LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 121
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Benyoucef Mellouk seul contre les faussaires algériens
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le cauchemar continue.
le n’ai aucun Tabou contre la marche assise
dans une salle ! C’est juste que je suis claustrophobe !
Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.frLes Etats-Unis satisfaits par les promesses d’Abdekka
qui s’est engagé à une plus grande ouverture…… des robinets de pétrole et de gaz !
Je dois bien l’avouer, ce qui m’a un peu perturbé, c’est cette déclaration du premier secrétaire particulier d’Aït Ahmed. Il a appelé, je le cite, «les citoyens qui refusent l’enfermement à venir nombreux au meeting de la salle Atlas». Je vous jure que mon ongle a cassé à force de me gratter le haut du crâne en lisant et relisant ce bout de phrase. Eh oui ! Comment peut-on appeler ceux qui veulent en finir avec l’enfermement à venir s’entasser dans une salle… fermée, un espace clos ? Moi, par exemple, je voudrais réunir toutes les personnes qui n’en peuvent plus de l’enfermement, qui ne supportent plus le confinement forcé, qui n’arrivent plus à vivre cloisonnées, je les inviterais dans un endroit ouvert, dehors, au grand air, et surtout pas dans une salle avec des murs, pas de fenêtres et de lourdes portes à battants gardées par un service d’ordre. Attention ! Ne vous méprenez surtout pas sur mon propos ! Toutes les initiatives visant à briser l’enfermement sont bonnes. J’applaudis des deux mains, j’applaudis à tout rompre à l’initiative du Front des forces socialistes. Je ne vais tout de même pas m’en prendre à des démocrates qui initient quelque chose en ces temps de censure et d’interdits. Jamais ! Au contraire, j’ai toujours dénoncé vigoureusement les membres avérés ou supposés de cette famille démocrate qui, au lieu de se solidariser avec les actions des leurs, s’en démarquent publiquement et les vouent aux gémonies, sous prétexte qu’eux n’en sont pas les initiateurs. Ça, ce n’est pas bien ! C’est même petit. Donc, loin de moi l’idée de faire ce que je dénonce ici même tous les jours. Le FFS a mille fois raison d’appeler les citoyennes et citoyens qui «veulent en finir avec l’enfermement» à se rassembler. C’est juste le lieu de cette invitation, l’endroit où on leur demande de se rassembler qui me semble tout de même un p’tit chouïa bizarre. Et c’est la configuration spatiale de ce point de ce rendez-vous qui m’a empêché de m’y rendre. Ce que je regrette profondément. Mais que voulez-vous, physiquement, il m’était impossible d’y être. Je souffre depuis ma plus tendre enfance d’un mal insidieux qui me ronge et me handicape. La claustrophobie. Oui ! Je peux enfin vous l’avouer, je suis claustrophobe. Mais, et j’en fais aujourd’hui le serment, si demain, ou après-demain ou dans un jour plus ou moins proche le FFS appelle tous ceux qui veulent briser l’enfermement imposé par le régime à venir manifester à l’air libre, dehors, au grand air, wallah que je ferai tout pour être en tête du cortège. Peut-être même juste à côté d’Aït Ahmed. Il y sera ! J’espère ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
NI REMANIEMENT, NI OUVERTURE DE LA TÉLÉVISION Boutef fait machine arrière
Abdelaziz Bouteflika «rétropédale» contre toute attente et annule de nombreuses décisions qu’il allait annoncer la semaine dernière. Notamment, un remaniement gouvernemental pourtant finalisé dans ses moindres détails.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «En tout cas, le remaniement n’est plus à l’ordre du jour», nous confie une source proche de la présidence. Ce revirement, notre source l’attribue à des considérations «d’ordre tactique ». «Les dernières mesures prises en conseil des ministres d’abord avec la levée de l’état d’urgence, les décisions liées à l’emploi, au logement, à l’enseignement supérieur, puis la mesure de dispense du service national au profit des plus de 30 ans sont finalement suffisamment lourdes pour faire baisser la tension sociale de ces dernières semaines.» Le pouvoir estime donc avoir fait assez de concessions pour le moment. «Il y a certes des tensions sociales mais pas de pression politique d’envergure qui nécessiterait un changement de gouvernement.» Manifestement, Bouteflika ne compte plus abattre toutes ses cartes, d’un seul coup. «Tout se fera et se décidera en fonction de l’évolution de la situation », explique encore notre source. D’ailleurs, ce n’est pas qu’au sujet du gouvernement que Bouteflika semble «temporiser». C’est le cas également de l’ouverture de la télévision. Inscrit comme priorité absolue, le 3 février dernier lorsque Bouteflika réunissait le premier «Conseil des ministres d’urgence», ce point avait accaparé l’essentiel des travaux d’une réunion marathon de deux jours du gouvernement Ouyahia. Un avant-projet de loi sur la télévision avait été ébauché par le ministre de la Communication et qui devait être finalisé avant l’ouverture de la session de printemps du Parlement. Or, depuis, cet avant-projet ne figure plus, curieusement, à l’ordre du jouir des différentes réunions du gouvernement. Y compris la prochaine qui aura lieu mercredi 9 mars. Ce spectaculaire revirement trouve également son explication par la conjoncture internationale. Les pressions, américaines notamment qui étaient assez fortes il y a un mois, se sont nettement estompées, s’agissant du «cas Algérie». Obama, qui avait «félicité» Bouteflika pour les dernières mesures annoncées en Conseil des ministres, semble opter pour la prudence, concernant un pays frontalier de la Libye où la situation ne cesse de se dégrader avec tous les risques, non négligeables, que fait peser Al Qaïda sur l’ensemble des pays du Sahel. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plusieurs visites de responsables américains, chargés de la sécurité, se sont multipliées à Alger, ces derniers jours.
K. A.OUYAHIA À SES MINISTRES :
«Occupez le terrain et les médias»
La communication gouvernementale a fait l’objet d’un long débat lors de la réunion de l’exécutif, mercredi dernier, nous a confié une source fiable. Ahmed Ouyahia reprochait ainsi à ses ministres «leur mollesse en matière de communication et d’occupation du terrain». Selon notre source, presque tous les ministres se sont exprimés sur la question et nombreux d’entre eux se sont plaints de ne pas faire l’objet de couverture suffisante par l’ENTV depuis quelques semaines. Autrement dit, depuis que Nacer Mehal en personne est chargé de «superviser» le journal télévisé. Ce reproche, Ouyahia ne semblait nullement en tenir compte puis, reprenant la parole, il a sommé ses ministres à faire montre de plus de présence sur le terrain et dans les médias.
K. A. -
double six
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11 Septembre - La preuve que des explosifs ont demoli le WTC ,ce n'est pas les avions.
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Algerie: autopsie d'une tragedie 1988-2000.P1
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Algerie: autopsie d'une tragedie 1988-2000. P15. FIN
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La colère gronde chez les travailleurs de Hassi R’mel
Un millier de travailleurs à Hassi R’mel ont décidé de se rassembler, hier, devant la direction régionale de Sonatrach.
Ce rassemblement n’est que le début «d’un large mouvement de contestation», expliquent des représentants des travailleurs de Hassi R’mel. Ces derniers n’entendent plus rester «indifférents face à la hogra et au mépris des décideurs», confient-ils. «Nous allons crier notre colère pour que nos dirigeants sachent bien que nous sommes déterminés cette fois-ci à faire aboutir nos revendications. Aujourd’hui, c’est un rassemblement, demain, ce sera une marche à Hassi R’mel», menace Ali Arhab, un représentant des travailleurs protestataires de Hassi R’mel. Notre interlocuteur assure que la colère qui gronde dans cette région, s’amplifie de jour en jour. «Les travailleurs ont vraiment la rage au cœur et ils ne demandent qu’une chose : une grève générale et des actions encore plus radicales. Mais nous essayons de nous organiser pour être plus efficaces. Nous allons aborder les étapes l’une après l’autre, en n’excluant aucun moyen de protestation», signale encore Ali Arhab.
Selon d’autres interlocuteurs, les travailleurs à Hassi Rm’el pourraient décider de boycotter les transports mis à leur disposition par Sonatrach. «Nous allons rejoindre nos bases à pied. Comme ça, des centaines de travailleurs formeront des marches dans toute la région de Hassi R’mel», expliquent des représentants de ce mouvement ouvrier qui commence à ébranler Sonatrach. «Nous allons continuer à nous abstenir de manger. Aucune loi ne nous interdit de ne pas manger.
Et puis, nous sommes en train de préparer une coordination nationale qui regroupera également les travailleurs de Sonatrach des autres régions du pays. Désormais, si la situation dégénère, c’est aux responsables de la société d’assumer leurs responsabilités», relève dans ce sillage Ali Arhab. Soulignons qu’un appel à la mobilisation a été distribué aux travailleurs de Sonatrach. Intitulé «Halte à la hogra», cet appel rapporte les interrogations des travailleurs «sur les véritables motivations des dirigeants de Sonatrach». Ces derniers sont accusés par les initiateurs de cet appel d’essayer «de faire durer dans le temps l’aboutissement des revendications occultées depuis des années en recourant à des propositions insignifiantes qui ne reflètent ni l’image de l’entreprise ni les efforts de ses travailleurs», indique-t-on dans cette déclaration.
