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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 120

  • la confiscation de la révolution -05- octobre 1988 par le pou-voir algerien.

    Ce que le pouvoir ne pourra pas acheter

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    Peut-on envisager un changement du système sans se pencher sur le terrible héritage des violences des années 1990 ? Non, selon les proches des victimes et des forces qui ont participé à la lutte antiterroriste. Vérité, justice et dignité demeurent des revendications qui transcendent les clivages... et les générations. 

    Les violences massives des années 1990 ne cessent de rattraper l’actualité – et la conscience – nationale. L’inédite démonstration de force des gardes communaux à Alger, la semaine dernière, revendiquant dignité et un meilleur statut social en regard de leurs sacrifices, en est un émouvant exemple. Mais ils ne sont pas les seuls, et les colères remontent aux oreilles chauffées de l’Etat, de partout : les patriotes démobilisés, les familles de victimes du terrorisme abandonnées, les proches de disparus harcelés, les licenciés «politiques», les internés des camps du Sud…

    Les revendications de ces catégories – officiellement englobées dans «les victimes de la tragédie nationale» – semblent connaître un nouveau souffle au profit du tsunami de contestations qui secoue le pays - et toute la région. Même spécifiques à chacune de ces douleurs, on retrouve souvent des motifs communs, comme la dignité, la reconnaissance d’un statut, la demande de la vérité et de la justice. C’est dire que l’armada de textes d’applications de la charte pour la paix et la réconciliation – «approuvée» par référendum en septembre 2005 – et la propagande n’ont pas réussi à cicatriser des plaies béantes. Comme le font souligner les associations de victimes auteur d’une contre-charte en septembre 2010, la charte pour la paix et la réconciliation «ne peut être considérée comme le texte fondateur d’une paix solide et d’une réconciliation saine et durable.

    La persistance de la violence, ces dernières années, montre que la charte de 2005 n’a pas atteint le but affiché par ses promoteurs. Il n’en pouvait être autrement avec un texte qui prône l’oubli et consacre l’impunité, s’inscrivant ainsi dans la tradition du régime de déni de l’histoire et de la mémoire, et de mépris des attentes et des besoins du peuple algérien en général et des victimes en particulier». Et c’est cette «tradition du régime» qui se révèle avec précision dans sa gestion du passif des violences massives. «Pour préserver l’unité sacrée de la nation, il a fallu passer par des raccourcis, éviter les règlements de comptes, juguler les profondes dissensions idéologiques qui ont brisé longuement le corps social et maintenir la cohésion des forces de sécurité», assure-t-on officiellement.


    Traumatisme


    Dans l’esprit des hauts cadres du système, «justice» équivaut à «règlement de compte», et «vérité» signifie «se déjuger». Sans oublier que la non-continuité de l’Etat n’est pas le principe le plus marquant de nos dirigeants. C’est dans cet esprit que la volonté d’occulter puis de «gérer» à la hussarde la décennie des violences (qui se poursuivent à une autre échelle d’intensité) a été adoptée et imposée à la société. Et les catégories de victimes ne sont pas les premières à faire jonction entre les colères actuelles et leurs revendications : les autorités puisent dans ces mêmes violences l’un de leurs arguments favoris pour casser les mouvements de contestation.

    «La société est fatiguée par tant de violence, la société ne veut pas replonger dans le chaos des années 1990…» disent-ils. Mais si le moindre sondage renseigne effectivement sur le profond traumatisme de la société, il n’en demeure pas moins que, d’un côté, la dynamique contestataire semble intacte (l’actualité le prouve) et que, d’un autre côté, les dénis de justice, d’équité et de vérité, exacerbés par les violences massives, restent aussi fortement ressentis par la société. La Coalition d’associations de victimes (CFDA, SOS Disparus, Djazairouna et Soumoud) estimait la semaine dernière que «la revendication de vérité et de justice ne concerne pas uniquement les victimes directes des violations des droits de l’homme commises durant le conflit des années 1990. Comme le respect des droits de l’homme et des libertés publiques, l’égalité sociale et la lutte contre la corruption, la vérité et la justice sur les crimes du passé concernent l’ensemble de la société algérienne. Elles sont une question centrale dans la lutte pour la fin du régime actuel, la démocratie et la mise en place d’un Etat de droit dans notre pays».     

    Adlène Meddi
  • Arrêtons la main de Néron!alias toufik

    Arrêtons la main de Néron!

