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armé

  • Les intempéries bloquent la capitale : A qui la faute ? à boutef

     


    En à peine quelques heures de chutes de pluie, la capitale s’est retrouvée sous les eaux. Plusieurs quartiers, habitations et routes ont été inondés.

    Les dernières pluies qui se sont abattues sur la capitale ont provoqué des inondations dans plusieurs communes. Les averses, qui n’ont duré que quelques heures seulement, ont levé le voile sur de graves manquements dans l’entretien des réseaux d’assainissement. Les élus locaux, en cette fin de mandat, hâtent le pas pour rattraper les derniers privilèges ; l’état du réseau d’assainissement est pour ainsi dire le cadet de leurs soucis.

    A Bab Ezzouar, particulièrement à la cité du 5 Juillet, les résidents se sont retrouvés, dès les premières heures de la matinée, coincés dans leurs immeubles tant les espaces alentour étaient submergés par les eaux. Les autorités locales se sont illustrées par leur absence. «Cela fait plusieurs années que nous subissons ces inondations, sans que les autorités locales ne daignent prendre en charge l’entretien des avaloirs», déplorent les habitants de Bab Ezzouar, qui n’ont pu rejoindre leur travail qu’en début d’après-midi.

    A Alger-Plage, ce sont les sempiternels débordements des égouts qui ont prévalu durant toute la matinée d’hier. Plusieurs maisons du quartier Ihadene ont été inondées. D’importants axes routiers ont été également bloqués. La circulation routière a été totalement interrompue sur le CW119 et le CW149. Ce n’est qu’en début d’après-midi que la circulation a retrouvé un semblant de fluidité.

    Pratiquement toutes les trémies ont été submergées par les eaux de pluie à Aïn Naâdja, à El Hamma (Jardin d’essai) et à Bab Ezzouar. Le tramway s’est arrêté pendant plusieurs heures à Cinq Maisons. La route reliant Bachedjerrah à Haï El Badr a été fermée à la circulation dès 6h à cause du débordement des eaux de l’oued de Haï El Badr, qui a occasionné de multiples désagréments aux habitants des quartiers qui se trouvent sur ses berges. A hauteur du carrefour proche de la sortie du tunnel de Oued Ouchayeh, la chaussée s’est transformée en une gigantesque mare. Plusieurs automobilistes qui empruntent habituellement ce tronçon ont été contraints de rebrousser chemin et de contourner la localité pour atteindre leur destination.

    La montée des eaux a même empêché certains automobilistes résidant la cité AADL d’aller vers Haï El Badr ou vers la pénétrante de la rocade sud. Le chauffeur d’un minitruck ainsi qu’un conducteur d’une automobile de marque Hyundai ont été assistés par des passants qui les ont aidés à dégager leurs véhicules des flots.

    L’absence d’agents d’Asrout, de la direction des travaux publics (DTP) et de l’hydraulique est déconcertante. Dans quelques quartiers de la capitale, leurs interventions tardives n’ont pas été d’un grand secours pour les habitants qui se sont retrouvés à lutter à mains nues face aux torrents. Une situation qui n’est pas nouvelle. A chaque automne, Alger subit la paralysie dès les premiers orages violents. Les autorités publiques se rejettent mutuellement la balle sur la question de l’entretien et de la modernisation des réseaux d’assainissement.
    A quand la prise en charge sérieuse et définitive de ce dossier ?

