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  • Élire une Assemblée, pourquoi ?

    Par : Mustapha Hammouche

    Le RND s’est dit satisfait de sa relative défaite. Un peu comme s’il acceptait la règle du jeu : après sa razzia sur l’APN en 1997, le FLN n’en finit pas de lui rendre la monnaie de sa pièce (199 contre 47 sièges en 2002, 136 contre 61 en 2007 et 22 contre 68 aujourd’hui).
    Mais ce n’est pas la fin du monde ; le système a besoin du RND, dans la proportion à laquelle il le taille. Et les législatives sont faites pour cela : pour redimensionner les partis politiques en fonction du rôle qu’on veut leur confier. Nul ne peut prétendre ignorer ce statut d’accessoires dévolu aux partis politiques. Et si certains poussent des cris d’orfraie devant leur maigre récompense, c’est juste parce qu’ils veulent faire semblant d’ignorer la véritable utilité des partis politiques dans le fonctionnement du système algérien. À l’évidence, le FLN et le RND sont les seuls à assumer cette fonction. Il faut dire qu’ils ont solidairement le beau rôle de partis majoritaires et de pouvoir. Certains petits partis se mettent en réserve dans une posture d’opposition “constructive”, en attendant qu’on pense à eux pour de plus valorisantes positions.
    Il n’est donc pas crédible de se scandaliser de l’opacité ou de l’irrégularité d’une élection cette fois-ci, à laquelle on a participé en connaissance de la nature du système. La démocratie, ce serait quand on gagne et l’arbitraire quand on perd.
    Il faut peut-être rappeler à ce qui nous tient lieu de classe politique que leur participation même est un acte de défiance à l’égard de l’électorat dont ces “leaders” déçus revendiquent les voix : les Algériens n’ont pas voté, sinon pour 35,24%. Car des 42,90 % votants, il faudrait retrancher les 1 668 507 d’électeurs qui sont allés glisser un bulletin nul ou blanc pour s’éviter les représailles bureaucratiques, soit 7,66%. Ce qui donne une abstention réelle de 64,76%. Ceci, en donnant crédit aux chiffres officiels !
    Mais qui représente alors les deux tiers d’électeurs qui se sont abstenus ? Sûrement pas les candidats qui se sont présentés, et leurs partis, qui, dans ce divorce entre le système et la majorité silencieuse, vraiment majoritaire pour le cas, ont pris le parti du système ?
    Et pour vider le vote de son sens, s’il en avait encore un, Belkhadem nous annonce — histoire de rassurer ses amis du RND — que  “la constitution du futur gouvernement est du ressort du seul Président et elle n’est pas tributaire d’une majorité ou d’une minorité parlementaire”. Il appelle cela le régime présidentiel. Aberration juridique, puisque dans le régime présidentiel, il y a une stricte séparation de l’Exécutif et du législatif et le Parlement peut bloquer la décision du Président quand elle n’est pas conforme aux vues de la majorité. Notre régime n’est pas parlementaire non plus, justement parce qu’en pareil cas, le gouvernement est nécessairement issu de la majorité.
    Nous sommes tout simplement sous régime autocratique. Et s’il y a une institution paradoxale, c’est bien le Parlement. Et l’électeur, en plus d’avoir compris la nature du système, a compris la vanité de la mise en scène législative.

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  • Alors que les parlementaires n’exercent pas leurs missions constitutionnelles

     

    Pourquoi veulent-ils tous être députés ?

    Par : Nadia Mellal

    Les députés algériens exercent-ils les fonctions et missions principales du Parlementaire une fois élus à l’Assemblée populaire nationale (APN) ? Certainement pas, s’accordent à dire les observateurs qui hantent les coulisses de la Chambre basse ? Pourquoi donc les députés actuels et autres nouveaux prétendants sont-ils aussi nombreux à trouver aussi motivante “la bataille de la députation” ?

