Ammi Saïd
Je parle comme un mouton Du quel vous voulez faire un mechoui
Car il dit bâââââââ tout le temps Au lieu de vous dire oui oui oui
Je suis contre tous ceux qui tuent Et tous ceux qui appellent à ce que certains soient pendus
Pour faire plaisir aux généraux Qui nous conduisent comme un troupeau
Je suis fou, je dis n’importe quoi Je suis fais ainsi
je n’ai eu aucun autre choix Je n’ai pas beaucoup de moyens pour aller consulter le Dr bourgeois Ni ce grand érudit qui se prend pour un opposant de son roi
Vous avez choisi votre camp Celui qui prend tout un peuple pour des cons
J’ai choisi ce peuple qui subit et que vous voulez soumis
Car c’est lui qui reçoit les méfaits de vos décisions et qui souffre de votre mépris
Pendant dix ans vous nous disiez il n’y a plus de barbus
Nous avons fait avec eux une véritable réconciliation
Mais à l’approche de vos énièmes et fausses élections
Vous nous dites allez voter, ils sont tous réapparus
Vous savez qui a tué, qui a torturé, qui a volé et qui a massacré
Vous avez tout ce qu’il faut pour les arrêter et les juger
Mais vous préférez offrir à vos criminels l’impunité
Pour continuer à vivre dans le luxe et la sécurité
Vous harcelez et vous persécutez ceux qui désirent une autre Algérie
Celle de la légitimité, de la justice, de la liberté et de la dignité
Vous avez décidé de garder celle du mensonge et des non-dits
Pour continuer à vous servir et à défendre vos propres intérêts
Oui mon juge, mon juge suprême
En te lisant tu me confirmes Qu’ils sont arrivés à étêter De ton esprit toutes tes idées
Tu as vendu ton âme et ta pensée Et tu les as échangé et remplacé Par celles de tes maîtres incontestés
Ceux qui ont tout castré de ce que ton pays est doté Des valeurs ancestrales de toute beauté
Une diversité d’une richesse que le monde aurait pu nous jalouser
Une histoire faite de résistance, de fraternité et de solidarité
Et des hommes d’un courage pur et élevé C’est tes dieux et c’est eux que tu dois glorifier
C’est tes dieux et c’est pour eux que tu dois continuer à se prosterner
Va mon petit, écoute-les religieusement et viens nous dire ce qu’ils t’ont dicté
Va mon petit, n’oublie pas que dans leurs bouches ne coule que la vérité !
hogra
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Les démocrates qui ont choisi de vivre sous le règne de la tyrannie !!!
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Le prince de club des pins , Melzi , s’attaque aux journalistes qui le dénoncent
Le tribunal de Chéraga vient de renvoyer l’affaire qui devait opposer le directeur du club des pins à un journaliste. La juge qui doit statuer sur cette affaire a exigé la présence de Hamid Melzi, ce dernier accuse notre confrère de diffamation, alors que lors de l’instruction le journaliste en question avait fournit aux juges d’instruction qui s’occupaient de cette affaire, la preuve que le papier avec lequel la plainte a été déposée a été falsifie. Malgré cela l’affaire a était renvoyé devant le tribunal de Chéraga. Lorsque la juge a prononcé le renvoi pour le 15 de ce mois des incidents on éclatés dans la salle d’attente du tribunal une personne se faisant passer pour Le fils de Melzi alors qu’il n’est que le chargé du contentieux de la résidence D’état du Sahel, il a préféré usurper l’identité du fils du concerné afin d’intimider l’avocat du journaliste. Il ne sait pas arrêter là puisqu’il a continué en proférant des menaces sur le journal en lui signifiant que son intégrité physique serait très gravement menacée s’ il réédité un autre écrit.