    Sabotages des conduites de gaz passant  par la wilaya de Bouira, empoisonnement  des canalisations d'eau provenant de la Kabylie pour alimenter Alger et même  interdiction aux automobilistes de voitures immatriculées 16 d'emprunter les routes des régions berbérophones, telles sont les folles rumeurs qui ont circulé hier à Alger. C'est une série de " représailles", selon la vox-populi,  en réaction aux propos racistes révoltants et insultes proférées samedi dernier par " des jeunes Baltaguis" se disant "algérois" à l'encontre de Said Sadi, président du RCD, lors de la 3eme manifestation organisée par la Coordination pour le Changement. Cette dérive grave et honteuse aurait été mise sur le compte de quelques malfrats ou un groupe de nervis isolés si ce genre de provocation n'était pas précédé par des dérapages verbales s'inscrivant dans le même registre et émanant de certains responsables politiques, sensés représentés l'ordre républicain. C'est Daho Ould Kablia, le ministre de l'intérieur, qui a ouvert le bal en justifiant l'interdiction des manifestations à Alger par le souci d'assurer " la quiétude et la paisibilité" à des quartiers algérois et des commerçants qui se seraient, selon lui, plaint, auprès de ses services. C'est faux, nous le savons tous ! Et même si c'est vrai, le ministre de l'intérieur n'a-t-il pas l'obligation et le devoir de défendre le droit à la manifestation et d'assurer sa sécurité à Alger ou ailleurs ? Les voies publiques appartiennent-elles aux résidents des quartiers avoisinants ou à des commerçants? Seraient-elles des zones de non-droit qui ne relèveraient plus du domaine de la République ? Le fait ne semble pas isolé. Les nervis ont répondu à une injonction venant des services du ministère de l'intérieur et mise en application, avec l'adaptation du lexique injurieux selon les régions et les villes,  par des maires maffieux, à Batna ou à Oran, là où les lynchages ont été commis. A Batna,  la police intimait l'ordre aux manifestants et aux journalistes de rentrer dans leur " Douar". C'est comme le fait d'être issu d'un Douar, l'origine de la majorité des algériens, est une insulte! Il y a de quoi  s'inquiéter : tout a l'allure d'un lexique tiré d'un mémo distribué par des voies officielles visant à "innover" en matière de communication pour répondre à ceux qui sont tentés de manifester contre le pouvoir. " La feuille de route" consistant à améliorer la communication publique vient d'être tracée et rendue public par Nacer Mehal, le ministre de la communication : Ce n'est plus " l'Algérie n'est pas l'Egypte", c'est " rentrez chez vous sale kabyle", "sale juif" ou " rejoignez vos Douars". N'arrivant même pas à avoir une position sur une guerre qui se déroule sur ses frontières Est, le pouvoir algérien utilise " tout sa matière grise" institutionnelle pour "houmitiser" et " douariser" la capitale et les villes algériennes afin de dresser les algériens les uns contre les autres. C'est une ligne politique, puisée du caniveau colonial, à laquelle ont adhéré des maires maffieux, certains médias et chefs d'organisations politiques, comme Louisa Hanoune.  Le procédé est le même que celui, déjà expérimenté à la veille de la marche du 14 juin 2001 lorsque des graffitis anti-kabyles ont été inscrits par la police tout au long de itinéraire emprunté par les manifestants et sur les trottoirs du quartier du 1er Mai, à Alger. Quoi qu'on dise sur les abus et les tortures commises ainsi que les cabales fomentées par la police et le DRS, cette méthode ne figurait pas jusqu'à une certaine date dans leur curriculum vitae. Elle a été instauré, selon l'aveu de certains officiers de la police, par le tandem Zerhouni-Said Bouteflika avec la complicité active du procureur générale d'Alger, M. Berradja. Ils ont opté pour un registre sensible et dangereux pour diviser et mieux régner. Leur addiction au pouvoir et pour la répression fait d'eux des pyromanes, préférant une Algérie déchirée et en feu que de céder une parcelle de pouvoir. Arrêtons donc la main Néron avant qu'il ne soit trop tard ! Réagissons tous par une riposte citoyenne et ce, au-delà de la personnalité de Said Sadi qui serait controversée ou pas. Il ne faut  surtout pas prendre ces dérives fascisantes à la légère.

    Youcef Rezzoug

  • L’enfant du village

    L’enfant du village

    Le RCD a annoncé, ce mercredi 9 mars, sa décision de suspendre ses activités au Parlement

    Il était parti du village en député ; voilà qu’une fois encore, une fois de trop, il nous revient dépité. Il nous revient de sa période coquine, quatre ans à côtoyer les forbans et les hommes de petite vertu, un encanaillement irrésistible qu’il s’autorise à intervalles réguliers, envers et contre l’avis des gens du village. On l’entend déjà, de la place, annoncer au peuple, de son accent coupable, ce que le peuple sait déjà : le Parlement algérien est un cercle infréquentable, indigne, un appendice du pouvoir. Les plus jeunes plaisanteront : « Sache aussi que la terre est ronde ! », « Tu sais maintenant qu’il n’est pas indispensable de produire des bananes pour être « République bananière. » Les vieux, eux, ne diront rien. Une fois encore. Un fois de trop. Ils l’avaient vu partir du village en député que personne n’avait élu, ils l’avaient vu partir en preux rédempteur, un matin de mai 2007, où les Algériens avaient boudé la messe électorale à près de 70 %, le plus fort taux d’abstention depuis l’indépendance ! Quatre ans plus tard, il saisit pourquoi le village n’avait pas voté :  quatre ans à entendre Nourredine pester, fulminer, invectiver, maudire, apostropher pour, au final, s’apercevoir qu’il parlait dans un Parlement complice, une institution « insensible aux drames et périls qui pèsent sur l’Algérie ». Les vieux ne disent rien. Ils écoutent un tardif serment :  « le combat est plus que jamais dans la rue » Les vieux feront mine d’y croire. Jusqu’à la prochaine escapade, jusqu’au prochain encanaillement irrésistible, quand l’enfant du village quittera la rue de nouveau. Ils l’accompagneront alors d’un regard exercé. « Vas, nous attendrons ton retour. Quand tu seras fatigué de ta propre vanité, quand tu seras las de t’entendre pester, fulminer, invectiver, maudire, apostropher, dans un Parlement de forbans, nous serons là pour t’attendre. Comme toujours…Vas ! Nous t’attendrons jusqu’à ta maturité, jusqu’à ce jour où il se fera tard pour ton orgueil, quand, après avoir tant pesté, invectivé, maudit, tu t’apercevras, fils, que ta colère médiatisée n’était qu’une amertume sans grande conséquence d’un élu sans grande nuisance mais dont la mauvaise humeur était indispensable à la parodie du pouvoir.
    Vas, mon fils… »

    Lematindz

  • le vrai monarque , c'est boutef qui veut pas parler à son peuple.

    Mohamed VI et nos rois roturiers

    Lui, est un jeune roi, nos "présidents de républiques", eux, sont des rois roturiers qui ne descendent d'aucune lignée, des parvenus qui se voient en monarque archaïque, rêvent de remplacer les rois de l'ancien temps...Ils regardent derrière eux !

    Même si on devait lui prêter quelques calculs politiciens, même si le Maroc reste une terre où l'on réprime encore le journaliste et où la précarité reste une réalité, force est de reconnaître que le roi Mohamed VI a osé, hier, prendre le chemin inverse des présidents de "républiques" du Maghreb, voire du monde arabe : il va amender la Constitution pour concéder de ses pouvoirs au profit d'un futur Premier ministre désigné par les urnes (chef de la future majorité) à l'heure où Abdelaziz Bouteflika amende la Constitution pour étendre ses pouvoirs.