    à quelques mois de la fin de la législature, les députés s’agitent dans tous les sens. Il s’agit pour eux de se montrer le plus souvent et sous leur meilleur jour pour gagner la sympathie de ceux qui décident de les porter sur les listes électorales pour les législatives du 10 mai prochain. Mais pour mieux comprendre cette agitation, une image peut, à elle seule, illustrer la voracité des députés à se faire remarquer.
    À l’occasion des débats autour du dernier projet de loi examiné en janvier lors de la session d’automne du Parlement en l’occurrence le code de wilaya, quatre députés “ont accaparé”, à eux seuls, les débats. Ces quatre parlementaires (deux FLN et deux de l’opposition) se sont succédé pour intervenir pratiquement sur chaque article de ce projet qui compte… 183 articles.
    Sachant que les chances de voir leurs amendements adoptés étaient vraiment minimes, ces députés ont quand même prolongé les débats. Mais qu’est-ce qui fait courir ces députés et, par-delà, les candidats à la députation ? Les députés algériens exercent-ils les fonctions et missions principales du parlementaire une fois élus à l’Assemblée populaire nationale (APN) pour être aussi motivés par la députation ? Ou alors cette mobilisation répond-elle à d’autres objectifs ? 
    “La députation est une mission politique qui permet de faire valoir ses convictions politiques dans un cadre réglementaire et au service de la nation en général mais en Algérie comme les jeux sont biaisés, ce sont plus des carriéristes qui prennent le relais au détriment de l'intérêt des citoyens”, estime un député de l’Alliance présidentielle. Selon lui, “dans la conjoncture actuelle, cela ne sert à rien d’être député si l’on pense que la députation est faite pour servir le citoyen”. Au-delà des propos de ce député, plus fondamentalement, en Algérie, les missions du député sont-elles exercées ?  

    Absence de la mission de contrôle du gouvernement
    Il faut dire à ce propos que la mission majeure et fondamentale du député est celle du contrôle de l’Exécutif, c’est-à-dire du gouvernement. Le parlementaire peut interroger ce dernier de manière orale ou écrite sur des questions nationales qui intéressent au premier chef le citoyen.
    En Algérie, effectivement tant le Sénat (le Conseil de la nation) que l’Assemblée nationale organisent à tour de rôle une fois par quinzaine une séance de questions orales adressées aux ministres.
    Quand on se focalise sur l’apparence, on a effectivement l’impression que le Parlement interroge régulièrement le gouvernement sur des questions d’importance. Mais en réalité, les deux institutions “programment des questions qui ne fâchent pas, et de plus les ministres répondent aux questions deux à trois mois plus tard voire plus, et ce, après avoir réglé le problème pour venir dire que la question est prise en charge”, nous explique un député. L’exemple porte sur le bac, où la question orale est programmée après cet examen, ce qui ne sert à rien.
    Autres exemples illustratifs du non-contrôle de l’Exécutif par le Parlement : “nous avons demandé un débat général sur le pouvoir d’achat, une commission d'enquête sur les émeutes de Berriane et de Chlef tout en respectant les conditions requises, mais nos demandes ont essuyé des refus”, arguera un député de l’opposition. 

