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  • Mascarade confirmée

    Ahmed Simozrag

    Ces résultats notoirement frauduleux sont pour le moins révoltants.

    Les deux tiers du peuple algérien n’ont pas voté et malgré ce boycott massif et ce rejet cinglent, le pouvoir corrompu et illégitime trouve le moyen de valider toute honte bue les élections.

    Un million quatre cents bulletins nuls est une claque retentissante. Mais cela importe peu, le pouvoir s’y accroche, vu l’ampleur des intérêts et surtout la peur d’être jugé pour ses crimes contre l’humanité.

    Des sièges répartis sur mesure. Grâce à une fraude flagrante qui a mis le FLN en tête avec 220 sièges, celui-ci a désormais le choix de faire l’alliance avec n’importe quel parti, le RND, les islamistes, le FFS, le PT, les indépendants pour avoir la majorité aux assemblées et enfin diriger le pays.

    Cela veut dire que tous ces partis vont faire la queue, pour ne bas dire des courbettes, devant le FLN.

    Les partis ont été avertis que la fraude est une caractéristique de ce pouvoir maffieux, une habitude ancrée dans ses mœurs crapuleuses, mais hélas ! Ils n’ont pas compris ou ils ne nous ont pas crus.

    Ces résultats signifient que le pouvoir a encore de beaux jours devant lui.

    Comme ils le disent, les partis et le pouvoir veulent créer leurs printemps eux-mêmes. Voilà, ce printemps devient un chèque en blanc à la maffia pour une autre période de dictature, une autre période d’oppression, d’autres crimes, d’autres détournements de fonds, etc.

    Il n’y a que la rue qui peut régler notre problème avec ce Dajjal qu’est le pouvoir. Un pouvoir qui écrase son peuple et qui détruit son pays avec l’aide de partis Taiwan, des partis complices, prêts à tout sacrifier pour quelques sièges à l’assemblée, pour une monnaie de singe, semblable à celle des gangs, gagnée des trafics les plus sordides, bref, la pourriture de la vie (khmaj Dounia).

    Malheureusement c’est le peuple qui casque, qui paye les pots cassés et c’est lui le seul et le véritable concerné qui doit descendra dans la rue, mais ces partis le bloquent puisqu’ils veulent créer leur printemps eux-mêmes. Il faut donc le réveiller, le secouer. Lève-toi, ton pays est en danger et tes jours aussi.

    Encore une fois, c’est l’occasion ou jamais de se révolter, de descendre dans la rue, de faire la grève, de tourner le dos à cette maffia qui n’en finit pas de sucer le sang de l’Algérie.

    Ouagadougou, le 11 mai 2012

    Ahmed Simozrag

  • Elections législatives 2012: L´incompréhensible découpage électoral

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    Les deux  futurs députés  de la circonscription de la zone 4 à  l´APN aussi grande comme un océan, se confronteront à  une tâche  très difficile pour réaliser leur travail et  être à l´écoute d´une diaspora dispersée  sur plusieurs pays et  à de milliers de kilomètres.

     

    De valence (Espagne)

    De notre correspondant

     

    Une communauté surtout différente par ses problèmes et sa complexité. Comment un député peut il  prétendre  s´occuper des soucis de ressortissants  dans ces conditions ? Ni les moyens matériels, ni le temps ne seront suffisants pour une mission qui s´annonce d´ore et déjà impossible. Durant la  compagne,  la majorité des candidats de la zone 4,  se sont focalisés sur les futilités alors que les vrais problèmes de fonds que vit la communauté nationale établie à l´étranger sont passés aux oubliettes.

    Côte participation, même si le gouvernement Algérien a investi de grands moyens sur  ces élections, au sixième  jour  depuis le début  du  vote, la participation est trop faible, beaucoup plus faible que les élections précédentes.

    « Un conseil consultatif à l´immigration aurait  joué un rôle beaucoup plus important, chaque pays sera représenter d´une manière objective et efficace » explique un citoyen algérien de valence et d´ajouter « depuis des années qu´on parle de ce projet,  à  chaque fois ca tombe à l´eau,  nous avons marre des promesses du gouvernement.»

    « Nous avons énormément de problèmes, surtout que l´Espagne traverse une période difficile, mais comment je vais voter si l´ex député n´a rien fait pour nous », sedemande, une jeune fille,  K. Samia établie dans la ville de Turia depuis une dizaine d´années.

    Pour être député,  tous les moyens sont bons.

    La loi électorale précise que  si le premier élu  est  de sexe masculin, le deuxième  doit être obligatoirement du sexe féminin. Trois candidats  des 17 listes de la zone 4  n´ont pas trouver mieux  à  faire que de mettre leurs épouses respectives et des proches   en deuxième position, sûrement  par précaution  pour que  les salaires et interminables avantages des élus ne tombent surtout pas entre les mains des autres . Ces candidats à la recherche d´un travail très bien rémunéré,  ne se sont  pas gênés du tout de créer des entreprises  familiales, il s´agit exactement  des candidats des partis  comme  le PRA,  M ISLAH et le FNL.

    « J ai été saisi par des vertiges en découvrant 17 listes, des personnes que nous ne connaissons pas, depuis des années aucun parti n´a été agréer et du coup nous avons 44 partis, personnellement j aimerais comprendre  l´objectif et   la générosité de notre état ? », nous confie,  R. Mohamed, un  algérien qui vit depuis 17 ans à valence.  

    Aux trains ou vont les choses, Si le boycott se confirme encore une fois, cela signifie que ni le programme du président, ni les compagnes électorales, ni les réformes, ni les discours pourront rattraper toute une génération  qui a perdu complètement  ses repères et qui se retrouve  loin des objectifs d´un gouvernant qui a réussi à creuser  un très long faussé  envers son peuple . Une génération  qui a surtout soif de justice depuis 50 ans.

     

    Ali Ait Mouhoub
  • Le FFS signale des dépassements inadmissibles

     

    Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le Front des Forces Socialistes dénonce « la désorganisation inacceptable observée au niveau de nombreux centres et bureaux de vote ».

     

    Le même communiqué signé par le Premier secrétaire du parti, Ali Laskri, signale d’importantes entraves à l’exercice du droit de vote de nombreux citoyens et citoyennes à travers le territoire national ». Ainsi le FFS cite le cas de Boumerdes où le Premier secrétaire du parti a constaté de lui-même la suppression de plusieurs bureaux de vote dans le centre de la ville. A Alger, et « à l’instar de plusieurs citoyens venus voter au centre situé au Lycée Zineb Oum el Massakine, une candidate du FFS n'a pas retrouvé son nom sur la liste électorale ».

    Des cas similaires ont été aussi enregistrés, indique le FFS  à Constantine. « De nombreux de nombreux cas similaires ont été enregistrés, notamment au niveau des centres Rahem Elaroussi et Talbi Messaoud, comme dans la commune de Zighout Youcef » ainsi qu’à Chlef « dans la commune de Chettia, àAïn Defla dans la commune de Ain Bouyahia, dans le centre ville de Médéa ». Outre ces irrégularités, le FFS signale que « trop de retard a été enregistré dans l'attribution des badges d'accès aux centres de vote, ce qui n'a pas permis à nos représentants de pouvoir observer effectivement l'organisation du scrutin ».

    Et de préciser « Nos représentants locaux ont été instruits pour assister les citoyens  dans l'accomplissement de leur acte de vote. Les différentes commissions de surveillance ont été saisies ». Le Premier Secrétaire du FFS note que « les pouvoirs publics sont interpellés afin de mettre un terme à ces dépassements inadmissibles à l'exercice du droit de vote qui, au delà de la propagande et des slogans, dépend de la réunion des conditions effectives de son exercice ».

     

     

    Nadjia Bouaricha
  • H’na Fi H’na !

    Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr   

    Bouteflika à Sétif : «Notre génération est finie !» Eh ben, je t’annonce que la nôtre aussi, tellement… … vous nous en avez fait baver ! Terminer, clore la campagne pour les législatives à Sétif par ce gros «truc», il fallait le faire, Abdekka l’a fait ! Jurer avec des yeux humides, la main sur la poitrine : «Notre génération est finie ! Place aux jeunes !» C’est culotté. Et en XXXL ! M’enfin ! Pour qui nous prennent-ils ? Annoncer la transition entre la génération de Novembre et les jeunes, un 8 mai 2012, c’est vouloir nous faire prendre les vessies pour les lanternes, et les lanternes pour des lucioles magiques ! Mais la transition a déjà eu lieu, bon Dieu ! Entre la légitimité historique vieillissante et le milieu des affaires ! Ça s’est fait ! Comme s’est aussi faite concomitamment la transition habile entre la légitimité historique et les enfants des «légitimes historiquement». La passation de pouvoirs sonnante et trébuchante n’a pas attendu le discours de Sétif pour s’opérer ! Nous sommes en plein dedans depuis des années ! C’est d’ailleurs cette transition semi-népotique semi-mafieuse qui nous a mis dans le m… actuel. Nous sommes passés «en douceur» d’une prise d’otages géante du peuple d’Algérie par les légitimes historiques à une autre prise d’otages siamoise assumée par les affairistes et le contingent terriblement structuré des «enfants de». Ne riez pas ! La classe dirigeante des enfants biologiques du système n’est pas un épiphénomène, une blague de potache ou un subterfuge de chroniqueur. Leurs enfants, alliés aux pouvoirs d’argent, ont segmenté la société en niveaux et zones d’influence. Presque de manière identique à la segmentation opérée par leurs papas, sur la base de la fameuse légitimité historique qui leur ouvrait droit à tout, et même plus, à tout, sous prétexte qu’eux avaient fait la révolution et que nous, nous lavions les pieds du colon et baisions son gros orteil gonflé par la goutte ! En clair, venir aujourd’hui affirmer devant les Sétifiens que le moment de céder le Koursi aux jeunes générations est enfin arrivé, c’est faux. Et c’est… vrai ! C’est faux, parce que la transition a déjà eu lieu. C’est vrai, parce que les jeunes récipiendaires du flambeau sont leurs «propres» enfants alliés aux barons du fric. C’est tout ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • L’autre mission d’Ould Abbès