«Au moment où tous les secteurs d’activité connaissent des augmentations de salaires conséquentes, les décideurs de l’entreprise Sonatrach continuent d’ignorer les préoccupations majeures de leurs travailleurs en affichant un mépris et un silence absolu en complicité avec le syndicat national. Ce dernier s’est désinvesti de ses prérogatives, en priorisant leurs intérêts et privilèges au détriment des droits légitimes des travailleurs», lit-on encore dans ce document qui s’adresse à plus de 1400 salariés à Hassi R’mel. Ces travailleurs sont invités, en dernier lieu, par cet appel à «faire valoir leurs droits légitimes par tous les moyens», mais «sans porter atteinte à l’outil de production», est-il précisé.
Abderrahmane Semmar
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corruption douanière au port d'alger!!!.
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Les dernières soldes avant liquidation !
Vous auriez tort de vous en priver ! C’est le moment ou jamais d’en profiter, parce qu’après, ça sera peut-être trop tard. On n’a pas tous les jours la chance, à l’échelle d’un pays, de disposer à portée de main d’une aussi grande braderie. Une gigantesque braderie avec des soldes d’enfer, des prix imbattables, des offres incroyables et des formules hyper-avantageuses. Du «tout pour rien !». Là, ces dernières heures, j’ai appris que le Palais venait de régulariser la situation des jeunes de 30 ans et plus vis-à-vis du service national. Ça y est ! Plus de service militaire ! Ça ouvre des perspectives ! Ainsi, si les étudiants continuent leur protesta et maintiennent leur pression, je sens que le châtelain va signer un décret annulant tous les examens de fin d’année et leur distribuer les diplômes à domicile, par DHL ou UPS, les frais d’envoi étant bien évidemment à la charge du Palais. S’agissant des importateurs et autres commerçants de gros, de détail et de cabas, j’ai aussi ouïe-dire que, non seulement la direction des Impôts avait reçu ordre de fermer les yeux sur les redressements en cours, mais en plus, on s’acheminerait vers le remboursement de trop-perçus antérieurs, des sommes au demeurant jamais réclamées par les importateurs et commerçants eux-mêmes. Pour les microcrédits, c’est encore plus révolutionnaire. Ils seront automatiquement accordés par simple demande envoyée à une banque par SMS, quel que soit l’opérateur de téléphonie mobile du demandeur. Dans le cas où celui-ci ne dispose pas de crédit téléphonique pour faire sa demande de microcrédit, l’Etat s’engage à lui recharger sa carte prépayée. Et encore, ce ne sont là que les aspects palpables, visibles de la soudaine générosité du Palais, des attentions toutes nouvelles du châtelain envers ses sujets malgré eux. De manière moins marquée, moins apparente, plus discrète, on m’a raconté que ces dernières heures, dans les villes et villages du pays, des «katibates» à la solde du régime sont chargées d’anticiper les besoins et revendications des citoyennes et des citoyens. On a ainsi vu hier un groupe de malabars chaussant des lunettes noires et portant des pardessus presque aussi gris que notre avenir se poster derrière un quidam, un monsieur qui éternuait tout en marchant. Au 3e éternuement, cette «katiba» est passée à l’action. L’un de ses membres a tendu un paquet de mouchoirs en papier «odeur menthe des bois» au citoyen. Un autre lui a offert un flacon de sirop Biocalyptol. Et un autre enfin lui a glissé dans la poche de son manteau un forfait d’une semaine tous frais payés dans un centre de thalasso et de remise en forme. Moi-même qui n’ai pas de voiture, j’arpente depuis des heures les rues en fixant à chaque fois les belles et luxueuses berlines qui passent. Qui sait ? Peut-être existe-t-il une katiba chargée de remettre des clés de bagnoles neuves à tous ceux qui, comme moi, bavent sur une caisse. Non ! Vous auriez tort de prendre tout cela à la légère. C’est aujourd’hui ou jamais ! La grande braderie est ouverte, les soldes sont lancées. Avant liquidation. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
Par Hakim Laâlam
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Les peuples du Maghreb et du Moyen-Orient nous montrent la voie !
Un vent révolutionnaire déstabilise les dictatures pro-impérialistes du Maghreb et du Moyen-Orient, des têtes tombent et les régimes au pouvoir sont fondamentalement remis en cause. Ben Ali et Moubarak, vieux amis des puissances occidentales et du sionisme, sont éjectés et les mobilisations populaires se maintiennent, s’amplifient même, contre la force des chars d’abord, contre celle des médias bourgeois ensuite… Le peuple tunisien vient de chasser du nouveau gouvernement de transition le premier ministre, un proche de Ben Ali, pendant qu’à Bahreïn, au Yémen, en Arabie Saoudite mais aussi en Algérie, au Maroc, les gouvernements craignent aujourd’hui de plus en plus la colère du peuple…
Ces révolutions nous rappellent d’ores et déjà deux vérités historiques fondamentales :
- La volonté du peuple, quand elle est déterminée et unie, peut venir à bout des dictatures les plus fermes en apparence. Par la grève et par la rue, le peuple peut changer la politique et contraindre leurs classes dominantes. Cette vérité est précieuse, y compris chez nous, travailleurs français qui nous sommes battus farouchement contre la réforme des retraites ces derniers mois et qui sommes parfois abattus ou désorientés, pour relever la tête et passer à l’offensive à notre tour.
- Les classes dirigeantes, lorsqu’elles sont discréditées, affaiblies, se battent avec acharnement, par les armes, par la propagande, par l’instrumentalisation des divisions du peuple, mais ne tiennent pas longtemps quand la chaîne impérialiste se disloque entre les intérêts et les stratégies des différences puissances en ces temps de crise profonde du capitalisme mondial.
Comme disait Lénine : « La révolution, c’est quand en bas on ne veut plus, et qu’en haut on ne peut plus ».
Lutte démocratique et révolution sociale
Acculés à « soutenir » formellement les peuples contre les dictateurs qu’ils ont eux-mêmes mis au pouvoir, armés et soutenus, les bourgeoisies occidentales et notamment française surenchérissent aujourd’hui dans leur « soutien au changement ». Hier, bien sûr, on nous affirmait que les régimes autoritaires en place étaient ce qu’il y avait de mieux pour leurs peuples et Ben Ali et Moubarak étaient presque présentés comme de grands démocrates (leurs partis – le RCD de Ben Ali et le PND de Moubarak – ne siégeaient-ils pas jusqu’au bout au sein de l’Internationale Socialiste !).
Mais ces révolutions ne peuvent être réduites à la lutte pour les droits démocratiques : il s’agit de révolutions qui ont objectivement un contenu social.
En effet ces mouvements interviennent dans le contexte d’un approfondissement de la crise mondiale du capitalisme, qui accélère partout sur la planète la montée des prix, du chômage et des inégalités sociales : la révolte des peuples du Maghreb et du Moyen-Orient prolonge en fait celle des peuples latino-américains, avant-garde des contre-offensives anti-impérialistes antilibérales des années 1990 – 2000. Et ce vent de révolte peut très bien traverser la Méditerranée ! La crise qui touche le système capitaliste mondial est en effet unique même si elle a des effets différents selon que l’on soit dans une métropole impérialiste ou dans un pays capitaliste dépendant comme la Tunisie.
C’est ce risque de contagion que sent la bourgeoisie – et notamment la bourgeoisie française - qui s’acharne d’une part à réduire les mouvements au Maghreb et au Moyen-Orient à leurs caractéristiques particulières « antidictatoriales » (mais ne sommes-nous pas nous aussi en France dans une forme de « dictature » ?) et d’autre part est à la manœuvre pour récupérer au plus vite ces mouvements en plaçant ses hommes dans les gouvernements de transition et en essayant d’éviter que le mouvement révolutionnaire s’approfondisse dans un sens anticapitaliste (ce qui donnerait un exemple bien fâcheux à deux heures d’avion de Paris).
Nous assistons à des révolutions démocratiques qui renversent les pro-consuls des impérialistes états-uniens et européens et qui ont objectivement une dimension anti-libérale illustrée par les grèves en cours dans ces pays. Ces révolutions font trembler l’impérialisme qui ne peut accepter une démocratie réelle dans un pays dépendant. Justement parce que la démocratie réelle, la démocratie populaire est toujours un pont vers des évolutions ultérieures anticapitalistes.
Le danger d’ingérence impérialiste
Les révoltes actuelles s’inscrivent également dans un monde où les blocs impérialistes se livrent une concurrence acharnée pour le partage du globe et de ses richesses en matière première. Depuis la chute du camp socialiste il y a 20 ans l’impérialisme a retrouvé sa logique pure un temps freiné par l’existence d’un contrepoids à l’Est. L’impérialisme américain tente ainsi d’utiliser les révoltes actuelles pour affaiblir son concurrent français et derrière lui le bloc impérialiste auquel il appartient : l’Europe impérialiste. Il utilise pour ce faire le discours du droit à l’autodétermination comme il l’a fait dans l’ex Yougoslavie. Les peuples n’ont bien entendu rien à gagner à ce changement de maître.
Les bourgeoisies impérialistes essayent ainsi de retourner le contexte en leur faveur. Elles essayent en particulier aujourd’hui de profiter des révoltes en Libye pour intervenir militairement et reprendre pied dans un pays qui possède les plus importantes réserves de pétroles – prouvées – du continent avec 44,3 milliards de barils, et cela par tous les moyens possibles (concertation de l’ONU et de l’OTAN, qui n’avait pas eu lieu ni pour la Tunisie ni pour l’Egypte, sanctions rapidement votées, préparatifs d'intervention militaire américaine)… L'ingérence impérialiste qui s'est manifestée dès le début par les injonctions manipulatrices d’Obama, Merkel et Sarkozy lâchant les tyrans Ben Ali et Moubarak deviennent maintenant une menace d'intervention militaire contre Khadhafi.