Le journaliste en question s’appelle Fethi Bendali il exerce le métier depuis plus de 10 ans il est également le fils d’un très grand journaliste sportif algérien en la personne de redouane Bendali. À la sortie du tribunal notre confrère nous dira qu’il est très peigné par la situation qu’il vit depuis plusieurs mois alors qu’il est innocent qui n’a jamais écrit d’article sur le concerné, avant de rajouter « mon seul tort est d’avoir mis la main sur ce qu’il ne fallait pas enfin il ne fallait pas pour eux mais pour le peuple algérien et pour une Algérie scène démocratique et libre il le fallait, mon métier me l’impose, mes convictions aussi. J’ai des preuves et témoignages accablants, mais je n’ai rien écrit encore enfin si mais rien publié encore. je le ferai une fois cette affaire terminée . Et j’exercerai mon métier jusqu’à la fin de mes jours,!
j’ai 28 ans je suis marié et j’aimerais que mes enfants grandissent enfin dans un pays libre démocratique est un pays de justice. de toutes les manières j’ai confiance en la justice algérienne et j’ai confiance en mon président de la république et vive l’Algérie » voilà dans quel état d’esprit été notre confrère. Pour notre part nous espérons vraiment que toute la confrérie sera présente le 15 au tribunal de chéraga pour ce face-à-face entre Melzi et la presse algérienne.
Mourad Aknoun
http://dzactiviste.info/le-prince-de-club-des-pins-melzi-sattaque-aux-journalistes-qui-le-denoncent/
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snpsp et sa greve
06.05.2012
Praticiens en grève
- Conformément aux dispositions prévues par la loi 90 – 02 du 06 février 1990.
- Dans le respect des décisions des assemblées générales locales des adhérents, convoquées à l’effet de statuer sur l’état d’avancement dans la prise en charge des revendications socioprofessionnelles soumis au débat et à la négociation depuis le mois de juin 2010. A savoir ;
- L’amendement du décret 09-393 du 24 11 2009 portant statut particulier des praticiens médicaux généralistes de santé publique.
- L’application de l’article 19 du décret exécutif sus cité accordant le droit à l’accès sous la condition de l’ancienneté au grade de « principal ».
- L’accès au 3ème grade « praticien en chef » pour les praticiens médicaux généralistes en application de l’accord négocié entre le MSPRH et le SNPSP.
- La revalorisation de la prime de garde et de l’indemnité du risque de contagion.
- L’accès au logement de fonction pour les praticiens médicaux généralistes et spécialiste exerçant dans les régions éloignées et enclavées du pays.
- La levée de toutes les situations d’entraves à l’exercice du droit syndical soumises au règlement, notamment les cas relevant des wilayas de Sétif et de Bordj Bouarerridj.
Devant le constat établi de la non prise en charge de l’ensemble des points sus cités et en application des résolutions du Conseil national extraordinaire du SNPSP tenu à Alger le 19 04 2012; Le syndicat National des Praticiens de la Santé Publique appelle l’ensemble de ses adhérents à répondre massivement :
- Au mot d'ordre de grève les journées du 07, 08 et 09 mai 2012.
- Au « Sit in » de l’intersyndicale prévu le 14 05 2012 à partir de 11h00 devant le siège du Ministère de la santé.
UNION – SOLIDARITÉ - DIGNITÉ
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la hogra au département chirurgie dentaire,chikourisme de certain profs déspotes
Service de chirurgie dentaire au CHU Mustapha bacha alger
Le cri de détresse d’un maître-assistant
Il vit une profonde blessure depuis plus de cinq ans. Agressé, insulté et malmené à maintes reprises, il a frappé à toutes les portes, en vain. Humilié et touché dans l’âme, il ne lui reste aujourd’hui que la presse. Lui, c’est Belkacem Bouchelaghem, maître-assistant en chirurgie dentaire au CHU Mustapha Bacha. Ce chirurgien dentiste dénonce un «effroyable harcèlement administratif» de la part de son chef de service. Un harcèlement qui dure depuis au moins 2006. De nombreuses requêtes, dont nous détenons des copies, ont été adressées à la fois au directeur du CHU Mustapha, au doyen de la faculté de médecine et au ministre de la Santé. «Et à chaque fois, il redouble de férocité contre moi, faisant preuve d’abus d’autorité», souligne le maître-assistant.Agressé, insulté et malmené à maintes reprises, il a frappé à toutes les portes, en vain.«Et comme si tous les blocages, injures et invectives ne suffisaient pas, il est allé jusqu’à m’agresser physiquement. Une agression qui m’a contraint à un arrêt de travail de deux jours, tel qu’attesté par le médecin légiste», précise-t-il. Agé de 57 ans, ce maître-assistant dit vivre l’enfer au travail. «Après l’agression de septembre dernier, j’ai porté plainte contre lui pour coups et blessures volontaires et injures». Le Dr Bouchelaghem, parallèlement à sa plainte, a saisi la faculté de médecine. Car, selon lui, le chef de service a décidé, après coup, de l’exclure du planning de travail des enseignants affichés dans le service. Meurtri, ce maître-assistant ne sait plus à quel saint se vouer.