    C'est le grand paradoxe : une monarchie va dévancer sur la route démocratique, des "républiques" dont c'est la vocation pourtant, de mettre en pratique les vertus démocratiques.
    La raison est très simple : un royaume peut s'engager dans la modernité sous la houlette d'un jeune roi qui regarde devant lui ; nos "républiques" elles, sont bloquées car ce sont des "royaumes pervertis", des régimes politiques autoritaires et travestis qui ont pris l’apparence de la République occidentale moderne mais qui, dans le fond, ont surtout pris son archaïsme à la monarchie orientale.   A la différence d'un jeune roi, nos "président de républiques", des rois roturiers qui ne descendent d'aucune lignée, des parvenus qui se voient en monarque archaïque, rêvent de remplacer les rois de l'ancien temps...Ils regardent derrière eux !
    Alors l'Algérie royaume ou république ?
    Non, une joumloukia.
    La belle langue arabe a tout prévu. La royauté s’y dit mouloukia, c’est-à-dire l’appropriation du pays par un seul homme : le malik, littéralement «  le propriétaire »  Et nos joumloukia ne sont que cela : une propriété privée. Une propriété privée  hermétique où le pouvoir absolu est sans limites et où l’autoritarisme se présente à l’état pur.
     Il aurait été une monarchie classique, comme celles qui continuent à régner au Maroc, en Jordanie, en Arabie Saoudite ou dans les États du golfe, notre pays aurait eu un roi ! Il aurait été une République moderne telles qu’elles fonctionnent en Occident, en Inde, ou en Amérique latine, il aurait un président élu !
    N’étant  qu’une monarchie archaïque sur le modèle de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, de l’Égypte ou de la Tunisie, l'Algérie aura un roi roturier et éternel que personne n’a choisi et qui règnera par une dictature de la pire espèce, par l’incurie, la gabegie, l’incompétence et le désordre destructeur .

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  • Bouteflika reste, mais à quel prix ? et toufik!!!!!



    Par Mohamed Benchicou
    Qui l’eût cru ? Menacé de départ il y a à peine quinze jours, le président algérien se redresse et oublie, du coup, ses promesses. La raison ? Il s’est retrouvé au centre de stratégies qui nous échappent, celle des Occidentaux obnubilés par l’Aqmi et celle des partis de Sant’Egidio obsédés par la mise à l’écart de l’armée algérienne.
    La petite phrase est de Mourad Medelci et date du 7 mars : le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, n’a pas l’intention de partir avant la fin de son troisième mandat en 2014. Finies les craintes, d’il y a à peine quinze jours, de la contagion tunisienne et égyptienne ; finies les rumeurs qui prédisaient un président annonçant aux Algériens son intention de ne plus se présenter aux prochaines élections et de quitter même le pouvoir avant le terme du troisième mandat pour raison de santé. Fini l’affolement. L’heure est à la bravade : «Le président a été élu pour un mandat qui lui permet de rester aux commandes jusqu'en 2014. Il a été élu et bien élu», a répliqué le ministre algérien à ceux qui n’auraient pas encore saisi la fermeté du message et qui auraient cru aux révélations de WikiLeaks sur les fraudes aux élections de 2009. Malade, dites-vous ? Pensez donc ! Medleci est catégorique : «Permettez-moi de vous rassurer, sa santé est excellente. » Et qu’importe si l’on sait, toujours par WikiLeaks, que le président souffre d’un cancer ! On peut très bien gouverner avec ça ! La résurrection s’accompagne, comme de juste, d’une amnésie. Oubliées les promesses d’ouverture du champ politique et médiatique, de démocratisation de la vie publique. C’est sans état d’âme que le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a révélé que l’ouverture du champ audiovisuel en Algérie n’est pas pour demain. «L’ouverture du champ audiovisuel n’est pas encore à l’ordre du jour», a-t-il affirmé, péremptoire, devant la presse, en marge de l’ouverture de la session de printemps du Parlement. M. Mehal a même mis la forme pour paraître le plus méprisant possible. «Je précise, je dis bien, elle n’est pas encore à l’ordre du jour», et d’insister encore : «J’ai bien utilisé le mot encore.» Dans le même temps, l’infatigable Medelci, qui ne craint décidément pas de se contredire, annonçait fièrement, ce mardi 8 mars, que les frontières entre l’Algérie et le Maroc, fermées depuis 1994, ne se rouvriront pas de sitôt. «L'ouverture de la frontière algéro-marocaine n'est pas à l'ordre du jour et nous n'avons mandaté personne pour discuter de cela.» Il y a à peine quinze jours, le mercredi 23 février, sous la pression des évènements et l’influence des Américains, le même Medelci annonçait, lors d'une conférence de presse, que l'Algérie travaillait à accroître ses relations avec «ses amis et frères marocains» et nous apprenait que le Maroc et l'Algérie avaient convenu d'une «initiative politique » destinée à renforcer leurs relations bilatérales. Plus question de cela.
    Sauvé par l’Aqmi !
    Bref, on l’a compris, ce n’est plus cette Algérie de Bouteflika diminuée diplomatiquement qui parle aujourd’hui ; ce n’est plus celle-là, ébranlée par les évènements de Tunisie et d’Égypte, fragilisée, assimilée aux pouvoirs dictatoriaux du monde arabe et que les évènements avaient conduit à se justifier puis à faire des concessions, qu’on entend. C’est une autre, ragaillardie, qui n’a plus besoin de négocier ses soutiens extérieurs pour rester au pouvoir. Ce sont ces soutiens extérieurs, justement, qui expliquent ce retour en grâce. Les évènements de Libye et la crainte d’une offensive islamiste sur le Maghreb ont fait reculer les Etats-Unis et les capitales européennes qui, au début du mois de février, exhortaient le pouvoir de Bouteflika à «un vrai changement ». Le président Obama, rappelons- nous, au lendemain de la levée de l’état d'urgence, s’était dit «impatient de voir les prochaines mesures qui seront prises pour permettre aux Algériens d'exercer pleinement leurs droits universels, dont la liberté d'expression et d'association ». Et, c’est dans cette perspective que les États-Unis continueront à