    Peu de permanences parlementaires ouvertes
    Par ailleurs et contrairement aux idées reçues, la partie la plus importante du travail d’un député (en termes d’heures) a lieu non pas en séance plénière mais en commissions, auditions, groupes de travail, même si bien entendu les temps forts de l’action parlementaire ont lieu dans l’Hémicycle. On peut, à titre d’exemple, citer les débats récents en commission juridique de l’Assemblée nationale autour de la loi électorale. Au lieu que les députés concentrent leurs efforts sur les dispositions de cette loi, ils se sont focalisés sur la députation des ministres.
    Et de la nécessité pour eux d’être en poste au gouvernement et candidats à la députation simultanément. Les débats idéologiques et partisans prennent donc le dessus sur l’intérêt général.
    Un autre aspect extrêmement important lié à la mission parlementaire réside dans l’ouverture de permanences parlementaires et la présence sur le terrain des députés. Il faut dire, à ce propos, qu’il n’existe aucune disposition enjoignant les députés ou même les sénateurs à ouvrir des permanences parlementaires. 
    Rares, nous dit-on, les députés qui ouvrent des permanences quand d’autres utilisent les sièges du parti pour recevoir des citoyens.
    Quid des visites des parlementaires de la Chambre basse sur le terrain ? “Certains se déplacent de façon désintéressée sur le terrain pour s’enquérir des problèmes des citoyens”, nous explique un sénateur, par contre, dit-il “les députés et sénateurs de l’Alliance présidentielle (RND, FLN, MSP) font des visites d'accompagnement des ministres dans les wilayas”. Ceci dit, une des missions phares des parlementaires est bien entendu de faire des propositions de loi ainsi que de débattre, enrichir et adopter les avant-projets élaborés par le gouvernement. Là encore, les parlementaires algériens sont de mauvais élèves puisque, lors de cette 6e législature, aucune proposition de loi n’a été formulée par les députés.
    Quant au débat et à l’enrichissement des projets, les habitués du Parlement savent qu’il n’en est rien. En effet, la quasi-totalité des interventions des députés vient soutenir le gouvernement, d’autres évoquent leurs communes tandis que d’autres versent dans les règlements de comptes. L’exemple est donné par les réponses des députés FLN aux voix qui se sont élevées pour revendiquer “sa mise au musée”. 
    Lors d’un débat sur la loi sur les partis, des députés de la formation majoritaire se sont succédé pour défendre leur sigle ignorant que leur mission consiste à débattre du projet de loi.
    L’APN coûtera plus cher
    La facture de l’Assemblée populaire nationale sera à coup sûr salée lors de la prochaine législature. Cette institution, considérée comme étant budgétivore, va encore le confirmer à travers l'augmentation du nombre de ses sièges qui passe de 389 à 462. Cela veut dire plus de charges encore avec les 73 sièges supplémentaires décidés récemment en Conseil des ministres.
    Il faut préciser, à ce propos, que le salaire d’un simple député est de 260 000 DA. Ce dernier bénéficie d’une prime des dépenses générales de l’ordre de 45 000 DA, une indemnité véhicule d’un montant de 8 000 DA et d’une indemnité téléphone de 5 000 DA. Le député, président d’une commission perçois, quant à lui, au titre du salaire 306 000 DA avec une indemnité de responsabilité de l’ordre de 58 919 DA.
    Ce dernier bénéficie d’un véhicule de service avec chauffeur et des bons d’essence (25 bons/mois).
    Le vice-président de l’Assemblée nationale a, quant à lui, les  mêmes avantages que le président d’une commission avec deux véhicules de service, chauffeur et des bons essence.
    Par ailleurs, les députés peuvent être logés dans la résidence du Club-des-Pins ou louer en dehors et là, l’APN débourse 63 000 DA/mois chaque année pour permettre au député de louer en dehors de cette résidence. Il faut expliquer, à ce propos, que le budget annuel de l'Assemblée nationale est estimé approximativement à 5 milliards de dinars. C’est d’ailleurs pour cette raison que le statut de député est très prisé.

    “Tout le monde veut être député”
    “Tout le monde veut être député”, nous explique un membre du bureau de l’APN. Un membre de le direction du Front de libération nationale (FLN) confirme cette tendance. “Le statut du député intéresse toutes les catégories de personnes cela va des chauffeurs, des coiffeuses et autres esthéticiennes aux hauts diplômés sans oublier bien évidemment tous les députés actuellement en poste, les ministres, les mouhafadhs, les militants de kasmate, les membres du Comité central dans leur totalité, c'est-à-dire tout le monde”, dit-il. Même topo au RND où le parti croule sous les dossiers de candidatures, nous explique-t-on. Il faut dire qu’il n’y pas un profil particulier du député.
    Car la députation, surtout s’agissant de partis engagés dans le gouvernement n’est, selon des témoignages recueillis, pas synonyme de “compétences ou de qualifications”. “Je veux la députation pour le salaire et les avantages et je sais que je ne perds rien, puisque la seule chose qu’ils vont me demander, c’est juste de lever la main”, nous explique un ancien député FLN, qui présente sa candidature pour la future législature. Selon lui, cette déclaration est surtout valable pour les ministres candidats. Preuve en est qu’ils sont parvenus à modifier la loi électorale dans son article 93 qui les obligeait à démissionner du gouvernement trois mois avant les législatives.
    On se rappelle, en effet, du forcing des députés du FLN pour supprimer cette disposition afin que cette bataille permette aux ministres en poste d’être candidats à la députation. “Quand on a goûté aux 30 millions par mois, on a du mal à partir”, nous dira un autre député qui rempile. Il faut rappeler, à ce sujet, que c’est en 2008 que les députés ont substantiellement réévalué leurs salaires. Le triplement de leurs salaires représente plus de 20 fois le Salaire national minimum garanti (Snmg).
    Un député de l’opposition nous expliquera que chacun à sa raison de devenir député. “Pour les uns, c’est le confort social et pour les autres, c’est l'immunité parlementaire, tandis que pour d’autres, c’est de se rapprocher des centres de décision etc. Je me rappelle d'un député, qui était avec moi dans une commission et qui a avoué qu’il n’avait aucun lien idéologique avec son parti mais qu’il s'était retrouvé ministre tout de même”, témoigne-t-il.


