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  • Algérie : La succession de Bouteflika se prépare au sein du DRS sous la supervision de Toufik Mediene

     

    L’improbable retour de Bouteflika à la gestion des affaires du pays est une éventualité que les décideurs et militaires Algériens ont fini par comprendre. Quant à une possibilité d’un quatrième mandat, on n’y pense même pas. 


    L’état de santé de Bouteflika est tel qu’il n’est plus en mesure de reprendre du service. Même son pronostic vital n’est pas certain, selon des sources concordantes, dont certaines ont été vérifiées.

    Pendant ce temps, le DRS prépare la succession de l’enfant d’Oujda dans la discrétion absolue. C’est la seule raison qui expliquerait le refus des autorités officielles de dire la vérité aux Algériens sur ce que devient le chef de l’Etat, qui, soit dit en passant, n’a pas donné signe de vie depuis exactement un mois. Il a d’ailleurs été transféré depuis dix jours dans une maison de convalescence au centre des Invalides de la ville de Paris.

    Selon un journal électronique connu pour la crédibilité de ses informations, le général Toufik, dit Mediene, premier responsable des services secrets, a convoqué en début de semaine, plusieurs hommes politiques du régime ou proches du sérail, pour discuter de la succession de Bouteflika.

    Il s’agit, selon toujours la même source, d’Abdelmalek Sellal (premier ministre), Abdelaker Bensalah (président du Sénat algérien) ainsi que plusieurs personnalités politiques importantes, comme Said Sadi, ex- pérsident du RCD et du patron de l’entreprise CEVITAL, l’industriel Issad Rebrab.

    Selon le même journal, qui cite des sources fiables, le général Toufik aurait donné des instructions fermes aux responsables et aux ministres du gouvernement de ne toucher à aucun cheveu du frère du président, en l’occurrence, Saïd Bouteflika, cité pourtant dans de graves affaires de corruption.

    Durant la même rencontre, le premier ministre Abdelmalek Sellal, principal favori pour succéder à Boutfelika, ne serait, dit-on, pas très enthousiaste de reprendre les rênes du pays.

    Abdelaker Bensalah, serait alors nommé Président par intérim comme cela est indiqué dans la constitution, en attendant que de nouvelles élections soient mises en place. La véracité de ces informations est difficile à vérifier, mais le journal qui les relate n’a pas pour habitude de verser dans la propagande. Une chose est sûre, des décision importantes sur l’avenir de l’Algérie sont en train d’être prises par le DRS, à l’insu du premier concerné : le peuple.

    La longue convalescence  du président de la République soulève désormais des inquiétudes quant à l’avenir du pays. lire la suite ici

     


     

  • Un président ça sait, ou ça se tait

     

    Par Le Matin DZ

     

     

     

    La dernière crasse d’un homme sans envergure. C’est la qualification qui sied le mieux aux propos de Bendjedid qui font les choux gras de la presse depuis hier. Cette "révélation", à elle seule renseigne sur l’idée que l’homme se faisait des mémoires qu’il consignait.

     

    Les mémoires du défunt Chadli révéleront-ils les dessous du système ?

     

    Larbi Belkheïr, son imminence grise depuis qu’il était à la tête de la II région militaire, lui aurait fait deux partis dans le dos ?!! Le FIS et le RCD. Cette affirmation qui a longtemps animé les discussions de cafés, normal elle est de ce niveau-là, va assurer la vente de mémoires posthumes qui, je peux l’affirmer sans risque de me tromper, ne révèleront rien des secrets du système, et ne contribueront en rien à en expliquer les mécanismes occultes qui commandent à son fonctionnement. Même un pied dans la tombe, l’omerta est de mise. Ces hommes taisent les secrets de leur système.

     

    Ces mémoires nous permettront-ils de savoir qui de Belkheir ou de Chadli a fait l’autre ? Autant espérer qu’ils nous disent qui de l’œuf ou de la poule est venu le premier. Mais pour qui veux avoir quelques renseignements, le témoignage de Hocine Malti, dans l’histoire secrète du pétrole, est un bon aperçu de la communauté de destin de ces deux hommes.

