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  • Sit in des professionnels de la santé

     


    Les adhérents du SNPSP sont appelés à participer massivement au "Sit in" qui sera organisé demain 03 mai 2012 devant le siège du MSPRH à partir de 11h00. Ce rassemblement, convoqué par l'intersyndicale des professionnels de la santé publique, s'inscrit sous le signe de la protestation pour:

    1. Le respect des libertés syndicales et du droit de grève.
    2. Le droit du malade à une bonne prise en charge
    3. Le droit à la révision des statuts particuliers et des régimes indemnitaires des personnels de la santé publique
    4. La promulgation du régime indemnitaire général (Garde / Contagion).

    UNION - SOLIDARITE - DIGNITE

     

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  • La mort comme projet

     

     

     

     

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    En pleine campagne pour le scrutin capital, deux nouvelles victimes ont été recensées, auto-éliminées du gros fichier électoral. Un jeune de 26 ans qui s’est immolé par le feu à Tiaret en plein centre-ville et un autre qui s’est mutilé à Mila, devant le siège de la wilaya : il s’est découpé le torse, les bras et les épaules avec un couteau de boucher. Comment en est-on arrivés là ? En dehors du procédé lui-même — sortie avec spectacle pyrotechnique pour le premier, menace sur son propre corps pour le second — les facteurs et moteurs sont certainement multiples. Pour faire un rapide récapitulatif, pendant la guerre d’indépendance, les Algériens tuaient des Français pour se libérer. Puis des traîtres algériens après la guerre, pour se venger. Dans les années 1970, les Algériens tuaient leur agriculture et dans les années 1980 assassinaient leur histoire. Dans les années 1990, les Algériens ont commencé à tuer des Algériens.

    200 000 morts victimes de règlements internes, et les années 2000 auront vu le meurtre des ambitions et celui d’une forme de modernité, refusée par les autorités sous le couvert de traditions à respecter. Pour en arriver aux années 2010 et le XXIe siècle, où les Algériens, impuissants à influer sur l’histoire, en sont arrivés à se tuer eux-mêmes. Des enfants se pendent dans les cours d’école pendant que des dizaines d’adultes se brûlent devant les foules médusées. On ne sait plus combien se sont immolés par le feu et mutilés, tant il y en a, on ne sait plus pourquoi ils le font, tant les raisons s’entrechoquent et paraissent devenues plus nombreuses que les raisons de vivre, 50 ans après l’indépendance. Du coup, demander à sanctionner ceux qui ne votent pas devient ridicule, comme si on pouvait emprisonner quelqu’un qui est déjà passé de l’autre côté. C’est tout le problème. L’Algérien reste fasciné par la mort. Quand il ne peut plus la donner, il se la donne à lui-même.

     

    Chawki Amari
  • Lève-toi, tu verras

     

    Il est connu que les hommes petits ne voient pas loin à cause d’un problème de perspective et de triangulation hauteur-longueur-profondeur. Contrairement aux grands qui ont une vision XXL, plus à même d’observer l’avenir. Qoum tara (lève-toi, tu verras, le contraire exact de riyah, ma tchoufch) est-il le slogan de l’année ? Le FFS l’a adopté même si, en tant que boycotteur repenti, il n’aura pas répondu aux questions. Pourquoi cette participation ? Aït Ahmed-Bouteflika, même combat ? Mais contre qui ? Car si le FFS est dans l’opposition, le président Bouteflika fait croire qu’il est aussi dedans.

    Par géométrie inclusive, les deux hommes, le petit et le grand, se seraient discrètement rencontrés à la fin de l’année dernière et auraient conclu un marché. En échange de la participation du FFS, une Assemblée constituante verrait le jour – Qoum tara –, le vœu du FFS depuis que le FFS existe. Mais si la démarche de Bouteflika est claire – rassembler tout le monde, acheter chacun et clientéliser tout le pays – celle du FFS l’est moins. Peut-on faire confiance à un système qui a pour vocation d’avaler et de digérer chaque élément pour la survie de la Matrice ? Il y a de l’illisibilité dans la démarche du FFS. Quand Ouyahia dit que des forces veulent détruire l’Algérie, ce n’est pas comme Bouchachi, tête de liste FFS à Alger, qui dit qu’il y a un plan de destruction de l’Algérie.

    Pour le premier, il s’agit de forces occultes, vraisemblablement situées dans un bureau de la CIA, un service d’action du Quai d’Orsay ou un département de l’OTAN. Pour le second, l’ex-président de la Ligue des droits de l’homme, on ne sait pas de qui parle-t-il, mais c’est le même problème. Si on ne nous dit pas qui veut détruire l’Algérie en donnant des noms, personne n’y croira. On croira juste ceci : l’Algérie serait faible au point de ne pas pouvoir nommer les ennemis qui veulent la détruire.
     