L’unanimité des puissances impérialistes contre Kadhafi, présenté comme un nouveau Saddam Hussein à pendre haut et court, nous rappelle les préambules habituels des guerres du pétrole. Pourtant Kadhafi - qui s'est opposé de nombreuses fois dans le passé aux stratégies et plans agressifs de l'impérialisme -allait depuis 10 ans de concessions en concessions à l’impérialisme, allant par exemple jusqu’à servir de garde-frontière aux impérialistes italiens contre l’immigration. Et il était devenu courtisé et fréquentable par les puissances impérialistes (on se souvient de son invitation par Sarkozy fin 2007). Mauvais signe... Signe d'un pouvoir autoritaire de plus en plus coupé des masses libyennes, comme l'illustre la crise actuelle. Mais cette situation ne saurait justifier l'ingérence des puissances impérialistes hypocrites et prédatrices qui veulent obtenir par une "intervention humanitaire" ce qu'elles n'obtenaient pas complètement d'un Kadhafi qui restait incontrôlable. C'est au peuple libyen, et à lui seul, de décider de son avenir, pas aux grandes puissances impérialistes et à leurs sociétés pétrolières ! Une intervention armée serait un recul considérable pour la lutte du peuple libyen pour ses droits sociaux et démocratiques. Regardons l'état de l'Irak aujourd'hui.
Le Rassemblement des Cercles Communistes manifeste son soutien internationaliste aux peuples arabes en lutte révolutionnaire pour l’indépendance et la démocratie véritable, au sein de collectifs et lors des manifestations et initiatives organisées actuellement. Elle soutient les luttes populaires héroïques qui se développent dans ces pays, avant, pendant, et après la destitution des dictateurs pro-impérialistes. Faisant clairement la distinction entre les révolutions nationales démocratiques qui déstabilisent jusqu'à nos propres gouvernements (démission récente de la Ministre des Affaires étrangères) et l'instrumentalisation des luttes et des aspirations des peuples par les puissances impérialistes (comme en Libye ou en Iran), le Rassemblement des Cercles Communistes appelle à la vigilance et au refus de toute intervention étrangère qui ne pourrait conduire qu'à une nouvelle « guerre du Golfe » génocidaire. En ce sens nous soutenons les revendications légitimes des peuples et combattons la propagande médiatique qui prépare les esprits à la confiscation des révolutions populaires et à l'intervention militaire des puissances impérialistes.
Vive l'émancipation des peuples! A bas l'impérialisme! -
L'anniversaire de Bouteflika et le cadeau de Mme Hanoune
Aujourd'hui, mercredi 2 mars 2011, Abdelaziz Bouteflika a fêté son 74è anniversaire. Le bel âge pour diriger un pays dominé par les jeunes.
Parmi les cadeaux qu'il a reçus pour l'occasion, celui de Louisa Hanoune est sans doute le plus remarquable. Il s'agit d'un superbe bénitier enveloppé dans un émouvant blanc-seing.
L'autocrate Abdelaziz Bouteflika, grâce au précieux présent de Mme Hanoun, peut à loisir entrer en autocrate grabataire dans ce récipient d'eau bénite et en ressortir grand démocrate-révolutionnaire !
Une transformation dont personne ne devine l'ampleur. «Le président de la République m’a confirmé qu’il partage l’option d’une Assemblée constituante», a ainsi révélé Mme Hanoun. Bien entendu, Bouteflika a fait cette fracassante déclaration à sa sortie du bénitier. Avant qu'il n'y soit plongé, le président algérien était opposé au pluralisme, avait interdit l'homologation de nouveaux partis, interdit les marches et les manifestations du 12 et 19 février, interdit l'accès de l'opposition aux médias lourds...Mais sous l'effet de l'eau bénite de la responsable trotskyste, il devint un tout autre personnage. Imprévisible ! Il est désormais favorable à une assemblée constituante, c'est-à-dire, pour ceux qui ne le savent pas, à une institution collégiale qui va, souverainement, rédiger puis adopter une nouvelle constitution, autrement dit, décider souverainement de l'organisation des pouvoirs publics de l'Algérie !
C'est dire la valeur du cadeau !
Louisa Hanoun attend d'ailleurs beaucoup du personnage sorti du bénitier. Elle annonce avoir "actualisé" la première lettre envoyée à Bouteflika en 2009 et « appuyée par plus d’un million de signatures de citoyens, dans laquelle elle demandait une réforme politique institutionnelle démocratique et la saisfaction des "revendications pressantes des jeunes, des travailleurs et de la large frange de la population". Cette lettre, adressée au président d'avant le bénitier, n'avait rien donné. Elle a donc été remaniée pour l'homme nouveau, et des copies de la lettre « actualisée » ont été remises aux journalistes. Dans cette nouvelle missive, comptant sur les vertus de l'eau bénite, Louiza Hanoun exhorte Bouteflika à lever l’interdiction de marcher et de manifester à Alger instituée par le président d'avant le bénitier, en juin 2001. Elle demande aussi l’abrogation de l’article 144 bis du code pénal, prévoyant des peines de prisons contre les journalistes lequel article avait été décidé par le même chef de l'Etat, cette même année 2001.
Alors, joyeux anniversaire, M. le président, et vivement le 3 mars au matin, que l'inégable responsable trotskyste se réveille.Gantri
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Monsieur le Président de la République, les mal-aimés de la Sonatrach vous saluent bien !
A son excellence Monsieur le Président de la République Votre excellence, Les mal-aimés de la Sonatrach vous envoient leurs plus distinguées, respectueuses et patriotiques salutations. Votre excellence, Nous, Patriotes de Bouira et d’autres régions de ce beau pays, chargés de la protection des oléoducs et gazoducs, et employés, sous l’intitulé de Groupe de Patriotes et DSP, par les autorités militaires à d’autres fins d’extermination de la vermine intégriste, sous contrat de travail à durée déterminée (une année renouvelable depuis 1995) avec la Sonatrach (agents de sûreté interne), tenons à dénoncer des pratiques discriminatoires de notre plus haute hiérarchie dans l’entreprise, nous qui avons donné le meilleur de nous même durant les années de braises (près d’une centaine de morts et des centaines de blessés parmi nos collègues, nos frères d’armes et de sang, un révolutionnaire de votre stature en sait des choses à ce propos). Ne parlons pas des maladies professionnelles et des accidents de travail qui sont légion dans notre corporation. A sonatrach, tant que vous êtes en bonne santé allahou ma barak, vous tombé malade ou invalide c’est votre contrat de travail qui saute, L’alinéa 1er de l’article 274 de la convention collective est ici rigoureusement appliqué.
Votre excellence,
Sachant que vous avez promis de nous réhabiliter et de rehausser notre statut lors de la campagne électorale et dans votre discours d’investiture, nous venons par la présente vous exposer les griefs que nous retenons à l’encontre de notre employeur, l’entreprise publique Sonatrach : Votre excellence, ? Juste pour faire un peu d’humour noir, et en terme crus, vous démontrez par a+b ce que vivent les agents: “Les conditions de travail” et d’hébergement des terroristes intégristes, de l’aveu de certains officiers de l’armée, sont meilleures que celles que nous offre la 11ème plus grande entreprise du monde. Des conteneurs pour l’hébergement qu’ils appellent cabines sahariennes, des véhicules en panne, l’éclairage défaillant, dès fois pas d’électricité du tout, pas d’eau …etc. Votre excellence, ? Tous les employés permanents on eu droit à des augmentations, avec rappel pour les moins nantis d’entre eux depuis le 01er juillet 2007, à l’exclusion des gens de la SIE (Sûreté Interne de l’Etablissement). Imaginez le moral des troupes. N’est ce pas ce qu’on appellerait dans une armée discipliné d’acte de saper le moral et ébranler la confiance des soldats. Votre excellence, Une Convention avec la CAAR, portant assurance vie, dont le bénéfice tel que l’énonce le communiqué et mis en œuvre par l’entreprise concerne seulement et exclusivement les travailleurs permanents. L’intégration dans la convention SH/CAAR portant assurance vie du personnel SIE, puisque étant le plus ciblé et exposé aux risques sécuritaires, est impérative. Nous sollicitons votre haute bienveillance de bien vouloir inviter notre Direction générale à étudier cette urgente doléance.
Votre excellence,
Etant vraiment mal-aimés sinon détestés, on n’a même pas le droit aux œuvres sociales, pis à la crèche pour notre progéniture, … etc. Contrairement à ce que stipule l’art. 22 de la convention collective de l’entreprise : « Les travailleurs recrutés pour une durée déterminée ou à temps partiels sont rémunérés selon les mêmes règles et conditions que les travailleurs recrutés pour une durée indéterminée. Ils sont soumis aux mêmes devoirs, bénéficient des mêmes avantages sociaux et participent aux résultats conformément aux dispositions de la présente convention et de la réglementation en vigueur. » Votre excellence, Ces derniers temps il n’est même pas question d’intégration dans l’entreprise, ou du moins nous régularisé dans certains droits. Il est question M. le Président de PRIVATISATION. Les dirigeants de l’entreprise n’ont plus besoin de chaire à canon, aujourd’hui la paix revenue on donne les marchés de sécurisation des sites et ouvrages aux copains et aux coquins dont les entreprises dites de gardiennage sont sur une liste de boite présélectionnée. Telle est la nouvelle « doctrine » de l’entreprise. Votre excellence, ? La formation, voir à cet effet la circulaire de Monsieur le ministre de tutelle (CAB / N° 07 / MB /2004 du 15.05.04), qui est claire à cet égard. Elle stipule dans l’un de ces passages que : « Il est, en effet indispensable de former de façon continue, dans tous les domaines d'activités de notre secteur, les travailleurs, quels que soient les emplois qu'ils occupent et leurs niveaux de qualification.» On n’en est exclu, Monsieur le Président. La seule Direction régionale de Béjaia, dont nous relevons, a dépensé, à cette fin, pour le seul exercice 2006/2007 : 7 milliard de centimes. Monsieur le Président de la République, sauf votre respect : sommes nous des sionistes ou plutôt des ALGERIENS avec devoirs et droits.