    N. M

  • Associations de l’Ouest : la nouvelle loi associative est un frein à l’action citoyenne !

     

    Par |

     

     

     

     

     

    Les députés une nouvelle loi restrictive sur les associations.

    Les associations de l'Ouest nous ont fait parvenir le communiqué suivant.

    Les associations sous signées, après avoir pris connaissance de la nouvelle "loi relative aux associations" votée par l’Assemblée populaire nationale le 14 décembre 2011 et approuvée par le Conseil de la Nation, portent à la connaissance de : Son Excellence, Mr le Président de la République, Mr le Président du Haut Conseil Constitutionnel, L’opinion publique.

    La déclaration suivante :

    1- Après avoir pris connaissance de la loi citée ci-dessus, nous considérons qu’elle représente un recul  

    par rapport à la loi 90-31 du 04 décembre 1990 qui a eu le mérite d’apporter une impulsion significative à l’ouverture démocratique en Algérie et, depuis, à l’essor du mouvement associatif.

    Nous considérons que cette loi est en contradiction avec le pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966) et ses engagements internationaux, ratifié par l’Algérie en 1989.

    En instituant l’agrément administratif (art. 09, 12, 23) et la possibilité de suspension ou de dissolution par l’administration (art. 40, 41, 42), ainsi que les diverses dispositions d’autorisation (art. 23, 24, 31), en introduisant des amendes (art. 20), l’obligation de la présence d’huissier pendant les assemblées générales (art. 20), elle remet en cause le système déclaratif en cours dans tous pays démocratiques et crée de multiples obstacles à l’action associative bénévole. Certaines administrations ont même anticipé en suspendant la création de nouvelles associations et en dissolvant arbitrairement d’autres associations.

    Il s’agit là, d’un paradoxe entre d’une part le corps du texte juridique restrictif et d’autre part la volonté affichée au plus haut niveau de l’état qui présente là « une action en profondeur » exigeant des associations fortes capables d’animer la société civile:

    "… Le Président de la République a tracé la voie et indiqué le sens et les orientations. Il s’agit d’une action en profondeur destinée à lever toutes les contraintes qui jusqu’à présent, ont confiné le mouvement associatif dans un attentisme susceptible de le marginaliser et d’affecter son rôle et sa place dans la société civile…" (In exposé des motifs de la loi 2011).

    2- En Oranie, dans le sillage de la loi 90-31, de nombreux projets citoyens associatifs ont vu le jour :

    Economiques : création de dizaines d’emplois, de services sociaux, inclusion des femmes et des jeunes dans la vie professionnelle et sociale, formation professionnelle de dizaines de personnes chaque année.

    Sociaux : insertion sociale et morale, lutte contre les fléaux sociaux, éducation à la santé, réduction des comportements à risque, surtout des jeunes, promotion de la culture de la tolérance et de la paix.

    Culturels : protection du patrimoine matériel et immatériel, promotion des cultures nationales, revalorisation des métiers et arts ancestraux (théâtre, musiques, arts graphiques), promotion de la lecture enfantine, alphabétisation et soutien scolaire.

    Ecocitoyens : développement durable, préservation de l‘environnement, hygiène publique et amélioration de la qualité de vie, éducation à l’environnement marin en milieu scolaire.

    "… Malgré toutes les difficultés rencontrées dans la gestion de leurs activités, elles ont tout de mêmeréussi à donner à la vie associative un sens, un élan et une dimension dont la réalité quelle qu’elle soit est incontestable… " (In exposé des motifs de la nouvelle loi 2011).

