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  • Les hôpitaux toujours paralysés en Algerie


    Statu quo dans le secteur de la santé. Aucune offre de dialogue directe n’a été faite aux syndicats qui paralysent les structures de santé. Les syndicats maintiennent intacte la pression et réclament un dialogue sérieux et non pas des invitations via les médias. Ils considèrent que la balle est dans le camp de la tutelle.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les structures de santé continuaient hier de fonctionner au ralenti. Les corps communs relevant de la coordination affiliée à l’UGTA, les quatre syndicats affiliés à l’Intersyndicale de la santé (SNPSP, SNPSSP, Snapsy et le syndicat des enseignants du paramédical) étaient toujours mobilisés. Point d’offre de dialogue sérieuse de la part de la tutelle. Le seul syndicat à avoir été invité au ministère de la santé, c’est celui représentant les corps communs. Une rencontre qui s’était tenue jeudi dernier et qui n’a abouti à aucun accord. Si le ministère de la Santé a dit oui à la régularisation des contractuels, il a cependant dit non à la généralisation de la prime de contagion. Résultat : les corps communs ont entamé leur troisième semaine de grève. De leur côté, praticiens, spécialistes, psychologues et enseignants en paramédical ont repris le chemin de la contestation en reconduisant une grève de trois jours pendant lesquels le taux d’adhésion a dépassé les 80%. Au second jour de la grève, le porte-parole de l’Intersyndicale de la santé et président du Snapsy, tout en se félicitant de la forte adhésion, a regretté le statu quo dans lequel se complaît la tutelle. Khaled Keddad estime que les déclarations faites par le chargé de communication du ministère de la Santé sont de nature à faire dans la désinformation et la stigmatisation des différents corps de la santé. Si le ministère de la Santé veut dialoguer sérieusement, estime Keddad, il connaît parfaitement les adresses des différents syndicats et d’ajouter qu’il est difficile de parler de dialogue et de portes ouvertes lorsqu’on décide au préalable que la question du statut ne peut faire l’objet de discussions. Keddad estime que le ministre de la tutelle doit impérativement argumenter son refus d’ouvrir le dossier du statut particulier par respect au partenaire social. Même état d’esprit chez le Dr Yousfi, président du SNPSSP. Il pose deux conditions au dialogue : lancer une invitation officielle et dans les règles de l’art et ne pas décider d’avance des dossiers à ne pas discuter. L’invitation au dialogue, considère le Dr Yousfi, ne peut se faire à travers les médias ni en fermant d’emblée le jeu. Les syndicats, dit-il, ne sont ni clandestins ni inconnus. Les services du ministère connaissent parfaitement la domiciliation des syndicats et peuvent à tout moment les appeler à un dialogue sérieux pour peu que la volonté de trouver des solutions soit réelle. Au ministre de la Santé qui affirmait que le dossier du statut était clos, le Dr Yousfi rétorque que les syndicats ne réclament pas un nouveau statut mais des modifications de celui déjà existant et que beaucoup de revendications contenues dans la plateforme du SNPSSP ou de l’Intersyndicale sont du ressort du ministère et peuvent être réglées à son niveau à l’image de la discrimination en matière d’imposition, le logement de fonction ou l’exclusion des spécialistes des comités nationaux. La balle, dit-il, est dans le camp de la tutelle.
    N. I.

  • Ce qui marche ne fonctionne pas toujours

     

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    A première vue, rien ne marche, à part ces inépuisables colériques qui marchent contre le chômage, le cancer, le Val-de-Grâce ou cette panne système qui dure. Mais il y a bien des choses qui fonctionnent, car, dans l'absolu, le désordre et le chaos n'existent pas, n'étant qu'une autre formulation de l'ordre. Ce qui marche, par exemple, c'est d'augmenter les salaires des députés, déjà très bien payés, pour qu'ils votent la Constitution sans que le ministre des Finances, Karim Djoudi, ne commente cette nouvelle atteinte à la rigueur budgétaire et à la spirale inflationniste.

    Ce qui ne marche pas, ce sont par contre ces appareils hypertechnos dont l'antenne est dirigée contre vous et qui sont censés détecter des explosifs aux barrages de police. Les fennecs – nom du modèle que l'Algérie a payé très cher  – ne marchent pas, on vient d'apprendre par le journal Le Monde qu'il s'agit en réalité d'une arnaque, leur concepteur étant d'ailleurs en prison. Par contre, ce qui marche dans ce domaine sécuritaire est ce qui s'est fait dans le Sud récemment et va probablement être appliqué à l'Est, où les chômeurs BTS grondent : organiser des salons de recrutement de la police en pleine ambiance d'émeutes, avec comme résultat des manifestants contre le chômage qui ont trouvé un travail, dans la police, pour réprimer les manifestants qui n'en n'ont pas encore trouvé.