coopérer avec l’Algérie, avait-t-il ajouté. Avant lui, le secrétaire d’État adjoint chargé des Affaires politiques, William Burns, en visite à Alger, avait parlé de «peuples en quête de liberté, de dignité et d'opportunités », précisant que «la réponse à ces aspirations devrait être “la plus ouverte, la plus sérieuse, la plus claire et le plus tôt possible”». Jusqu’à la fin février, les Américains attendaient donc Bouteflika sur le «vrai changement » Puis tout bascula. Devant la détérioration de la situation en Libye et l'affaiblissement de la Tunisie, les États-Unis changent de discours. Oubliées les critiques et les mises en garde qui ont suivi les marches empêchées de l'opposition à Alger. Place à un discours positif et conciliant à l'égard du pouvoir algérien. «Les Américains et les Français veulent éviter que le régime algérien ne tombe aussi, parce qu'il peut jouer un rôle-clé pour stabiliser le Grand Maghreb et éviter qu'Al Qaïda ne profite du chaos», explique un analyste algérien au journal Sud-Ouest. «Le fait que l'opposition peine à mobiliser joue en faveur du pouvoir», ajoutet-il. «Pour les Américains, une instabilité générale dans tout le Maghreb – même momentanée – pourrait favoriser Al Qaïda. Dans le rapport du Congrès américain sur l'Algérie, les craintes américaines sont clairement exprimées. Du coup, ils préfèrent épargner le régime algérien et lui faire jouer le rôle de stabilisateur dans la région, en limitant notamment les risques d'une implantation d'Aqmi chez les voisin», analyse le journal électronique TSA. Tout cela est parfaitement exprimé par Daniel Benjamin, coordonnateur de la lutte antiterroriste au département d'Etat lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège de l'ambassade américaine à Alger. Interrogé sur un éventuel «changement démocratique » qui serait recommandé par le gouvernement américain aux Algériens, le conférencier s'en est vertement défendu, affirmant que «ce n'est pas aux Etats-Unis de prescrire quoi que ce soit», insistant au passage que «c'est aux Algériens de déterminer leur sort». Les Etats-Unis s'interdisent «toute tentative d'ingérence dans les affaires internes d'un pays».
    À quel prix ?
    Voilà donc le régime algérien relancé. A quel prix le pouvoir va-t-il se maintenir ? D’abord par un surcroît de répression. L'Etat-Bouteflika ne peut pas lever l'état d'urgence ni démocratiser la vie publique ni ouvrir le champ médiatique parce qu'il ne s'impose à la société algérienne que par la répression, le garrottage des libertés, la censure, l'interdit. Ainsi, 24 heures après avoir annoncé la «levée imminente de l'état d'urgence», le pouvoir a-t-il annoncé que la marche prévue samedi 26 février à Alger sera interdite ! Autrement dit, la levée d'urgence est de la poudre aux yeux. Ce même Etat ne peut pas résorber le chômage ni le malaise social parce que, n'étant pas dans la gouvernance mais dans le contrôle de la population, il n'a pas de projets d'investissement pour de grands chantiers qui relanceraient l'emploi. Etant dans le contrôle de la population, il ne peut concéder aucune liberté, y compris la liber d'entreprendre ! Ensuite, par un déclin économique. Etant un Etat étranglé par la corruption, cet Etat est incapable de financer un projet d'investissement sans que l'essentiel des fonds n'atterrissent dans des comptes bancaires suisses ouverts par les dirigeants eux-mêmes ou leurs prête-noms. Etant un pouvoir archaïque, il ne dispose pas d'institutions modernes capables de concevoir un plan de sortie de crise et de moderniser l'économie. Rappelons-nous : l'Etat- Bouteflika, n'ayant pas de projets d'investissement pour de grands chantiers qui relanceraient l'emploi, avait tout simplement légalisé le trabendo, le marché informel ! Le premier à avoir cédé, sous l’emprise de l’ébullition sociale suite aux émeutes de janvier 2011, est le président Bouteflika. Lors d'un Conseil des ministres, il a donné consigne au gouvernement d’«alléger» les formalités et procédures destinées au transfert du commerce informel sur la voie publique vers des sites aménagés. Même le patronat partage ces craintes. Les chefs d'entreprise réunis au sein de l'organisation patronale FCE, et qui ont tenu mercredi une réunion pour évaluer les mesures présidentielles, s'étaient dits déçus par lesdites mesures économiques annoncées, mardi 22 février en Conseil des ministres. «Si le gouvernement veut réellement créer des emplois, il doit libérer les initiatives et laisser les gens travailler», affirme le patron d’une société privée au journal électronique TSA. Les patrons s’étaient quittés divisés et inquiets. «Il ne s’agit pas d’un problème d’argent, les banques regorgent de liquidités. Le problème réside dans les obstacles presque infranchissables dressés par le gouvernement sur le chemin des chefs d’entreprise pour investir et utiliser cet argent», avoue le directeur d’une entreprise privée au même journal Des chefs d’entreprise se sont opposés à la rédaction d’un communiqué pour applaudir les mesures présidentielles, comme proposé par des membres du Forum. Bref, le pouvoir, piégé de toutes parts, incapable de proposer une alternative à la revendication nationale et internationale, mais déterminé à rester sur le trône, apparaît aujourd'hui dans toute son impuissance. Pour caricaturer, il préfère apparaître comme le gouvernement du vendeur à la sauvette plutôt que de céder la place ! Aussi, faut-il s’attendre à une brusque flambée de mécontentement et prédire que le (brusque et aléatoire) soutien américain ne sera pas suffisant pour épargner au pouvoir algérien le même sort que les régimes tunisien, égyptien et libyen. Dans une récente étude pour évaluer le risque d'instabilité des pays du monde arabe, rapportée par le quotidien français le Figaro, la très sérieuse banque américaine Merrill Lynch classe l'Algérie à la quatrième place des pays les plus susceptibles de basculer dans une révolution, derrière le Yémen, la Syrie et la Libye. Le classement prend en compte de nombreux indicateurs comme le niveau de pauvreté, le chômage des jeunes ou le type de régime politique. C’est dire…
    M. B.