    Saci Kheireddine Elwatan
    Le 29.10.12

  • Mouton de l’Aïd et mouton des affaires

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Cela fait quelques semaines que la difficile question de l’acquisition du mouton de l’Aïd taraude de nombreux compatriotes. La fête du sacrifice a toujours constitué un moment budgétaire crucial pour les ménages algériens. Mais, avec le temps, son coût a fini par dépasser l’entendement économique. Le mouton vaut désormais plus que son poids de viande de mouton ! Entre une fois et demie et deux fois le prix de son poids. Et quand on connaît le prix de la viande ovine, on peut mesurer l’ampleur du sacrifice financier qui est demandé aux fidèles désireux de perpétuer le geste symbolique d’Abraham.
    Faut-il plaindre ou saluer toutes ces petites gens qui, chaque année, se saignent pour pouvoir égorger le mouton ?
    Les stratèges de l’économie du culte, eux, ne semblent point s’embarrasser de scrupules. Les fidèles veulent honorer le rite religieux ? Ils en auront pour leur argent ! Ils ne paieront pas que la viande qu’ils auront à déguster ou à offrir ; ils paieront la possibilité d’égorger la bête.
    L’Aïd est une opportunité commerciale providentielle pour une armée de maquignons professionnels ou de circonstance. Et l’État, plus fidèle que les fidèles, “réunira toutes les conditions pour permettre aux Algériens d’accomplir leurs devoirs religieux”. Celui-là comme les autres.
    Alors spéculateurs, servez-vous, puisque c’est pour la bonne cause, celles de nos convictions religieuses. Quand on aime, on ne compte
    pas ; ce n’est pas quand on croit qu’on va compter !
    Et la contribution de l’État ne s’arrêtera pas là, à fermer les yeux sur le plus grand marché informel de l’année et du pays. Cette opération qui échappe aux autorités agronomiques, sanitaires, commerciales et fiscales concerne pourtant des millions de têtes d’ovins et de caprins et brasse des milliers de milliards de dinars. Autour de toutes les agglomérations et le long des routes, des terrains sont rendus disponibles pour servir de foires aux bêtes et, le jour du sacrifice, vous pourrez accrocher la carcasse à sécher et à se vider de son sang sur la branche d’un arbre, y compris parmi ceux qui bordent le boulevard Victor-Hugo à Alger. Avec un peu de chance, l’ENTV pourrait passer par là et filmer vos enfants en train de se réjouir de la mise à mort d’un animal avec lequel ils jouaient la veille et qu’ils ont fini par tant aimer.
    Des “start-up” de Cola halal qui ont fleuri en Europe aux “tour-operators” pour “omra” en low-cost, en passant par la privatisation royale saoudienne des Lieux saints, la religion constitue, en ces temps où tout se marchandise, un paradis pour affairistes et pour… politiciens.
    Ce n’est donc pas pour défendre des pratiquants qui se font arnaquer, de bonne foi, que l’État va se mettre à dos cette véritable “religion connexion”. Ce qu’il donne des gages d’allégeance à la règle de “l’islam religion d’État” et d’en tirer, comme il croit, une part de légitimité. À la piété populaire, doit en quelque sorte répondre une piété institutionnelle. Qu’importe si le pieux quidam doit en faire les frais… financiers.
    De norme de comportement uniforme, la piété glisse en norme de consommation commune. Elle devient alors une opportunité d’affaires qui arrange aussi bien les affaires des affairistes que celles des politiques.

  • Un passeport diplomatique pour les brigands et les criminels afin d’échapper aux poursuites judiciaires à l’étranger!!!!

     

    El Watan 06 septembre 2012

     

    Une parade vient d’être trouvée
    Passeport rouge pour les cadres

    Face au phénomène des poursuites judiciaires à l’étranger à l’encontre des cadres de l’Etat, une parade vient d’être trouvée.

    Les enfants, les épouses des anciens présidents de la République et des officiers supérieurs de l’armée bénéficieront du nouveau décret qui octroie des passeports diplomatiques à cette catégorie de personnes.
    De même que les secrétaires généraux des ministères et les parents des anciens présidents, leurs enfants, leurs épouses, leurs frères et sœurs, les anciens Premiers ministres, les ministres d’Etat, les cadres jouissant du titre de ministre, le directeur de cabinet du président de la République, le secrétaire général du gouvernement, son homologue de la présidence, les conseillers du président retraités et ceux qui ont occupé ce poste pendant sept ans.

    Cette mesure touche également le chef d’état-major de l’armée, le chef du renseignement et de la sécurité et les officiers supérieurs de l’armée. Ce passeport diplomatique garantit à son possesseur l’immunité, notamment lors des voyages effectués à l’étranger par cette catégorie de personnes.
    Plusieurs plaintes ont été déposées dernièrement à l’étranger contre des responsables algériens, la dernière en date concernant le général à la retraite, Khaled Nezzar, poursuivi par un tribunal suisse.