«Depuis qu’il est mon chef de service, j’en ai vu des vertes et des pas mûres». Le Dr Bouchelaghem estime que tout a commencé quand il avait refusé à lui faire «allégeance» à la tête du service. «Aujourd’hui, je suis exclu de toutes les activités pédagogiques, cours, séminaires et autres encadrements. Je suis même exclu des mémoires. Il est allé jusqu’à bloquer ma thèse en refusant de me donner l’autorisation d’effectuer des déplacements à l’Ecole dentaire garancière en France, invoquant à chaque fois la nécessité de service. Cette persécution subie au quotidien affecte gravement mon état de santé à la fois physique et mental» , écrit-il au ministre de la Santé. Toutes nos tentatives de prendre attache avec le chef de service pour recueillir sa version des faits se sont avérées vaines. Ce maître-assistant lance un véritable cri de détresse et espère une intervention de la tutelle pour mettre fin à son calvaire.
R. S.
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ALGERIE WATCH
- Non à l'extradition du Dr Mourad Dhina en Algérie ! (Pétition, 01.02.12)
- Pour le FMI: L'Etat algérien dépense sans compter (QO, 02.02.12)
- Préparatifs des prochaines législatives: 1.541 magistrats dans les commissions communales (QO, 02.02.12)
- Rapt de touristes étrangers en 2003: Le procès de deux auteurs présumés reporté pour la 11e fois (EW, 02.02.12)
- Des Qataris intéressés pas le projet Volkswagen (QO, 02.02.12)
- L'Ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin à Alger (SA, 02.02.12)
- Les divergences entre Abane et Ben Bella : deux lignes politiques ambivalentes (B. Ait Benali, 02.02.12)
- Des défenseurs des droits de l’homme, politiciens, journalistes et universitaires demandent à la France la libération du Directeur exécutif d’Alkarama (AK, 01.02.12)
- Six nouveaux partis politiques autorisés à tenir leur congrès constitutifs (Liberté, 01.02.12)
- Émeutes à Chéraga (SA, 01.02.12)
- Le jeune Hichem enterré hier: Nouvelles émeutes à Tiaret (QO, 01.02.12
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personne ne viendra tant que le regime de bananes séniles reste au pouvoir
La blague de la semaine : La diaspora algérienne de silicon valley prochainement à Alger pour promouvoir les start-up ,Le retour des cerveaux…
Poste par Rédaction LQA
Silicon Valley de BlidaSamedi 3 décembre à 22:26LE FINANCIER
Une quarantaine de chercheurs et d’ingénieurs algériens de la célèbre technopole de San Francisco, Silicon Valley, se rendront en février prochain à Alger pour la mise en place d’un projet d’accompagnement des startup (entreprises innovantes) algériennes.
Dans ce cadre, un forum devrait regrouper notamment les ministères respectivement de l’Industrie et de la Poste et des TIC, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), des banques et la délégation des technologues algériens de Silicon Valley, a indiqué à l’APS l’ambassadeur d’Algérie à Washington, M. Abdallah Baali.
La diaspora algérienne qui prendra part à cette rencontre sera composée de spécialistes exerçant, pour la plupart, dans les grandes entreprises technologiques américaines telles que Apple, Google, Cisco, Oracle, Intel, Hewlett-Packard, ainsi que d’Algériens qui sont patrons de leur propre société technologique tel M. Belgacem Haba, surnommé «l’homme aux 200 brevets d’invention» dans la microélectronique.