  • Aït Hamouda interpelle Bouchachi




    Il y a des chasseurs de têtes, des chasseurs de primes et d’autres ont traqué les anciens nazis. Je vais devoir me spécialiser dans la chasse aux imposteurs. J’ai du pain sur la planche. Et en matière d’imposture sur les droits de l’homme, M. Bouchachi n’a pas son égal. Commençons par le commencement.
    Dans les années 1980, des femmes et des hommes décident de créer une Ligue algérienne des droits de l’homme. J’ai eu l’honneur et le privilège de faire partie des membres fondateurs qui ont connu la répression. A peu de choses près, j’ai le même âge que vous, M. Bouchachi, et ni moi ni mes amis codétenus n’avons le souvenir de vous avoir entendu alors vous engager ou parler des droits de l’homme. Je ne vous fais pas grief de votre retrait. C’était l’époque du parti unique. Les risques étaient réels et la peur compréhensible. Mon interpellation ne concerne pas votre engagement tardif mais votre culot à détourner une ligue pour l’offrir à un pouvoir dont la stratégie a été et demeure de torpiller toute initiative dérangeante. Vous connaissez mes positions sur l’extrémisme religieux. Bien qu’ayant démissionné de la Ligue dès que je me suis engagé dans mon parti, je n’ai jamais manqué de m’élever en tant que militant ou parlementaire face aux abus de l’Etat quelles que soient les opinions de la victime. Or, en bon militant du FLN, vous avez méticuleusement éliminé les membres fondateurs de la Ligue qui, depuis le retrait de Maître Ali Yahia, n’en compte plus aucun avant de transformer cette structure en boutique où se soldent honteusement les principes pour lesquels nous nous sommes battus. Avant de passer en revue la chorégraphie de votre danse du ventre, je voudrais renvoyer le lecteur à l’excellent numéro du 4 mars 2011 du journal français le Monde diplomatique qui donne la manière avec laquelle vous avez été missionné pour infiltrer et déstabiliser la CNCD. Je reviens au fond, M. Bouchachi. Vous et vos acolytes déclarez ne plus vouloir travailler avec les partis politiques après avoir composé avec eux pendant trois semaines. Le RCD avait décidé d’investir la rue dès le début janvier pour ne pas laisser le pouvoir enfermer la contestation populaire dans l’émeute. Il concrétise sa décision le 22 janvier. La question n’est pas de se livrer à une guéguerre sur la paternité des marches mais ce rappel est important car il permet de vous démasquer et de dévoiler votre jeu. Le 22 janvier, je me trouvais au siège du parti à la rue Didouche-Mourad en pleins affrontements avec les services de sécurité. En milieu d’après-midi, vous vous présentez chez nous pour vous associer à la dynamique. Contrairement à ce que vous claironnez, ce n’est pas le RCD qui est venu à vous mais le contraire, Monsieur Bouchachi. Qui vous a demandé de vous incruster dans une dynamique de contestation de rue lancée par un parti ? Qui vous a expliqué, après trois semaines, que la fréquentation de certains partis était interdite et qu’il fallait «assumer cette rupture» ? Les services spécialisés dans la répression et la censure appellent cela de l’infiltration. J’ai entendu dire d’ailleurs que depuis votre retrait, les débats à la CNCD, qui compte une trentaine d’organisations, sont plus clairs et plus sains. Faut-il s’en étonner ? Mais votre compromission est telle que vous n’avez même pas pris le temps de faire oublier votre première mission avant de replonger – toujours au nom de la Ligue — dans une autre aventure en vous affichant dans un meeting d’un autre parti, organisé sous la bénédiction d’un notable du FLN qui est le symbole même de la transmission des méthodes et de la reproduction des clientèles du système. Vous êtes donc un militant des droits de l’homme qui a des vagues à l’âme quand il conteste avec l’opposition et qui se félicite de servir un homme qui a été ambassadeur d’Algérie à Paris quand un certain Ali Mécili avait été assassiné par la sécurité militaire. Votre sponsor d’aujourd’hui est le représentant des meurtriers d’hier. Il ne peut pas nier cette fonction car il n’a ni démissionné à l’époque des faits ni écrit ce qu’il sait de ce crime. Mais pour vous, l’appartenance régionale, seule facteur de solidarité effective, transcende tous les clivages et autorise toutes les compromissions. Dans notre malheureux pays, j’ai eu l’occasion de rencontrer toute sorte d’opportunistes et d’escrocs, mais votre capacité à digérer vos contradictions dépasse l’imagination. Depuis des mois, des journaux fabriqués par ceux-là mêmes qui vous actionnent lancent quotidiennement des campagnes de racisme, de haine et de division. Les plaintes en diffamation déposées contre eux sont systématiquement étouffées. En tant que président d’une Ligue des droits de l’homme, vous n’avez ni relevé ni condamné ces appels au crime ! Quand nous étions en prison, le pouvoir avait lancé des ligues pour semer la confusion dans le pays et à l’étranger. Je suis désolé de vous le dire, Monsieur Bouchachi, malgré leurs accointances, les animateurs de ces structures étaient plus dignes que vous. Un responsable politique est agressé par arme blanche en plein capitale à l’occasion d’une marche pacifique, vous vous taisez au motif qu’il n’appartient pas à votre clan. Et c’est vous qui faites la leçon aux autres quant à la nécessité de défendre les droits des citoyens quelle que soit l’opinion de la personne agressée ! Vous aviez justifié votre mutisme en disant qu’il n’y a pas que vous à avoir gardé le silence sur cette tentative d’assassinat. «Même les intellectuels se sont tus», avez-vous expliqué. Que MM. Boudjedra, Yasmina Khadra ou d’autres habitués au mangeoire du régime réservent leur énergie aux attaques de ceux qui luttent depuis toujours sur le terrain est dans l’ordre des choses. Comme tant d’autres, ils doivent bien justifier leur démission. Ils appartiennent au système et se doivent d’essayer de disqualifier toute proposition de changement radical pour mériter les prébendes dont ils bénéficient. Ces intellectuels organiques et autres meddahs du système peuvent s’exciter en démentis et autres dénégations, rien ne changera la réalité. La leçon est préparée et rodée depuis longtemps : «L’opposition est minoritaire, elle n’est pas crédible, elle n’est pas visible…» Et comme l’a si bien dit récemment l’ambassadeur d’Algérie à Paris : «Chez nous, il n’y a ni fraudes, ni corruption, ni censure ni... émeutes.» Les indicateurs qui pullulent dans les bars et les marchés ne disent d’ailleurs rien d’autre. Mais contrairement à vous, ces personnes ne revendiquent pas la fonction de donneur de leçons sur les droits de l’homme. Vous appartenez à ce qu’il y a de pire dans le système par ce que vous n’essayez même plus de maquiller vos nuisances. Comme vous, un de vos amis proches, ministre-poussah qui, dans un pays digne de ce nom, aurait dû être en prison depuis longtemps pour détournement de financements destinés à la paysannerie vient de se fendre d’une déclaration condamnant «les traîtres à la nation qui vont chercher leurs ordres en France». Lui a volé l’argent de l’Etat, vous, vous monnayez ouvertement les souffrances et les sacrifices des citoyens. D’ici peu, votre complice aura lui aussi la réponse qu’il mérite. Depuis le départ de Me Ali Yahia, des membres de la Ligue vous accusent d’avoir transformé leur organisation en agence de voyage, des associations de disparus vous reprochent de vouloir vous substituer à elles, notamment en matière de subventions… La liste de vos trahisons est longue, Monsieur Bouchachi. Je vais m’arrêter là, car je sais que je ne peux pas vous ébranler. J’ai fini par comprendre que vous ne savez pas ce que veut dire et implique la notion des droits de l’homme. Pour vous, c’est une filière comme une autre qui permet de construire une carrière. Vous avez longtemps essayé les kasma du FLN sans grand succès ; vous chevauchez les droits de l’homme en espérant que, cette fois, votre intégration pleine dans le système sera enfin possible. Ce pouvoir qui menace l’Algérie a déjà pourri bien des dossiers. Mais en prostituant le combat pour les droits de l’homme, vous avez dépassé toutes les limites. Au fond, je vous remercie de vous être éloigné de nous et je vais même vous faire une proposition. A un universitaire nomade politique qui l’invitait à rejoindre Mehri pour restructurer le système de l’intérieur, Me Ali Yahia Abdenour répondit : «Mange et tais-toi.» Vous avez trahi son combat. Essayez de méditer sa recommandation.
    Nordine Aït Hamouda, député RCD

  • ces guignols qui nous gouvernent.

