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  • un poids deux mesure à la presidentielle2014

    Le général Yala dénonce le refus du ministère de l’Intérieur de lui fournir les formulaires de candidature à la présidentielle

     

     

    Le représentant du candidat à l’élection présidentielle Mohand Tahar Yala s’est vu « refuser par les services du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales les formulaires en nombre suffisant pour faire signer les nombreux électeurs voulant apporter leur soutien à sa candidature », a dénoncé le général à la retraite dans un communiqué ce mardi 11 février.

    La loi électorale exige en effet l’obtention de 60 000 signatures de citoyens inscrits sur les listes électorales pour valider cette candidature. 

    « Après un premier retrait de 60 000 formulaires, l’Administration, par des manœuvres dilatoires, refuse d’en délivrer un deuxième quota. Alors que d’autres candidats, selon nos informations, n’ont eu aucune difficulté pour obtenir les quotas demandés, dont certains s’élèveraient à plusieurs centaines de milliers », dénonce M. Yala. 

    « Ces pratiques sont inadmissibles et contredisent de manière frontale la profession de foi du chef du gouvernement, président de la Commission de préparation de l’élection présidentielle, de mettre à la disposition des candidats et des électeurs les moyens matériels et toute la logistique nécessaires pour un scrutin "sans failles" et de "préparer le déroulement du scrutin dans des conditions de transparence et de régularité" ». 

    Le général Yala exige du Premier ministre, président de la Commission de préparation de l’élection, de mettre fin immédiatement à ces pratiques. « À défaut d’agir dans les plus brefs délais, il prouvera ainsi au peuple algérien, que nous prenons à témoin, la volonté du pouvoir d’organiser une mascarade électorale avec un scrutin préfabriqué faisant concourir des "lièvres" pour maintenir coûte que coûte le pouvoir en place. Il devra alors en tirer et assumer toutes les conséquences en démissionnant immédiatement de ses responsabilités », ajoute M. Yala.

    Le général à la retraite affirme qu’il va prendre « toutes les dispositions pour dénoncer cette situation et appeler le peuple algérien à refuser ce diktat ».

  • Si Ali contre Si El Mali

     

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    On vient de l'apprendre : le général Toufik s'appelle Si Ali, c'est Si Amar Saadani qui le révèle dans un entretien à TSA où il dénonce l'interventionnisme illégal du DRS. Si plus personne ne croit Saadani depuis qu'il est trop rapidement passé des salles des fêtes à l'APN, puis de milliardaire au FLN, on se dit que là, il sait peut-être de quoi il parle. Problème d'identification, on savait que le général Toufik ne s'appelait pas le général Toufik mais Mohamed Mediène. Maintenant qu'il s'appelle Si Ali, qu'est-ce qui va changer ? Pas grand-chose, Si Ali reste encore puissant et dans l'obscurité de la scène politique, la guerre du pouvoir vient de se doubler d'une guerre des noms. Si Ali, alias Toufik le général, du nom de Mohamed Mediène, est en conflit avec El Mali, alias Si Abdelkader le commandant, plus connu sous le nom de Abdelaziz Bouteflika, connu aussi depuis peu comme le frère de Saïd.

    Si Ali et Si El Mali sont d'ailleurs tous deux invisibles, ce qui donne à cette guerre, réelle ou fictive, l'allure d'une guerre qui se joue en dehors de l'Etat civil. Car dans le rôle du DJ qui compte les points, Saadani ne s'appellerait pas Saadani mais Sadani et il ne serait pas né à El Oued mais à Gafsa, en Tunisie, selon le site Algérie Patriotique. Quand à Si Ali, son lieu de naissance est flou, les uns le placent à Guenzet, sur Mars ou quelque part en Kabylie, pendant que le lieu de naissance de Si El Mali, le Président, a été carrément effacé de sa biographie officielle, à croire qu'il serait né au Mali. En résumé, l'un est né au Maroc, l'autre en Tunisie. Seul Si Ali est né en Algérie. Et alors  ? La guerre se déroulant en Algérie, Si Ali aurait l'avantage de jouer à domicile. Restent les supporters, tous ces Algérien(ne)s spectateurs. Qu'en pensent-ils ? Rien, puisque c'est une guerre qui n'a pas de nom et qu'eux-mêmes n'en n'ont pas. Ouf, heureusement que le pays en a un.