Selon le président du Conseil d’affaires algéro-américain, M. Smail Chikhoune, durant les deux jours de ce forum, il s’agira d’élaborer une «feuille de route» à moyen et long termes avec un programme bien défini pour promouvoir en Algérie les jeunes entreprises, en activité ou à créer, spécialisées essentiellement dans les nouvelles technologies.
En effet, explique-t-il, pour aider les jeunes Algériens détenteurs d’idées dans le domaine des technologies à créer leur startup et doter celle-ci d’un potentiel de croissance, «il ne suffit pas de leur accorder une aide financière uniquement et de les lâcher dans la nature sans aucun accompagnement ni suivi».
Les conditions de réussite et d’expansion de ces entreprises de nouvelles technologies, poursuit-il, dépendent aussi, fondamentalement, d’une aide en matière d’expertise en management et d’un accompagnement professionnel multidimensionnel à travers, notamment, le «coaching », qui permet à la personne «coachée» d’approfondir ses connaissances et d’améliorer ses performances pour la croissance de son entreprise. Et c’est à ce niveau que l’expertise des spécialistes algériens de la principale technopole américaine devra intervenir.
Pour la mise sur pied de ce projet, il sera proposé, entre autres, au cours du forum d’Alger, la création d’un fonds d’investissements dont le rôle consiste à financer à la fois les start-up et le coaching des experts. Les ressources financières de ce fonds pourraient provenir de financements de l’Etat, des banques ainsi que des entreprises de tout secteur, lesquelles pourraient prendre des participations dans le capital de la start-up laquelle, finalement, est une potentielle future PME en cours de gestation.
FONDS D’INVESTISSEMENTS
Qui plus est, a observé M. Chikhoune, l’Algérie dispose de solides jeunes compétences en matière des nouvelles technologies, qui doivent être encouragées par une politique qui favorise les idées innovantes.
A ce propos, il ne manque pas de relever que lors d’une visite effectuée en octobre dernier à Alger par une délégation du département d’Etat et de jeunes entrepreneurs américains sur le partenariat en matière d’incubation d’entreprises, il a été question de choisir, à l’issue de cette rencontre, une start-up algérienne sur les 15 participantes, pour suivre un stage au niveau d’un incubateur d’entreprises et d’une université à Detroit (Michigan).
Selon M. Chikhoune, sur les projets exposés par les 15 jeunes candidats algériens spécialisés dans les TIC, cinq (5) start-up ont présenté des projets innovants qui étaient d’une telle excellence, notamment dans le domaine du software, qu’il avait été extrêmement difficile de les départager et dont le candidat de Djelfa a été finalement retenu par la partie américaine.
Outre l’élite algérienne de la Californie, qui concentre le plus gros des entreprises de technologies de pointe américaines, il est également prévu, dans les prochaines étapes, d’associer les technologues algériens des autres parties des Etats-Unis pour développer les entreprises des nouvelles technologies en Algérie.
Pour le président de l’USABC (US-Algeria business council), il faudrait s’inspirer de la méthode adoptée depuis bien longtemps par l’Inde et la Chine dont les gouvernements demandent à leur élite scientifique vivant à l’étranger de parrainer les «jeunes pousses» technologiques locales et, aussi, de créer des entreprises dans leur pays d’origine.
Souhila H.
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Salaires en hausse pour les hauts cadres!! la hogra salariale et les autres les moyens cadres à la poubelle
source :le soir dz
Le salaire des hauts cadres de l’Etat, calculé sur la base de dix fois le SNMG fixé par arrêté gouvernemental à 8 000 DA, est appelé à être revu à la hausse, soutiennent des sources syndicales sûres.
Le dossier évoqué lors de la récente entrevue entre Tayeb Louh et Sidi Saïd et soutenu par ce dernier a été transmis en ce début de semaine au Premier ministère, où on indique qu’Ahmed Ouyahia a donné son accord pour la révision de cette disposition, dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2012. -
HOGRA,INJUSTICE,DICTATURE,HAMEL ,DOK,BOUTEF-----> cela se passe à hydra (bois des pins)
“ L'état de droit commence dans la police”. (slogan de la DGSN). Appréciez son application sur le terrain !!!