    Même s’il n’est pas candidat aux législatives, Djamel Ould Abbès a été chargé par la présidence de mener campagne pour la participation.
    C’est ainsi que le ministre de la Santé s’est rendu en Allemagne où il a convaincu Antar Yahia de tourner le fameux clip et de lancer un dépliant que l’entourage du ministre s’est chargé de distribuer dans toute l’Algérie. On parle de deux millions de copies…

  • La classe politique réagit

    APRÈS LE DISCOURS DE BOUTEFLIKA À SÉTIF

    Une fois n’est pas coutume, le discours du président de la République fait l’unanimité. Les partis politiques, même les opposants, considèrent la fin de la légitimité historique comme une nécessité absolue. Ils craignent cependant que l’option ne suscite des résistances au sein même de l’entourage de Bouteflika.
    Nordine Aït Hammouda (ancien député RCD) :
    «Avec la reine d’Angleterre, Bouteflika est le plus vieux chef d’Etat de la planète. A Sétif, il s’est auto-flagellé. Il reconnaît la fin de la légitimité révolutionnaire tout en oubliant que c’est avec lui que cette légitimité a commencé en 1962 et que ce n’est que cinquante années plus tard qu’il s’en rend compte enfin. Je suis d’accord avec le constat qu’il fait sur la méconnaissance des jeunes de l’histoire mais je n’oublie pas que c’est lui et son chef Boumediène qui ont emprisonné Boudiaf, assassiné Khider, mis en prison Ben Bella et séquestré les corps de Amirouche et de El Haouès.»
    Noureddine Bahbouh (président de l’Union des forces sociales et démocrates) :
    «Cinquante années après l’indépendance, c’est un discours qui était attendu. Le passage du flambeau est une nécessité absolue. Nous avons une génération qui a cinquante ans et qui n’a jamais été aux commandes du pays. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, espérons seulement qu’il n’y aura pas de résistances par rapport à ce discours.»
    Sofiane Djilali (président Jil Djadid) :
    «C’est la première fois que nous sommes d’accord avec Bouteflika. Nous considérons qu’il est sur la bonne voie pourvu qu’il n’y ait pas de résistances.»
    Moussa Touati (président du Front national algérien) :
    «Le FNA, depuis sa création, a appelé à la fin de la légitimité historique pour le passage du flambeau. Nous considérons que le pouvoir populaire est la seule alternative. le président a raison. Le personnel politique en exercice a atteint ses limites. Le président voit juste et on espère que ceux qui l’entourent partagent le même avis que lui.»
    N. I.

     

  • Mensonge, manipulation et compromission au minitère de la santé

    Des indiscrétions du coté du MSPRH font état des allées et venues de certains djamel-ould-abbes-ministre-300x216.jpg"représentants de syndicats tolérés" au niveau du "palais ministériel". Certains ont été encore une fois convoqués par le maitre des lieux pour reproduire les éternnelles promesses de régler les problèmes des praticiens.


  • Voxpopuli

     : Votez «wahdek», Monsieur le Ministre

    Je reste perplexe Monsieur le Ministre devant votre discours sur les privatisations lors de votre visite à l'université Saâd-Dahleb de Blida.
    Devant ses enseignants et étudiants, vous avez affirmé que l'opération de privatisation entamée depuis l'année 2000 est une réussite et vous aviez défié quiconque de prouver ou de citer le nom d'une entreprise privatisée qui n'a pas réussi en Algérie. Comme si, Monsieur le Ministre, le peuple algérien vit dans un autre monde. En tant que responsable au sein d'une entreprise stratégique qui a été bradée au groupe Linde Gaz et en connaissance de cause, je viens par la présente rafraîchir votre mémoire que l'ex-ENGI était une entreprise en très bonne santé et que la vente de ses 11 unités à 27 millions d'euros était considérée comme crime économique par la plupart des économistes de l’époque. Ensuite, et après 5 ans, quel bilan faisons-nous ? Est-ce que vous ignorez, Monsieur le Ministre, qu'une forte pénurie de gaz oxygène médical est ressentie à travers tout le pays ? Que ce preneur a changé la vocation de l'entreprise qui est devenue une entreprise d'import-import ? Est-ce que vous savez, Monsieur le Ministre, que toutes les installations de gaz de notre cher patrimoine (ENGI) ont été sabotées et peu d'elles fonctionnent ? Est-ce qu’il y a pire que d'entendre que des gens meurent dans les blocs opératoires à cause du manque d’oxygène médical comme l'a affirmé M. Abou Badr Mahieddine, le délégué des victimes des erreurs médicales, (lire El Fajrdu 03/08/2011). Le malade algérien qui achetait la bouteille du gaz oxygène médical à un prix symbolique de 180 DA, l'achète à 2 000 DA actuellement, Monsieur le Ministre. Ça veut dire une flambée de 800% du prix. Et c'est ce que vous appelez réussite, Monsieur le Ministre ? De toutes les façons, il y a une chose que nous, les travailleurs, pouvons faire en signe de mécontentement — et c’est ce que nous avons décidé de faire : on ne va pas voter (votez wahdek, Monsieur le Ministre). Allah yerham chouhada.
    Salah