    3- Les organisations de la société civile ont un pressant besoin d’instruments pour les encourager au bénévolat et l’édification d’une société souveraine :

    La priorité, l’impérieuse nécessité du moment est de lever les obstacles administratifs et matériels et ainsi libérer définitivement toutes les forces de la société civile pour les mettre au service du développement national.

    La création d’un fonds public national de soutien aux associations et un dispositif fiscal favorable au bénévolat et à l’action citoyenne, ainsi que l’encouragement du partenariat et du rapprochement entre la société civile et les institutions de l’état, seraient les outils de l’état proposerait pour concrétiser sa volonté de promouvoir la société civile dans notre pays.

    "…Reconnu dans sa vocation, rétablie dans sa mission et son rôle, soutenu dans ses buts et ses objectifs au profit de l’intérêt général, le mouvement associatif contribuera par sa vitalité et sa vigueur à donner à la démocratie participative dont il est l’un des ferments essentiels plus de sens et de réalité…". (In exposé des motifs de la loi 2011).

    4- Les associations locales et nationales sont aussi gardiennes de la souveraineté nationale :

    Les Algériens qui choisissent de s’engager au service du développement local et national, participent de façon permanente à la défense de la souveraineté nationale par leurs actions éducatives, culturelle, artistiques, économiques.

    Le mouvement associatif a un besoin pressant d’encouragement, de soutien de l’état algérien par la mise en place d’un climat de confiance réciproque, qui doit être la règle, la défiance l’exception, en cultivant les valeurs ancestrales de la solidarité et de la Touiza.

    En conclusion, nous en appelons à Son excellence Mr le Président de la République pour intervenir afin de lever les freins juridiques à même de permettre aux associations de mieux participer aux efforts de développement économique, social et culturel et de «…de voir le cadre législatif mis en place, s’affranchir de sa défiance, de ses silences, de ses ambiguïtés et de ses interdits, continuellement opposés à leurs efforts déployés et à leurs espoirs nourris… ». (In exposé des motifs de la loi 2011).

    A Oran le 07 janvier 2012

    Liste des signataires :

    ACAVA Bethouia. Oran

    APROSCH Chougrani. Oran

    Association Bel Horizon Oran.

    Association Climaction Oran.

    Association Echiffa Oran.

    Association Féministe pour l’Epanouissement Et l’Exercice de la Citoyenneté, A.F.E.P.E.C. Oran

    Association Istijmam Culturelle. Oran

    Association Petit Lecteur. Oran

    Association Phenicia. Oran

    Association Smile. Oran

    Association Sportive de Sidi El Houari. Oran

    Fondation Abdelkader Alloula. Algérie

    IMC Nour. Oran

    Association Les Nomades Algériens. Oran

    Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme, LADDH, Oran

    Mémoire de la Méditerranée (antenne d’Oran).

    Santé Sidi El Houari (SDH). Oran

    Association Femmes Algériennes Revendiquant leurs droits, F.A.R.D. Oran

    Réseaux Arterial Network , Algérie.

    Association El Chiffa,

    Association Cirta Oxygene, Oran

    Association ACDEJA

    Association Femmes en Communication

    Centre de Documentation en droits de l’Homme CDDH de Béjaïa

    Association HOPE Ain Témouchent

    AREA-ED, Alger

    Comité Jeunes Algériens De France

    Association Cinéma et Mémoire, Oran

    Reseau NADA, Algérie

    Le Libre Pinceau, Oran

    Association El-Mouahidia de Sauvegarde du Patrimoine Historique et Culturel, (Nedroma) Tlemcen

    Associaion El-ikram de Annaba

    Association Défi et Espoircontre Les Myopathies ADEM, Constantine

    Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA), FRANCE

    Sos Disparus, Alger

    Association Initiative de Femmes pour la Citoyenneté et les Droits Universels (WICUR)

    Association Tamari, Oran

    Association Vetorif, Oran

    Association Monde sans illettrés, Oran

    Réseau Wassila, Algérie

    Association Tharwa N’Fadhma N’Soumeur,  Alger

    ONZA association culturel pour la sauvegarde du patrimoine de la region d’el ancor Les Andalouses, Oran

    SOS Femmes en détresse, Algérie

    Association étoile culturelle d’Akbou, Béjaïa

    Association pour le Développement Social (ADS)

    Association Nationale des Echanges entres Jeunes

     

     


  • no moment

    Dilem du 29 Novembre 2011

  • Deputés et sénateurs : Qu’ont-ils fait pour la région ?