  • Une fondation qui dérange

    L’idée de la création d’une fondation dédiée à la Garde communale ne serait pas bien vue par bien des cercles.
    Ces derniers y voient la «main» du camp éradicateur qui voudrait, selon eux, saborder la politique de réconciliation nationale. Remarque dont ne veulent pas entendre les agents de ce corps qui, à travers cette initiative, veulent pérenniser leur combat noble pour la sauvegarde de la République du péril islamiste. Et ce, à plus forte raison, disent-ils, que ledit corps est appelé à être dissous ou tout au moins ses éléments «dispersés» à travers les entités économiques et autres administrations.

    souce;le soir dz

  • algerie à la traine

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  • Karim Tabbou à l’université d’été du Parti socialiste français

    Printemps arabe : "les événements ont redonné une position centrale à l'armée"



     

    Le rôle joué par l'institution militaire dans les soulèvements populaires du monde arabe était vendredi au centre de l'intervention du premier secrétaire du FFS Karim Tabbou, invité à l'université d'été du Parti socialiste (PS) français qui se tient à la Rochelle, en France. « Comment ne pas voir le grand paradoxe que constitue la place de l’armée dans les processus politiques en cours ? », s’est‑il interrogé. Les dirigeants des régimes autoritaires contestés, a‑t‑il rappelé, sont dans leur grande majorité une pure fabrication de cette institution militaire. Et ils sont restés au pouvoir grâce à elle. « On a pu dire pour certains de ces pays que l’armée est responsable de tous les désastres », a‑t‑il soutenu.

    Mais cette institution a également joué un rôle très important dans la chute de Ben Ali en Tunisie et de Moubarak en Égypte, ainsi que dans la gestion des affaires de ces pays après leur départ. « Nous ne pouvons que constater que les événements actuels ont entraîné et redonné parfois une position centrale à l’armée dans les processus politiques en cours », a prévenu le SG du FFS. Et de poursuivre : « les militaires sont revenus audevant de la scène politique. La stratégie, les choix politiques et institutionnels de l’institution militaire, les rapports que cette institution entretiendra avec les différents acteurs politiques et sociaux seront déterminants quant à l’évolution et à l’issue des processus politiques en cours ».
     
    Pour Karim Tabbou, tous les scénarios sont possibles aujourd'hui. Il n'écarte pas un éventuel retour des régimes dictatoriaux « par le biais d’une stratégie sécuritaire sous habillage antiterroriste ». Le responsable du FFS n'a pas manqué de rappeler dans ce sens les échecs essuyés par les pays où les dirigeants ont prôné une gestion sécuritaire. « Les logiques d’affrontement, les gestions sécuritaires ne protègent pas les populations, bien au contraire, elles font le lit des organisations extrémistes et leur donnent un avenir politique. L’exemple de mon pays est à cet égard emblématique ».
     
    Dans ce contexte, M. Tabbou appelle à la vigilance. « Les forces qui s’opposent au processus de changement sont encore considérables et peuvent infléchir les options démocratiques en œuvre », a‑t‑il souligné. Les problèmes économiques dont pâtissent les pays où des soulèvements populaires sont survenus peuvent également entraver, selon lui, le processus de changement démocratique.
     
    Karim Tabbou a en outre appelé une nouvelle fois à la redéfinition des relations entre les puissances occidentales et les pays arabes. « Il est important que soient réaffirmées l’universalité et l’indivisibilité des droits de l’homme, il est important que soit réaffirmé le principe que l’accès et l’exercice du pouvoir requiert le consentement des gouvernés, il est important que soient garantis tous les pluralismes. Il est important que soit bannies l’omerta et la complaisance devant la violence et corruption », a‑t‑il insisté.
  • le peuple veut ses armes ,rendez nous les armes que vous avez spolier au peuple et mettez état d'urgence en veilleuse .