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hogra
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quelle sentence,grave ,justice guidée, et pour les tangos ayant du sang dans les mains que prevoit article penale bis 65 alinea5!!!!!!
Chlef : 10 ans de prison pour du rap subversif
Le tribunal criminel de Chlef a rendu, dans son audience du 3 novembre dernier, un verdict jugé «excessif» par certains observateurs. Dix ans de prison ferme pour le contenu jugé subversif de morceaux de rap diffusés à Chettia, commune située à 7 km du chef-lieu de la wilaya de Chlef.
Deux frères de cette région ont été jugés pour l’enregistrement et la diffusion de ces chansons. L’un en serait l’éditeur et le second le diffuseur. Abderahmane Tounsi, 23 ans, actuellement en fuite en France, a écopé de 10 ans de prison ferme par contumace pour deux chefs d’inculpation : atteinte aux symboles de l’Etat et au président de la République, et apologie du terrorisme. Son frère, Hocine Tounsi, 24 ans, détenu à la prison de Chlef, a écopé, lui, de 3 ans de prison ferme, pour un seul chef d’inculpation : apologie du terrorisme. Les faits remontent au 16 avril dernier lors de l’arrestation de Hocine pour détention d’une chanson subversive sur son téléphone portable.
Le procès qui a suivi a statué en s’appuyant sur l’article 144 bis du code pénal sur les crimes qualifiés d’actes terroristes ou subversifs. Pour le premier inculpé, Abderahmane, le jugement s’est appuyé sur l’article 87 bis 4, qui prévoit 5 à 10 de prison et d’une amende de 100 000 à 500 000 DA pour quiconque faisant «l’apologie, encourageant ou finançant des actes visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions». Le frère, Hocine, a été jugé pour sa part sur la base de l’article 87 bis 5 qui prévoit une peine de prison de 5 à 10 ans pour quiconque «reproduit ou diffuse sciemment des documents, imprimés ou enregistrements faisant l’apologie du terrorisme». Abderahmane est à l’origine de l’enregistrement de cette chanson satirique qui remet en question la légitimité de la police, de l’Etat et surtout celle du président, le tout avec des termes crus. Une diatribe contre l’injustice, la corruption et les passe-droits qui, selon le texte de la chanson, seraient plus néfastes que le terrorisme. Le tout enflammé par un amour inconditionnel pour l’Algérie libérée du joug politique actuel, jugé illégitime. Face à ce verdict, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), joint hier par téléphone, a émis quelques réserves : «Je comprends que l’on soit sévère contre l’apologie du terrorisme mais pour le reste, il me semble que dix ans de prison c’est un peu trop.
Cela dit, tout dépend du contenu du texte. Si les propos du chanteur ont été faits sur le ton de la dérision, il faut prendre en compte les nuances et faire une lecture approfondie du texte.» A quel moment une chanson peut être considérée comme faisant l’apologie du terrorisme et quelle part donner à la liberté d’expression et de dérision dans cette affaire ? «Si l’on se réfère aux Guignols de l’info de Canal Plus, qui donnent souvent la parole à Ben Laden, on ne peut pas considérer que cela soit de l’apologie du terrorisme à partir du moment où c’est fait avec dérision. Maintenant, concernant notre cas, il faut prendre en compte les transformations qui caractérisent notre société. Il y a certainement des finesses qui échappent aux juges qui se précipitent à rendre des verdicts trop sévères avant de faire des lectures plus approfondies de ces expressions jugées subversives», a-t-il ajouté.
Fella Bouredji
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Dérive judiciaire à Oum El Bouaghi sans précedent et chakib et les géneraux ,boutef qui bouffent les millirds en dollars !!!! justice corrumpue jusqua la lie
Deux ans de prison ferme pour un non-jeûneur
L’affaire remonte à la fin du mois d’août dernier, lorsque ce jeune de 27 ans a été arrêté lors d’une descente de police pour non-observation du jeûne. Les organisations des droits de l’homme dénoncent une énième atteinte à la liberté de culte.
