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  • La charge de Bouteflika contre son adversaire

    http://www.itele.fr/monde/video/la-charge-de-bouteflika-contre-son-adversaire-79183

  • Algerie un malade mental :

    DAHO OULD KABLIA AU SUJET DES DÉPASSEMENTS PENDANT LA CAMPAGNE :
    «Aucun impact sur les élections»

    Les dépassements relevés par les deux commissions chargées de la supervision et de la surveillance des élections n’entacheront pas le déroulement du scrutin. L’affirmation est du ministre de l’Intérieur.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Invité de la Chaîne I, Daho Ould Kablia a donné son appréciation du déroulement de la campagne électorale, estimant, une fois de plus, que cette dernière avait timidement commencé avant d’atteindre sa vitesse de croisière. Les commissions de surveillance de supervision des élections, dit-il, ont effectué leur travail dans «de bonnes conditions» puisque, dit-il, une première expérience a déjà été tentée à l’occasion des législatives. Ces deux instances ont eu à trancher au sujet de plusieurs litiges et dans beaucoup de cas de dépassements. Des cas qui n’ont eu, ajoute-t-il, aucun impact sur la crédibilité des élections. Il assure cependant que la neutralité de l’administration est assurée pour ces élections. Interrogé au sujet de la loi sur les communes, le ministre de l’Intérieur a déploré le fait que beaucoup de partis et même des faiseurs d’opinions n’ont pas lu le texte et affirment que les prérogatives du président d’APC ont été réduites. «En donnant la prérogative de distribuer les logements aux chefs de daïra, on a protégé les présidents d’APC qui sont en première ligne dès qu’il y a contestation d’une liste de bénéficiaires », répond le ministre qui affirme que les élus jouissent de toutes les prérogatives qui leur donnent la possibilité de mener à bien les projets inscrits dans le cadre de leurs communes. Il a rappelé que durant le quinquennat dernier, une enveloppe de 65 milliards a été allouée pour réaliser les projets présentés par les APC et que 37,5 milliards de dinars du fonds commun des collectivités locales ont été utilisés pendant le dernier quinquennat pour résorber le déficit des communes. Ould Kablia est formel : aucune APC n’était déficitaire en 2011 et 2012 puisque l’Etat a pris en charge leurs dettes, rappelant que la mauvaise gestion était souvent à l’origine de cette situation et que la qualité des élus dépendait des partis politiques qui définissent les critères.
    N. I.

  • La dérive du régime algérien : le pourissement jusqu’à l’explosion.

     

     

    Yahia Bounouar

     

     

    In kalimadz

     

    « Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable ».
    John Fitzgerald Kennedy

     

    Mais que fait donc le régime algérien ? Alors que de toute part le monde bouge, que les révoltes ( révolutions) arabes chamboulent la région, que le reste de la planète est confronté à une crise économique sans précédent, que les bouleversements géopolitiques sont entrain de modifier la face du monde, le régime à Alger, fait l’autruche et espère passer entre les gouttes de l’histoire.

     

    Partout sur la planète, dans les pays riches comme dans les autres, les dirigeants se creusent les neurones pour tenter de trouver une improbable solution. Partout, des scénarios sont élaborés, discutés, amendés. Partout sur la planète, des stratégies sont mises en place, même sans aucune garantie de succès. Partout des femmes et des hommes réfléchissent aux moyens de sortir d’une crise énorme. Partout des citoyens s’emparent de leur destin et pèsent sur les choix et tentent de trouver des solutions à cette phase historique de « transition globale ».

     

    Pendant ce temps, à Alger, poursuivant son petit bonhomme de chemin, à un rythme de septuagénaire, le régime algérien s’attèle à ce qu’il nomme des « réformes » qui lui permettront se succéder à lui même tout en faisant croire, tout à la fois, aux algériens et à la communauté internationale, qu’il y a eu «  une révolution » en Algérie.

     

    Pour faire comme les voisins, le pouvoir s’apprête à organiser des élections législatives sans dynamique politique citoyenne, ni libéralisation des médias, mais aussi et surtout sans changement de régime préalable.

     

    Après avoir été « socialistes » lorsque cela correspondait au contexte international dans les années 60 et 70, « capitalistes et libéraux », lors des décennies suivantes, ils seront « islamistes »  après le printemps arabe. L’essentiel pour eux, est de garder le pouvoir de manière exclusive, quelque soit l’orientation politique à adopter. Les dirigeants algériens actuels n’ont aucune conviction politique, ni vision stratégique. Leur seule ambition : demeurer au pouvoir et profiter des richesses du pays.

     

    De toute façon, cela fait maintenant plusieurs années que l’Algérie n’est plus gérée. Le chef de l’état, n’est pas en mesure d’assumer sa charge depuis le début de sa maladie en 2005. Ces déplacements se raréfie et il ne parle plus au peuple. Il arrive difficilement à organiser 4 à 6 conseils des ministres par an alors même qu’il a concentré la quasi totalité des pouvoirs. Lorsque la « rumeur » sur son état de santé prend de l’ampleur, il s’arrange pour apparaître à la télévision, aux coté d’un étranger de passage en Algérie. Le mandat du président du conseil constitutionnel a expiré depuis plusieurs mois sans qu’il ne soit remplacé. Le gouvernement, réduit à une équipe de collaborateurs est à la dérive et se donne en spectacle avec avec des « chamailleries » indécentes et indignes entre certains ministres et le premier ministre. La vie politique est au « congélateur ».

     

    Seul la manne financière et les appareils répressifs (police et DRS) tournent à plein régime. La première dilapidée sans retenue, ni réflexion a pour objectif d’acheter la paix sociale et d’inciter les algériens à renoncer à leurs droits et leur dignités en contre partie d’un argent qui leur appartient, de toute façon. Les seconds activent, également sans retenue, pour étouffer dans l’œuf toutes les tentatives d’organisation d’une quelconque contestation en utilisant les méthodes habituelles des régimes autoritaires comme la manipulation, le harcèlement, les arrestations arbitraires et les chantages en tous genres.

     

    Le régime algérien ne pourra pas, comme il l’espère, « tromper » l’histoire et le monde en jouant, dans le même temps, son propre rôle et celui de son alternative.

     

    A y regarder de plus près et si l’on enlevait seulement deux ou trois journaux, à bien des égards, l’Algérie de décembre 2011, ressemble étrangement à celle du début de l’année 1988. Combien de temps le pays peut-il encore tenir dans cette situation avant l’inévitable explosion?