  • NORDINE AÏT HAMOUDA ÉCRIT À AHMED OUYAHIA Un sévère réquisitoire

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    Je sais d’avance que cette mise au point a peu de chance d’avoir un effet sur un personnage, comme vous. Imbu de certitudes et d’arrogance, vous ignorez le doute, le regard des autres et vivez avec l’idée que vous serez toujours protégé et que vous continuerez à sévir dans un pays que vous êtes convaincu d’avoir définitivement privé du droit de demander un jour des comptes à ses dirigeants.
    Que vous le sachiez donc, mon écrit est destiné simplement à prendre date devant les Algériennes et les Algériens. Votre campagne pour l’élection du 10 mai est abjecte et indigne d’un responsable politique qui, de surcroît, est Premier ministre. Depuis l’ouverture de cette campagne, vous consacrez le plus clair de votre expression publique à accabler les Algériens qui se distinguent et s’opposent à vous, vous vous évertuez à distiller la peur. J’avoue que pour ce qui est de susciter des peurs et de semer la haine, vous avez des concurrents locaux et des modèles audelà de la Méditerranée. Abdelaziz Belkhadem et Louisa Hanoune font mieux en menaçant les Algériens d’une invasion étrangère s’ils ne votent pas le 10 mai et en France le Français Sarkozy joue du spectre du danger de l’émigration pour se faire réélire. A vous entendre, tous ceux qui n’iront pas voter sont des traîtres à la nation ; les patriotes sont ceux qui se pointeront dans les bureaux de vote que avez marqués par un déshonneur, particulièrement obscène depuis 1997 car, s’il est vrai que vous n’avez pas inventé la fraude électorale, vous vous faites un devoir d’en être le produit officiel et l’artisan le plus cynique. Pour sauver nos âmes de la traîtrise, vous agitez l’épouvantail de l’arrivée des islamistes au pouvoir pour nous obliger à nous rendre aux urnes et vous donner nos voix. Je vous ai aussi entendu glorifier le combat des patriotes ; c’est votre gouvernement qui a désarmé et jeté dans la misère ces milliers d’Algériens qui étaient prêts au sacrifice suprême et certains d’entre eux sont handicapés à vie. Vous le savez, ces Algériens sont pour la plupart sans ressources, sans travail et sans logement. Ceux qui vous connaissent savent que vous êtes toujours prompt à envoyer les Algériens à la boucherie, ils savent aussi que dans les rangs de ces patriotes, il n’y a aucun membre de votre famille. S’il faut faire couler du sang, autant que ce soit celui des autres ! Avec cette indignité politique qui est votre marque de fabrique, vous poussez l’indécence jusqu’à évoquer le Printemps berbère, comme une référence pour les luttes démocratiques en Algérie. Nous sommes de la même génération, vous et moi. Avec d’autres camarades j’ai participé au Printemps 1980 pour lutter en faveur des droits de l’Homme, du pluralisme, des libertés d’associations… Personne ne vous connaissait à cette époque. Je sais personnellement que les valeurs d’Avril 1980 vous sont étrangères. Mieux, elles sont l’exact contraire de ce que vous avez commis ou dit tout au long de votre longue, trop longue carrière. Et à chaque fois qu’il faut donner des gages contre tout ce qui peut rappeler vos origines, vous n’avez jamais été avare d’imagination ou de zèle. C’est vous qui avez mis un point d’honneur (si je puis dire) à bloquer un projet du Pnud destiné à la Kabylie et qui devait permettre le traitement des ordures ménagères. Engagement tenu. Chaque village de Kabylie vous doit une décharge qui pollue l’environnement et menace la santé des citoyens. Pour rester sur le registre de l’identité, vous aviez imposé la généralisation de l’utilisation de la langue arabe avec un canevas de sanctions pour les contrevenants contre l’avis du gouvernement que vous dirigiez. Naturellement, la promotion de la langue de votre mère n’a pas eu droit à une telle attention. Camus avait dit, et Dieu sait comment cela lui fut reproché, «entre la justice et ma mère, je choisis ma mère», toujours plus soumis, vous avez choisi la servilité à la langue de votre mère. Pour le reste, vos enfants sont à l’abri de l’école algérienne, ils sont pris en charge dans les écoles d’outremer loin des indigènes de Benbouzid. Dans la foulée, vous saluez Octobre 1988. Il n’y a pas si longtemps, à la suite de votre actuel mentor, vous condamniez cette révolte des jeunes qui a précipité la chute du parti unique. Vous connaissant et sachant que votre idole c’est Boumediène, je ne doute nullement que c’est cette dernière déclaration qui reflète votre vraie pensée. Mais il y a pire ou mieux, c’est selon, vous avez eu, vous et Bouteflika, l’indignité de comparer le 10 mai 2012 au 1er Novembre 1954. L’injure que vous faites aux martyrs qui ont libéré le pays et qui ont sonné le glas de l’ère coloniale dans toute l’Afrique et au-delà ne peut pas être mise simplement sur la panique et la démesure. Il y a une volonté de dégrader et confisquer tout ce qui peut constituer pour l’Algérien une source de fierté pouvant donner une force permettant de contester le contestable. Cette comparaison et les silences ou l’indifférence qui l’ont suivie dénotent que le délitement et la déliquescence épargnent peu de corps sociaux. Sauf à croire que la portée historique du 1er Novembre 1954 ne constitue qu’un artifice destiné à légitimer le détournement du destin algérien, cette opération n’est pas seulement une faute politique, elle est une insulte à notre mémoire qui devra être portée un jour ou l’autre devant la justice. Que vous le sachiez, à vouloir faire du mépris et de la peur un mode de gestion politique de la société, vous ne faites qu’affranchir de celle-ci des Algériens désormais insensibles aux élucubrations officielles auxquelles, jusque-là, vous devez l’ensemble de vos «réussites». Vous ne pouvez plus tromper grand monde, Monsieur Ouyahia. La menace que vous exhibez à longueur de campagne sur l’arrivée des islamistes au pouvoir est tournée en dérision par les citoyens. Vous avez passé tout votre temps au gouvernement entouré par des Aboudjerra Soltani et autre Belkhadem. Même lorsque le premier nommé, représentant des frères musulmans en Algérie, a formellement dénoncé et quitté votre gouvernement, vous n’aviez pas eu le courage de demander la démission des ministres de son parti. Personne n’est dupe sur votre versatilité. En ce qui me concerne, je l’ai, une fois de plus, mesurée le jour de la prière de l’Aïd où, pour faire plus islamiste que les islamistes, vous vous êtes déguisé de l’accoutrement de circonstance. Je sais qu’un jour vous porterez la barbe et exhiberez tous les accessoires nécessaires à votre reconversion pour peu que l’air du temps le dicte. Vous avez dernièrement déclaré à Tizi-Ouzou que le terrorisme a été vaincu partout sauf en Kabylie. J’avoue que, de votre part, l’aveu semble surprenant. Ceci étant dit, vous et ceux de votre espèce aviez tout fait pour que subsiste «une dose utile» de terrorisme ; disant, en invoquant le registre sismique, 3 à 4 degrés sur l’échelle de Richter qui en compte, comme vous le saviez, 9 de sorte à ce qu’il ne constitue pas un danger pour vous et vos biens mais qu’il garde suffisamment de nuisance pour terroriser le peuple. Je vous l’affirme, le terrorisme ne sera jamais éradiqué tant que vous et vos semblables disposerez du pouvoir d’Etat tout dédié à la répression des forces démocratiques qui, à l’inverse des fondamentalistes, ne peuvent et ne veulent d’un pouvoir agissant en dehors de la légalité républicaine. Sinon comment pouvez-vous expliquer qu’une armée aussi forte, aussi nombreuse, dotée des moyens les plus modernes et d’un budget sans limites ne soit pas venue à bout d’une poignée d’activistes durant 15 années. Sept années de détermination et de combat ont suffi pour une poignée de moudjahidine pour mettre en déroute la quatrième armée du monde. C’est cela le Premier Novembre. Oui M. Ouyahia, le 1er Novembre est l’inverse de ce que vous dites et faites. Monsieur Ouyahia, vous ne faites peur à personne en annonçant l’arrivée des islamistes au pouvoir, ils y sont déjà par votre grâce et celle de vos semblables. Quant à traiter de traîtres ceux qui refusent de vous suivre dans un processus électoral à faire rougir Naegelen lui-même, cela confirme votre image d’homme le plus opportuniste de l’Algérie indépendante. Vous auriez pu jouer le rôle de commis aux sales besognes et vous taire, ne pas vous en vanter ou, pire, prétendre donner des leçons. Vous avez jeté en prison les meilleurs cadres de notre pays pour des motifs de vils règlements de comptes. Dans cette opération, des hommes, à l’instar d’Abdelhamid Taright, cadre d’envergure mondiale, ont perdu santé et enthousiasme, privant le développement national de compétences qu’il ne retrouvera plus. Et pendant qu’on est dans le registre «mains propres», pourriez- vous nous dire qui s’est accaparé, comme un vautour attaquant une proie agonisante, de la résidence de l’ambassadeur de l’ex- Yougoslavie au moment où ce pays explosait sous l’effet d’un des plus violents conflits d’après-guerre mondiale ? Mais l’indécence a été atteinte lorsque je vous ai entendu déclarer que sous Zeroual, l’Algérie était faible et mal gérée et que, par comparaison, sous Bouteflika l’Algérie a retrouvé force et stabilité forte ! En attendant, si pour notre malheur vous sévissez encore, de glorifier le prochain pacha et de trucider celui que vous servez aujourd’hui. Sans exonérer Zeroual de sa responsabilité dans la purge des cadres soulevée plus haut, vous auriez pu avoir au moins la reconnaissance du ventre. C’est lui qui vous avait fait ; chez nous on dit que Zeroual irebba-d azrem siri-s (Zeroual a élevé un serpent dans ses flancs). Dois-je vous rappeler que vous aviez couvert, en tant que ministre de la Justice, l’assassinat de 126 jeunes en Kabylie. Ces jeunes n’ont pas été assassinés par le GIA mais par la Gendarmerie nationale. Quand on n’a pas le courage de dénoncer ses propres crimes on doit avoir la décence d’éviter de parler de ceux des autres. Je ne peux terminer cet écrit sans revenir à votre jeu préféré et que j’ai évoqué plus haut : jouer le «ray-ray» avec la vie des autres. La situation des populations touarègues, de part et d’autre de la frontière, est un fait de non-assistance à personnes en danger. Non seulement votre gouvernement ne fait rien mais la gestion du dossier malien est de votre ressort depuis longtemps. A se jouer de tout le monde, vous avez marginalisé le pays dans une région et sur un dossier où sa voix était prépondérante. Vous n’avez même pas été capable d’épargner le consul d’Algérie et ses collaborateurs à Gao, malgré les appels pour leur rapatriement. Vos combines donnent froid au dos à tous les patriotes algériens. Je ne m’attarderai pas sur vos manigances et celles de votre gouvernement lors des crises libyenne et tunisienne pour finir tête basse et à genoux devant le Qatar. En ce 50e anniversaire de l’Indépendance, vous avez réussi l’exploit de faire de l’Algérie un pays perturbé et perturbant pour son entourage. Voilà Monsieur Ouyahia ce que j’avais à vous dire, non pas pour vous demander de changer ou susciter un quelconque remords en vous mais pour vous avertir que dans notre Algérie, la censure et la corruption qui vous procurent ce sentiment d’impunité ne peuvent et ne valent rien devant les traditions d’honneur et de vérité qui ont façonné une nation que beaucoup, partageant votre opportunisme, avaient exclue de l’Histoire. Quant à nous, patriotes d’Algérie, nous continuerons à nous battre jusqu’au changement qui vous hante tant. Nous protégerons l’Algérie des martyrs et détruirons celle des traîtres d’hier et des renégats d’aujourd’hui. Vive l’Algérie démocratique et sociale.
    Nordine Aït Hammouda, militant du RCD

     

     

  • Communiqué : grève de la faim de travailleurs du secteur de la « justice »

    Poste par Rédaction LQA

     

    Alger : le 6/ 5 / 2012

    Communiqué

    Le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique SNAPAP , déclare que les membres du bureau fédéral du secteur de la justice , entrent en grève de la faim aujourd‘hui , le 6 mai 2012

    Cette décision a été prise à la suite de l’action de grève illimitée, suivie à 95 % par les travailleurs du secteur de la justice qui a duré 21 jours et qui a paralysé tous les secteurs de la justice du territoire national

    Le SNAPAP déplore le mépris de la tutelle vis à vis de milliers de travailleurs en protestation contre l’injustice et l’autoritarisme aveugle

    La grève de la faim est un acte de détresse des travailleurs pris en otage par un système dictateur qui tourne le dos aux souffrances des travailleurs.

    Par ailleurs le SNAPAP rend responsable le pouvoir des conséquences que peut engendrer la grève de la faim et ses préjudices sur ces travailleurs.

    La secrétaire générale

     

    Nassira ghozlane

  • URGENT : Tarek Mameri en liberté provisoire.

     

     

    URGENT : notre jeune compatriote Tarek Mameri vient d’être libéré (liberté provisoire). Il sera jugé le 30 mai 2012.
    Une première victoire grâce à la mobilisation de toutes les volontés sincères.
    Un grand merci aux jeunes avocats du RADDH et plus particulièrement la jeune AMINA, qui font honneur à la profession.

     

    Nous devons cependant rester vigilants et mobilisés car les chefs d’accusation sont lourds :
    - Destruction de biens d’autrui.
    - Destruction de documents administratifs officiels (carte d’électeur).
    - Incitation directe à attroupement.
    - Outrage à corps constitués.

  • La priorité politique absolue est le boycott des élections législatives

     

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    zoom | © Souhil. B.

     

     

     

     

    Les indignés, qui sont en froid avec ces élections et ont une inoxydable résistance à la résignation, se réfugient dans le boycott qui est une arme politique dont l’impact psychologique est considérable.

     

    Les résignés, désespérés et désemparés par l’incertitude, l’inquiétude, l’angoisse, voteront. «Résignés, indignez-vous.» Les Algériens ont tous un ou plusieurs motifs pour s’indigner. Les réactions hostiles à la participation aux élections législatives sont très nombreuses et se caractériseront par un taux élevé d’abstention. Il faut s’attendre à un élan d’indignation de la part des résignés. L’abstention, qui progresse à chaque scrutin, est un acte de méfiance et de désaveu à l’égard du pouvoir qui interfère de manière directe dans le truquage de toutes les élections qui mènent à la normalisation autoritaire de la société.