Votre excellence,
La promotion (échelles, …) ??. Plusieurs années de travail à la même catégorie. 90% des agents recrutés depuis 1995 à la catégorie 14/1 se retrouvent 14 ans plus tard, en 2009, à leur 15ème contrat annuel de travail à cette même catégorie, soit à la 14/1. Sachant que depuis 1995 80% ce sont mariés et ont enfantés. Des griefs, des griefs et des griefs, Votre Temps étant précieux, veuillez nous excuser et en même temps vous remercier pour le moment que vous auriez consacré à notre présente lettre. Celle-ci n’est qu’un constat malheureux de citoyens ayant promis et offerts leurs vies pour que vive l’Algérie fière et moderne. Enfin, je voudrais, après votre permission, Monsieur le président, vous dire que ce message ne contient pas des jérémiades de gens faibles, car la réalité est que nous ne sommes pas des mal-aimés seulement, mais pire nous faisons face à une véritable politique d’APARTHEID, non pas raciale comme l’a vécu un de vos amis et reconnaissant de votre rôle dans la libération du peuple noir de l’Afrique du sud, en l’occurrence M. NELSON MANDELA, je disais Monsieur le Président, nous faisons face à de l’apartheid professionnel, innovation exécrable d’une génération qui n’a pas vécu les affres du colonialisme français et de la guerre d’indépendance, DU CODE DE L’INDEGENAT. Patriotiques salutations. Vive l’Algérie éternelle, Honneur et Gloire à nos martyrs, Vive la République. Quelques uns d’entre ces damnés de cette fière Terre. Bouira, le 1er juin 2009.
P.S : Cette lettre a pris quelques heures supplémentaires, que Sonatrach ne nous paiera pas, pour l’avoir écrite après les heures de travail comme ils disent, bien que nous sommes en ce moment en piquet d’alerte et de renfort au cas où, puisque le contrat de travail et la législation stipule 40 heures de travail hebdomadaire.
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Le magot des dictateurs arabes : Et la fortune de Bouteflika ?
Dans son enquête, le magazine Challenge classe la fortune de Bouteflika parmi celles des « invisibles », les moins apparentes car provenant du pétrole.
On lit, en effet : "Ces autocrates arabes sont tous dotés d'un insatiable appétit de richesses, résume Maud Perdriel-Vaissière. Mais leur façon de s'enrichir dépend des ressources du pays. S'il n'y a pas de pétrole, il faut spéculer sur le foncier, s'arroger des participations ou prélever des commissions. Si l'or noir est là, il suffit de prélever sa part et de placer le cash. Ces dernières fortunes sont les plus liquides, donc les mieux cachées." Ainsi de celle, en Algérie, du président Abdelaziz Bouteflika, encore en poste malgré la contestation de la rue. Officiellement, il ne disposerait que de deux appartements à Alger. Mais, selon des opposants algériens, il aurait détourné avec les généraux une trentaine de milliards de dollars, placés du Liechtenstein au Brésil »
Ce que possède officiellement Abdelaziz Bouteflika
Dans sa déclaration de patrimoine, en février 2009, le président avait écrit ceci :
«Je soussigné, Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, demeurant au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, Alger, candidat à l'élection à la Présidence de la République, prévue le 9 avril 2009. En application de l'article 157 de l'ordonnance 97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral. Déclare être propriétaire des biens ci-après:
I- Biens immobiliers :
Une maison individuelle sise à Sidi Fredj (commune de Staouéli) suivant acte enregistré sous le n° 226 du 11.11.1987.
Une maison individuelle sise rue de la Rochelle, Alger, suivant livret foncier n° 70-68/07 du 11/12/2007.
Un appartement sise au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, suivant livret foncier n° 29-39/07 du 26/06/2007.II- Biens mobiliers
Deux (02) véhicules particuliers.
Déclare qu'il n'est propriétaire d'aucun autre bien à l'intérieur du pays ou à l'étranger.»Mais l’opinion fait la moue.
Elle n’oublie pas que le 22 décembre 1981, Bouteflika fut poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. ». La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.
Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. La réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.»
De plus, l’opinion sait que les proches de Bouteflika se sont enrichis avec Khalifa, notamment ses frères.
Les personnes impliquées dans le scandale Sonatrach (Khelil, Hemche), sont des intimes de Bouteflika.
Personne ne peut croire aujourd’hui que celui qui parlait des 15 chats et qui a su au moment opportun se débarrasser des responsables «encombrants», est complètement innocent de la rapine qui s’est installée dans le pays depuis que les prix du pétrole ont connu une augmentation sensible et que la tirelire de l’Etat est devenue fort alléchante.
Les scandales financiers se sont succédé à un rythme soutenu, plaçant le pays parmi les pays les plus corrompus du monde. Aucun haut responsable n’a été jugé. Même lors du jugement du hold-up du siècle en Algérie, à savoir l’affaire Khalifa, les ministres dont la responsabilité était avérée sont venus au tribunal de Blida en témoin et reparti en témoin, par la grâce de la juge en charge de ce procès et de la justice de nuit.Même le ministre des Finances de l’époque, qui a eu un aveu fort révélateur devant la juge obstinée à épargner les hauts responsables de sa majesté, en disant «qu’il n’a pas été assez intelligent», s’est vu propulser au poste du premier responsable de la diplomatie du pays, une diplomatie dans laquelle continue à activer le plus vieux diplomate du monde, Missoum Sbih et dans une capitale-clé pour l’Algérie (Paris). Missoum Sbih a, aujourd’hui, 82 ans. Le pouvoir n’ayant pas tiré de leçons de l’affaire Khalifa qui a lourdement terni son image, voilà qu’il récidive avec les affaires de l’autoroute, le FNDRA, Sonatrach, des barrages. Le président ne peut pas endosser toute la responsabilité au gouvernement, il est personnellement responsable de la systématisation de la rapine et de la corruption en Algérie. Ce triste épisode de la gestion du président Bouteflika ne peut renvoyer qu’à l’absence de projet ou de stratégie de développement pour le pays qui traverse une période rare d’aisance financière, il a gouverné et continue à le faire sous l’emprise de l’improvisation. C’est là, la triste vérité de 12 ans de règne sans partage.
G.D.
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Benyoucef Mellouk vous répond.....
Permettez-moi tout d'abord de remercier tous les internautes pour leur soutien et de m’excuser pour le retard mis à répondre aux (trop nombreuses) questions.
Bien des lecteurs du Matindz m’ont adressé des questions d’ordre politique ou ayant trait à des considérations politiques. Je tiens à préciser que je ne suis pas un homme politique ; je ne fait pas partie d'un parti politique, ni d'un clan quelconque, que ce soit du systeme ou autre. Je suis désolé de ne pouvoir donner suite à leurs interrogations.Les lecteurs : Comment a éclaté le scandale ? (Question de Abu Ramdane, Bouzouidja, Amnas, Belminour, Quoas, Vringlin, Mouna, Kamel)
Benyoucef Mellouk : En 1975 j'ai été" chargé d'une mission dans le cadre de mes attributions en tant que chef de service des affaires sociales et du contentieux au Ministère de la Justice, des dossiers pour vérification des membres de l'A.L.N et O.C.FLN conformément à la réglementation en vigueur des Moudjahidine (suivant les Circulaires de feu le Président Houari BOUMEDIENE et l'ex Président CHADLI Bendjedid). J'ai été aussi chargé des plaintes et enquêtes concernant le personnel judiciaire
En appliquant les instructions de mes supérieurs hiérarchique et en épluchant les dossiers des magistrats et du personnel judiciaire j'ai trouvé des anomalies concernant leur carrière et celle de la période de la révolution (député ,caïd ,militaire engagé ,membre du salut publique ,et promotion Lacoste ,et fonctionnaire de la periode coloniale,et ceux qui étaient dans l'administration marocaine et à l'étranger) ,c'est une véritable gangréne ;concernant des hauts cadres de la centrale du ministère de la justice et des juridictions .
Après avoir avisé par des rapports officiellement tous les ministres qui se sont succéder au M.J ainsi que les chefs d'Etat et ceci jusqu'en 1992, j'ai mesure l'ampleur de la gravité ,de la trahison envers nos martyrs et aussi le crime économique causé à l'Etat .pour cela j'ai décidé de dénoncer ces intouchables magistrats (qui ont des liens de parenté et d'alliance et clans d'intérêts dans le pouvoir) .