    Sit-in et marche sur l’APN hier à Alger

    Grève des gardes communaux en Algérie : Le gouvernement nous a trahis !

     

    Grève des gardes communaux en Algérie : Le gouvernement (...)

    Des milliers de gardes communaux ont manifesté hier dans la capitale algérienne leur colère et leur crainte pour leur devenir. Ils ont marché de la place des Martyrs au siège de l’Assemblée populaire nationale pour crier leur révolte et exprimer leur sentiment d’abandon en scandant « le gouvernement nous a trahis ».

    Comme pour rappeler que 90 % des gardes communaux sont issus du corps des Patriotes que les autorités avaient cautionné lors de la période du terrorisme.

    M. Abdelaziz Ziari, président de l’APN, qui a reçu hier une délégation des gardes communaux, a déclaré à la presse « avoir porté au président de la République leurs revendications ». Cette déclaration intervient au moment où les gardes communaux ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation, en organisant un sit-in à la place des Martyrs (Alger) jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Des milliers de gardes communaux, entre 300 et 4 000 selon les organisateurs, certains en uniforme et d’autres en tenue civile, ont marché hier de la place des Martyrs au Boulevard Zirout-Youcef, afin de faire valoir leurs doléances auprès des responsables du pays. 3

    Les gardes communaux venus des quatre coins du pays n’en démordaient pas et étaient déterminés à aller jusqu’au bout de leur démarche. Arrivés devant le siège de l’APN, les protestataires criaient à tue-tête : « le gouvernement nous a trahis, Bouteflika est la seule issue ! ». Entre-temps, des délégués des gardes communaux ont été reçus par les parlementaires. « Haggarine, serrakine ou iqoulou wataniyine (oppresseurs, voleurs mais se disent nationalistes !) », scandaient les manifestants entourés par un impressionnant dispositif policier. « Nous travaillons depuis 16 ans et notre salaire de base ne dépasse pas les 12 000 DA », s’écrie A. Brahim, originaire de la wilaya de Skikda qui a perdu son œil droit et est victime d’une paralysie faciale suite à un attentat terroriste. « Nous travaillons 24h/24 mais nous sommes assurés pour seulement 8h ! », fulmine, avec rage, son collègue de Tiaret qui, lui, a eu la vie sauve mais pas un capitaine de l’ANP et un jeune soldat, lors d’un accrochage avec des terroristes au cours de l’année 1999. « Nos revendications sont légitimes, réelles mais ne sont pas politiques », entonnent les gardes communaux qui réclament une retraite anticipée et 500 millions de centimes pour les heures pour lesquelles ils n’ont pas été assurés.

    Les gardes communaux dénoncent, à ce propos, les « licenciements abusifs », dont certains ont été victimes. Abdelkader, 61 ans, de la wilaya de Saïda, porte encore les séquelles des balles qui lui ont transpercé la jambe gauche suite à un accrochage avec un groupe terroriste en 1996. « Y’en a marre ! », s’époumone Abdelkader, père de quatre enfants.
    En 1999, un accrochage a opposé les forces combinées de sécurité (Gendarmerie, ANP et gardes communaux), à des terroristes. Un capitaine de l’ANP y a laissé sa vie et plusieurs terroristes ont été éliminés. « Moi, j’en ai abattu trois (terroristes, Ndlr) », se rappelle-t-il, alors que, torse nu, il nous montre les traces des sept balles qui lui ont transpercé le corps, ce qui l’a plongé dans un coma de 7 mois. Un autre témoigne les larmes aux yeux : « Lorsque j’ai intégré le corps de la garde communale en 1994, mon fils venait seulement de naître ». « Je ne l’ai pas vu grandir, il n’a aucune notion de l’amour paternel ; lorsqu’il me voit il me fuit. Pouvez-vous supporter cela ? », déclare-t-il éploré. « Nous travaillons 24h/24 mais nous n’avons droit qu’à 21 jours de congé ; pourquoi les autres corps constitués ont eu des valorisations salariales mais pas nous ? », s’interroge, avec amertume, un manifestant. Un autre enchaîne : « Certains d’entre nous n’ont pas perçu leurs salaires depuis 3 mois ».

    Si certains ont la chance de travailler même pour un salaire dérisoire de 12 000 DA, d’autres, en revanche, se sont retrouvés au chômage alors qu’ils ont des familles qu’il faut faire vivre. C’est, entre autres, le cas d’Ahmed, 41 ans, père de 4 enfants et originaire de Saïda. Les protestataires ne semblent pas accorder de crédit aux promesses du ministère de l’Intérieur de les intégrer, après dissolution de ce corps, dans d’autres corps constitués. « Nous voulons nos droits et, ensuite, nous décamperons. Nous en avons assez ! », s’égosille un manifestant en prévenant que des milliers de ses collègues sont prêts « à aller plus loin si nos revendications ne sont pas satisfaites ». Notons qu’au début du mois en cours, le ministre de l’Intérieur avait laissé entendre qu’il y aurait examen en vue de redéploiement des gardes communaux vu que la situation sécuritaire s’est nettement améliorée.

    Younès Djama

  • Lettre ouverte au général régnant de l’Algérie, Mohamed Médiène : « DRS, dégage ! »

       toufik et ta clique dégagez,basta,        
    Lettre ouverte au général régnant de l’Algérie, Mohamed Médiène : « DRS, dégage ! »

    par Habib Souaïdia, auteur de La Sale Guerre, Algeria-Watch, 5 mars 2011

    Mon général, je veux vous signifier par la présente que votre règne mortifère est à bout de souffle. Que le monde a changé, que la situation politique et sociale de l’Algérie a changé, que les Algériens ont changé depuis 1992. Les Algériens n’ont plus peur de l’épouvantail islamiste que vous brandissez à chaque occasion pour soumettre le peuple. Au cours des vingt ans que vous avez passés à la tête du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), l’Algérie a payé le prix fort du sang et des crimes économiques et sociaux. Vous êtes le principal responsable des maux de notre pays.