     

    L’appel au boycott, venu des profondeurs de la nation, est entendu et suivi par le peuple, particulièrement les jeunes qui dénoncent la régression politique et sociale réelle et profonde, dans laquelle vivent les Algériens. Malgré le matraquage médiatique, la participation au vote sera faible, parce que les mots simples et bien compris appellent mieux à la mobilisation en faveur du boycott. Le prochain scrutin sera marqué par un nouveau record d’abstention. Ne pas respecter les règles d’une élection propre, transparente, c’est s’attendre à une grande désaffection de l’électorat.

     

    Le président Abdelaziz Bouteflika s’investit dans la campagne électorale

     

    La raison et la logique, ainsi que le bon sens ne s’auraient accepter qu’il élève au rang de la révolution du 1er Novembre 1954 ou du référendum de juillet 1962 qui a consacré l’indépendance nationale, les élections législatives du 10 mai 2012, qui ne peuvent que consolider son pouvoir afin de lui permettre de réviser la Constitution, sa Constitution et de préparer sa succession. Les principes du 1er Novembre et du Congrès de la Soummam sont évacués, sacrifiés à des intérêts électoraux, au cynisme électoral. Les Algériens ont surtout retenu le péché d’orgueil dans lequel est tombé Bouteflika, la démagogie, le peu de sérieux, le dérisoire qui naufragent ses propos, qui ne sont qu’un coup d’éclat politicien, un coup de bluff, un dérapage de la pensée, faiblesse politique inexcusable, qui emploie les grands mots pour cacher les grands maux. Déçus par la politique politicienne du pouvoir, les Algériens désireux de préserver la cohésion nationale et la cohésion sociale boycotteront en masse les prochaines élections législatives qui n’incarnent pas l’esprit du 1er Novembre.

     

    Le Parlement a abdiqué ses pouvoirs constitutionnels pour se mettre au service du pouvoir exécutif

     

    Il faut diminuer le nombre de députés et non l’augmenter. Le Conseil de la nation, qui est une hérésie, car rien dans la sociologie politique du peuple algérien ne peut justifier son existence, a été créé par le président Liamine Zeroual dans le seul but de contrecarrer une éventuelle majorité à l’APN. Il faut le dissoudre dans les meilleurs délais, parce qu’il ne reflète en rien la réalité nationale et représente une dérive de la République. Le président de la République a fixé la marge de manœuvre du Parlement en lui demandant de voter tous les projets de loi que le pouvoir exécutif lui propose. Il a accentué la primauté présidentielle en fixant la marge d’action du Parlement, selon le principe : «Vous devez faire ce que j’ai décidé que vous feriez.»

     

    A quoi peut servir une APN quand il n’ y a pas séparation mais confusion des pouvoirs, c’est-à-dire dictature ? Chacun des trois pouvoirs doit remplir strictement son rôle et s’y maintenir. Le président Bouteflika ne s’est pas passionné pour le Parlement, a minimisé son rôle réduit à deux chambres d’enregistrement. A quoi peut servir l’APN quand le Président attend qu’elle soit en vacance, pour légiférer par ordonnances ? L’APN, issue de la fraude électorale, n’a aucune crédibilité, s’enfonce dans  un discrédit dont elle a du mal à se relever, fonctionne à vide sans prise réelle sur les problèmes du pays. Elle n’est en réalité qu’une maison de retraite lucrative destinée aux cadres du parti. La prochaine APN sera éphémère, parce que dans un bref délai, l’accélération de l’histoire mettra en place un régime politique basé sur la démocratie, la liberté, la justice et les droits de l’homme.

     

    «Les élections législatives seront libres et honnêtes», a déclaré Bouteflika

     

    Qu’a-t-il fait depuis 13 ans au pouvoir pour que les élections soient libres ? Il a été le premier à bénéficier d’élections truquées. Des élections propres et honnêtes, c’est une bataille perdue pour le pouvoir, parce qu’elles arrivent trop tard. Elles ont été libres en Tunisie, en Egypte, au Maroc, au Sénégal et partout ailleurs. Il faut rafraîchir la mémoire des Algériens sur la fraude électorale, vieille tradition coloniale, amplifiée depuis l’indépendance du pays, qui est au rendez-vous de toutes les élections. Elle déforme et pervertit le suffrage universel, fausse la voie des urnes et la vérité électorale. Ce ne sont pas les électeurs qui choisissent les élus, mais le DRS secondé par l’administration et la justice, en exerçant des pressions sur les volontés et les consciences, en trafiquant les élections par des fraudes massives et en distribuant des quotas. La répartition des tâches est faite, les Algériens doivent voter, mais la répartition des sièges relève de la compétence du pouvoir pour éviter des surprises.

     

    Le plus simple serait sans doute, comme le recommande le journaliste Kamel Daoud, d’élire le ministre de l’Intérieur qui est aussi celui des élections, et de lui laisser le soin de répartir les sièges de députés, entre les partis qui ont un ancrage populaire et un poids électoral, et les partis de l’opposition qui sont devenus l’opposition du pouvoir. L’entrée en campagne du président Bouteflika, qui demande aux Algériens de voter en masse, a pour objectif de prouver au peuple algérien et au monde, particulièrement à l’Amérique et à l’Union européenne, que les élections législatives seront propres et honnêtes parce que leur contrôle est confié à des juges dont l’indépendance est conférée par la Constitution et qui n’exercent leurs fonctions qu’en appliquant la loi égale pour tous, et de leur conscience.

     

    La mascarade de certains procès prouve que la justice est aux ordres. Dans les affaires de justice, qui ont une dimension politique, le droit doit triompher de la politique, la morale de la raison d’Etat. C’est une raison pour donner aux Algérien un Etat de droit qu’ils n’ont jamais connu, le seul Etat en mesure d’améliorer l’image de la justice, de rehausser son prestige et son audience. Il n’y a qu’à se souvenir des arrêts du Conseil d’Etat, juridiction administrative suprême, qui en 2004, dans l’affaire du FLN, s’est déjugé en retenant deux oppositions radicalement opposées. Le Conseil constitutionnel a validé toutes les élections entachées de fraudes massives. L’élection présidentielle d’avril 2009 a tourné au ridicule et à la mascarade, caractérisée par une fraude électorale massive, le truquage du scrutin et le bourrage des urnes. Il y a un côté mystique chez Bouteflika, bienfaiteur des zaouïas, qui ont fait de lui l’homme providentiel.

     

    Le cheikh Nasreddine Chouadli, président des zaouïas, a écrit dans l’hebdomadaire  algérien Al Mohakika(1) : «C’est par la volonté des saints éclairés que Bouteflika a pu mener à bien son œuvre. C’est également en conformité avec la volonté des saints que  Bouteflika sera président à vie.» Mahmoud Chaâlal, président de l’Union nationale des zaouïas algériennes (UNZA) a déclaré : «Pour les élections présidentielles de 2004 et de 2009, Abdelaziz Bouteflika a été réintroduit au palais d’El Mouradia grâce à nous, ce qui nous a enchantés.» La fraude ne sera pas généralisée pour les élections législatives du 10 mai 2012, et l’électorat sera distribué en quotas selon l’équilibre des forces que le pouvoir veut établir sans faire émerger aucune force importante ou moyenne, en mesure de prétendre à la direction du gouvernement qui sera totalement remanié par le président de la République. Le bilan de 13 années de pouvoir dictorial, à défaut d’être positif est instructif.

     

    Le Président ne peut initier de vraies réformes, parce que la dictature ne se réforme pas. Le monopole politique et la pensée unique étouffent la voix du peuple et conduisent à la régression des libertés. L’Algérie a un besoin urgent de vraies réformes, et non de celles retenues par le pouvoir qui ont atteint le seuil psychologique de l’intolérable. La jeunesse, soucieuse de rigueur et de cohérence, thermomètre de la température qui représente la vie, l’espérance, l’avenir, est délaissée. Le corps social ne peut être entier et fonctionner de manière harmonieuse, que si les femmes occupent la place qui leur revient de droit dans la société, toute leur place, leur juste place, c’est-à-dire l’égalité avec les hommes dans tous les domaines. 

     

    La priorité du sens de l’unité du peuple et de l’intérêt national est à retenir, pour comprendre la nécessité de mettre en œuvre d’urgence le pluralisme culturel et linguistique. Les résultats obtenus en matière d’éducation et de santé sont catastrophiques. Respecter la liberté d’expression, préserver la liberté de la presse sans exclusion ni exclusive et les règles de l’étique, est le combat qui est mené et qu’il faut continuer.  La diplomatie algérienne manque de sérieux et de rigueur, accumule discrédit, perte d’influence, échecs, et humiliation. Récupérer les partis politiques est un des axes de la politique du pouvoir qui a toujours considéré que les dirigeants des partis, il faut d’abord tenter de les acheter avant de les combattre, et qu’ils sont capables d’abandonner leurs comportements en harmonie avec les principes qu’ils défendaient la veille, à condition d’y mettre le prix.

     

    L’argent roi où tout s’achète est au cœur du pouvoir. Quand l’argent précède toutes les portes s’ouvrent. A quoi peut servir la richesse de la nation, à améliorer la vie du peuple ou à enrichir les cercles du pouvoir et ceux qui gravitent autour d’eux qui détiennent un patrimoine immobilier très important et des fortunes colossales. La corruption, inséparable de l’exercice du pouvoir, sévit à tous les niveaux et dans tous les domaines. Les deniers publics de l’Etat, sur lesquels le Président a la haute main, sont mobilisés en faveur des riches toujours plus riches, et non au profit des pauvres toujours plus pauvres. L’idéologie du libéralisme sauvage, sans règles ni garde-fou, ouvre la voie au marché informel qui fait la loi. Une partie du peuple vit dans la pauvreté qui s’étend à tout le pays, végète dans la misère, et le pouvoir qui ne répond pas à sa détresse et à sa souffrance donne encore plus à ceux qui en ont déjà trop. Ce qui est le comble de l’injustice. L’exigence sociale est portée par les syndicats autonomes qui luttent sur trois fronts : la protection sociale, l’emploi, le pouvoir d’achat et contre la fracture sociale qui se creuse de manière grave et fait remonter, en surface, la soif de la justice sociale.