Suite à ça j'ai pris attache avec le défunt directeur du journal "L'HEBDO-LIBERE" Mr Mahmoudi Aderahmane qui s'est engagé - avec courage - de publier les listes avec les noms et documents ( photographiés) preuve à l'appuie (voir publication de ce journal N°: 43,47,52,53,et 55 du 22 janvier au 21 avril 1992
(voir aussi le journal " LE QUOTIDIEN D'ALGERIE ") directeur feu kamel Belkacem
L’affaire a été reprise par la presse indépendante suite aux interview qui m'ont été faites dans El Watan -Liberte - Le Matin - El Khabar - Le Soir d'Algérie - Le Jour - Les Debats .Les lecteurs : Qu’avez-vous subi ? (Question de Blad El-Khir, Akavache, Yacine, Azrou, Tarelhmam, Hana, Souhil, Latigny, Yousef)
Benyoucef Mellouk : Je suis harcelé par l'appareil politico-judiciaire depuis 18 ans. Face à la justice depuis 1992 à ce jour. J’ai connu quatre arrestations (1992;1997;1999;2008), deux fois la prison (El Harrach et Serkadji )
La première condamnation à 3 ans de prison avec sursis (pour divulgation de "secret" )
La deuxième condamnation à 4 mois de prison ferme (diffamation )
La cavale continue après 18 ans
De plus le syndicat des magistrats au temps de Berim et Louh qui ont déposer plainte à notre encontreLes lecteurs : Pourquoi ne publiez-vous pas la liste des faussaires ? (Question d’Ahmed, Benyacoub, Idir, Zinou, Yamina, Federico, Clara, Aicha, Boufira)
Benyoucef Mellouk : Les listes ont été publiées avec les documents photographiés (référez-vous aux archives de l'Hebdo-libéré de janvier à avril 1992)
Consulter les numéros 43,47,52,53,et 55 du 22 janvier au 21 avril 1992
En outre, certains noms des magistrats et ministres impliqués directement dans cette affaire ont été cités par ces journaux comme Mohamedi Mohamed salah - ex ministre de l'Intérieur, Kharroubi Abdarahim -magistrat à la Cour suprême, Djeraba Mohamed -ex ministre des Moudjahidine
Les lecteurs : Est-ce que vous croyez à la réhabilitation de l’Algérie malgré tous ces scandales ? (Question de Amazigh, Algérienne, Ahmed Bouras, Kiloum, Saretilou, Fertioua)
Benyoucef Mellouk : Je ne crois pas avec ce système de l'injustice de la hogra et de la corruptionLes lecteurs : Regrettez-vous votre geste ? (Question de Rachedi, Massikani, Mouna, Benyoucef Mellouk : Ahmed, Mokrane, Afertou, Nait Kaci, Loumi)
Je ne regrette pas c'est un devoir et un honneur
Je n’ai fait que mon devoir de vérité dans cette affaire et je ne regrette rien.
C'est une injustice flagante et un acharnement a mon encontre de la maffia POLITICO-JUDICIAIRE et leurs supportLes lecteurs : Etes-vous décidé à aller jusqu’au bout ? (Question de Chidra, Souissi, Arezki, Ghanima, Chouf, Rabah, Sihem
Benyoucef Mellouk : Ma mission est accomplie vis a vis de ma conscience.Les lecteurs : Que pensez vous de la réaction de la société civile à propos de cette affaire de faussaires qui la concerne pourtant ? (Question de Chid, Nec Vergitur, Benkou, Alaerzni, Derbiter, Houmir, Cherbit)
Benyoucef Mellouk : Cette affaire est très grave et inadmissible venant d'hommes de loi qui sont censé rendre justice au nom du peuple algérien - la société civile doit se manifester pour la vérité dans ce dossierLes lecteurs : Avez-vous sous-estimé vos adversaires ? (Question de Mokrane, Sophia, Anbi, Gueloumi, Hadid, Shehrazade)
Benyoucef Mellouk : Non, je n'ai jamais sous-estimé mes adversaires. J’ai toujours déclaré qu'ils étaient puissants et cruels. Mais ils n'ont pas pu me dissuader de faire mon devoir.Les lecteurs : Etes – vous optimiste pour la suite ? (Question de Sawles, Tach, Belkheir, Oubeida, Nar el Feck, Guelmi, Chounir)
Benyoucef Mellouk : Non, je dois avouer que je ne suis pas optimiste quand on se rappelle qui sont ces gens qui sont au pouvoir. Je ne leur fais aucune confiance. -
l'algerien.
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La protestation des étudiants est partie pour durer
zoom | © Souhil B.Les étudiants maintiennent la pression et le gouvernement ne sait plus quoi inventer pour calmer la contestation.
Dernière trouvaille en date, la constitution de groupes de travail, composés de cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des chefs d’établissement des grandes écoles et des recteurs des universités, censés faire remonter les revendications estudiantines. «Lors de ses réunions, les doléances des étudiants sont étudiées et prises en considération. Le ministère est ouvert au débat», affirme une source proche du ministère. Cette disponibilité du gouvernement au dialogue est battue en brèche par les étudiants qui considèrent que le pouvoir cherche à gagner du temps pour affaiblir leur mouvement de revendication. «Cela fait un mois et demi qu’on est en grève. On commence à être épuisés, mais nous continuerons à nous battre. Si le ministère compte jouer la montre, il se trompe lourdement», déclare Yasmina, étudiante en géologie à l’USTHB.
Hier, un nouveau mouvement de protestation a eu lieu devant le siège du ministère et qui a vu la participation des étudiants de l’université de Bouzaréah, ceux de la faculté des sciences politiques et de l’information, des étudiants de l’université de Dely Ibrahim, de la faculté de pharmacie, ainsi que des étudiants venus de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira. Au cœur de ce rassemblement, une délégation composée essentiellement d’étudiants affiliés aux organisations étudiantes partisanes (UGEL, AREN, UNEA, etc.), a été reçu au ministère, alors que ceux du Comité autonome des étudiants était interdite d’accès. Les revendications des protestataires diffèrent d’une école et d’une université à une autre, mais les étudiants ont décidé de regrouper leur force pour faire entendre leur voix auprès de la tutelle. Cette protestation est motivée, selon des étudiants de la faculté des sciences politiques, par «la situation déplorable» dans laquelle se trouve cette faculté du fait notamment, ont-ils précisé, de «la faiblesse de l’encadrement et de l’absence du réseau Internet dans la bibliothèque».
Ils revendiquent «le rétablissement de la véritable place de la licence» et «l’ouverture de postes supplémentaires au niveau du magistère conformément au nombre des étudiants de la faculté». De leur côté, les étudiants de l’Ecole supérieure de commerce ont exprimé leur «mécontentement et leur déception» du système LMD qui a contribué, selon eux, à «la dégradation du classement de l’école dans la fonction publique causant sa régression de l’échelle 13 à l’échelle 11». Quant à la faculté de Bouzaréah, ses étudiants réclament une sécurité renforcée dans l’enceinte de la fac suite à l’agression à l’arme blanche dont a été victime une étudiante. «Cette affaire d’agression, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, souligne Mounir, étudiant de la faculté de Bouzaréah. Nous réclamons aussi l’amélioration des conditions socio-pédagogiques, la facilité pour les étudiants en LMD d’accéder au master et la possibilité à ceux de l’ancien système de s’inscrire en magistère».
Un comité autonome des étudiants de Bouzaréah a été installé et des contacts ont été établis avec les étudiants des autres universités pour fonder la coordination des étudiants du Centre. Cette nouvelle montée de fièvre dans les facultés algériennes, qui dure depuis plus d’un mois, est la conséquence d’une série de décisions prises par le ministère. Malgré l’abrogation du décret 10-315 et l’obligation faite aux différents établissements d’enseignement supérieur d’entamer les débats pour l’élaboration de nouveaux textes avec la participation des étudiants, la mobilisation ne faiblit pas et la grève des cours est partie pour durer.
Salim Mesbah
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Les maires se préparent à organiser une marche à Alger!!!!!!! à voir.
Le vent de contestation qui souffle sur l’Algérie depuis plusieurs mois gagne les maires. De nombreux présidents d’APC envisagent de descendre à leur tour dans la rue pour réclamer l’immunité, un statut particulier et des augmentations de salaire. Les maires mécontents ont initié une pétition. « Il est anormal qu’un président d’APC se retrouve devant la justice suite à une lettre anonyme », dénonce mercredi Mouhib Khatir, président de l’APC de Zeralda (Alger), dans un entretien accordé jeudi à TSA. Depuis 2002, les poursuites judiciaires contre les maires se sont multipliées.« Entre 2002 et 2007, quelque 450 maires ont été poursuivis en justice. Entre 2007 et 2011, ils sont plus de 800 à être poursuivis dont une centaine ont été suspendus de leurs fonctions », égrène‑t‑il. Les présidents d’APC, mal payés, sont en outre confrontés aux pressions de la rue et du pouvoir politique, surtout dans les communes qui disposent d’assiettes foncières à forte valeur vénale.Les initiateurs du mouvement de protestation des maires, dont certains font partie d’un forum regroupant quelque six cents présidents d’APC, sont en phase de collecter les signatures pour la pétition. « On voudrait rencontrer le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales pour lui exposer nos revendications », explique M. Khatir.Si la tutelle ne répond pas, les maires comptent organiser une marche devant l’Assemblée populaire nationale (APN). -
Des jeunes chômeurs manifestent dans la wilaya de Mascara
Des échauffourées ont éclaté ce mercredi 2 mars à Sig, dans la wilaya de Mascara, où des centaines de jeunes chômeurs ont bloqué l’accès de la zone industrielle pour réclamer des emplois. L’intervention musclée de la brigade anti-émeute de la gendarmerie nationale n’a pas réussi à calmer les esprits. Les émeutiers ont usé de pierres contre les forces de l’ordre qui ont interpellé des dizaines de jeunes.