     

    Chawki Amari
  • no moment

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  • ELLE A ENTAMÉ HIER UNE GRÈVE ILLIMITÉE


    L’Unpef se mobilise contre la promulgation du statut particulier

    Reprise de la contestation dans le secteur de l’éducation. Les écoles primaires et du moyen ont été paralysées, hier, à l’appel de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) pour une grève illimitée. Le syndicat exige le report de la signature du statut particulier des travailleurs de l’éducation.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les élèves des écoles primaires et du moyen ont dû rebrousser chemin, hier, le syndicat de l’Unpef ayant maintenu son appel à un mouvement de grève illimité. Celui-ci qui a observé deux jours de grève la semaine passée, a radicalisé son mouvement suite à l’échec de sa réunion avec la tutelle. Réconforté par la forte mobilisation du personnel de l’éducation, l’Unpef est déterminée «à reconduire la protestation jusqu’à ce que les incohérences soulevées dans la mouture du statut particulier des travailleurs de l’éducation soient corrigées». Le syndicat, qui se félicite du taux de suivi de la grève qui a dépassé pour son premier jour les 70%, a décidé de maintenir la pression à l’approche des examens de fin d’année qui se tiendront le 29 mai pour la 6e et du 10 au 12 mai pour le brevet de l’enseignement moyen (BEM). «Une prise d’otages» qui a obligé le ministre de l’Education nationale à convoquer une nouvelle fois le syndicat pour tenter de désamorcer le conflit. La réunion qui s’est tenue, hier, au siège du ministère s’est avérée infructueuse, selon le syndicat qui estime que la tutelle n’a pas pu tenir des engagements concrets pour arrêter la signature du statut particulier. «Prétextant que le gouvernement ne peut pas prendre de décisions jusqu’à la fin des élections, la tutelle se contente de donner des promesses», a indiqué Sadek Dziri, porte-parole de l’Unpef qui dénonce le recours de la tutelle aux menaces pour pousser les protestataires à mettre fin au débrayage. Le syndicat qui revendique l’intégration de tous les enseignants du primaire et du moyen sans condition, l’uniformisation du mécanisme d’intégration des corps d’enseignement, la promotion verticale des cycles, la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et des adjoints d’éducation dans la catégorie 10 estime que la mouture actuelle du statut a bafoué les droits de certaines catégories telles que les corps communs. L’Unpef est décidée à reconduire la contestation jusqu’à ce que ces acquis soient arrachés. L’arrêt de la grève, affirme le syndicat, est conditionné par le report de la signature du statut particulier.
    S. A.

  • no moment

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  • Ould Abbès promet des logements de fonction aux médecins

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    Un logement de fonction sera attribué à tout médecin de santé publique affecté dans un poste de travail loin de son lieu de résidence, a annoncé lundi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. « Tout médecin, généraliste ou spécialiste, affecté dans une structure de santé publique loin de chez lui aura un logement de fonction », a indiqué M. Ould Abbès lors d’une séance de travail au siège du ministère avec une délégation du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP) menée par son président, Salah Laouar. « Les directeurs de la santé et de la population des wilayas (DPS) ont été contactés à ce sujet. L’opération sera réalisée avec vous et je vous invite à vous rapprocher des DPS pour arrêter les priorités », a‑t‑il expliqué.

     

     

     

    Considérant l’annonce de M. Ould Abbès comme un « acquis », la délégation du SNMGSP a évoqué la situation des médecins occupant des logements d’astreinte, parfois depuis trente ans, sans disposer d’un logis où ils pourraient habiter après leur départ à la retraite. En réponse, le ministre a demandé à ce syndicat de lui remettre une liste complète de toutes les personnes se trouvant dans cette situation « spécifique ». « Je prends sur moi de régler ce problème », a promis M. Ould Abbès.

     

     

     

    Au sujet de l’instauration des primes de contagion et de garde, dont devraient bénéficier tous les corps de la santé publique, le ministre a assuré que la question serait réglée « cet été ». De plus, les représentants du SNMGSP ont à nouveau abordé avec M. Ould Abbès la question relative à « la révision » des statuts du médecin généraliste de santé publique entrés en vigueur en 2008. Selon le ministre, ce dossier a été officiellement porté à la connaissance des services de la Fonction publique, qui n’est pas contre sa révision. En attendant la promulgation de ces nouveaux statuts, M. Ould Abbès a accepté la proposition du SNMGSP d’appliquer des « mesures transitoires » à certains cas de passage de grades de médecins généralistes soumis au concours sur épreuves par les statuts de 2008.

     

     

     

    Sur un autre registre, M. Laouar a informé le ministre des « entraves » que créent « des responsables locaux » de santé publique aux activités syndicales des adhérents du SNMGSP et des sanctions auxquelles ils sont exposés. Par ailleurs, le ministre a critiqué sans le citer le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), présidé par Lyès Merabet, qui compte faire grève durant trois jours à partir du 7 mai pour défendre une plate‑forme de revendications. « Ils ne sont plus mes partenaires. C’est (la grève) une manipulation grossière. Tant qu’ils prennent des décisions politiques, cela ne marchera pas avec nous », a déclaré M. Ould Abbes. « Le recours à la grève est un droit constitutionnel. Chaque partie est libre de ses mouvements. Nous n’avons pas le droit de commenter l’action des autres syndicats dont nous respections les positions », a indiqué M. Laouar en marge de la réunion. « Le SNMGSP ne s’inscrit pas dans cette voie (la grève). Nous avons fait le choix délibéré depuis longtemps de rester sur la voie du dialogue avec le ministère », a‑t‑il soutenu.