Contrairement à l’issue du procès de Aïn El Hammam et celui, bien avant, des non-jeûneurs de Biskra qui tous ont fini par être relaxés, à Oum El Bouaghi par contre, la justice n’a pas jugé utile d’appliquer la jurisprudence dans l’affaire qui implique un autre non-jeûneur. La cour d’Oum El Bouaghi a condamné en effet, lundi dernier, le jeune Bouchouata Fares à une peine de deux ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende pour atteinte à un précepte de l’Islam.Une décision inspirée de l’article 144 bis du code pénal, venue confirmer le verdict rendu il y a quelques semaines par le tribunal de première instance.
L’affaire, qui a provoqué la stupeur au sein de la population de Aïn El Beïda, remonte à la fin du mois d’août, en plein milieu du Ramadhan. Agissant sur renseignement, la police de Aïn El Beïda (25 km au sud-ouest d’Oum El Bouaghi) a effectué une descente dans un lieu abandonné, au centre-ville, à la recherche d’un groupe de citoyens qui était en train de casser la croûte au beau milieu de la journée. Sur place, les policiers n’ont pu arrêter qu’un seul parmi les présumés non-jeûneurs, alors que les autres ont réussi à prendre la fuite.
Le jeune homme, âgé d’environ 27 ans, a ensuite été présenté devant le procureur de la République qui a décidé de le placer sous mandat de dépôt. Dans sa plaidoirie, maître Belaïd, avocat de la défense, a vainement tenté, lundi, de convaincre le tribunal de l’inexistence de loi qui condamne les récalcitrants et qu’il relève de la liberté individuelle de ne pas pratiquer tel ou tel précepte. Le verdict a été prononcé tard dans la journée. Pour le même grief, le jugement diffère d’un tribunal à un autre.
S’agit-il d’une justice à deux vitesses ? Selon maître Mustapha Bouchachi, «les magistrats d’Oum El Bouaghi ou d’ailleurs ne sont pas tenus de rendre le même verdict que celui de Aïn El Hammam, mais en tout cas, ce genre de poursuite n’a aucun fondement juridique». Le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) réitère aussi la position de son organisation sur ce genre de procès à la mode, lié à un excès de zèle et de religiosité de la part de l’institution judiciaire, en dépit du fait que la liberté de culte soit garantie par la Constitution algérienne. «Nous considérons que c’est une atteinte à la liberté de culte.
Ce genre de condamnation fait plus de mal à l’Algérie et à l’Islam lui-même. Nous donnons l’image d’un pays fermé», souligne notre interlocuteur. «Bien sûr, on est tenu de respecter la foi des autres, mais si on s’amuse à ça, on va mettre en prison des gens qui ne font pas la prière et ne vont pas au hadj», ajoute-t-il. Le jeune Fares Bouchouata n’a droit qu’à un dernier recours devant la Cour suprême et, peut-être, à un autre élan de solidarité de la part de l’opinion publique.
Nouri Nesrouche
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Deux mois de prison ferme pour le journaliste d’Akhir Saâ à El Tarf
ALe procureur de la république du tribunal d’El Tarf a requis une peine de deux mois de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 DA à l’encontre du correspondant du quotidien arabophone Akhir Saâ.
Notre confrère a été condamné pour une affaire de diffamation déclenchée par la directrice de l’école primaire Dey Banamor d’Aïn Khia, un village à 10 km au Nord d’El Tarf.
Le journaliste avaient repris une pétition des parents d’élèves qui protestaient contre la fermeture impromptue d’une classe préparatoire. Depuis l’affaire, la classe a été rouverte. Le verdict sera prononcé dimanche 9 octobre.
Slim Sadki
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Octobre 88 : le mépris de Bouteflika
Le 15 avril 1999 où il accède au pouvoir, Bouteflika ne retrouve rien de l’Etat absolutiste laissé par Boumediene.