    A terme, un pays entier fait de policiers et peut-être sans ministre des Finances, vu son inutilité. Mais ce qui marche pour la DGSN dans le Sud ne semble pas marcher pour Sonatrach et son Mouloudia, qui a perdu la finale et n'a pas daigné se présenter à la cérémonie. Partisan du quatrième mandat, il a cru bien faire puisque le Président n'était pas là, tout comme Chakib Khelil. Mais Raouraoua y était, lui, en bonne place, et il marche très bien, tout comme ses affaires, florissantes. Le football, ça marche, ça c'est sûr. Même que ça court.

     

    Chawki Amari
  • Sortir de la FrançAlgérie

     

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    Zehira HOUFANI BERFAS

     

    Dans un monde idéal, en plus d’être réjouissant, tout rapprochement entre les pays, les continents, les peuples, est de bon augure pour l’humanité. Or nous vivons dans un monde qui est loin d’être idéal et les relations internationales ne sont pas régies par les peuples, mais par les intérêts. De Gaulle disait : « La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ». Voilà exprimée de façon claire et parfaite, la realpolitik qui, hier comme aujourd’hui, domine dans les échanges internationaux, en marge des discours humanistes propres aux tribunes des Nations unies.

     

    À partir de là, on peut observer les pays dont les dirigeants agissent conformément à ces intérêts, notamment en mesurant le niveau de développement atteint par leurs populations. Dans un tel palmarès, l’Algérie ferait sans aucun doute triste figure, malgré l’importante manne pétrolière et 50 ans d’une indépendance chèrement payée par son peuple. Les raisons de notre sous-développement sont multiples, et la proximité de nos gouvernants avec l’ancienne puissance coloniale n’est pas des moindres. Beaucoup d’Algériens voient derrière les malheurs qui frappent leur pays depuis des décennies, les mains invisibles de la nébuleuse FrançAlgérie[1], satellite local des réseaux maffieux de la FrançAfrique dont la mission est le maintien de l’économie des ex. colonies, amarrée aux intérêts de la France. Aussi il ne s’agit pas de penser rapprochement ou renforcement de ces relations conflictuelles, à la limite de l’inceste, il serait plutôt salutaire pour l’Algérie, la grande perdante, de s’en distancer.

     

    Bien sûr, la mainmise de la France dans les affaires algériennes ne dédouane en rien nos dirigeants, dont bon nombre sont impliqués et en bénéficient. Leur responsabilité est entière dans le chaos infligé au pays à travers des politiques et des partenariats préjudiciables aux intérêts du peuple algérien. Pour preuve, au lieu d’œuvrer comme tout bon politicien à inciter la production locale dans son pays, notamment en faisant venir des partenaires créateurs d’emploi (usines de véhicules, de textiles, etc.), les dirigeants algériens, au grand bonheur des entrepreneurs des pays « partenaires », ont enfermé le citoyen dans un statut débile de simple consommateur de leurs produits, et fait de l’Algérie un bazar au service des économies étrangères. Tout cela, bien sûr, au profit des importateurs du régime qui font leur beurre en gonflant les factures, en toute impunité, tandis que la société est acculée au chômage et à la misère.

     

    Partenariat inégal au détriment de l’Algérie

    Un exemple type de cette curée est l’importation de véhicules qui serait la plus élevée au monde. Pour le 1er semestre 2012,  250 000 véhicules ont été importés. Sur ce chiffre, les marques françaises Renault et PSA Peugeot-Citroën trônent avec respectivement 63 221 unités pour une valeur de 500 millions d’euros, en hausse de 59,4 % par rapport à l’année précédente, et 26 781 d’une valeur de 240 millions d’euros.[2] Comme on le voit, le marché algérien est extrêmement lucratif pour ces deux marques, alors qu’elles sont en crise dans le reste du monde. Pourtant, ce n’est pas en Algérie que Renault investit dans une usine de production. Elle choisit de s’installer au Maroc, contribuer à l’économie marocaine et fourguer ses véhicules aux Algériens. Il ne s’agit pas de jeter le blâme sur Renault ou autre compagnie, ce n’est pas à elles de défendre les intérêts de l’Algérie. Mais nos décideurs oui. Comment expliquer leur incapacité à intéresser d’autres marques? Ce n’est pas possible que l’Algérie ne soit pas aussi attractive que d’autres pays pour attirer l’investissement productif. À moins que le choix ne se limite qu’à la France. Et là, c’est vraiment grave puisque le constructeur français se croit irremplaçable et impose des conditions contraires aux intérêts de l’Algérie.