     

    Les Algériens veulent l’alternance, l’autre exigence est l’alternative

     

    L’alternance qui est le droit souverain du peuple à choisir ses représentants au niveau de toutes les institutions élues de l’Etat, par des élections libres, ne s’est pas réalisée depuis l’indépendance du pays. Elle reste d’actualité. L’alternative passe par la réalisation de convergences autour d’un projet global de transformation sociale et sociétale. La fonction essentielle du pouvoir dictatorial est de consolider les liens de domination, de subordination et d’assujettissement qu’il exerce sur le peuple. Il voit dans la main de l’étranger, qui met en danger l’Algérie, dans toute contestation intérieure, pour avoir sous la main un épouvantail à agiter. Le tableau de bord des relations politiques au sommet de l’Etat voit ses indicateurs basés sur des divergences stratégiques, passer au rouge les uns après les autres.

     

    Les uns disent le DRS fait tout et le Président fait le reste ; les autres disent le contraire. Il faut répéter avec force ce qui est dit depuis un certain temps, le départ du Président est un préalable absolu, un impératif même. Deux quinquennats, hélas, trois quinquennats, holà. La grande faute politique de Bouteflika  est d’avoir révisé la Constitution en 2008 par un coup d’Etat constitutionnel pour s’octroyer un mandat à vie. L’Algérie a de nombreuses Constitutions, la 5e avec celle en préparation pour avoir leur respect et les règles de jeu qu’elles impliquent. Elles sont peu appliquées, usées et révisées avant d’avoir servi. Le Président veut donner, à la fin de son 3e mandat, un avenir qui ait un sens. Préoccupé par l’image qu’il veut léguer à l’histoire, il prépare sa sortie du pouvoir qui se fera après la révision de la Constitution ou à la fin de son 3e mandat en avril 2014, après avoir fait le changement qu’il veut, fait par lui et pour lui, pour assurer sa succession. Mais rien n’est définitivement acquis en politique, et les affaires humaines ne se déroulent pas souvent comme conçues et ne sont pas exécutées comme prévu. Quand se joue le destin du pays, l’avenir n’est pas écrit.

     

    1 – Le Soir d’Algérie du 30 mars 2009, et El Watan du 29 avril 2012

  • snpsp et sa greve

    06.05.2012

    Praticiens en grève

                   Comm 6 mai 2012.pdf                                                            

    • Conformément aux dispositions prévues par la loi 90 – 02 du 06 février 1990.
    • Dans le respect des décisions des assemblées générales locales des adhérents, convoquées à l’effet de statuer sur l’état d’avancement dans la prise en charge des revendications socioprofessionnelles soumis au débat et à la négociation depuis le mois de juin 2010. A savoir ;
    1. L’amendement du décret 09-393 du 24 11 2009 portant statut particulier des praticiens médicaux généralistes de santé publique.
    2. L’application de l’article 19 du décret exécutif sus cité accordant le droit à l’accès sous la condition de l’ancienneté au grade de « principal ».
    3. L’accès au 3ème grade « praticien en chef » pour les praticiens médicaux généralistes en application de l’accord négocié entre le MSPRH et le SNPSP.
    4. La revalorisation de la prime de garde et de l’indemnité du risque de contagion.
    5. L’accès au logement de fonction pour les praticiens médicaux généralistes et spécialiste exerçant dans les régions éloignées et enclavées du pays.
    6. La levée de toutes les situations d’entraves à l’exercice du droit syndical soumises au règlement, notamment les cas relevant des wilayas de Sétif et de Bordj Bouarerridj. 

    Devant le constat établi de la non prise en charge de l’ensemble des points sus cités et en application des résolutions du Conseil national extraordinaire du SNPSP tenu à Alger le 19 04 2012; Le syndicat National des Praticiens de la Santé Publique appelle l’ensemble de ses adhérents à répondre massivement :

    -    Au mot d'ordre de grève les journées du 07, 08 et 09 mai 2012.

    -   Au « Sit in » de l’intersyndicale prévu le 14 05 2012 à partir de 11h00 devant le siège du Ministère de la santé.

     

       UNION – SOLIDARITÉ - DIGNITÉ

    grve,hogra,desintessement,doa

                      

  • Leçon de démocratie

     

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    Sur les 17 millions de téléspectateurs qui ont suivi le face-à-face télévisé des deux candidats à l’élection présidentielle française, Francois Hollande et Nicolas Sarkozy, mercredi 2 mai, nombreux étaient sans doute les Algériens à s’être branchés sur les chaînes françaises qui ont retransmis le débat pour vivre ce grand moment de démocratie où les candidats ont débattu de leurs programmes respectifs les yeux dans les yeux, sous l’implacable arbitrage des électeurs. La densité du débat, la maîtrise des dossiers et des chiffres par les deux candidats, dont chacun avait fait l’usage selon la stratégie qui lui est propre pour accabler son adversaire, les plateaux de télévision tout aussi relevés qui avaient immédiatement suivi ce grand oral de l’élection présidentielle française, devenu un rituel et un moment fort de la campagne électorale, sont autant de facteurs qui vont certainement peser dans le comportement des Français, demain, lors du second tour de l’élection présidentielle française.

    S’il y a une leçon à retenir de cette campagne électorale suivie avec intérêt par les Algériens en raison des liens économiques, commerciaux mais surtout humains avec la présence sur le sol français d’une forte communauté algérienne, c’est bien ce formidable élan de mobilisation populaire de la société française dans toute sa diversité, ses sensibilités plurielles, ses forces sociales et syndicales, ses médias, ses hommes de culture, ses artistes et ses sportifs. Tous se sont pleinement impliqués dans cette campagne pour faire entendre leur voix et apporter, sur la base d’un choix conscient et réfléchi, leur soutien au candidat qui répond au mieux à leurs attentes.

    La souveraineté populaire prend tout son sens lorsqu’on voit toute l’énergie et la force de conviction que mettent les candidats en allant chercher les arguments dans les détails les plus infinis à coups de données chiffrées, recoupées, pour ne pas rester au niveau du simple discours pompeux, de la tentation éphémère et improductive de vendre du rêve. Dans ce genre d’exercice démocratique où tous les relais et instruments de veille, d’analyse et de régulation de la société sont mis à contribution – la classe politique, les partenaires sociaux, le mouvement associatif, les médias, les centres de recherche et d’analyse en prospective politique, les instituts de sondages – il n’y a pas de place pour la démagogie, le mensonge et les promesses chimériques qu’on ne pourra pas tenir. C’est là toute la différence qui sépare les grandes démocraties des pays comme le nôtre.

    Près d’un quart de siècle après l’instauration du multipartisme en Algérie, la démocratisation du système politique et de la société reste toujours à construire. Compte tenu du déficit démocratique du pays, nourri par la fraude institutionnalisée qui a marqué les scrutins qui se sont succédé ces dernières années, les électeurs ont bien du mal à être convaincus de la nécessité «historique» d’aller voter le 10 mai. Le nouveau paysage politique, meublé par tous ces partis folkloriques qui ont investi le champ politique et électoral, n’a fait que décrédibiliser encore davantage ce scrutin aux yeux de l’opinion.

    Omar Berbiche
  • l’ONU critique le recul de la liberté d’association en Algérie

     

     

     

    Restrictions et contrôle de la société civile

     

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    Décriée déjà en Algérie, la nouvelle loi sur les associations vient d’être remise en cause par les Nations unies.

     

    Le rapporteur spécial de l’ONU sur les libertés de réunion pacifique et d’association, Maina Kiai, relève un certain nombre de dispositions contenues dans ce texte, qui n’encourage pas l’émergence d’un mouvement associatif fort en Algérie. «Les prochaines élections législatives doivent permettre de répondre aux demandes légitimes de la société civile dans le domaine de la liberté d’association», affirme l’expert onusien dans un communiqué rendu public hier à Genève (Suisse). Il exhorte, dans ce sens, les autorités algériennes à revoir lesdites dispositions pour les mettre «en adéquation avec les exigences du droit international des droits de l’homme».

    Maina Kiai déplore également le recul enregistré par l’Algérie dans ce domaine. «Alors que le Printemps arabe invite à un élargissement de la place octroyée à la société civile, il est tout à fait regrettable que l’Algérie se singularise par un retour en arrière dans le domaine de la liberté d’association, en limitant plus rigoureusement le périmètre d’action ou l’accès au financement des associations», insiste-t-il dans son communiqué. Il ne cache pas non plus ses préoccupations à l’égard de nombreuses dispositions de cette loi qui, selon lui, impose de nouveaux contrôles et restrictions quant à la création des associations ainsi que sur leur accès au financement. Le rapporteur spécial critique d’emblée la possibilité offerte par ce texte à l’administration «de rejeter des demandes de création des associations sans recours à la justice».

    «La formation de toute association est désormais soumise à l’accord préalable des autorités, qui peuvent à présent refuser une demande d’enregistrement sans avoir besoin de recourir à un juge, tel que cela était le cas auparavant. Cette situation constitue un recul important par rapport à la loi 90-31 (1990) qui était en vigueur jusque-là», dit-il, en rappelant que cette nouvelle loi prévoit une peine d’emprisonnement et une lourde amende pour quiconque opère au nom d’une association non encore enregistrée ou agréée, suspendue ou dissoute.

    Le rédacteur de ce document remet également en cause l’article fixant les objectifs et les buts des associations qui «ne devront pas être contraires aux constantes et aux valeurs nationales et que toute ingérence dans les affaires internes du pays entraînera la suspension ou la dissolution de l’association concernée». «Ces dispositions sont particulièrement vagues et sujettes à des interprétations abusives. Elles portent un coup grave à la jouissance du droit à la liberté d’association», met-il en garde.