La constitution, élaborée en 1976, avait changé en 1989 puis en 1996 et prescrit désormais l’alternance au pouvoir : l’article 74 limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Le FLN n’était plus seul « représentant du peuple », d’autres partis autonomes ayant été autorisés à activer ; il existe, désormais, une presse libre et des syndicats libres ; la société, mobilisée contre le terrorisme, affiche une certaine vitalité ; la Kabylie reste une zone de contestation…
Pendant les vingt ans où il était en dehors du pouvoir, l’Algérie avait donc beaucoup changé. La société avait dit son mot et le pouvoir autocratique avait vacillé puis abdiqué. En avril 1980 d’abord, lors du Printemps berbère, grandiose contestation populaire par laquelle des Algériens revendiquèrent la liberté et la reconnaissance de l'identité amazighe. En octobre 1988, ensuite, quand un soulèvement général s’acheva par la mort du parti unique, la consécration du multipartisme et de la liberté de la presse. Dans les années 90, enfin, avec la résistance au terrorisme islamiste qui imposa définitivement la société algérienne comme acteur décisif.
Bouteflika est ébranlé.
Lui le rejeton d’un pouvoir absolu qui régna en maître sur l'Algérie, se désole de l'érosion de la puissance du contrôle étatique sur le citoyen :
« J'ai laissé le pouvoir de Franco, je retrouve celui de la reine d'Angleterre. »
C’est dans Marianne du 12-18 avril 1999, avant son élection, que Abdelaziz Bouteflika dévoilait le fond de sa pensée, à propos des problèmes sociaux et économiques qui (selon lui) s’accumulaient : « on les a traités par la thérapie miraculeuse et salvatrice des abstractions pompeusement appelées « pluralisme », c’est-à-dire affrontement dans la société; c’est-à-dire tapage et bavardage ». L’APN (Assemblée populaire nationale, parlement) qui était « à 100% FLN est allée dans une direction pour le moins coupable » expliquera-t-il au Financial Times . « Elle a fait des lois qui ont fait passer l’Algérie d’un parti monolithique (…) à 60 partis. Le résultat vous le savez (…) C’est que l’Algérie aura payé le prix le plus fort pour apprendre un peu de démocratie ». Assénant: « je ne suis pas sûr qu’elle ait beaucoup appris, mais je suis qu’elle n’apprendra pas ». Aussi quoi d’étonnant quand il ajoute: « la liberté d’expression chez nous, c’est la liberté de la diffamation et de l’invective, le multipartisme, c’est quelque chose de recherché, un petit fonds de commerce » . « D’une façon générale, dira-t-il une semaine plus tard dans El Pais, la démocratie est une culture de laquelle nous sommes très éloigné » . Plus d’une année après son élection, à la Conférence nationale sur la pauvreté, devant un parterre d’experts nationaux et étrangers, il affirme que « dans tous les pays qui se respectent (…) la classe politique qui se respecte se résume à deux partis forts. Le multipartisme ne nous a ramenés que des problèmes » . Est-ce à dire que la démocratie, le pluralisme, la liberté d’expression et de la presse sont responsables des maux de la société algérienne? Abdelaziz Bouteflika, qui sait user de la séduction pour soigner son image devant les médias internationaux, surtout quand il sent qu‘il est allé trop loin, sait se rattraper. En paroles. Interrogé sur ce sujet qui le fâche, par l’Express daté du 19 août 1999, il se plaisait à se comparer au président américain Thomas Jefferson: « je suis un fervent admirateur du président Jefferson, lequel aurait préféré un pays où la presse est libre à un autre doté d’un bon gouvernement », ajoutant: « comme l’opposition, la presse est un antidote aux tentatives de dérive ou d’excès dans l’exercice du pouvoir ». Ces belles paroles seront vite contredites. Passéiste, homme politique d’une autre époque, ne supportant pas la contradiction, traitant les journalistes de « tayabates el hamam » (commères de bain maure) bien avant son arrivée au pouvoir, il n‘hésite pas à renier son engagement - « je ne poursuivrai ni ne suspendrai aucun journal » - pour ordonner de durcir le code pénal ( juin 2001) alourdissant les peines encourues par les journalistes pour outrage, diffamation contre le chef de l’Etat, les corps constitués et les institutions. Une décision coïncidant avec la révélation par des journaux de scandales touchant ses proches et ses amis. La presse est alors l’objet d’attaques en règle, des journalistes sont interpellés et condamnés, avec en toile de fond la mort programmé du Matin qui interviendra en juillet 2004 après l’emprisonnement de son directeur Mohamed Benchicou à deux ans de prison . Et ce, au risque d’écorner une image qu’il s’était efforcée de construire auprès des médias internationaux dans les mois ayant suivi son élection.