Hier et aujourd’hui, une centaine de jeunes habitants de Djeniene Meskine (Ex-La Cado) ont bloqué l’accès à la cimenterie pour réclamer du travail. Là aussi, l’intervention des forces de l’ordre était violente et bon nombre d'émeutiers ont été interpellés. Au même moment, à Oggaz, des jeunes manifestants ont bloqué la route nationale n °04. Des brigades antiémeute ont été dépêchées pour débloquer la situation qui s’était envenimée durant ces deux jours.
Ces manifestations sporadiques ont pour origine le marasme que vivent les jeunes sans emploi qui ne demandent qu’une prise en charge efficace de leurs doléances.
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Destinés aux jeunes : ce qu’il faut savoir sur la vente des 50 000 logements par facilité!!!!!!
Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme a révélé qu’une commission mixte, regroupant des responsables de son département ministériel et celui des Finances, a été mise en place. Cette commission tranchera sur la meilleure formule pour les 50 000 logements destinés aux jeunes dans le cadre de la vente par facilité...
Le ministre estime que la formule sera probablement similaire à celle de la Location-vente et la formule Logement promotionnel aidé (LPA). Selon Nourredine Moussa, cette formule prendra en considération les capacités de financement des jeunes qui ne peuvent pas avancer l’apport initial qui peut atteindre dans certains cas les 86 millions de centimes. Dans une déclaration au journal Echorouk, le premier responsable du secteur de l’habitat et de l’urbanisme a indiqué que la vente par facilité des 50 000 logements est une des priorités abordées lors du dernier Conseil des ministres. Ce programme s'ajoutera aux programmes des 200 000 logements. Ces 50 000 logements qui seront vendus par facilité renforceront les 240 000 logements entrant dans la formule du Logement promotionnel aidé. Pour bénéficier du Logement social participatif (LSP), un apport initial de 700 000 DA est exigé au départ. Or, la frange de la société à laquelle est destiné ce programme, particulièrement les jeunes de moins de 35 ans, rencontrent énormément de difficultés à collecter cette importante somme. Interrogé sur ce point, Nourredine Moussa a indiqué que ce montant (700 000 DA) n’a jamais été fixé par quelque texte que ce soit. «Le LSP obéit au principe d’un financement triangulaire, à savoir l’apport personnel, l’aide de l’État qui est de 700 000 DA et un crédit bancaire», a-t-il expliqué. Selon lui, les citoyens ne sont pas solvables vis-à-vis de la banque de la même façon. Il y a des gens, compte tenu de leur âge et de leurs revenus, qui peuvent avoir des crédits conséquents. A ce moment-là leur apport personnel est minime. En revanche, ceux qui sont à un âge un peu plus avancé, leurs revenus ne leur permettent pas d’avoir un crédit conséquent. «C’est pour cela que l’apport personnel paraît important. Ainsi, l’apport personnel n’est pas fixé, mais dépend de la solvabilité du souscripteur.» Abordant le programme de Logement public locatif (LPL), il a souligné que les jeunes de moins de 35 ans bénéficient de 40% de ce programme et cette disposition est valable depuis le dernier décret 08-124 du 11 mai 2008 qui régit ce segment d’offre. Interrogé sur ce que comptent faire les pouvoirs publics en matière de réalisation pour satisfaire les deux segments, à savoir l’éradication de l’habitat précaire et le LPL ,à proprement dit, le ministre a indiqué que 340 000 logements sont destinés exclusivement à l’éradication de l’habitat précaire. Pour le programme quinquennal 2010-2014, 800 000 logements sont prévus pour ces deux segments du LPL. Sur un autre plan, le ministre a indiqué que la plus grande partie des réalisations de logements lors du précédent programme quinquennal 2005-2009 a été réalisée par des entreprises algériennes. Au début de ce programme, l’Algérie disposait de 22 000 entreprises. À sa fin, 31 800 entreprises ont été recensées. «Il y a eu une création d’un assez grand nombre d’entités lors de ce programme et ceci est une excellente opportunité pour l’économie nationale», a indiqué Moussa. «Les petites entreprises sont devenues moyennes et les moyennes sont devenues grandes», a-t-il conclu... -
zenga zenga!!!!!
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no moment
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Complicité
On savait que les dignitaires arabes, leurs familles et les privilégiés du système, par-delà les régimes politiques : monarchique, république à papa, forme d’organisation prétendument populaire et pseudo-révolutionnaire à l’image de la Libye d’El Gueddafi, ont tous des comptes bien fournis et des biens à l’étranger. Mais on était loin d’imaginer que la rapine pouvait atteindre un tel seuil de boulimie. C’est à s’y perdre dans les informations distillées par des sources officielles européennes et américaines qui annoncent le gel de fortunes à faire perdre la tête et la raison détenues à l’étranger par des dirigeants arabes et leurs «smalas». C’est une règle du genre à laquelle n’échappe apparemment aucun dirigeant. Pas même l’inénarrable El Gueddafi, autoproclamé guide de la Révolution libyenne et dont le régime populaire qu’il ambitionnait de bâtir devrait faire théoriquement de lui un dirigeant en phase avec son peuple, nullement intéressé par l’argent et la vie de château, vacciné contre la tentation de puiser indûment dans les deniers de l’Etat et du peuple.
Alors que leurs peuples croulent sous la misère, les dirigeants arabes ont mis en place d’immense pipelines financiers aspirant, sans limite, les richesses du pays recyclées à l’étranger dans des dépôts bancaires, prises de participation dans des groupes économiques et financiers cotés en Bourse, acquisition de patrimoines immobiliers de luxe… En guise de gage de leur bonne foi démocratique, les nouvelles autorités en charge de la période de transition en Tunisie, puis en Egypte, ne s’y sont pas trempées en appelant, dans le cadre des premières mesures d’urgence de reconstruction, les partenaires étrangers de ces pays à geler les avoirs de leurs dirigeants déchus. Les pays occidentaux et les Etats-Unis d’Amérique, qui se sont toujours montrés inflexibles pour lever le secret bancaire et le voile sur les fortunes des dirigeants arabes au nom de la raison d’Etat, deviennent subitement coopératifs et soucieux de la morale publique quand le pouvoir tombe et change de main.
Ces pays qui étalent aujourd’hui froidement sur la place publique les comptes personnels et les richesses mal acquises des dirigeants arabes après les avoir honteusement couverts du manteau du secret bancaire – cette machine à recycler et à blanchir l’argent sale ou résultant de détournements de biens publics – ne pouvaient pas dire qu’ils ne savaient pas que ces fortunes proviennent du racket d’Etat. Même si ces richesses devaient être restituées à leurs propriétaires légitimes – les peuples –, il sera difficile de retrouver toutes les traces, tant les pratiques de prête-noms et autres sociétés écrans, niches privilégiées des transferts douteux, offrent un anonymat qui pourrait rendre une partie de ces fortunes irrécouvrable.
En reconnaissant que les dignitaires arabes détiennent des fortunes mal acquises à l’étranger, les capitales occidentales qui ont décidé de geler les avoirs de ces dirigeants dans le sillage des révolutions populaires, avouent publiquement leur complicité aux côtés des pouvoirs corrompus. Car si la démarche procédait réellement d’une bonne intention, pourquoi n’a-t-on pas dénoncé et balancé ces détrousseurs de l’argent des peuples lorsqu’ils étaient au pouvoir ? Et pourquoi leur a-t-on permis de jouir en toute impunité de fortunes qui ne leur appartiennent pas ? En règle de droit, cela équivaut à la non-dénonciation d’association de malfaiteurs.
Omar Berbiche
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EL HOGRA DES TRAVAILLEURS ALGERIENS A L'ECOLE DES TRAVAUX PUBLICS,KOUBA
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Les silences pesants du président de la République A. Bouteflika
Par Ahmed ROUADJIA
Chercheur, Maître de Conférences
Université de Msila
D’ordinaire volubile et communicatif, le président Bouteflika se fait bizarrement, depuis quelques temps fort discret, silencieux, taciturne, et presque absent de la scène du monde politique. A quoi est-il dû son refus de « parler » directement, comme il le faisait avec enthousiasme durant son premier mandat ? La réponse tient de la conjecture. On en est réduit à jouer aux devinettes sur les motifs que sous-tendent ses silences pesants et ses apparitions furtives sur les écrans de notre chaine de télévision aux programmes répétitifs, aux invités toujours triés sur le volet et dont les débats sont presque toujours ternes, aux propos desséchés et sans rapport aucun avec le vécu et les attentes multiples des citoyens épris de justice et de démocratie.
Alors qu’une lame de fond sans précédent traverse le monde arabe depuis l’océan indien en passant par le Proche-Orient jusqu’au Maghreb, notre président n’en pas soufflé un seul traître mot. Il demeure obstinément silencieux, comme si ces évènements graves, ne concernaient pas notre pays, et comme si l’Algérie politique devait rester pour je ne sais quelles raisons obscures en retrait par rapport aux autres nations dont les chefs d’Etat se sont empressés de dire leur mot et de réaffirmer leurs positions sur la scène Internationale non pas comme spectateurs, mais comme acteurs actifs et agissants. Les présidents américains, français, italien, britannique, etc., ont tous parlé et dit à leurs peuples et à ceux du monde ce qu’ils pensent de ces évènements qui secouent en profondeur le monde arabe, et répété à leur manière qu’ils n’ y sont guère indifférents, notre président et son ministre des Affaires étrangères, Medlci, n’ont au contraire guère jugé opportun d’exprimer la position officielle du pays à ce sujet.