     

    Lardi Belkheir aurait créé le FIS et le RCD ? Sur le double plan historique et politique l’affirmation est absolument fausse. Si elle a pour sens de suggère une préfabrication de ces deux forces. Il faut revenir à la genèse de ces deux partis.

     

    Le FIS conglomérat de noyaux islamistes préexistants aux évènements d’octobre. A sa constitution il a aggloméré, sans distinction, les groupuscules djihadistes – que Chadli avait gracié auparavant-, les Afghans de retour en Algérie, et les différentes phalanges prosélytes dites de la da’wa. Pour ce qui concerne le RCD, c’est bien avant Octobre 1988 qu’il s’était cristallisé au sein du Mouvement culturel berbère (MCB). Sa création, a été amorcée probablement à partir de 1985, avec la très forte dissidence au sein du FFS provoqué par l’"entente" de Londres. Elle s’accélère à partir de fin 1986, avec la constitution d’une coalition entre l’aile libérale du MCB – autour de Saïd Sadi - et une partie de la gauche du mouvement issue de l’ORT, menée par  Bacha  Mustapha. L’apparition publique de cette coalition sous le sigle RCD pouvait surprendre et paraître comme une improvisation, mais elle était loin de l’être.

     

    Par contre, si la signification de la révélation de Chadli est d’accréditer de sa part un certain attachement à une application stricte de l’article 40 de la Constitution de 1989, force est de s’en référer aux délibérations publiques du tribunal militaire de Blida, lors du procès du FIS, pour relever la grande entente qui régnait entre Chadli Bendjedid et les chefs du Front islamiste du salut. Il est aussi difficile de ne pas convoquer içi, les coups de pousse que Chadli a apportés, avec constance, aux islamistes. C’est sous son règne que l’Egyptien El Ghazali avait fait un fort mauvais sort à l'islamologue Mohammed Arkoune. C’est lui qui, devant la montée du Mouvement culturel – résurgence du mouvement national, à l’image de la crise algérianiste de 1949 – avait aménagé de grands espaces aux islamistes : Forum de Tlemcen, université islamique (iste) de Constantine, Imama cathodique d’El Ghazali. Et, pour finir, c’est lui qui assurera la promotion des intégristes en [indus] représentants des évènements fomentés d’Octobre 1988. Alors d’où pourrait sortir cette "l’opposition" de Chadli à la création du FIS ?

     

    Pour ce qui est de l’autonomie politique des deux mouvements, il faut juste en revenir à leurs programmes politiques, et à leurs mots d’ordre. L’attaque est insidieuse, et elle semble viser exclusivement le RCD. A l’évidence, un président qui insinue, c'est un président qui ne sait pas grand-chose, ou à défaut un président qui pour assouvir une vengeance sème le doute et la rumeur. Et probablement que le ralliement du RCD, quelques jours après le 26 décembre 1991, à l’exigence de l’arrêt du processus électoral aura coûté chère à Chadli Bendjedid.

     

    Pour paraphraser un ministre français disons qu'un président ça sait, ou ça se tait ! Mais au-delà, il faut souligner qu’il est temps pour l’opposition démocratique d’écrire l’histoire de ses luttes et de ses combats. Il lui faut s’extraire de la gangue du pseudo-multipartisme actuel, pour jeter les bases et les fondements de la véritable démocratisation du pays.

     