     

    Chawki Amari
  • Sur les réseaux sociaux: Khalifa a été reçu « tel un président »

     

    Lilia Oufella

     

     

     

    Après dix ans  de cavale, Khalifa a été, enfin, extradé hier vers l’Algérie. Dès les premières heures de la soirée, l’information a été largement partagée et commentée sur les réseaux sociaux.

    La nouvelle n’a pas soulagé les internautes algériens. La vidéo du cortège de voitures de luxe qui a accompagné le Golden Boy reflète l’image d’un accueil digne d’un « VIP » et non d’un prisonnier.

    « C’est un cortège digne d’un VIP » ont commenté plusieurs facebookers et twittos. Mine trouve, sur Facebook, que Abdelmoumène Khalifa a été reçu « tel un président ».

    Sur Twitter, Zbenz se demande : « C’est un cortège VIP que l’on voit, pas de fourgon cellulaire ? » Djamel pense que si Khalifa a été reçu comme un VIP, « Il ira sans doute à sa cellule de 40 m2 sise au centre pénitentiaire d'El Aurassi ».

    Plusieurs voix se sont élevées pour demander l’arrestation de Chakib Khelil, Farid Bédjaoui et des voleurs qui sont toujours en Algérie et qui sont au pouvoir. Pour beaucoup d’entre eux, Khalifa n’a pas agi seul et « n’est que l’arbre qui cache la forêt ». « Khalifa ne doit pas faire oublier l’affaire Khelil et Bedjaoui », écrit Badis sur Twitter.

    Pour Mahieddine, Khalifa « n’a pas fait un tiers de ce qu’ont fait et font toujours ceux qui gèrent le pays ». « Et les complices ? Ils sont où ? Au club des pins? », s’interroge Nabil sur Facebook. Pour d’autres, le procès de Khalifa n’est que de « la poudre aux yeux » et sera certainement « blanchi ».

    Selon plusieurs Facebookers et twittos, l’extradition de Khalifa vise à détourner l’attention des citoyens des vrais problèmes de l’Algérie dont le plus important est l’absence du Président. « Voilà de quoi occuper l'opinion publique pour faire oublier les vrais problèmes de l'Algérien et parmi ceux-ci l'absence du premier magistrat du pays », note Jamel sur Facebook.

    Pour d’autres, la question est instrumentalisée par le gouvernement pour un quatrième mandat de Bouteflika à quelques mois de la présidentielle. « Tous les chemins mènent au 4e mandat », note Kamel sur Facebook.



    Sur les réseaux sociaux: Khalifa a été reçu « tel un président »

  • Un parapluie contre la boue

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    Il fait beau mais les coups bas vont pleuvoir, c'est ainsi qu'un journaliste a résumé l'année à venir, où il faut s'attendre absolument à tout, sauf à des méthodes modernes et démocratiques d'affrontement. C'est d'ailleurs tout le paradoxe de cette prévision, les coups bas viennent d'en bas, mais la pluie d'en haut, et l'absurdité verticale du propos renseigne sur cette difficile période qui débute, l'Algérie ne sachant pas faire simple. De fait, chaque information, confirmation ou démenti sera à prendre avec beaucoup de précautions, chaque affaire à observer avec infiniment de recul et chaque dossier à décortiquer sous tous les angles.

    Mais pourquoi les affrontements sont si opaques et tordus ? Parce que quand un homme veut dire quelque chose à un autre homme, il le dit à son voisin, sachant que les voisins rapportent tout, surtout les mauvaises nouvelles. Quand un homme a un problème avec un groupe, il frappe d'abord sa femme, sachant qu'une femme est coupable, surtout si elle n'a rien fait. Enfin, quand un groupe a un problème avec un autre groupe, il envoie ses soldats, laissant le général dans le poste de commandement avec ses trois puces, Mobilis, Djezzy et Nedjma.