    Votre régime de terreur doit prendre fin. Vos jours ont été déjà comptés et vous appartenez désormais au passé. C’est ce qui me permet de vous suggérer de vous rendre à l’évidence et de préparer en douceur votre départ pour éviter un autre bain de sang. Aujourd’hui, vous êtes vieux et malade, vous appartenez à un monde révolu qui n’est plus celui de l’Algérie réelle, celle d’une jeunesse majoritaire et en révolte. C’est pourquoi votre tentative actuelle d’opérer un ravalement de façade de votre système de pouvoir, avec l’aide de pseudo-démocrates, serait un autre crime contre le peuple algérien.
    Il est trop tard pour un « ravalement de façade » de votre régime

    Pour accaparer à votre profit et à celui de vos obligés les richesses du pays, les revenus de son gaz et de son pétrole, vous avez utilisé votre police politique afin de maintenir notre peuple dans la misère et la hogra. Et vous avez fait torturer et tuer des dizaines de milliers d’hommes et de femmes. La gégène et le chiffon sont devenus vos instruments ordinaires de pouvoir, faisant de vos agents autant de criminels – souvent devenus des psychopathes et des névrosés.

    Votre gestion du pays est devenue si désastreuse qu’on peut se demander s’il pourra retrouver un jour ses lettres de noblesse, le respect et sa place éminente dans la sphère des nations. Et si le sort que vous lui préparez n’est pas celui de la Somalie. Vous avez, paraît-il, déclaré à Bouteflika, à Saïd Sadi et à l’ex-Premier ministre Mouloud Hamrouche que « l’Algérie va mal », le DRS ayant fait un sondage auprès du peuple algérien pour mesurer le mécontentement de la rue. Mais les Algériens n’ont pas besoin de sondages du DRS ou de tout autre organe du pouvoir pour connaître leur désarroi. La misère sociale et le sentiment d’injustice s’étalent dans les rues depuis des années. C’est pourquoi les émeutes de janvier 2011 vous ont fait paniquer : plus violentes et massives que celles qui secouent presque quotidiennement le pays depuis dix ans, elles vous ont amené à tenter de « prendre les devants », parce que, en effet, vous risquez gros.

    Il y a trois sortes de généraux dans le monde arabe, selon leur place dans l’appareil de pouvoir. Il y a la version des régimes de Ben Ali ou Moubarak, qui n’ont jamais eu affaire à une révolte de grande ampleur de la rue : pris de panique, ils ont multiplié les discours pour tenter de calmer le peuple et de négocier, avant de vouloir faire sortir l’armée dans la rue pour faire peur – mais ses chefs sont restés en retrait. Et il y a la version Nezzar ou Kadhafi, ceux qui ne parlent pas, mais qui tirent sur la foule à balles réelles quand elle les menace. Vous incarnez sans doute la troisième catégorie, variante perverse de la précédente : après avoir usé de la pire violence, avec votre coup d’État de 1992 et le « fleuve de sang » qui a suivi, vous avez instauré la manipulation et le mensonge pour « gérer le peuple ». Pour tenter de mater le peuple qui bouge, le peuple qui vibre, le peuple qui se révolte, le peuple qui hurle son besoin de démocratie, vous avez organisé le simulacre d’une opposition entre des partis clonés et un président cloné.

    Depuis votre coup d’État de 1992, on ne voit plus le bout du tunnel. Chaque jour apporte son lot de désolations. Rien n’a changé. Pire, on assiste dix-neuf ans plus tard à un reformatage de la vie politique pour remettre en selle des barons qui ont violé l’intimité de ce pays à la place d’un autre déclinant. Mais tenter un ravalement de façade avec un Mouloud Hamrouche, un Saïd Sadi ou un autre, par des manœuvres déjà mille fois vues pendant les années noires ne changera rien à l’aspiration du peuple au changement radical de la République.

    Le peuple algérien ne se contentera pas du départ de Bouteflika, il veut la fin de la police politique qui l’a amené au pouvoir. Et le prétendu bras de fer qui oppose la façade du « pouvoir » algérien incarné par ce dernier à la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNDC) n’est certainement pas la voie pour y parvenir. Certes, au sein de la coordination, il y a des hommes et des femmes qui méritent le respect de tous les Algériens. Mais on pourrait faire remarquer, au regard de sa faible capacité de mobilisation, que cette coordination comprend aussi des éléments visant clairement à tirer vers le bas le mouvement de révolte et qui se distinguent par leur complaisance avec vos desseins.

    Car hélas, vos agents sont partout. Pour vous maintenir au pouvoir, vous avez choisi en effet de vous appuyer sur votre police politique, ciment principal d’une alliance rentière et prédatrice, qui a gangrené tout le système politique algérien. Preuve en est le vide politique créé par une décennie sanglante durant laquelle le DRS, par son entreprise de destruction, a privé le pays de toute expression démocratique.
    L’intolérable impunité des généraux criminels à la tête de l’ANP

    En janvier 1992, une partie du peuple algérien pensait renouer avec l’espoir après le retour du président Boudiaf, puis elle a assisté six mois plus tard à son assassinat en direct. Votre justice aux ordres a ensuite qualifié l’assassinat d’« acte isolé », mais les responsables des services de renseignement chargés de la protection du président ont été promus et mutés vers d’autres unités. Mohamed Boudiaf a payé de sa vie son refus de jouer le jeu de votre mentor, le général Larbi Belkheir. Boudiaf était l’une des figures de la révolution algérienne, mais son histoire ne l’a pas protégé contre vos ambitions : vous avez oublié ce qu’il a été avant, pendant et après la révolution. Puis fut le temps de Liamine Zéroual, un général que vous avez « bricolé » dans vos laboratoires pour en faire un président ; et, encore une fois, cela n’a pas marché. Son mandat s’est achevé avec les massacres de masse de 1997, instrumentalisés par vos services pour le déposer définitivement.

    Mon général, sachez que l’intolérable impunité des « forces de l’ordre » a ébranlé le pays au plus profond de son âme. Car elle dit l’extrême violence, la corruption et le chaos qui règnent dans l’Algérie d’aujourd’hui. Pour mesurer l’ampleur du mal, il faut connaître le niveau d’implication de la nouvelle hiérarchie militaire dans les crimes contre l’humanité commis durent la « sale guerre » des années 1990. Toute la chaîne du commandement militaire actuel est composée de criminels, jusqu’au sommet. De surcroît, chacun « touche » à chaque étage, et chaque fois plus. C’est pourquoi un poste élevé au ministère de la Défense et à l’état-major se vend à celui qui à bien « bossé » dans les unités de « lutte antiterroriste ».