    Mohand Bakir

  • Le mystère FFS

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Difficile de comprendre les vrais objectifs de la participation du FFS aux législatives, tant il fait feu de tout bois, ôtant toute cohérence à son argumentation.
    En oscillant entre l’intransigeance — “la décision de notre participation est souveraine et elle est irrévocable” — et le propos qui se veut rassurant — “le FFS est toujours dans l’opposition” —, la tête de liste FFS à Tizi Ouzou trahit l’inconfort intellectuel dans lequel la direction du FFS se retrouve : le parti a adopté une démarche participationniste pour des raisons qu’il ne peut pas partager, ni avec l’opinion ni avec ses propres militants. À ceux qui ne veulent pas s’en remettre au fait accompli de la direction, et dont certains se sont manifestés, il oppose l’irrévocabilité de “la souveraine décision” ; à ceux qui taisent leur malaise, et qui risquent de le manifester, il adresse le message réconfortant d’un FFS qui ne se compromettra pas mais qui peut même “voir ce qu’il fera” si “le changement ne l’agrée pas”.
    Ce qui veut dire que c’est le principe de la participation seul qui est en cause. Ensuite, il s’agira de voir venir, pour l’après-10 mai. Le FFS n’est pas de ces partis qui sont dans le pouvoir et qui estiment que leur destin est de vivre par et pour le pouvoir ; il n’est pas de ces partis dont la stratégie est d’accéder à la sphère politico-affairiste en attendant de pouvoir exiger plus ; il n’est pas, non plus, de ceux, très nombreux, qui se contenteraient d’envoyer quelques-uns de leurs notables à la mangeoire.
    C’est donc dans la logique strictement politique qu’il faut chercher les raisons de cet engagement inattendu. Inattendu parce que l’échéance prochaine ne ressemble en rien aux précédents scrutins législatifs : cette fois-ci, le devoir de participation se justifie par le caractère démocratique inédit dont se prévaut la consultation ; le pouvoir jure qu’il n’est pas question de la simple profession de foi coutumière. Participer, c’est d’abord témoigner de la crédibilité de cette promesse, qu’importe dans quelles preuves ou dans quelle intuition on est allé puiser sa conviction sur la transparence annoncée.
    Rachid Hallet agite le spectre de “ce qu’on va faire” si “le changement n’agrée pas le FFS”, mais il ne nous dit pas ce qu’est ce changement qui agréerait son parti ! Un changement dans la méthode ou dans le résultat ? Et d’où tire-t-il l’espérance d’un possible “changement” alors qu’à écouter le commun des Algériens, ceux-ci ne voient aucun signe d’évolution qui les ferait enfin espérer ? “On vous demande de vous investir en politique”, dit le candidat, presqu’à court d’arguments. “Le reste, on s’en occupe”, aurait-il pu ajouter. Aït Ahmed avait parlé de “mettre du mouvement dans le statu quo”, insinuant déjà que la participation n’avait pas de finalité partisane : il s’agit d’aider à ranimer un système menacé par sa propre inertie.
    Devant le Forum des chefs d’entreprise, Mohand-Amokrane Chérifi avait donné une indication : “Il faut créer un front commun contre ceux qui veulent nous dépecer.” Un clin d’œil vers le mouvement autonomiste soutenu par les évènements du Mali.
    Plutôt du mouvement dans le statu quo que du mouvement contre le statu quo ?

  • FLN : retrait de confiance à Belkhadem

    ils étaient plus de 220 membres du comité central à demander son départ

     

    Par : Azzeddine Bensouiah

    La cour du siège central du FLN était hier le théâtre d’un putsch initié par les redresseurs et les pro-Benflis scandant : “Belkhadem dégage !”

    Les frondeurs ont réussi à rassembler leurs troupes, mais pas seulement, puisque les redresseurs et les pro-Benflis se sont joints au concert pour crier tous ensemble : “Belkhadem dégage !” sous les fenêtres de ce dernier. Dehors, une forte présence policière est constatée. Discrète et se tenant loin des locaux du FLN, elle était là pour parer à un éventuel débordement, lequel n’aura pas lieu.
    La session extraordinaire à la quelle les frondeurs avaient appelé ne s’est pas tenue. “On ne peut pas tenir une réunion dans une cour. Une session ordinaire, cela suppose que les cadres s’expriment et débattent”, explique Boudjemaâ Haïchour.
    Les gardes du corps de Belkhadem étaient sur place. Lui “se cacherait dans son bureau et nous regarde de derrière les rideaux”, affirment beaucoup de cadres.
    Les frondeurs ont été empêchés de tenir leur réunion au sein du siège central du parti. La salle de réunion était fermée et les téléphones des cadres du parti, qui disposent de bureaux au sein du siège, coupés.
    N’empêche, ils étaient nombreux, hier, à Hydra. Les frondeurs affirment avoir dépassé les deux tiers des membres du Comité central. On continuait, d’ailleurs, dans la cour à rassembler d’autres signatures. Les redresseurs ont fait une entrée remarquée, longuement saluée par la foule. Mohamed-Seghir Kara nous dira que “ce qui nous réunit, c’est le départ de Belkhadem”. Si Affif et, tardivement, Saïdani arrivent au siège central du parti, visiblement gênés de ne pas jouer les premiers rôles. Si Affif a d’ailleurs perdu son sang-froid devant un journaliste qui lui rappelait qu’en tant que membre du bureau politique, il avait cautionné les listes concoctées par la direction du parti.