    Petit exercice avant d'entrer dans la violente campagne qui s'annonce, comment lire ces informations : Chakib Khelil a quitté l'Algérie et la DGSN ne l'a pas arrêté parce que la justice ne le lui a pas demandé, mais a arrêté le cambrioleur du Palais de justice d'Alger pendant que l'appartement de Khelil était visité par le DRS, qui possède aussi la prérogative judiciaire et des officiers dans les aéroports. Une infinité de lectures s'offrent, dont celle-ci, réservée aux familles, le DRS, la DGSN, la justice et la Présidence sont les 4 enfants d'un même couple, qui a fui le pays en barque il y a longtemps. En fait, peut-être que la vraie question est celle-ci : Khelil est-il vraiment venu en Algérie ?

     

    Chawki Amari
  • Un des leurs a succombé à ses blessures

     

    Colère et consternation chez les gardes communaux

    Par : K. Fawzi

    “Rien n’est encore réglé et nous ne pensons pas que le ministère de l’Intérieur va régler quoi que ce soit”, a indiqué un membre du comité reçu mardi dernier au département d’Ould Kablia.


    C’est la désolation et la consternation totale chez la corporation des gardes communaux qui vient d’enregistrer un décès parmi eux après “la marche pour la dignité” de mardi dernier.Lasfar Saïd, un père de famille âgé de 57 ans, a rendu l’âme dans la nuit de mardi à mercredi  à l’hôpital d’Aïn Defla suite à une hémorragie par accident à l’AVK, comme indique le certificat médical délivré par l’hôpital. Ayant participé à la marche, l’homme blessé lors des affrontements contre les services de sécurité, a été évacué vers un hôpital à Alger où il a reçu des soins puis évacuer chez lui dans la même nuit, accompagné de gardes communaux de la région de l’Ouest. “Avant d’arriver chez lui, son état s’est aggravé et ses camarades l’ont évacué à l’hôpital d’Aïn Defla en urgence. C’est là qu’il est décédé suite à une hémorragie interne après avoir reçu des coups par les policiers. Des policiers avec qui il
    menait une lutte contre le terrorisme”, a expliqué Aliouat Lahlou, un des responsables du comité d’organisation de la marche des gardes communaux, qui condamne énergiquement la  répression policière qui s’est abattue
    sur ses collègues lors de cette manifestation.  La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) attribue, pour sa part, le décès du garde communal à “une mort naturelle”. “Le décès du regretté est survenu suite à une maladie chronique”, a déclaré, hier, à l'AFP le chargé de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, démentant “formellement” que le décès soit lié à des blessures contractées lors de heurts avec la police. Aliouat Lahlou condamne également le communiqué du ministre de l’Intérieur qui affirme que 80% des revendications des gardes communaux ont été réglées. “C’est faux. Rien n’est encore réglé et nous ne pensons pas qu’il va régler quoi que ce soit. Lors de notre entrevue, nous avons transmis nos revendications au président de la République”, ajoute le garde communal, qui précise que plusieurs manifestations de protestation ont été organisées jeudi dernier par les gardes communaux devant plusieurs sièges de wilaya.  Pour sa part, Hakim Chaïb, l’autre responsable du comité, affirme qu’“une plainte sera déposée demain contre le commissaire de la BMPJ de Semmar (Gué-de-Constantine), pour mauvais traitements, insultes et autres obscénités infligés aux gardes communaux lors de leur arrestation dans les cellules de la brigade”. “Le comble, raconte un autre garde communal, c’est qu’ils ont allumé le chauffage pour que nous souffrions davantage”. Selon lui, “la plupart des blessés qui ont été examinés dans les hôpitaux  ont vu leur certificat médical confisqué par des policiers en civil”, alors que plusieurs de ses camarades auraient déjà reçu des convocations de la justice, accusés notamment de troubles à l’ordre public. “Notre marche a été filmée et nous avons des preuves qu’en aucun cas nous n’avons perturbé la circulation routière et nous étions escortés par la gendarmerie dès le début de la marche à partir de Blida. Ce sont les policiers qui nous ont frappés à coup de bâton sans que nous répliquions. D’ailleurs, la population a pris notre défense en jetant des pierres contre les policiers”, argumente Hakim Chaïb.