     

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    Dans les moments difficiles, ces élus du peuple ont brillé par leur absence.

    Savez-vous que la wilaya de Batna compte 17 députés et sénateurs sensés vous représenter au niveau des chambres parlementaires ? Savez-vous que ces VIP, gracieusement payés par le trésor public, ont la mission d’être à l’écoute du peuple afin de défendre ses intérêts face au gouvernement ? Avez-vous senti votre voix portée par ces gens ?
    Ces personnalités (12 députés et 5 sénateurs), dont le mandat s’achève, pour la plupart, sont très peu connus par le public à Batna. C’est l’avis de l’artiste Chawki Bouzid : «Je ne les connais pas. On ne sent pas leur présence dans la société. Au niveau des intellectuels ou chez gens les simples, personne ne les connais, c’est grave. Leurs activités sont méconnus, on ne connaît pas leurs bureaux, ni leurs prérogatives», regrette-t-il.

    Nous avons interrogé plusieurs personnes à ce sujet. Certains ont préféré s’exprimer sous l’anonymat de peur de représailles. N’est-ce pas paradoxal de voir un citoyen craignant l’homme qu’il a lui-même mandaté ?! D’autres par contre, se sont livrés à El Watan, et de manière générale, les avis ne donnent pas de bonnes notes aux élus. NezhaLaïb, militante associative, estime que «toutes ces personnes n’ont fait que lever et baisser leurs mains. Rien n’a été fait pour Batna qui s’est sérieusement dégradée ces dernières année». De son côté, le président local de la confédération algérienne du patronat (CAP), Boubaker Guettala, est plus pondéré dans son jugement estimant  qu’il est difficile d’évaluer le rendement des députés et sénateurs.  «On aurait aimé que ces gens nous aident mais malheureusement, ils n’ont rien fait, si ce n’est Cherif Nezzar qui joue le rôle d’intermédiaire entre la CAP Batna et le ministre des finances, concernant les lois contraignantes. Ceci dit, on ne peut critiquer ni dénigrer, quand on est loin d’eux sachant qu’ils n’ont même pas de permanences».

    Les quelques-uns qui ont ouvert des bureaux pour recueillir les doléances des citoyens ont vite fermé boutique sitôt la fièvre de l’élection tombée. On les voit à l’occasion des visites ministérielles. Ils ne ratent généralement aucune «zerda» officielle. Mais pour les batnéens, dont ils tirent pourtant la légitimité, ils se sont évaporés au lendemain de leur élection. En effet, dans les moments difficiles, ils ont brillé par leur absence. La population de T’kout n’en pense pas moins, elle qui depuis des années, enterre ses enfants l’un après l’autre, emportés par la Silicose. Les cris de détresse des mères et des veuves de T’kout n’ont trouvé aucun écho auprès des sénateurs et députés qui ont tourné le regard à l’instar des institutions de l’Etat.


    Réveil opportuniste


    Au lieu de tirer vers le haut, ces élus se sont prêtés aussi au jeu dangereux des luttes tribales comme en témoigne la crise qui paralysie actuellement l’université ou encore le CHU et la santé en générale, malade de l’indigence des responsables locaux et la cupidité des lobbys.
    Cependant, nos députés surtout, tentent un retour sur scène depuis quelques temps, et se rapprochent maladroitement de la population. L’exemple de la grève qui a secoué pendant des mois l’usine de l’ERIS de Sériana est édifiant. Au lieu d’épouser la cause des travailleurs remontés contre les salaires misérables, plusieurs députés issus du FLN et du RND, se sont rapprochés des grévistes pour les convaincre de reprendre le travail et éviter les problèmes. Ce rôle de pompier semble plaire aux élus qui visiblement, se sont rangés du côté des pouvoirs publics.