     

    Cet exemple, qui est loin d’être unique en matière d’aberration, coûte très cher à l’Algérie, non seulement en terme d’emplois (directs et indirects), mais également, de savoir-faire pour les jeunes, et bien sûr de transfert de technologie. Des pratiques qui renseignent sur l’absence de volonté du régime algérien de promouvoir les activités essentielles au développement du pays. Ce n’est pas surprenant que l’Algérie s’enfonce dans le désarroi du sous-développement, tandis que les décideurs érigent des fortunes grâce à la corruption et aux détournements de fonds publics dans le cadre de contrats d’importation et/ou de partenariat avec des opérateurs étrangers. Étant le 1er fournisseur de l’Algérie, la France et ses entreprises, coutumières de commissions et rétro-commissions  participent ainsi au pillage de l’Algérie.

     

    Quel intérêt don pour ces partenaires de construire des usines en Algérie, puisque de toute façon, le marché leur est acquis, grâce à une clique d’importateurs issus de la sphère au pouvoir et introduits dans les réseaux de la « Françalgérie » source de monopoles qui paralysent l’économie algérienne, empêchant, à la fois l’émergence de la production nationale, et l’accès des Algériens aux avantages de la concurrence du marché mondial. Certes, avec la mondialisation et l’arrivée de la Chine dans l’économie de la région, les relations «privilégiées » entre l’Algérie et la France sont en train de s’estomper. Les Algériens, les jeunes en particuliers, veulent entamer une nouvelle ère de l’indépendance. Une ère dans laquelle les dirigeants du pouvoir totalitaire, tout autant que leur vis-à-vis français seront chose du passé. Côté français, on enterre le projet mort-né de traité « d’amitié » entre la France et l’Algérie, conçu par Jacques Chirac en 2003, mais jamais concrétisé. Et pour cause! Entre gouvernements, il n’y a place que pour la Realpolitik, comme disait De Gaulle. Cessons donc de nous mentir et de voir l’amitié, là où elle n’est pas. Au sommet des États. Plus encore entre ceux dont l’histoire commune se résume en dominants/dominés. Une histoire qu’on demande aux victimes d’oublier, ou encore d’aller se faire voir, langage grossier de Gérard Longuet, ministre de la défense de Sarkozy dans son bras d’honneur à l’endroit de l’Algérie sur le plateau d’une télévision. Quelques indignations des deux côtés de la méditerranée, l’homme assume et l’actualité passe à autre chose.

     

    Quoi qu’il en soit, et au-delà des discours, il y a un bouleversement certain dans les esprits, particulièrement dans les pays du Sud, où la question des droits de la personne a fait sa propre révolution et rentre peu à peu dans les mœurs. En aucun cas, les peuples ne revivront l’oppression des dictatures soutenues clandestinement par les puissances occidentales. Même en Algérie, le statu quo en vigueur n’est qu’apparence. La grande majorité des gens n’ont pas confiance en la capacité de leurs dirigeants, qu’ils considèrent trop compromis avec l’ancienne puissance coloniale, pour défendre correctement les intérêts de leur pays. Comment penser autrement d’un régime malade de sa corruption, prisonnier de ses alliances maffieuses et contesté dans sa légitimité. Désormais, il porte la mention « en sursis ». Idem pour la FrançAlgérie.

     

    Zehira Houfani Berfas

  • La démocratie toujours muselée

     

     

    20 ans après l’arrêt du processus électoral

     

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    Les officiels algériens ne cessent de dire que l’Algérie a bien connu son Printemps arabe, et qu’elle a été le précurseur dans la région à connaître l’ouverture démocratique.

     

    Ces mêmes officiels évitent toutefois de dire que la parenthèse démocratique a vite été refermée sur une expérience d’ouverture qui aura été de courte vie et au souffle coupé. Mais l’histoire est là pour marquer de son verdict ce que l’on veut arracher à la mémoire.
    L’histoire a ce pouvoir de nous rattraper avec son lot d’événements pour réclamer au souvenir cette fameuse page signant l’arrêt d’un processus démocratique. Aujourd’hui, l’Algérie rappelle donc à sa mémoire ce qui a été présenté comme la «démission volontaire» de Chadli Bendjedid un certain 11 janvier 1992. Chadli Bendjedid, démission ou coup d’Etat ? L’histoire a inscrit qu’il a bel et bien été contraint par l’armée à déposer sa démission. Dans le langage juridique, une telle action ne peut être jugée que comme un coup d’Etat ; une armée respectueuse de la Constitution n’étant pas habilitée à arrêter un processus électoral et encore moins exiger d’un Président de le faire. Au-delà de cet acte justifié par ses initiateurs comme un barrage à la montée de l’intégrisme, il aura sans conteste signé l’avènement d’une ère de violence terrible.


