à bout de souffle qui, pour se légitimer, encore et toujours, agite la menace des partis islamistes qu’il agrée entre temps au nom de la légalité constitutionnelle, pour en faire un chantage électoral. lire la suite..........

    http://www.freealgerie.com/debat-du-jour/244-ould-kablia-remet-sur-la-selle-lex-fis.html

  • rebelote pour le gouvernement ,le cauchemar continue.......

    Ce qui attend nos ministres à leur retour de vacances

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Cette année, nos ministres se sont contentés de vacances locales, selon plusieurs sources, précisément en Oranie et à Tlemcen, la Tunisie, destination familiale privilégiée étant devenue «dangereuse» en ces temps de révoltes arabes et les bienfaiteurs étant en exil en Arabie Saoudite donc «plus de passe-droit».

    Pour certains, attirés par l’Europe, la grève d’Air Algérie a chamboulé le programme, pour d’autres «il est interdit de voyager à l’étranger sauf avec l’accord du Premier ministre». Les ministres absents de la scène ? Pas si sûr, puisqu’ils étaient tous accrochés à leurs téléphones selon des collaborateurs. «Mon  ministre était obligé de suivre les événements à distance jusque tard dans la soirée. Il faut dire que les syndicats ont gâché son congé», confie un proche de Ould Kablia, ministre de l’Intérieur. Peu importe le lieu, l’essentiel pour les ministres est de recharger les batteries qui risquent d’être usées dans un mois. En effet, Ouyahia leur a signifié dans une note que désormais il n’y aura plus de week-end pour eux. Pourront-ils pour autant faire oublier à l’opinion publique les désastres et autres scandales de ce début d’année ? Certainement pas.

    Il faut dire qu’il y a des rattrapages à faire surtout qu’ils seront reçus par le Président pour les désormais traditionnelles auditions du mois de Ramadhan. Le thé ne sera pas servi cette année, le président Bouteflika serait «furieux» contre ses ministres. Le bulletin de nos ministres est rempli de notes éliminatoires. «Ils savent pertinemment qu’aucune faute ne sera tolérée. Bouteflika compte même procéder à un remaniement profond pour deux raisons essentielles. La première : les ministres sont devenus cette source de nuisance permanente et la cause même des contestations et leurs interventions n’ont fait qu’accentuer les tensions. La deuxième : le président est obligé de changer le gouvernement à l’approche des élections législatives. Il a promis aux Algériens des élections libres et transparentes et il a été clair avec ses ministres sur ce point», confie une source proche d’El Mouradia. Au peloton des ministres les plus contestés de l’Exécutif Ouyahia vient Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé. Il doit en découdre avec les grèves des différents corps de son département et trouver en urgence une solution à la pénurie de médicaments constatée dans les officines.

    Son collègue Amar Tou, ministre des Transports, par ailleurs en mauvais terme avec lui, devrait absolument faire marcher le métro en faisant d’abord appel à Youcef Youssefi, ministre de l’Energie, pour s’assurer de l’alimentation électrique le jour de l’inauguration étant prévue à une date que seul Amar Tou connaît. Le premier argentier du pays, en l’occurrence Karim Djoudi, doit se détacher de la revue de presse et appeler plus souvent ses collègues, notamment Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, et Benmeradi, ministre des
    P et T, pour mettre un terme à la crise de liquidités qui n’a que trop duré.  Quant à Dahou Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, son agenda s’annonce chargé. Réformes des codes de wilaya, loi sur les partis, agrément de nouvelles formations, bureaucratie, colère sociale, répression des manifestations, passeport biométrique figurent sur sa liste des priorités. Ca risque de chauffer à la rentrée, d’autant que les pompiers annoncent un débrayage. Pour Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, il serait temps pour lui de réactiver les réseaux diplomatiques s’il en a toujours et se rapprocher plus des médias locaux et étrangers, afin de prémunir l’Algérie des attaques diplomatiques et des polémiques.

    Zouheir Aït Mouhoub
  • “Guerre contre le terrorisme”, suite et pas fin... fakou!!!!!

    Par : Merzak Tigrine

    À la lumière des derniers développements, Barack Obama devrait se garder de crier victoire trop tôt, car tout indique que la “guerre contre le terrorisme”, dont l’administration américaine fait une de ses priorités, est loin d’être terminée.

    Si la mort d’Oussama Ben Laden bénéficie politiquement à Barack Obama, qui se lance dans la course pour un second mandat à la Maison-Blanche, elle ne semble pas, en revanche, avoir d’effet immédiat ou direct sur le fonctionnement de la nébuleuse terroriste, comme le laisse penser le contenu du communiqué pondu par la nouvelle direction d’Al-Qaïda, dans lequel elle promet vengeance.
    Les cellules de la mouvance islamiste, créée par Ben Laden, qui essaiment le monde, agissent plus ou moins librement car elles ne sont pas directement dépendantes de leur hiérarchie. Il suffit de voir l’activité d’Aqmi dans la région, pour s’en convaincre. Al-Qaïda au Maghreb islamique n’a jamais donné l’impression de se référer à la direction centrale de la mouvance fondée par Oussama Ben Laden pour choisir ses cibles et accomplir ses forfaits. Aqmi se contente seulement de rappeler, à chaque fois que nécessaire, son allégeance à la direction centrale d’Al-Qaïda. Idem pour les autres cellules, dont celle opérant dans la péninsule arabique sous la direction de l’imam Al-Aulaqi, qui a échappé de justesse à un raid US jeudi dernier.
    À la lumière des derniers développements, Barack Obama devrait se garder de crier victoire trop tôt, car tout indique que la “guerre contre le terrorisme”, dont l’administration américaine fait une de ses priorités, est loin d’être terminée.
    C’est dire que le décès d’Oussama Ben Laden, qui n’était d’ailleurs pas le chef opérationnel de la nébuleuse terroriste mais plutôt son mentor, n’aura pratiquement aucune incidence sur son avenir. Jouissant d’une autonomie quasi totale, les groupes terroristes se revendiquant d’Al-Qaïda continueront à agir à leur guise. Il appartient donc à leurs cibles, les États-Unis au premier plan et un certain nombre de pays occidentaux à un degré moindre, de faire preuve d’une grande vigilance lors des prochains jours, semaines ou mois, durant lesquelles pourrait intervenir la vengeance de la mort d’Oussama Ben Laden.