    La revanche de Benflis ?
    Même son de cloche chez les pro-Benflis qui voudraient profiter de la situation pour replacer l’ex-Chef du gouvernement et candidat malheureux à la présidentielle de 2004 aux commandes du FLN, lui qui avait été destitué par “la justice de la nuit” au profit de Belkhadem.
    Les Boukerzaza et autres anciens cadres de l’UNJA étaient présents en force. Un ancien cadre de l’organisation juvénile nous confie que “cela fait cinq ans que je n’ai pas mis les pieds au siège central tellement l’ambiance était irrespirable. Moralement, Belkhadem devrait venir présenter sa démission. Quand on a tous les cadres et tous les militants contre soi, on doit se retirer”. Badis Boulouednine, coordinateur du mouvement des jeunes, affiche clairement la couleur. “Nous demandons le retour de Ali Benflis.” Il est revenu sur sa rencontre avec Belkhadem, au moment de la confection des listes. Le mouvement avait demandé à ce que les ministres, les membres du bureau politique et les députés ayant accompli deux mandats ne soient pas représentés. Or, l’exception accordée à trois ministres est perçue comme une trahison. “Belkhadem m’a affirmé qu’il subissait des pressions de l’extérieur, sans pour autant dire de quelle partie”, affirme notre interlocuteur, qui s’en prend à Tayeb Louh. “Il se prévale du soutien du frère du président. Regardez ce qu’il a provoqué à Tlemcen, où il s’est présenté. 47 kasmas de Tlemcen sont contre lui.”
    Mais l’option Benflis est-elle encore viable ? Pour ses partisans, il n’y a aucun doute et ce serait le meilleur scénario pour le parti. N’empêche que cette option ne rassemble pas tous les membres du CC et, de surcroît, elle constitue un pari risqué. Il ne faut pas oublier que le président d’honneur du parti est toujours Abdelaziz Bouteflika, lequel n’a jamais admis “la trahison” de Benflis qui “a osé” se présenter contre lui en 2004. Dans leur communiqué d’hier, les signataires avaient clairement affiché leur soutien au président de la République. On est, donc, en face d’un forcing des pro-Benflis, pour son retour au-devant de la scène, et c’est de bonne guerre, d’autant plus qu’à l’heure actuelle, il n’y a toujours pas de noms qui se dégagent pour la succession de Belkhadem à la tête du FLN. Il est clair que cette sortie des pro-Benflis s’apparente beaucoup plus à une manœuvre visant leur retour dans les organes de la direction du parti, après avoir été victime d’une véritable purge en 2004.

    “Belkhadem dégage !”
    Un ancien député est furieux contre Belkhadem. “S’il avait un peu de dignité, il aurait démissionné. Il n’a pas honte. Il confie à ses deux fils la tâche de faire des sondages et de décider qui serait apte à représenter le parti. C’est du jamais vu au FLN !” Kassa Aïssi, le porte-parole du parti, est allé directement vers son bureau, sans prononcer un mot. C’est que la direction du parti avait affirmé, la veille, n’avoir pas reçu de demande pour la tenue d’une session extraordinaire du comité central. “C’est faux, Belkhadem est un menteur. Voilà la demande”, exhibe Mohamed Bourzane, mandaté pour lire la déclaration des membres du comité central. Cette déclaration reprise intégralement par l’APS laisse supposer que Belkhadem est lâché de toutes parts. 220 membres du comité central ont décidé, donc, de retirer leur confiance au secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, et au bureau politique.
    Les signataires de la déclaration demandent la convocation d’une session extraordinaire du comité central, et ce, “dans les plus brefs délais” afin de “pouvoir dans le cadre de la légalité et de la démocratie sauver le parti et corriger sa trajectoire par l'élection d'une nouvelle direction pour la gestion de ses affaires”.
    Les membres du CC ont imputé à M. Belkhadem et son bureau politique l'entière responsabilité de l’élaboration des listes “sur la base du népotisme, des allégeances et de l’influence de l'argent, lesquels ont suscité des foyers d'anarchie et de division dans les rangs du parti”, a ajouté le communiqué.