    Maina Kiai sollicite une invitation officielle d’Alger

    Le rapporteur de l’ONU précise également que les associations constituent un moyen de première importance permettant à la population d’exprimer ses aspirations. «Elles doivent pouvoir, et en ont même la responsabilité morale, de s’intéresser à la vie politique intérieure de leur propre pays», souligne-t-il.
    L’autre point critiqué est l’accès des associations au financement étranger. «Les associations algériennes seront privées de recevoir des fonds de toutes légations diplomatiques ou organisations non gouvernementales étrangères, en dehors des relations de coopération dûment établies. Il est à craindre que de telles dispositions soient utilisées pour entraver le travail des associations, notamment celles de défense des droits de l’homme», soutient-il, précisant que «l’accès au financement ne devrait pas être strictement restreint».

    Ce faisant, Maina Kiai invite le gouvernement et les partis engagés dans la course à l’APN à œuvrer pour la révision de ce texte. Dans la foulée, il indique avoir sollicité une invitation officielle pour conduire une visite en Algérie : «Je compte sur une réponse positive à cette demande. Je me tiens dès à présent à l’entière disposition des autorités algériennes pour toute coopération technique dont elles auraient besoin pour s’assurer que la loi sur les associations et son application soient conformes aux standards du droit international.»
     

     

    Madjid Makedhi
  • Mehal avoue son impuissance à intervenir

    Chaînes algériennes privées émettant de l'étranger

     



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    Le ministère de la Communication ne peut pas intervenir face « à cette profusion de télévisions [privées, NDLR], à cause d'un vide juridique »,  a déclaré, ce mercredi 2 mai, son premier responsable, Nacer Mehal, au cours d’un entretien accordé à l’APS, à la veille de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. M. Mehal, qui a reconnu que son département n'a pas « une idée précise sur le montage financier des nouvelles chaînes », a assuré que la loi relative à l’audiovisuel, en cours d’élaboration, prendrait en charge cet aspect. « La consultation des parties concernées n'a pas encore commencé », a‑t‑il expliqué. De nouvelles chaînes de télévision privées ont vu le jour ces derniers mois en Algérie. Émettant dans la plupart des cas à partir de l’étranger, leurs équipes de journalistes et de techniciens travaillent essentiellement en Algérie.

     

     

     


    Le processus de réforme de la télévision finalisé

     


    Le processus de réforme de la télévision algérienne est prêt, a indiqué M. Mehal, précisant qu'« il reste seulement la  décision finale, qui interviendra sous peu ». Parmi les propositions soumises dans le cadre de ce processus « figure la mise en place d'une suprastructure, le groupe Algérie‑Télévison », a-t-il souligné. Ainsi, les cinq chaînes de la télévision nationale « pourraient être rassemblées » au sein d'un même groupe pour les rendre plus compétitives, selon Nacer Mehal qui estime qu'une télévision nationale compétitive et aux standards internationaux nécessite l’implication « de l’ensemble des parties concernées et non pas des critiques ». « Je veux qu'on arrête de critiquer la télévision nationale, car si j'ai   été le premier à faire son procès, et je le revendique, je suis aussi le premier  à la défendre », a-t‑il fait savoir.
  • URGENT : le jeune Tarek Mameri n’a toujours pas été présenté au Parquet

     

     

     

    Le jeune Tarek Mameri, arrêté pour avoir diffusé des vidéos appelant au boycott et qui devait être présenté au Parquet ce matin, n’a toujours pas été transféré au tribunal d’Abane Ramdane, selon les avocats du RADDH qui attendent depuis 9h sa présentation. Toujours selon ces avocats, la mère de Tarek n’a pas été autorisée à voir son fils ce matin au commissariat où il est gardé à vue.

    Alger le 03 mai 2012  14h 55

     

     

  • Mali : 15 millions d'euros exigés pour libérer les diplomates algériens



    par Yazid Alilat, Le Quotidien d'Oran, 3 mai 2012

    Les ravisseurs des sept diplomates algériens à Gao, le 5 avril dernier, dans le Nord du Mali ont exigé hier mercredi le paiement d'une rançon de 15 millions d'euros pour leur libération. Selon l'agence française AFP, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui a revendiqué l'enlèvement des 7 Algériens, dont le consul d'Algérie à Gao, a exigé une rançon de 15 millions d'euros et la libération de prisonniers pour les libérer. Adnan Abu Walid Sahraoui, qui serait l'un des porte-parole du Mujao, a déclaré que «nos revendications pour libérer les otages algériens sont la libération de nos frères prisonniers en Algérie, plus une rançon de 15 millions d'euros». La semaine dernière, le Mujao avait affirmé que «la vie des otages est en danger» après l'échec de négociations avec l'Algérie. «La délégation algérienne (...) a refusé complètement nos demandes, et cette décision mettra la vie des otages en danger», avait déclaré le même porte-parole. Il avait précisé qu'une délégation algérienne avait assisté aux négociations. Le consul d'Algérie et ses six collaborateurs ont été enlevés le 5 avril à Gao, quelques jours après que cette ville soit tombée sous le contrôle de divers groupes armés dont le Mujao, Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg).

    Les négociations pour la libération des otages algériens se poursuivent cependant, dans le calme et dans la discrétion. Il y a une semaine, le Mujao avait pourtant assuré vouloir négocier la libération du consul algérien et de ses six collaborateurs «au nom de l'islam». «Nous avons donné l'accord à nos frères d'Ansar Dine», a précisé le Mujao. La semaine dernière, le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci avait affirmé que les sept otages se portaient bien. Selon M. Medelci, tous les membres de cette mission «se portent bien». Rassurant, il a affirmé que «les autorités compétentes en Algérie suivent en permanence l'état de santé» des diplomates enlevés. Les contacts «sont toujours en cours et nous nous attendons à ce qu'ils portent leurs fruits, dans les plus brefs délais», a ajouté M. Medelci. En outre, selon le porte-parole du groupe terroriste, le Mujao aurait menacé l'Algérie d'un attentat si les revendications de son mouvement n'étaient pas satisfaites.

    Par ailleurs, le Mujao, qui détient également des humanitaires, une espagnole et une italienne, enlevées avec un autre Espagnol en octobre 2011 près de Tindouf, a exigé une rançon de 30 millions d'euros pour libérer les deux femmes. «Les négociations portent seulement sur l'otage italienne et l'otage espagnole», a précisé Adnan Abu Walid Sahraoui, qui a ajouté que son mouvement a réclamé «une rançon de 30 millions» et demandé au gouvernement espagnol «d'intervenir pour la libération de deux Sahraouis arrêtés par la Mauritanie».
    CONFUSION A BAMAKO

    D'autre part, une extrême confusion régnait hier mercredi à Bamako après les affrontements sanglants entre les partisans du président déchu Amadou Toumani. Touré et les putschistes. Après ces violences, qui ont fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés - des militaires des deux camps et quelques civils -, le capitaine Sanogo, le chef des putschistes, avait assuré mardi que la situation était «sous contrôle» à Bamako. Hier, dans la ville-garnison de Kati, quasiment tous les accès étaient tenus par des ex-putschistes très ner veux qui contrôlaient les véhicules et les motos. Le capitaine Sanogo avait désigné les auteurs des attaques de lundi comme étant des «mercenaires» associés aux éléments du 33e Régiment de commandos-parachutistes (RCP) basés au camp de Djikoroni, dans le centre de Bamako, dont les ex-putschistes ont repris le contrôle.

    Le chef d'état-major des armées, le colonel-major Ibrahim Dahirou Dembele, proche de l'ex-junte, a affirmé mardi soir que les assaillants avaient tenté de «conquérir» l'ORTM et l'aéroport «pour permettre l'arrivée de renforts extérieurs», puis attaquer la caserne de Kati «avec pour objectif l'assassinat de chefs militaires et particulièrement» du capitaine Sanogo.

    Une source proche de l'ex-junte a fait état de 29 arrestations en marge des combats, des civils, des militaires, mais également des «étrangers» dont la nationalité n'a pas été communiquée.

  • élections législatives

    Enlèvement hier soir à Alger de M. Tarek Mameri un jeune cyber activiste qui a appelé au boycott des élections législatives

    Alkarama, 02 Mai 2012

    tarekmameriTarek MAMERI, âgé de 23 ans, demeurant à Alger, quartier de Belouizdad, a été enlevé hier 1er mai à 21 heures en plein centre d'Alger par plusieurs individus en civil qui circulaient à bord d'un véhicule banalisé de marque Caddy Volkswagen de couleur blanche.

    Il se trouvait en compagnie de plusieurs de ces camarades habitant le quartier qui ont rapporté l'information à ses proches.

    Ces hommes n'étaient pas munis d'un mandat d'arrêt et l'ont obligé par la force à monter à bord de leur véhicule ; Il s'agit du modus opérandi habituel des services de sécurité algériens lorsqu'ils procèdent à des arrestations ou à des enlèvements qui sont généralement suivis par des détentions au secret dans leurs locaux.

    M. MAMERI est devenu en quelques semaines sur Internet une figure emblématique de la jeunesse algérienne dont il exprimait toute la mal vie et le désespoir ; il avait annoncé dans une vidéo récente postée sur Youtube qu'il s'attendait à arrêté en raison de son appel au boycott et de ses critiques publiques contre la corruption du pouvoir algérien.

    Il ne fait donc pas de doute que son enlèvement est motivé par son rôle de cyber activiste qui dénonce avec beaucoup de courage la corruption, les abus et les violations des droits humains dans son pays.

    Alkarama a saisi aujourd'hui M. le Rapporteur spécial sur la liberté d'opinion et d'expression des Nations unies pour l'informer de la situation.

