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    DILEM DU 07 MARS 2013

     

  • Vous avez une question ?

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    Même si chacun le sait, c'est apparemment un secret bien gardé ; il n'y a que les dirigeants qui ne savent pas encore que le pays est mal dirigé. C'est probablement pour cette raison que le Premier ministre Sellal a promis que la réforme de la Constitution, écrite sans consultation populaire, sera approuvée par un référendum du même substrat populaire. La méthode reste la même, les décideurs décident, bien ou mal, puis dans un deuxième temps envisagent ou pas de demander l'avis de la population.

    Cette dernière ayant bien compris pourquoi elle est née, répond ou pas à son tour, bien ou mal à la question posée. Mais peut-on croire le Premier ministre, quand son premier bilan est très loin des premières promesses sur l'état du service public, sur l'économie parallèle ou le respect du droit ? Surtout quand on se rappelle que notre propre président Abdelaziz Bouteflika avait, lui aussi, promis de faire passer la réforme de la Constitution, qui lui a permis de briguer un troisième mandat par référendum populaire. Il ne l'a pas fait, a oublié ou s'est endormi sur une bouteille de gaz, se contentant de passer par les mains éternellement levées des députés et sénateurs, main levée que chacun a comparé à une situation de hold-up. Pourquoi le Premier ministre Sellal, nommé par le premier président Bouteflika, ferait-il ce que le second n'a pas fait ? Parce qu'il est plus sérieux, plus grand ou plus moustachu ? Comme personne n'habite à la Présidence, il faut utiliser la logique.

    Deux cas se présentent. Si le référendum limite les mandats présidentiels à deux, la population sera certainement d'accord, donc le référendum se fera. Si cette Constitution ne remet pas en question la présidence à vie, la population risque de ne pas être d'accord, et le référendum risque de ne pas avoir lieu. On a bien compris. Le régime ne pose jamais une question s'il ne connaît pas déjà sûrement
    la réponse.

     

    Chawki Amari
  • algerie:Ces promoteurs immobiliers malmenés par la bureaucratie

    Plusieurs d’entre eux ont mis la clé sous le paillasson

     

    Par : Ali Farès

    Alors qu’ils sont appelés à contribuer au programme colossal de l’habitat lancé ces dernières années par l’État, les promoteurs immobiliers, du moins la grande majorité, rencontrent d’énormes obstacles imposés par une administration manquant de réalisme.

    Ils étaient nombreux, lors de la journée d’étude organisée jeudi à l’hôtel El-Aurassi par l’Union nationale des promoteurs immobiliers (Unpi), à dénoncer cette bureaucratie, un cauchemar qui contraint certains d’entre eux à mettre un genou à terre alors que d’autres attendent chacun son tour. C’est dire que le métier de promoteur immobilier est loin d’être facile par les temps qui courent. La rencontre a donc été une opportunité pour crier haro sur le baudet.
    Rapporteur dans l’un des ateliers de cette journée qui en compte quatre, l’incontournable Houria Bouhired n’a pas failli à ses habitudes de dire les choses crûment, sans détour et sans allusion. “Pour réduire l’écart grandissant, les pouvoirs publics édictent régulièrement des lois et mettent en place des dispositifs d’accompagnement de la production de logements, sans accorder au foncier, l’élément principal, l’intérêt qu’il mérite. Or, la production du logement est conditionnée par les facilités d’accès au foncier, sur lequel l’État détient le quasi-monopole”, lance-t-elle. Et d’enchaîner : “Il y a urgence à relancer la production du foncier aménagé dans le cadre des Pdau et POS et d’alléger les procédures de sa mise sur le marché. L’administration garde ses prérogatives sur des procédures d’acquisition, tout en entretenant une lisibilité équivoque”, avant de suggérer la présence d’un représentant de l’Unpi au sein des comités techniques de wilaya (Calpiref) en qualité d’observateur devant apporter “une garantie supplémentaire, tout en favorisant une meilleure collaboration et concertation efficiente entre les acteurs publics et privés”.  Pour le rapporteur, l’absence de régulation foncière et d’instruments d’urbanisme approuvés augmente les difficultés de mise sur le marché des terrains privés.
    Comme elle fera remarquer que “la question de l’agrément, depuis la publication de la loi, crée de nouvelles difficultés en engendrant une série de problèmes insolubles”, elle en veut pour preuve ces promoteurs qui ont acquis des terrains et se retrouvent aujourd’hui confrontés à la nouvelle réglementation. “Que peut faire dans ce cas le promoteur ? Attendre d’obtenir l’agrément ? Revendre son terrain ?” s’interroge Mme Bouhired.
    La solution, dit-elle, est de régulariser la situation antérieure, interdire toute transaction financière en attendant la délivrance de l’agrément, l’acte de propriété doit être une simple formalité, clôturant une transaction concrétisée et sa délivrance n’intervient qu’une fois tous les obstacles levés par l’ensemble des concernés (propriétaire, vendeur, acheteur, notaire).
    Le rapporteur ne s’arrête pas là pour  citer d’autres problèmes qui
    empoisonnent la vie de cette profession, comme la délivrance de l’acte de propriété dont l’obtention se fait avec la croix et la bannière. “Il est difficilement admissible, ni compréhensible que le promoteur doit attendre une, voire deux années pour avoir un acte de propriété, une durée d’autant moins tolérable lorsqu’il s’agit d’un programme social, devant répondre à une urgence exigée par les pouvoirs publics”, s’écrie-t-elle.
    Abordant une autre difficulté de taille liée à l’approvisionnement irrégulier des matériaux de construction, la conférencière trouve qu’il serait sage, pour pallier aux carences, de permettre et surtout faciliter aux promoteurs immobiliers de s’approvisionner sur le marché mondial en compensant la différence par “un allégement fiscal, une allocation équivalente et la création d’un service public chargé de prendre des mesures”.
    Les CTC, inaccessibles, la répartition des tantièmes, les publications des actes par le conservateur foncier (un parcours compliqué), les copies des programmes VSP destinés à la
    CNL et autres organismes qui  devraient être simplement certifiées  par les mairies dont ils dépendent,  l’évaluation du terrain devrait être adaptée aux situations particulières du site et du contenu du programme retenu, le paiement des terrains à faire par un échéancier approuvé  par les deux parties, le délai de livraison ne devant entrer en vigueur qu’une fois le programme approuvé par le  ministère).
    C’est là une liste non exhaustive de freins que l’administration se doit de lever pour permettre aux promoteurs immobiliers de travailler à l’aise. Le promoteur devrait, selon Mme Bouhired, être agréé par le ministère, en concluant que l’État détient un arsenal de moyens coercitifs et de dissuasion. En bref : “Revoir la loi sur la promotion immobilière en tenant compte des avis de tous les intervenants dans cette profession.”