Un président qui se confie facilement aux autres, mais pas à son peuple inquiet et agité
Que pense notre président des révolutions populaires en Tunisie et en Egypte, des révoltes en cours au Yémen et à Bahreïn, et surtout du quasi génocide qu’orchestre à présent le colonel Ghddafi à l’encontre de son peuple ? Nul ne le sait. Les citoyens algériens en sont réduits à des supputations. Ils s‘efforcent en vain de décrypter les intentions « secrètes » de leur président et se demandent ce qui motive ses silences inexpliqués face à des évènements aussi graves que ceux de la Lybie, évènements dont les retombées pourraient avoir des conséquences dangereuses sur la sécurité nationale. Le vide que laisserait le dictateur colonel zaïm El Ghaddafi en Lybie ne manquerait pas de tenter les puissances étrangères de le combler en intervenant directement pour faire main basse sur les richesses pétrolières que recèle ce pays en proie à l’anarchie. Sous le motif fallacieux de protéger le peuple libyen du génocide, des puissances étrangères comme les Etats-Unis et certains pays de l’Europe de l’Ouest, la Grande Bretagne, la France et l’Italie, par exemple, n’hésiteraient pas à investir « pacifiquement » la Lybie au nom de la défense des « droits de l’homme », de la « démocratie » et du droit à « l’ingérence humanitaire ».Se taire dans ces conditions, comme le fait notre président, équivaut à se dessaisir de la parole et des actes au profit des acteurs politiques étrangers, c’est leur donner l’occasion et la possibilité de parler et d’intervenir directement dans une région qui nous concerne au premier chef.
Naguère loquace, volubile et éloquent, et sachant s’adresser directement à son peuple avec la clarté qui est la sienne, notre président se fait de plus en plus étrangement avare en paroles, et publiquement discret comme si ses forces l’avaient abandonné sous l’effet de l’usure du pouvoir ou de l’accumulation écrasante de ses charges politiques. On ne sait. Mais des indices indiquent que ses forces s’épuisent mais non la conviction qui l’anime. Aussi se confie-t-il à
Jean-Pierre Raffarin en ces termes «J’ai plus de conviction que de force» lui dit-il. Il réserve ainsi la primeur de ses états d’âme non pas à son peuple en attente d’être instruit et informé des intentions et de la santé de leur président, et de ce pourquoi ses « forces » l’abandonnent, mais il réserve ses secrètes pensées « en exclusivité » à des hôtes étrangers par l’entremise desquels le peuple apprend le déclin de la « force » du président. Par absence de « force », qu’entend-t-il ? Faiblesse physique ou faiblesse « morale » face aux résistances qui s’opposeraient à ses « convictions » présumées encore intactes ? Mais de quelle type de conviction le président se trouve-t-il encore armé ? La question reste suspendue à une indétermination absolue, à la manière d’une équation mathématique.
Si les officiels étrangers qui se succèdent à Alger savent tout ce que pense notre président de tous les problèmes auxquels sont confrontés les algériens, et des motifs qui ont poussé les jeunes à se révolter en janvier dernier dans de nombreuses villes du pays, les algériens, eux, ne connaissent de la pensée de leur président que ce que leur rapportent, via les médias, ses interlocuteurs étrangers auxquels il accorde le privilège de ses révélations.
Quel rang l’Algérie occupe-t-elle dans l’échiquier politique mondial ?
Outre le silence observé sur les massacres dont fait l’objet le peuple libyen de la part d’un dictateur repris de plus belle par une folie meurtrière qui équivaut à un manquement manifeste au devoir de solidarité et d’ « ingérence humanitaire » qui incombe à notre pays, il y a aussi ce renoncement de l’Algérie à son rang de puissance régionale et qui s’abstient curieusement à dire son mot sur ce qui se passe sur le flancs sud-est de ses frontières ; au lieu de hausser le ton afin de marquer à la fois une borne à ne pas dépasser de la part du dictateur libyen dans son entreprise génocidaire, et à tous de ceux qui seraient tenter de transformer la Lybie en chasse gardée, elle préfère s’enfermer dans un silence épais. Sur toutes ces questions sensibles, notre président ne s’est point prononcé comme s’il voulait laisser le soin au président Barak Obama et à ses consorts occidentaux d’éteindre à notre place l’incendie déclarée en Lybie et qui menace d’embraser de vastes régions du Maghreb encore épargnée par la colère des peuples sevrés de liberté de manifestations et de revendications légitimes.
Quel rang occupe l’Algérie dans l’échiquier politique régional et international ? A-t-elle une stratégie politique clairement affirmée en la matière ? Au vu de l’absence des débats à ce sujet, de l’indigence de la communication politique non encore affranchie des non-dits et de la langue de bois héritée du parti unique, et en raison aussi de l’opacité qui conditionne les réflexes de notre système politique, il est difficile de savoir exactement le rang occupé par notre pays dans le concert des nations. Ce qui est certain, c’est que notre pays rempli de plus en plus un rôle effacé dans la dynamique des relations internationales, et en dehors de la lutte anti-terroriste qui lui confère un rôle positif, notamment aux yeux des Américains, il demeure un pays presque marginal en ce qui concerne la gestion des crises internationale et régionale. Aux yeux de l’Occident, le « poids politique » de l’Algérie réside non pas dans son rôle de puissance « moyenne », voire de « première puissance » régionale, mais dans son poids économique et de sa position géo- stratégique qui prolonge et complète les efforts entrepris par l’Occident pour « pacifier » les régions investies ou « contaminées » par le virus intégriste. L’Algérie qui s’est fait reconnaître comme le champion de la lutte anti-terroriste, et qui en tire une grande fierté politique, possède en outre des réserves pétrolières notables qui la rendent acceptable et politiquement « fréquentable » par tous les Etats nantis, assoiffés de pétrole et de vengeance contre l’hydre intégriste.
L’Algérie comme débouché pour les industries occidentales
En d’autres termes, notre pays n’est courtisé, sollicité et flatté dans son ego par les Occidentaux qu’en fonction des intérêts qu’il représente pour eux : le pétrole et la lutte anti-terroriste. Les fréquentes visites des envoyés américains et européens ces dernières années auprès d’Alger, et les éloges qu’ils en ont font, témoigne de la confiance et de l’espoir qu’ils placent dans nos dirigeants pour persévérer dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme islamiste d’El Qaïda et d’ « ouverture économique » aux capitaux occidentaux. Quant à « l’ouverture politique » du régime sur la société civile, elle n’est réclamée par eux qu’au bout des lèvres. Lorsque Jean-Pierre Raffarin, l’envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, est reçu à Alger par le président Bouteflika, il ne lui fait pas part d’ouverture politique, mais d’ouverture de l’économie algérienne aux capitaux français. Il aurait même reçu la promesse du président Bouteflika que les entreprises françaises seraient les bienvenues en Algérie.[1] Se faisant le publiciste de l’industrie française, Raffarin s’est empressé de rappeler que la France est bien placée dans certains secteurs pour contribuer à répondre aux aspirations « sociales » des Algériens: «On a du gaz et du pétrole en Algérie, dit-il. Mais on n’a pas d’industrie pétrochimique. Dans la construction d’un pays, le ciment est fondamental » et les Algériens l’importent. « Ils n’ont pas d’industrie pharmaceutique » digne de ce nom. Mais « Avec Total, Lafarge et Sanofi, on est en train de répondre à l’aspiration sociale des Algériens.»[5] En parfait accord avec ses hôtes algériens, Raffarin pense comme eux que la crise morale que traverse l’Algérie depuis des lustres relève plus du « social » que du politique, comme si les Algériens étaient seulement en manque d’emploi et du pain, et non en manque cruel de liberté, de justice et d’équité. Avocat des intérêts capitalistes français avides de surprofits, Raffarin passe sous silence les attentes des algériens qui ne sont pas seulement d’ordre « social », et économique, mais surtout d’ordre politique dans la mesure où les libertés se trouvent rétrécies et où les manifestations revendicatives subordonnées à une autorisation spéciale auprès du ministère de l’Intérieur. Même émise, cette autorisation n’est pas toujours agrée, comme en témoignent les refus essuyés par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) d’organiser des manifestations pacifiques dans la capitale. A l’instar des dirigeants algériens qui pensent en termes « économistes » pour résoudre « le social », Raffarin est d’avis pour les aider en ce sens : «Nous allons répondre, dit-il, à l’aspiration populaire, et nous ne pouvons pas être indifférents à la crise sociale. La France est prête à apporter son concours pour cette réponse sociale à l’aspiration du peuple algérien».[6]
La démocratie, produit de luxe inaccessible pour l’Algérie ?