    Et maintenant ?
    Les frondeurs ne veulent, toutefois, pas compromettre l’avenir du parti. Même s’ils contestent les listes élaborées par Belkhadem et son bureau politique, ils appellent à la participation pour la réussite des prochaines élections législatives en vue de “préserver le leadership du parti et du courant patriotique”. Donc, ils soutiendront les listes du parti, avec une précision de taille “sans le secrétaire général actuel et son bureau politique qui ont perdu leur légitimité et leur crédibilité”.  Ira-t-on jusqu’à empêcher Belkhadem et son bureau politique d’animer la campagne électorale du parti ? Wait and see. Selon Mohamed Bourzane, “la tenue d'une session extraordinaire du Comité central du parti exige la collecte de 230 signatures”. Le comité central est composé de 351 membres. Une affirmation qui vient démentir les propos de Boudjemaâ Haïchour, lui, qui affirme avoir dépassé les deux tiers des membres du comité central. Pour Boudjemaâ Haïchour, “la rencontre de lundi est un tournant dans la vie du FLN”. Tout en saluant cette levée de boucliers des militants de base “sans aucune intervention”, il a estimé que les militants discutaient librement du devenir de leur parti. “C’est ça la démocratie interne.” Il martèlera que “nous ne voulons pas de ce type (Belkhadem, ndlr) qui s’est présenté dans la peau d’un allié d’une autre force politique (les islamistes) pour 2014”. Les frondeurs comptent démettre au plus vite Belkhadem, lors d’une session extraordinaire du comité central “pour rester dans la légalité”. Ensuite, un directoire prendra en charge la gestion des affaires courantes du parti, à commencer par la campagne électorale des législatives, pour appeler, ensuite, à la tenue d’un congrès d’où devrait être issue la nouvelle direction du parti.
    En attendant, Belkhadem s’accroche toujours à son poste, refuse d’abdiquer et compte jouer la montre, dans la mesure où la campagne électorale débutera dimanche prochain. Dans un entretien à l’APS, le chargé de communication, Kassa Aïssa, a qualifié d’“action de protestation”, la réunion des membres du CC indiquant que leur nombre n’a pas dépassé la soixantaine. Cela étant, ajoute encore Kassa Aïssa, “nous avons enregistré cette action que nous allons étudier dans son cadre et faire la juste appréciation de son impact ainsi que sur l’ensemble de ses aspects”.

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  • Ould Kablia remet en selle l'ex-FIS

     

    Par
     
    Dahou Ould Kablia joue avec le feu Dahou Ould Kablia joue avec le feu

     

    S'exprimant sur les ondes de la radio Chaîne III, le ministre de l'intérieur, Dahou Ould Kablia, invite l'ex-FIS à se reconstituer en toute légalité à l'étranger et ses militants à grossir les rangs de l'alliance présidentielle. Il exhorte par ailleurs le peuple algérien a ne pas se tromper "de monde"...

     

    Décidément, l’islamisme s’invite à toutes les sauces aigres du pouvoir. Jamais depuis les réformes lancées par Bouteflika et adoptées sans surprise aucune par son parlement "beni oui oui", les islamistes n’ont autant parlé, fait parler d’eux, rempli les journaux, les ondes et la télévision, hanté l’alliance présidentielle. Ils deviennent, pour ainsi dire, la référence principale des législatives. Le scénario cauchemardesque de 1990 semble être remis en place par le pouvoir à bout de souffle qui, pour se légitimer, encore et toujours, agite la menace des partis islamistes qu’il agrée entre temps au nom de la légalité constitutionnelle, pour en faire un chantage électoral. lire la suite..........

    http://www.freealgerie.com/debat-du-jour/244-ould-kablia-remet-sur-la-selle-lex-fis.html