    A F

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    Dilem Mercredi, 27 Février 2013 , Édition N°6241 Facebook Imprimer Réagir

    DILEM DU 27 FEVRIER 2013

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  • Une calculette, vite !...

    Moh la Science   le 01.03.13 |

     


    La dîme est un concept de l'Ancien Testament. La dîme était une exigence de la loi selon laquelle tous les Hébreux devaient donner 10 % de ce qu'ils avaient gagné et avaient cultivé au Temple. Le Nouveau Testament n’ordonne nulle part, ni même ne recommande que les Chrétiens se soumettent à un système de dîme juridique.

    La zakat constitue 2,5 % du chiffre annuel épargné + métaux précieux (les bijoux des femmes ne sont pas concernés).

    Selon l’ancien testament, nous les Algériens, ne donnons pas assez.

    Selon le nouveau testament, on donne trop.

    Va falloir que Madame Lagarde m’explique tout ça. C’est pas qu’on est radins mais les bons comptes font les bons amis.

     

    La dîme est un concept de l'Ancien Testament. La dîme était une exigence de la loi selon laquelle tous les Hébreux devaient donner 10 % de ce qu'ils avaient gagné et avaient cultivé au Temple. Le Nouveau Testament n’ordonne nulle part, ni même ne recommande que les Chrétiens se soumettent à un système de dîme juridique.

    La zakat constitue 2,5 % du chiffre annuel épargné + métaux précieux (les bijoux des femmes ne sont pas concernés).

    Selon l’ancien testament, nous les Algériens, ne donnons pas assez.

    Selon le nouveau testament, on donne trop.

    Va falloir que Madame Lagarde m’explique tout ça. C’est pas qu’on est radins mais les bons comptes font les bons amis.

  • c'est l'argent du peuple algerien que vous extorquez

    Fonds monétaire international : Christine Lagarde en Algérie en mars prochain

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Christine Lagarde, directrice générale du FMI.

    | © D. R.
    Christine Lagarde, directrice générale du FMI.

    Les relations entre le Fonds monétaire international (FMI) et l’Algérie seront au menu de la visite de la directrice générale du FMI, Mme Christine Lagarde, qui arrivera à Alger le 12 mars prochain.

    Mme Lagarde, qui sera accompagnée de responsables du département du Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’Institution financière internationale, rencontrera pendant les trois jours de sa visite plusieurs hauts responsables des secteurs économique et financier, selon une source proche du FMI citée par l’APS. La visite de la directrice du FMI intervient après l’examen en janvier dernier par le conseil d’administration du FMI de la situation économique et financière de l’Algérie dans le cadre de l’article IV des statuts du FMI relatif à l’évaluation annuelle de chacun de ses pays membres.

    A cette occasion, le FMI a préconisé la préservation de la stabilité macroéconomique du pays et le développement d’une croissance solide hors hydrocarbures. Pour le FMI, qui table sur une croissance algérienne de 3,4% en 2013, contre 2,5% en 2012, il s’agit d’entreprendre de vastes réformes pour diversifier l’économie nationale, améliorer le climat des affaires, accroître la productivité et doper la croissance, notamment industrielle. L’autre point mis en évidence par l’institution mondiale est relatif au fait que la croissance économique enregistrée en Algérie n’est pas suffisante pour réduire fortement et rapidement le chômage.

    Le FMI cible également la dépendance à l’égard du secteur des hydrocarbures et des dépenses publiques, et la vulnérabilité du pays en cas de baisse prolongée des cours du pétrole. Pour remédier à cette situation, l’institution estime que l’Algérie n’a pas d’autre choix que de tirer profit de la hausse actuelle des prix de pétrole pour développer les secteurs potentiellement exportateurs et donc pourvoyeurs de devises afin de diversifier l’économie. Classée comme le pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA, l’Algérie est dotée d’une situation financière extérieure confortable avec des réserves de change qui ont encore augmenté à 190,66 milliards de dollars à fin 2012, selon les chiffres publiés récemment par la Banque d’Algérie.

    Une situation financière qui lui a permis de participer à l’emprunt lancé il y a quelques mois par le FMI, pour un montant de 5 milliards de dollars. Suite à cette décision, Mme Lagarde avait exprimé sa reconnaissance à l’Algérie en saluant sa contribution financière qui s’est jointe à une action concertée entre les créanciers pour s’assurer que le FMI dispose de ressources suffisantes pour lutter contre les crises et promouvoir la stabilité économique mondiale.

    Zhor Hadjam