    Après les émeutes de janvier 2011, le député Mohamed Bouras s’est particulièrement illustré en activant ses relais associatifs pour anticiper sur d’éventuels soulèvements populaires à Batna. Ce «réveil» intéressé s’explique, selon Hocine Kadri, professeur de sciences politiques à l’université Hadj Lakhdar, par l’approche des élections législatives. «Pendant les deux années du milieu du mandat, ils se sont absentés mais dernièrement ils reviennent pour sur scène et se positionnent en l’espoir de décrocher un deuxième mandat. Ils savent aussi que le ticket sera plus cher sachant que désormais près de la moitié des sièges est perdue d’avance au profit des femmes», explique notre interlocuteur.  L’universitaire estime aussi que «malheureusement, la culture de la rente qui domine, a gagné ces hommes politiques et de façon générale, les règles du jeu ne permettent pas le choix des députés sur la base du mérite».
    Nos élus, très mal élus, à cause du taux de participation ridicule, aux législatives de 2007, auront visiblement du mal à convaincre les électeurs de leur faire encore confiance.              

    Nouri Nesrouche
  • que trafiquent les russes en algerie avec sawasiri!!!!!!!!

    Les nouveaux propriétaires russes font une estimation: Huit milliards de dollars réclamés pour Djezzy

    par Yazid Alilat

    Le chiffre est tombé hier, peut-être bien tôt, sur la somme dont le nouveau propriétaire d'OTA (Orascom Télécoms Algérie), filiale jusqu'à dimanche dernier du holding égyptien OTH, le groupe russo-norvégien, veut le vendre à l'Etat algérien.

    Le directeur général de Vimpelcom, Alexander Izosimov, présent à Alger avec la délégation d'hommes d'affaires qui accompagne le président russe Dmitri Medvedev, a proposé à l'Algérie de céder l'opérateur de la téléphonie mobile en Algérie, Djezzy, à «un prix équitable», environ 8 milliards de dollars.»

    Nous sommes tout à fait ouverts à cela (une vente) si l'acquisition se fait à un prix normal, si cela se fait pour un prix équitable», a-t-il affirmé en marge du forum russo-algérien organisé à l'occasion de la visite d'une journée du président russe Dmitri Medvedev à Alger. Selon le patron de Vimplecom, le prix équitable pour la vente de Djezzy à l'Algérie, qui a fait valoir son droit de préemption, se situe quelque part aux alentours de 8 milliards de dollars».» C'est 7,8 milliards de dollars», précisément, a-t-il ajouté. Vimpelcom avait annoncé l'achat de 100% de l'italien Wind et 57 % de l'égyptien Orascom, au milliardaire égyptien Naguib Sawiris pour un prix de 1,8 milliard de dollars afin de créer le 5e groupe mondial des opérateurs de mobiles. Orascom Telecoms Holding est la maison mère de l'opérateur Djezzy.»Si le gouvernement (algérien) insiste, nous serons naturellement prêts à considérer la vente de cet actif au gouvernement», avait-il, dans un premier temps, déclaré aux journalistes qui accompagnent le président Medvedev.»Il est difficile de faire des prévisions. Pour nous, il est important que les relations entre la compagnie et le gouvernement (algérien) se normalisent», avait ajouté le magnat des télécoms. Les déclarations du patron de Vimplecom confirment les informations selon lesquelles des négociations ont été déjà entamées avec l'Algérie pour la cession de Djeezy. Mais, dans la tourmente de ces déclarations sur l'avenir de OTA, le ministre de l'Industrie, de la petite et moyenne Entreprise et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi, avait un peu tempéré mardi, les ardeurs des uns et des autres. «Tout changement dans l'actionnariat d'Orascom Telecom Holding (OTH) ne saurait remettre en cause les engagements déjà pris de céder Orascom Telecom Algérie (OTA) à l'Etat algérien». Cité par l'APS, M. Benmeradi avait même affirmé que «les négociations en cours entre l'Etat algérien et les propriétaires du groupe OTA n'étaient pas du tout remises en cause». Pour lui, «ce sont deux opérations distinctes. La première concerne une transaction entre deux holdings internationaux et la seconde concerne une procédure de cession de droits d'une société (de droit algérien), officiellement engagée entre les deux parties suite à la décision de l'Etat algérien d'exercer son droit de préemption prévu par la législation nationale sur les cessions d'actions de la société OTA, envisagée par la société mère». Les déclarations de M. Benmeradi sont, en fait, ballotées par un flot d'informations sur cette cession de Djezzy qui a fait couler beaucoup d'encre, et susciter énormément de convoitises. En tout cas, le prix de cession que propose Vimplecom est autant un ballon sonde qu'une première (sur) estimation de la valeur de OTA, alors que certaines sources ont déjà fait savoir que l'Algérie aurait suspendu, à la veille de la visite du président russe à Alger, l'opération d'estimation de la valeur de Djezzy, confiée à un cabinet conseil algérien.