    COUP DE FORCE


    Vingt années auront été écrites dans les pages de l’histoire d’une Algérie tourmentée, une Algérie qui peine à ce jour à sortir du règne des coups de force, une Algérie qui n’a finalement sauvegardé ni la République ni la démocratie. Vingt ans est l’âge d’une génération d’Algériens qui n’aura connu que la violence, le mal-vivre et le désespoir. Le constat est terrible, mais on ne peut en faire l’économie si l’on veut éviter que d’autres générations ne soient sacrifiées. Des erreurs de jugement sont possibles, mais ne pas les reconnaître est plus dangereux dans la mesure où l’on refuse de tirer les leçons d’un passé qui se conjugue malheureusement toujours au présent. Certains diront aujourd’hui, nous avons eu raison de nous opposer à l’arrêt du processus électoral, d’autres diront que c’était inévitable mais que l’armée n’a pas tenu sa promesse de préserver la démocratie, le fait est que vingt ans plus tard le bilan est là pour jeter à la face du régime son entière responsabilité d’avoir plongé le pays dans le chaos. 200 000 morts, plusieurs milliers de disparus, le contentieux est lourd et le jugement sans appel. Chaque goutte de sang d’innocents algériens versée appelle justice. Les vaines tentatives de passer sous silence ce qui s’est passé de longues années durant, traduites par les concorde et charte dites pour la paix et la réconciliation nationale, ne réussiront pas à tairer le questionnement de la mémoire tant que la vérité et la justice n’auront pas dit leur mot.


    PARENTHÈSE DÉMOCRATIQUE


    La parenthèse démocratique a été bien courte et sacrifiée au carrefour des calculs d’une caste dont le seul souci est de pérenniser un régime. La parenthèse démocratique, brandie aujourd’hui comme un trophée par les officiels du pays, n’a pas eu raison du régime qui depuis 1962 continue de peser de son poids oppressant sur l’Algérie. Le régime avait trente ans en 1992, il en compte 50 ans aujourd’hui, et le hasard veut que l’on se retrouve à la veille d’élections législatives. Ironie du sort ou juste logique, le régime s’est aujourd’hui allié aux islamistes, les rendant fréquentables et les devançant même en appliquant la charia par le truchement de lois et de pratiques destinées à ancrer dans la société algérienne des divisions d’ordre dogmatique. L’on est tenté de dire «1992-2012, même combat ». Choisir entre le pouvoir et les islamistes semble être la seule équation que le régime impose aux Algériens. La coalition pouvoir-islamistes est si naturelle qu’il est aisé de déduire que c’est à la démocratie qu’on a toujours voulu faire barrage et non à l’intégrisme.  

     

     

    Nadjia Bouaricha
  • ENTRAVE À LA LIBRE CIRCULATION DES POPULATIONS ET DES MARCHEURS DE LA CNCD À L’EST D’ALGER Le dispositif de l’état d’urgence toujours appliqué

     

    Le dispositif sécuritaire particulièrement répressif qu’installent chaque samedi les pouvoirs publics, spécialement à l’est d’Alger, pour empêcher les marcheurs de rejoindre le lieu du rassemblement est quasiment le même en cette fin de week-end.
    Après la promulgation de l’ordonnance présidentielle n°11/03 du 23 février 2011 levant l’état d’urgence, aucun changement n’a réellement été relevé. Hier samedi, comme les trois week-ends précédents (6,12 et 19 février), des milliers d’étudiants, fonctionnaires et travailleurs des wilayas à l’est d’Alger n’ont pu prendre le train en raison du gel de l’activité ferroviaire par les pouvoirs publics pour cause de marche de la CNCD. A la périphérie-est d’Alger et dans la wilaya de Boumerdès, les barrages de police et de gendarmerie restent toujours dressés, d’où la persistance des énormes bouchons à l’entrée d’Alger, notamment aux Bananiers. De même, les autres barrages installés notamment entre Boudouaou et Lakhdaria (RN5), ou entre Boumerdès et Tizi-Ouzou (RN12), sur les routes secondaires ou au niveau des pénétrantes des agglomérations n’ont pas été levés également. Par ailleurs, au niveau de la gare routière du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, les bus en partance pour Alger étaient rares, mais n’ont pas été empêchés de circuler comme cela a été le cas samedi dernier. Par contre, à la gare ferroviaire de Boumerdès, comme chaque samedi, le portail d’entrée était fermé et les usagers ne pouvaient pas y accéder pour se renseigner. Les responsables qui ont pris la décision d’arrêter la circulation des trains se sont dits, sans aucun doute, que la gare centrale d’Alger n’était qu’à quelques centaines de mètres du lieu du rassemblement des marcheurs de la CNCD (place des Martyrs). Seulement, il se trouve que des étudiants, des fonctionnaires et des travailleurs ont été pénalisés par cette mesure. Leurs droits ont donc été bafoués. Aucun train n’a en effet circulé. En vertu de quelle loi un service public aussi important que le transport ferroviaire soit paralysé ? Or, on le sait, c’est seulement en situation de guerre qu’un Etat pourrait décider de suspendre la circulation des trains.
    Abachi L.