    Quelques vidéos de Tarek MAMERI:

    http://www.youtube.com/watch?v=1kVqTj21OR8
    http://www.youtube.com/watch?v=RuvgOOeiGAc
    http://www.youtube.com/watch?v=kaOH37St2LY
    http://www.youtube.com/watch?v=rNJQDc-dswI

    Sa page facebook :

    https://www.facebook.com/tarekalgerien1988?ref=ts

  • Ouverture de l'audiovisuel en Algérie : le gouvernement traîne les pieds



    El Watan, 3 mai 2012

    L’espace audiovisuel algérien est en mouvement. En dépit des interdits et des contrôles à tous les niveaux, de nouvelles chaînes de télévision s’installent comme El Djazaria, Echourouk TV, Dzaïr TV et Ennahar TV.

    Les journaux El Watan et El Khabar travaillent actuellement pour lancer leurs chaînes également. La citadelle ENTV connaît ses premières secousses. El Yatima, l’orpheline, surnom qui lui colle à la peau comme une matière visqueuse, n’aura plus le monopole de l’image. Cette télévision, qui se vide déjà de ses meilleurs journalistes et techniciens, continue à recycler la pensée unique. L’ex-RTA, plongée dans la bureaucratie et la mauvaise gestion, est insensible aux appels au changement qui émanent de la société. Cette télévision qui, chaque année, engloutit des milliards de dinars d’argent public et qui ne publie aucun bilan de ses activités, ignore les grèves, les protestations de rue, les cas d’immolation, les violences urbaines, les critiques de l’opposition, les revendications des syndicats autonomes…

    Bref, l’ENTV, qui ne possède aucune grille reconnue de programmes, n’est pas la chaîne de télévision de tous les Algériens, la chaîne publique. Elle est réduite à un simple canal de propagande officielle. Le travail que mène actuellement cette télévision pour «convaincre» les Algériens d’aller voter est un parfait exemple. Malgré cela, le ministre de la Communication, Nacer Mehal, se présente comme un avocat de l’ex-RTA. «Je veux qu’on arrête de critiquer la Télévision nationale car si j’ai été le premier à faire son procès, et je le revendique, je suis aussi le premier à la défendre», a-t-il soutenu dans entretien à l’agence APS. Faudrait-il dire alors «tout va bien» ? Il est clair qu’avec un tel état d’esprit, aucune avancée ne sera possible. Il est donc légitime que les Algériens regardent ailleurs. Le plus curieux est que les chaînes qui diffusent actuellement sur le satellite égyptien Nilesat ne peuvent pas le faire en direct à partir d’Alger.
    Elles sont obligées de localiser l’émission des signaux en dehors du pays.

    C’est simple : les initiateurs de ces nouvelles chaînes algériennes sont considérés comme des étrangers dans leur propre pays ! Une stupidité qui n’inquiète personne parmi le cercle large de ceux qui décident en Algérie. Au contraire, le gouvernement, qui fait de belles promesses aux invités étrangers sur «le paradis» démocratique en Algérie, traîne les pieds. Ne fait aucun effort et multiplie les déclarations. M. Mehal a annoncé, interrogé par nos confrères de l’Expression, que des «consultations» seront lancées en octobre 2012 avec les professionnels pour «élaborer» le projet de loi sur l’audiovisuel. Pourquoi n’avoir pas commencé ces «consultations» en janvier ou en février 2012 pour élaborer ce texte avec «le paquet» des autres lois relatives aux «réformes» dont la liberticide loi sur l’information ? Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? Il est évident que les autorités ne veulent pas d’une ouverture réelle du champ audiovisuel en Algérie. Une ouverture qui peut leur échapper.

    Après les législatives du 10 mai 2012, un nouveau gouvernement sera nommé. Gouvernement qui pourrait avoir d’autres priorités, pas forcément la loi sur l’audiovisuel. Octobre 2012 sera la période du déroulement des élections locales. Début 2013, le débat va se concentrer sur la révision de la Constitution par référendum. Ce sera suivi, lors de la deuxième moitié de 2013, par le début de la précampagne pour la présidentielle de 2014. Même si la loi sur l’audiovisuel était votée dans des conditions que l’on ne connaît pas puisque cela dépend de la composante de la prochaine Chambre basse du Parlement, il faudra encore attendre des mois avant l’installation de l’Autorité de régulation. Une fois installée, cette Autorité devra adopter son règlement intérieur et ses statuts, elle prendra tout le temps qu’elle veut avant de passer aux choses sérieuses.

    Ce n’est qu’après que les dossiers des nouvelles chaînes seront «étudiés, épluchés et examinés»… Autant dire qu’avec cette bureaucratie voulue, aucune ouverture du champ audiovisuel n’est possible avant cinq ou six ans. Peut-être.
    Fayçal Métaoui
    Télévision et radio publiques : l’opposition et les syndicats toujours interdits d’antenne

    L’ENTV demeure fidèle à ses pratiques de censure. Nous ne constatons aucun changement, aucune ouverture.

    L’Unique couvre seulement les officiels et boycotte l’opposition», déplore le docteur Mohamed Youcefi, premier responsable du Syndicat des spécialistes de santé publique (SNPSSP). 50 ans après l’indépendance, les citoyens regrettent que la liberté d’expression et d’information soit toujours bafouée en Algérie. Le syndicat des spécialistes, à l’instar des organisations autonomes, dénonce l’embargo des médias publics (audiovisuels notamment) imposé sur leur activité. Pour eux, les réformes annoncées par le président de la République restent lettre morte, puisque sur le terrain, la situation demeure toujours la même. Des grèves secouent plusieurs secteurs, mais l’Unique n’en souffle pas mot.

    Des citoyens se plaignent de la cherté de la vie, de la pénurie de médicaments, de la misère, du manque de logements, et la chaîne publique continue de servir des discours de ministères évoquant la distribution de milliers de logements, de la pomme de terre qui ne fait pas défaut, de l’absence totale de pénurie de médicaments… «La télévision algérienne est financée par le contribuable. Elle est censée donc être au service du citoyen. Malheureusement, en Algérie, ce n’est pas le cas», attestent les syndicats activant dans différents secteurs. Ces derniers ne comprennent pas l’attitude et la démarche de l’Unique qui donne la parole à un ministre qui menace les syndicats de ponction sur salaire et en parallèle, elle ne donne pas la parole à ces syndicats pour défendre leur cause et informer les citoyens de ce qui se passe. Selon eux, il s’agit là d’une pratique anticonstitutionnelle puisque le droit à l’information est une obligation. Le docteur Youcefi explique que les journalistes de cette chaîne ainsi que ceux exerçant à la radio font leur boulot convenablement, mais dans la plupart des cas, leur travail est censuré.

    Pour appuyer ses dires, le syndicaliste donne un exemple édifiant. Selon lui, la semaine dernière, une équipe de la radio s’est déplacée au ministère de la Santé pour couvrir le sit-in des praticiens. «Les journalistes ont respecté les règles de déontologie en donnant la parole à tout le monde. Seulement, lors de la diffusion de cet événement, la radio, comme la télévision, l’on a entendu que la partie officielle, à savoir le ministre de la Santé», déplore-t-il. «Nous avons pris attache avec les responsables de la radio pour demander des explications. Ceux de la rédaction nous ont clairement signifié qu’ils ont reçu des instructions d’en haut», affirme le docteur Youcefi qui se dit outré par une telle pratique.

    Il précise qu’il est normal que la Algériens se rabattent sur les chaînes étrangères pour s’informer et s’exprimer. Des syndicats, des fonctionnaires, des universitaires sont également «interdits» d’antenne en raison de leur position critique. «Nous sommes boycottés par l’Unique, car nous n’épousons pas les idées du pouvoir, mais nous sommes sollicités par les chaînes étrangères. C’est pour nous une opportunité pour expliquer aux Algériens qui tournent le dos à l’Unique nos préoccupations», note un enseignant. Les partis politiques d’opposition sont également victimes de cette censure. Les partisans du boycott des législatives, par exemple, n’ont aucune chance de passer à la TV et à la radio.
    Nabila Amir

  • no moment

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  • S’il te plaît, je t’en prie, Allah yarham babak, voti ! Voti bark !

    Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr

    Nous sommes l’un des rares pays au monde où l’expression «dépouillement des voix» prend tout son sens. Littéral Demain se tient à Blida la journée nationale des horticulteurs gauchers. Je pense qu’il faut d’ores et déjà s’attendre à ce qu’Abdekka en profite pour lancer un nouvel appel à voter massivement le 10 mai prochain. De toutes les façons, ceux qui auront raté ce 34 579e appel présidentiel au vote massif pourront se rattraper dans le courant de la même journée, puisque dans mon agenda, je note que se tient à Ghardaïa le salon du tapis à motifs en losange, manifestation qui se singularise chaque année par une date différente de cet autre salon régional organisé demain vendredi à Metlili et qui, lui, est exclusivement dédié au tapis à dessins octogonaux. Ce qui implique donc un autre appel à voter que Boutef’ lancera nécessairement à cette occasion. Il faut d’ailleurs lui rendre hommage, car dans le même temps, et presque à la même minute, la société qui a refait le gazon du stade du 5-Juillet pour la finale de la Coupe d’Algérie, compétition remportée 2 à 1 par l’Entente de Sétif face au CR Belouizdad, organise un cocktail dinatoire dans les salons rénovés du complexe olympique. Une occasion en or qu’il ne peut manquer pour en faire le cadre idéal d’un nouvel appel au vote massif. Et il y sera, malgré le timing très serré. Ceux qui pensent qu’après ce nouvel appel du Châtelain à se rendre nombreux aux urnes le 10 mai, il ne lui sera plus possible d’animer d’autres rendez-vous en fin de soirée, se trompent lourdement ! Son staff a prévu pour lui une apparition à minuit tapante au banquet des greffiers non-grévistes qui tiennent ainsi à célébrer la prime exceptionnelle que leur a octroyée le ministère de la Justice pour avoir fait les jaunes ces derniers jours. Malgré la fatigue extrême provoquée par un tel marathon, Abdekka a promis de se lever aux aurores le lendemain pour pouvoir lancer un appel au vote massif en direction des chalutiers de la pointe de Cap-Matifou et qui sortiront en mer pour taquiner la dorade fortement présente en cette période de l’année dans cette zone. Et comme il restera tout de même un rab de jours avant le 10, le raïs compte sur l’esprit de civisme de chacun de nous. Il suffit juste de lui signaler le plus rapidement possible tout rassemblement de plus de deux d’adultes en âge de voter afin qu’il s’y rende et qu’il les exhorte à ne pas bouder les urnes. Qui a dit que la fonction présidentielle était de tout repos, hein, qui ? Pas moi ! Moi, je me contente juste de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. Et je ne vous appelle même pas à en faire de même. Enfin… si, quand même, un peu ! H. L.