Les Occidentaux le pensent profondément en leur for intérieur, même si par ailleurs ils affectent quelquefois de militer en faveur des réformes démocratiques, et d’en appeler à la levée des contraintes qui pèsent sur les libertés individuelles et collectives. Ainsi en est-il de Philip Crowley, porte-parole du département d’Etat américain qui feint de saluer comme positive l’annonce faite par le Conseil des ministres algérien de lever l’Etat d’urgence décrété il y a dix neuf ans : «La décision du gouvernement algérien de lever l’état d’urgence est positive, dit Crowley, mais elle doit se traduire par une extension des libertés et un véritable changement». Et la visite que vient d’effectuer à Alger l’américain William J. Burns, sous secrétaire d’Etat aux affaires politiques, s’inscrit justement dans une démarche politique calculée et visant à éviter au régime algérien de connaître le même sort que les régimes tunisien, égyptien et libyen. C’est pourquoi ils demandent encore au régime algérien de faire plus de concessions à la population qu’il n’a fait jusqu’à présent afin de lui épargner des surprises, et de lui éviter d’être pris au dépourvu par des évènements qu’il ne saura contrôler. Les précédents tunisien et égyptien hantent encore la mémoire des Occidentaux, et le soulèvement incroyable qui secoue en ce moment la Lybie, et qui a déjoué toutes les prévisions de leurs experts « en géopolitique », les incite désormais à la prudence consistant à ménager la chèvre et le choux en affectant d’être à la fois compréhensifs envers les revendications « sociales » algériennes et envers la politique du régime qu’ils trouvent « acceptable », voire plus que conforme à leurs visions de l’ordre et de la « sécurité régionale ». Le régime algérien dont il ménage les susceptibilités leur apparaît en effet comme étant le mieux indiqué pour jouer au gardien de la sécurité de l’ordre régional.
En fait, l’Occident n’a que faire de la démocratie, des droits de l’homme et de l’ouverture du champ politique algérien, tant que ses intérêts économiques, mais aussi politiques, sont garantis. On peut s’accommoder avec des régimes dictatoriaux, autoritaires et corrompus, comme cela a été le cas avec Hosni Moubarak, Zine El Abidine Ben Ali et El Ghaddafi, dont on flattait hypocritement le « libéralisme économique », mais guère avec un régime réellement démocratique issu du « Tiers Monde » et se trouvant en phase avec son peuple. Pour eux, la démocratie est « un produit de luxe » destiné aux peuples « civilisés » ayant atteint une certaine maturité intellectuelle et politique, et non à des peuples, comme le nôtre, encore englué dans les ornières de l’esprit patriarcal et tribal. Certes l’Algérie n’est pas la Lybie, ni le Yamen, où l’esprit tribal imprègne profondément les imaginaires sociaux et politique locaux, mais il n’en reste pas moins que notre pays reste largement tributaire d’une certaine représentation patriarcale de l’autorité qui trouve son point d’application dans l’ordre politique.
L’Occident face au réveil des peuples « endormis »
Ces Occidentaux pensaient pareillement à propos de la Tunisie et l’Egypte avant que ne se produisent les deux révolutions en leur sein. Ils misaient plus sur les régimes en place pour préserver leurs intérêts que sur les peuples dont ils faisaient fi de leurs revendications « sociales » et politiques. Ce n’est qu’après s’être définitivement assurés que ces peuples étaient résolus à en finir avec leurs régimes honnis que les Occidentaux s’étaient mis à l’évidence qu’il fallait se rattraper en déclarant in extremis reconnaître le caractère légitime de ces soulèvements qui ont mis à bas ces régimes corrompus et inféodés depuis des lustres à leur volonté de domination et de puissance. Comme l’écrit à juste titre l’universitaire Kaddour Chouicha, il convient de remonter dans le temps pour saisir l’ambigüité et la complicité de l’Occident avec ce type de régimes complètement « exogènes » à leurs peuples « on doit revenir en arrière, écrit Chouicha, et tenir compte du fait que pendant très longtemps, ils étaient complices, et l’indice le plus criant est la déclaration de la ministre des Affaires étrangères française, qui a proposé à Ben Ali d’aider l’appareil répressif. Il ne faut pas oublier ce qui se passe en Irak, en Afghanistan où aucune solution n’a été trouvée malgré les sommes colossales englouties et où, au contraire, on va vers le chaos. Aujourd’hui, les intérêts de ces pays commandent qu’il y ait une autre approche. Il n’est plus question d’intervenir directement, donc il faut composer avec les populations.
L’exemple de la Tunisie est frappant. Au début, il y avait de l’hésitation, mais au fur et à mesure que la population exprimait son désir de ne plus revenir en arrière, les puissances occidentales ont fini par s’y accommoder. Il fallait accompagner pour que cela n’aille pas en leur défaveur, notamment en Egypte. C’est aussi ce qui explique les récentes déclarations des chefs d’Etat de ces puissances pour le cas de l’Algérie. ».[7]L’ « autre approche » justement que les Occidentaux cherchent à trouver pour ne pas être pris au dépourvu par des évènements qu’ils ne peuvent prévoir, n’est pas une « rupture » totale comme le suggère Kaddour Chouicha, avec les méthodes qui ont de tout temps fondé leurs intentions essentielles, mais seulement une tentative de leur part de s’ adapter aux circonstances suscitées par l’éveil des peuples que l’on croyait à jamais « endormis ». Faute de pouvoir aller à l’encontre de la volonté irrésistible de ces peuples de bouleverser de fonds en comble les ordres et les valeurs politiques imposés d’en haut, les Occidentaux sont désormais contraints de jouer « aux équilibristes » en essayant de composer ou de trouver un compromis politique « médian » qui puissent satisfaire aux attentes des contraires : les régimes politiques autoritaires encore « en place » et leurs peuples encore également « endormis » ou hésitant sur l’action à entreprendre…
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L'ENTV humilié par les Etudiants Algériens.
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OBAMA dance le rai pour boutef
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La liste des comptes suisses des dirigeants algériens.
Vraie ou fausse ?
On y trouve un peu tout le monde : Bouteflika, bien sûr, mais aussi Mediène, Ouyahia, Belkhadem, Aboudjerra Soltani, Chekib Khelil et même Louisa Hanoun !
Qu'on se rassure, elle est disponible pour le grand public, sur le net, chez Swiss Bank Control. Suite à la récente levée du secret bancaire en Suisse, le service « CSBD » (Centrale suisse des données bancaires) permet en une fraction de seconde de savoir si quelqu’un détient un compte dans une banque suisse ainsi que l’état actualisé de son état de fortune.
La Swiss Bank Control est un organisme suisse fondé en 1825 et régulé par la FINME. Il se dit le seul officiellement habilité à délivrer des informations bancaires.
Le service « CSBD » est gratuitement à disposition jusqu’au 31.12.2009 et demeure régulé par la FINME.consulter le site: nom et prenoms du voleur.
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no moment
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Me Ali Yahia explique les réticences à rejoindre les marches “On a subi trop de violence, les gens ont peur”
Par : Karim Kebir
“Il y a un pourrissement partout, dans l’éducation, dans la justice (…) tout le monde bouge. Même en haut, ça bouge”, a-t-il dit.
En dépit de l’impressionnant dispositif policier que le pouvoir convoque à chaque manifestation et le peu d’engouement de la population algéroise, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) n’est pas disposée à mettre en berne le flambeau de la contestation. Elle persiste à maintenir la pression sur un pouvoir duquel, selon Me Ali Yahia, il “ne faut rien attendre”. Ainsi, elle projette d’organiser trois nouvelles marches samedi prochain à Alger dont l’une sur l’itinéraire Hussein-Dey-place du 1er-Mai, l’autre d’El-Madania vers le siège de l’ENTV et la troisième de Aïn Bénian vers la place des Martyrs.
Mais eu égard aux circonstances dans lesquelles se sont déroulées les précédentes manifestations, nul doute que des interrogations sur le degré d’adhésion de la population ainsi que la défection de la population algéroise ne manqueront pas d’être soulevées. Explication du président d’honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh). “Nous sommes encore dans un état de siège. On a subi trop de violence, les gens ont peur. Il y a un mouvement de l’histoire et personne ne peut l’arrêter”, a-t-il affirmé, hier, lors d’une conférence de presse animée à la maison de la presse Tahar-Djaout, à Alger. Indice que même l’Algérie n’est pas à l’abri du vent de révolte qui balaie le monde arabe ? “Il y a un pourrissement partout, dans l’éducation, dans la justice (…) tout le monde bouge. Même en haut, ça bouge”, a-t-il dit. Dès lors qu’il y a des mouvements de contestation un peu partout et dans tous les secteurs, pourquoi la mayonnaise ne prend pas pour un grand mouvement à l’image de ceux de Tunisie ou de Libye ? “Laissez le temps de réflexion aux gens (…) il y a ceux qui s’interrogent sur la manière dont devra se faire le changement. Dès que l’état d’urgence sera levé, vous allez voir si le peuple ne va pas sortir.” Mais, insiste-t-il, “il faut aller vers le peuple et expliquer à tous les mouvements que le problème commun, c’est le pouvoir. Il ne faut exclure personne”. Comme pour les précédentes manifestations, l’avocat rappelle que la CNCD entend marcher pour dénoncer la télévision et dire “qu’elle appartient à tous les Algériens”, mais aussi pour revendiquer le départ du système et le changement de régime. “Pas dans le régime”, précise-t-il. Une occasion pour lui d’évoquer l’initiative d’Abdelhamid Mehri, lequel a envoyé une lettre à Bouteflika et dans laquelle il suggère l’organisation d’une transition. “Il demande un changement à l‘intérieur du régime. Il avait écrit déjà une lettre similaire à Zeroual”, rappelle Ali Yahia, avant de décréter : “notre génération est finie. Fini le zaïmisme, l’avenir appartient aux jeunes et l’Algérie n’ira à la démocratie que si ce système part.” Réitérant la solidarité de la coordination avec les révolutions des autres pays de la région, Me Ali Yahia soutient que l’Algérie reste toutefois différente, notamment en raison de l’histoire de sa révolution, de la décennie de violence vécue, mais surtout de la structure du pouvoir en place. “Ici, c’est l’armée qui désigne le Président. Elle est capable de le relever. Elle en a déposé trois, et le quatrième est peut-être en cours”, a-t-il lâché.