     

    DAHO OULD KABLIA L’A ANNONCÉ À L’APN
    “L’État va réarmer les citoyens contre le terrorisme”
    Par : Nadia Mellal

    Le ministre a précisé que la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur, qui est uniquement concerné par l’application de cette décision prise par le ministère de la Défense nationale.

    Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, n’a pas été, hier, avare en déclarations en direction de la presse nationale qui l’a sollicité à propos de sujets d’actualité nationale les plus brûlants. Interrogé en premier à propos de la question de la remise des armes aux citoyens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le ministre expliquera qu’“il y a des régions dans lesquelles le problème d’insécurité demeure et où des gens nous ont sollicités pour obtenir des armes pour lutter contre le terrorisme. À ces gens-là, nous donnerons des armes”. Ce faisant, le ministre de l’Intérieur précisera que “la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur qui est chargé uniquement de l’application d’une décision du ministère de la Défense nationale (MDN) qui est à l’origine de cette remise des armes”.

    Criminalisation du colonialisme : le projet n’a aucun fondement juridique
    Au sujet du fameux projet de loi criminalisant le colonialisme, le ministre estime qu’il ne repose sur aucun fondement juridique. Il a commencé par expliquer que “les fondements juridiques d’une loi se construisent généralement à partir des dispositions du code pénal”. Aussi et si à ses yeux “dans notre code pénal, il y a tous les faits et gestes susceptibles de justifier des procédures de poursuite et que les actes sont désignés dans le code pénal, il y a aussi les sanctions”, il demeure néanmoins que “notre
    code pénal est postérieur à la période considérée”.
    Et comme “il ne peut pas y avoir d’effet rétroactif de l’application de la loi”, le ministre se demande, dès lors, “on va condamner les gens
    comment ?”. Et d’asséner que de tels crimes “ne peuvent donc être condamnés que sur le plan moral”. Sur le plan politique, Ould Kablia estimera que l’armée française a commis des crimes abominables contre l’humanité.
    Il notera à ce sujet qu’“il y a actuellement en France des associations qui demandent à ce que la France fasse preuve de repentance et demande des excuses”. “C’est l’objectif que nous devons atteindre”, expliquera-t-il tout en soulignant que “c’est une carte entre nos mains que nous devons faire valoir : la France doit présenter des excuses au peuple algérien et faire preuve de repentance”.

    Passeport biométrique :
    ça se passe mal
    Sollicité sur l’opération de dépôt des dossiers pour l’obtention des passeports biométriques, le ministre n’a pas tergiversé pour dire que “cela marche mal”. La raison, dit-il, en est que “les gens sont pressés d’avoir leur passeport”. Comment parer à cette situation ? Réponse du ministre : “Pour ceux susceptibles d’avoir des visas, on leur donne des passeports ordinaires, selon l’ancienne formule, pour une durée de deux ans”. Cette opération de passage au passeport biométrique s’étendra jusqu’en 2015, a-t-il rappelé. Interrogé à propos de la difficulté d’obtention de la pièce 12 S de l’extrait de naissance, le ministre précisera que cette pièce “est disponible”. “Le seul problème est que parmi les 600 équipements dont nous avons besoin (pour la confection des passeports biométriques], nous n’avons acquis à ce jour que 80. Nous n’en avons lancé un avis d’appel d’offres pour l’acquisition de ces équipements. Trois offres nous ont été faites et sont actuellement à l’étude”, précise-t-il à ce sujet. “4 400 registres d’état civil sont actuellement disponibles au niveau de l’Oranie”, dit-il, tout en expliquant qu’“il y a 450 scanners sur lesquels on peut solliciter la machine plutôt que les personnes”.

    Parkings sauvages :
    ils seront régularisés
    évoquant la question des parkings sauvages en réponse à une question, le ministre dira qu’ils seront “régularisés ou diminués”. Quant aux marchés non réguliers, Ould Kablia indiquera qu’ils “seront transférés ailleurs pour ceux qui ont une possibilité de transfert, ou détruits pour ceux qui n’ont pas la possibilité de transfert dans un autre lieu”.