  • MÉDICAMENTS


    Le DG de Sanofi-Aventis Algérie condamné à une année de prison avec sursis

    La justice algérienne a condamné Thierry Lefebvre, directeur général de Sanofi- Aventis Algérie. Elle a également établi la responsabilité de cette filiale algérienne du géant mondial de l’industrie pharmaceutique.
    Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le verdict a été prononcé très tôt hier, vers 8h30, par le pôle judiciaire spécialisé près la cour d’Alger. Poursuivis pour des infractions de majoration de valeur dans le commerce extérieur, engendrant un transfert de sommes importantes de devises à l’étranger, Sanofi-Aventis Algérie a écopé d’une amende de deux milliards de dinars (200 millions d’euros environ) et Thierry Lefebvre, directeur général de cette filiale du pharmacien français, a été condamné à une peine d’une année de prison avec sursis. Interviewé en février 2011 par Le Soir d’Algérie à propos de cette histoire de surfacturation, Thierry Lefebvre déclarait : «Le jour où je serai informé, je pourrai m’expliquer sur ce malentendu. Si effectivement il y a un problème, il est impossible que nous ne puissions pas apporter d’explication. Il y a une explication. Nous ferons tout pour clarifier la situation. Sanofi-Aventis a toujours travaillé avec le gouvernement algérien et dans le plus total respect des lois algériennes.» Or, il savait ! Il convient ainsi de préciser que l’affaire a éclaté bien avant que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ne s’intéresse au sujet des surfacturations. C’était au courant de l’été 2010. Des P-V de constat d’infractions à la législation de change et des mouvements de capitaux ont été établis par les services des Douanes algériennes de l’aéroport international Houari-Boumediène d’Alger suite aux contrôles effectués sur une série d’opérations d’importations de Sanofi-Aventis Algérie. Mesures prises, précise-t-on, sur la base d’un document allemand trouvé dans les colis de Sanofi-Aventis Algérie et qui faisait état des prix réels des produits. «L’achat de 25 kg de Glimepiride, un principe actif entrant dans la fabrication des médicaments antidiabétiques, acquis par Sanofi Winthrop Industrie France pour la modique somme de 38 219,75 euros auprès de Sanofi-Aventis Deutchland, a été facturé pour Sanofi-Aventis Algérie à plus d’un million d’euros (1 139 410 euros) par Sanofi Winthrop Industrie France. Une opération ayant permis donc le transfert illicite de 1 101 191 euros. Les investigations menées par la suite ont démontré que le laboratoire usait de cette technique depuis 2008. Les transferts illicites porteraient, essentiellement, sur l’achat de Glimepiride ainsi qu’un autre principe actif, l’Alpha-Amylase.» (lire Le Soir du 28 février 2011). Sanofi-Aventis Algérie fait ses «emplettes» chez des filiales de ladite multinationale française du médicament qui, à leur tour, achètent chez d’autres filiales du même groupe ou chez des fournisseurs agréés par lui. C’est que la filiale algérienne majorait les prix d’achat des produits acquis auprès de sa société mère. Les surfacturations des médicaments ont été estimées en 2011 à 94 millions de dollars pour 34 produits importés par presque autant d’opérateurs, selon les chiffres fournis récemment par le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès. Il convient aussi de rappeler que les Douanes algériennes avaient déposé une plainte auprès du tribunal d’El Harrach qui s’est dessaisi de l’affaire peu de temps plus tard. Le procureur de la République avait requis lors du procès ouvert le 18 avril dernier par le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M’hamed, près la cour d’Alger, une peine de trois ans de prison ferme contre Thierry Lefebvre assortie d’une amende à hauteur de deux fois le montant des transactions et contre Sanofi-Aventis Algérie une amende de quatre fois le montant des transactions. Le juge a demandé la comparaison des prix déclarés à l’importation par Sanofi-Aventis Algérie et ceux déclarés par le Groupe Saidal, opérateur public algérien et non moins partenaire de Sanofi-Aventis dans Winthrop Pharma Saidal, joint-venture qui a pour mission de mettre sur le marché des médicaments génériques de qualité Sanofi-Aventis sous la marque Winthrop. Ceux de Sanofi-Aventis Algérie sont cent fois plus chers que ceux de Saidal. Le préjudice causé à l’économie nationale se chiffre en milliards. Sauf que la Banque d’Algérie ne s’est même pas constituée partie civile…
    L. H.

  • La fin des auto-écoles ?


    Les auto-écoles sont-elles toutes condamnées à disparaître ? Tout porte à le croire, puisque le décret organisant leur activité stipule que tout gérant d’une auto-école doit justifier d’un diplôme d’enseignement supérieur.
    Les responsables de ces auto-écoles ont deux années pour s’y conformer, sous peine de se voir retirer l’agrément. Une aberration selon les concernés qui ne comprennent pas cette décision au moment où les moniteurs accèdent au poste avec un niveau de neuvième année fondamentale !

  • Sarkozy, Sanofi et les surfacturations


    Niicolas Sarkozy s’est impliqué personnellement dans l’affaire Sanofi, qui détient le monopole du médicament en Algérie.
    De différentes manières, apprenons-nous de sources diplomatiques sûres, l’Elysée tente de faire pression sur Alger pour épargner au groupe des déboires avec la justice suite à l’enquête ouverte par le ministère de la Santé et qui révèle de nombreuses atteintes à la réglementation algérienne ainsi que des surfacturations astronomiques de plusieurs de ses produits.

  • c'est au peuple Algerien de se soulever contre toute les institutions malhonnetes depuis 62

    La grève des praticiens de la santé publique suivie à plus de 75%

    Un nouveau bras de fer syndicat-ministère de la Santé

    Par : Malika Ben

    L’action sera reconduite pour trois jours à compter du 7 mai prochain. Le conflit entre le ministère de la Santé et les syndicats ne semble pas connaître le bout du tunnel.
    Le secteur de la santé publique a été une fois de plus paralysé par une journée de grève lundi des praticiens. Une action à laquelle a appelé le Syndicat national des praticiens de la santé publique, SNPSP, en guise de protestation contre la non-prise en charge effective des doléances du syndicat pour réclamer l’amélioration de la prise en charge des malades et le respect du droit syndical.
    La mobilisation des médecins était une fois de plus au rendez-vous à travers tout le territoire national. Selon un communiqué qui nous est parvenu hier “le taux de suivi national a atteint les 75%”. “Le Syndicat national des praticiens de la santé publique enregistre avec beaucoup de satisfaction le suivi massif, par ses adhérents, du mot d’ordre de grève pour la journée du 30 avril”, note le communiqué signé par le Dr Lyes Merabet. Les taux de suivi différent d’une wilaya à une autre.
    Au niveau de la capitale, le suivi était de pas moins de 72%, Tizi Ouzou a battu le record avec 95%, Skikda 92%, Ghardaïa 50%, Mascara 30%, Blida 89%...
    Ce débrayage d’une journée semble être un premier avertissement au département de la Santé puisque le SNPSP ne s’arrêtera pas là et fera monter la pression par trois jours de grève à compter du 7 mai prochain.
    Le Syndicat des praticiens avait pourtant fait preuve de sagesse à la suite des engagements pris par la tutelle lors de la réunion du 23 février dernier.
    La fin du mois de mars était l’échéance fixée par le ministère de la Santé pour annoncer de bonnes nouvelles aux praticiens. Il n’en a été rien plusieurs semaines après l’expiration de l’échéance et c’est ce qui a poussé le conseil national extraordinaire du SNPSP à opter pour un retour en force sur le terrain.  D’ailleurs même la rencontre de conciliation à la suite du préavis de grève, à laquelle a été convié le syndicat n’a pas abouti à du concret.
    Pis, le ministère de la Santé est allé jusqu’à non seulement fermer les portes du dialogue mais les portes de son propre siège à son partenaire social ! Les réunions de conciliation ont lieu depuis de longues années au siège d’El-Madania, mais contre toute attente et sans explication aucune, la dernière réunion de conciliation a été transférée au siège de l’Institut national pédagogique de la formation paramédicale à Hussein-Dey. Les partenaires sociaux sont-ils indésirables au siège de tutelle ? C’est portant dans l’enceinte même du ministère de la Santé que les engagements restés lettre morte ont été pris.


    M B

  • Sur fond de contestation ...

     


    بمناسبة اليوم العالمي للشغل، يتقدم المكتب الوطني للنقابة الوطنية لممارسي الصحة العمومية بأخلص تهانيه لكل عمال الجزائر و بالأخص لمجموع منخرطيه

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    A l’occasion de la journée mondiale du travail, le bureau national du SNPSP présente ses meilleurs vœux à tous les travailleurs algériens et spécialement à l’ensemble de ses adhérents.

  • Générique syndical au secours de DOA


     

    arton45217-150ef.jpgPar ailleurs, le ministre a critiqué sans le citer le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), présidé par Lyès Merabet, qui compte faire grève durant trois jours à partir du 7 mai pour défendre une plate-forme de revendications.

     

    "Ils ne sont plus mes partenaires. C’est (la grève) une manipulation grossière. Tant qu’ils prennent des décisions politiques, cela ne marchera pas avec nous", a déclaré M. Ouled Abbes.