L’idéal pour Bouteflika, l’Algérie d’avant 1988Il faudra toutefois attendre l’année 2005, en juin précisément, pour qu’Abdelaziz Bouteflika livre publiquement sa vision la plus aboutie de l’histoire et de l’évolution de la société algérienne. Participant à une réunion du BIT (Bureau international du travail), devant un parterre de personnalités et d’experts venus de plusieurs pays, quelque peu surpris par un discours n’ayant aucun rapport avec le monde du travail, le président algérien se livrera à une relecture de l’histoire récente de l’Algérie.
Revenant sur la révolte populaire d’octobre 1988 ayant mis fin au système basé sur le parti unique, il affirmera d’emblée « qu’il n’y a pas eu de révolution démocratique parce que la société algérienne ne considérait pas l’Etat-parti unanimiste et autoritaire comme totalitaire et despotique. Les Algériennes et les Algériens, quelle que soit leur position dans l’échelle sociale, ont bénéficié, même de manière inégale, des prestations de l’Etat-parti qui se présentait comme un Etat providence (…) Pendant un quart de siècle, ce contrat social a généré une remarquable paix civile, la contestation ne portait jamais sur le système lui-même, mais sur le niveau et les modalités d’accès aux biens distribués par lui ». C’est la stratégie adoptée à partir de 1988 qui, assurait-il, « a fait voler en éclats le consensus sur lequel se fondait le pouvoir politique en ouvrant le champ politique de manière volontariste », ouverture qui a conduit à l’émergence d’un « totalitarisme millénariste » et « à un déferlement de violence brutale ».
Cette foule à qui une élite a offert l’indépendance ne mérite pas de disposer de morceaux de souveraineté qui n’appartiennent qu’à l’Etat.
« Le peuple algérien n'a formulé aucune demande démocratique. On a décidé pour lui. »
Tout est dit.
Bouteflika vient de délégitimer le processus pluraliste en marche depuis octobre 1988.
Il ne reste plus qu'à l'abolir.
« C’est à une lecture singulière de la vie démocratique algérienne que le président de la République s’est livré hier au siège du BIT de Genève, réagit l’éditorialiste du quotidien El-Watan. En affirmant que la société algérienne « s’accommodait bien du système parti-Etat », Bouteflika enlève tout naturellement à la révolte d’octobre 1988 son cachet de révolution démocratique. »
Bouteflika dénie par là aux Algériens toute capacité d’avoir une réflexion sur l’orientation politique du pays et les cantonne dans une position infantile. Comme si ce vent de colère qui a soufflé sur l’Algérie avant 1988 en dépit du climat répressif régnant - la Kabylie en 1980, les révoltes d’Alger, de Constantine, Sétif, les manifestations de femmes contre le code de la famille, les manifestations étudiantes, les grèves - n’avait pas été un signe avant coureur d’un essoufflement de cette société socialement indifférenciée et unanimiste telle que perçue et fantasmée par Abdelaziz Bouteflika et les cercles conservateurs du système algérien. Sans doute est-ce pour cette raison qu’il s’en est pris à ceux qui « prônent le pseudo djihad », afin de mieux pointer les démocrates accusés d’avoir « créé la plus grande fitna (crise sanglante) jamais connue depuis l’ère d’Ali Ibn Taleb » , c’est-à-dire d’avoir contribué à briser ce « consensus sur lequel se fondait le pouvoir politique »! Aussi, faute d’arrêter la marche de l’histoire, Abdelaziz Bouteflika et les cercles du pouvoir qui l’ont propulsé à la tête de l’Etat tentent du mieux qu’ils peuvent de la freiner, quitte à remettre en selle le diable islamiste!
H.Z.