    Par ailleurs le pétrolier russo-britannique TNK-BP s'intéresse au rachat des actifs de BP en Algérie, a annoncé hier son directeur, Mikhaïl Fridman, membre de la délégation économique qui accompagne le président russe Dmitri Medvedev, pour une visite d'une journée à Alger, rapporte l'AFP. «Nous voudrions que l'avenir des actifs algériens de BP soit décidé de manière positive», en faveur de TNK-BP, a-t-il déclaré à la presse. Le ministre russe de l'Energie Sergei Shmatko a cependant indiqué que le groupe Sonatrach envisageait lui-même d'acquérir les actifs de BP. «Le gouvernement algérien envisage sérieusement la possibilité d'acquérir indépendamment les actifs pour la Sonatrach», a-t-il dit. La Russie et la Sonatrach sont en train d'en parler actuellement, a-t-il dit, soulignant que de toute manière aucune décision ne devrait être prise avant un ou deux mois. La TNK-BP pourrait proposer un échange d'actifs à Sonatrach. «Nous n'écartons pas que la TNK-BP fasse une offre appropriée sur un échange d'actifs», a-t-il ajouté. Le groupe BP, en quête de liquidités après la marée noire du Golfe du Mexique, souhaite vendre ses actifs en Algérie et des négociations seraient déjà en cours avec TNK-BP. M. Fridman a estimé que le soutien du gouvernement algérien était «d'une importance décisive», tant pour l'affaire de BP que pour Djezzy. «Sans soutien politique, nous avons peu de chance de succès dans un pays pas facile comme l'est l'Algérie», a-t-il estimé. Maxim Barsky, l'un des hauts dirigeants de TNK-BP a indiqué que le Premier ministre Vladimir Poutine avait récemment envoyé une lettre au gouvernement algérien exprimant son souhait d'un développement des activités du groupe dans ce pays.

    Des opérateurs économiques russes ont affiché, hier à Alger, leur volonté de saisir les opportunités d'affaires qu'offre l'Algérie pour renforcer les relations bilatérales dans le domaine économique.

    Intervenant, lors des ateliers thématiques organisés en marge du forum d'affaires algéro - russe, la représentante des entreprises russes de la construction, Mme Liudmila Skachkova a indiqué que les entreprises russes activant dans ce secteur «sont prêtes à nouer d'éventuelles relations de partenariat avec les entreprises algériennes». Mme Skachkova, également membre du Cercle d'amitié algéro-russe, a insisté sur la nécessité «de renforcer les relations d'affaires entre les deux pays», estimant qu'elles «sont appelées à s'intensifier davantage».

     Approché par l'APS, en marge d'un atelier, M. Nick Markarov, représentant du groupe IMS, spécialisé dans les appareils de comptage, a précisé que le but de sa visite en Algérie était de trouver des partenaires algériens dans ce domaine et de leur transférer le savoir-faire de cette filière. Pour sa part, M. Alexandre Tymar, chef de projet, en Algérie et au Maghreb, dans la société énergétique russe Technopromexport, a expliqué que «ces rencontres revêtent une grande importance pour le développement des relations économiques entre l'Algérie et la Russie, notamment dans le domaine de l'énergie».

    Bouteflika s'est entretenu hier avec le président de la Fédération de Russie, M. Dmitri Medvedev, en visite officielle d'une journée. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays, MM. Mourad Medelci et Serguei Lavrov, ont assisté à cet entretien. Le président Medvedev, qui est arrivé peu auparavant pour une visite officielle d'une journée en Algérie, est accompagné d'une importante délégation comprenant des membres du gouvernement, de hauts responsables de la Fédération de Russie et des hommes d'affaires qui prendront part au forum économique algéro-russe et à une exposition de produits russes qui se tiendront en marge de cette visite. Les deux chefs d'Etat devaient procéder à l'examen de la coopération bilatérale et à un échange de vues sur les questions d'actualité régionale et internationale. Il est prévu, également, la signature d'accords bilatéraux dans différents domaines.