    Cette lutte antiterroriste, qui a transformé progressivement chaque soldat en animal, a aussi transformé des sous-lieutenants et des lieutenants en lieutenants-colonels. Et elle a promu des chefs de section en commandants de régiment, des lieutenants-colonels en généraux-majors, commandants de région militaire ou commandant des forces terrestres. Et à chaque fête nationale, la presse algérienne nous a gavés des noms d’assassins promus à des grades supérieurs – des hommes que mes années de jeune officier en exercice dans les forces spéciales, de 1990 à 1995, m’ont parfois permis de connaître de près.

    L’un de ces militaires, aujourd’hui général-major et commandant des forces terrestres – le second dans la pyramide après Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée – est le général-major Kadour Bendjemil. Cet artilleur, originaire d’Annaba, n’a cessé depuis son arrivée au commandement fin 1993, de se mouler dans le personnage militaire d’un homme qui ne recule devant rien. À l’époque, sa rage purificatrice n’a épargné personne dans son secteur d’intervention de Bouira (le « SOB »). Il a alors constitué une sorte de garde prétorienne composée de quelques officiers et sous-officiers de l’ANP et d’officiers du DRS, pour, d’après ses dires, « rétablir l’ordre » : au hasard des rafles qui avaient lieu, le jour dans les rues, la nuit dans les maisons, de jeunes Algériens étaient entassés dans des fourgons banalisés, enchaînés pour terroriser la foule et montrer comment l’armée traitait ses ennemis. Et beaucoup de soldats, de sous-officiers et d’officiers ont également perdu la vie à cause de la fameuse règle militaire selon laquelle le chef a toujours raison, même s’il a tort.

    D’autres noms ? La liste est longue, mon général, de vos officiers criminels occupant aujourd’hui les plus hauts postes de notre ANP ! Je pourrais en citer, hélas, des dizaines… Comme le général Abdelkader Benzerkhoufa, ex-commandant du 11e RIM, régiment d’infanterie mécanisé stationné entre 1993 et 1997 à La Gare Omar (Bouira). Ou le général Noureddine Hambli, parachutiste commandant du 25e régiment de reconnaissance, l’un des responsables du massacre du 5 octobre 1988 à Alger. Ou encore le général-major Habib Chentouf, aujourd’hui commandant de la 1re région militaire ; le général-major Omar Tlemçani, commandant de la 2e région militaire, ex-commandant du 4e régiment de parachutiste (4e RAP) ; le général-major Amar Athamnia, 3e et 6e région militaire, ex-commandant du 12e régiment de para-commandos (12e RAP) ; le général Maamar Boukhenoufa, commandant du régiment d’infanterie mécanisé stationné à l’époque à Dar El-Beida ; le général Tirech, ex-capitaine à l’Académie militaire ; le général Rachid Guetaf, le général Abed Litim, commandant parachutiste, ex-capitaine aux 4e et 18e RAP, aujourd’hui commandant de l’École d’application des forces spéciales à Biskra ; le général-major Saïd Chengriha, ex-commandant de la 1re division blindée puis commandant de la 8e division blindée, aujourd’hui commandant de la 3e région militaire ; ou aussi les pires criminels que sont le général-major Mhenna Djebbar, ex-commandant du CTRI de Blida aujourd’hui chef de la DCSA, le général-major Bachir Tartag ou le général-major Abdelrazek Chérif, parachutiste commandant de la 4e région militaire.

    Tous ces généraux ont été et sont toujours les acteurs d’une gigantesque entreprise de prise en otage d’un peuple entier. Avec demandes de rançons, chantage et détresse de dizaines de milliers de familles. De 1992 à 1999, ils ont conduit une « sale guerre » ciblant de manière délibérée des civils désarmés dans les zones sensibles, qui a fait 200 000 morts. Et en 2000 encore, ils ont lancé la terrible opération « Saïf El-Hadjaj » (« L’épée de El-Hadjaj »), dont le nom est le symbole même de la mort et de la terreur pour tous les musulmans. Avec vos pairs, vous avez ainsi mis en œuvre les principes de la « guerre psychologique » tels qu’ils ont déjà été appliqués pendant la guerre de libération par l’armée coloniale française, ou au Viêt-nam et en Amérique du Sud par les militaires américains et leurs alliés. Des méthodes qui incluent le bouclage physique des villes et des villages, la prise en otage de civils, les exécutions extrajudiciaires, l’enlèvement et la torture de toute personne soupçonnée d’appartenir à un groupe d’opposition.

    D’où la fameuse question qui vous taraude aujourd’hui, avec vos complices : « Si nous lâchons le pouvoir, nous serons jugés pour crimes contre l’humanité ou crimes de guerre. » Vos généraux ont donc en permanence à l’esprit un kit de survie psychologique, et ils font tout pour respecter le pacte criminel qui les unit.
    « DRS, dégage ! »

    Aujourd’hui, mon général, en Algérie comme à l’étranger, vos émissaires sont sur tous les plateaux de télévision. Ces charlatans et pseudo-démocrates prétendent nous expliquer « comment devenir des opposants ». Ils veulent nous montrer la voie du « salut » par des discours démagogiques tout droit sortis de vos laboratoires de désinformation. Or que représentent-ils réellement dans la société algérienne ? Est-ce qu’un « démocrate » qui va manifester avec des gardes du corps de la police est crédible ?

    Cette comédie peut peut-être abuser encore un temps des médias occidentaux – et français en particulier – qui ont depuis si longtemps renoncé à comprendre la perversité de votre système de pouvoir. Et vous avez su avec efficacité, à coups de prébendes et de désinformation, les encourager en ce sens pour vous soutenir. Mais vous ne pouvez plus abuser l’immense majorité du peuple algérien, qui est parfaitement lucide sur vos crimes et qui ne pense qu’une seule chose : « DRS, dégage ! »

    Je sais comme tout le monde que votre souci principal est de ne pas se retrouver devant un tribunal pénal international, pour les crimes que vous avez commis depuis 1991. Chaque Algérien sait aussi que votre poulain Bouteflika est âgé et malade et qu’il a, tout au long de son mandat, abusé des circuits de corruption que vous lui avez laissés. L’affaire Sonatrach, devenue votre cheval de bataille pour brider celui qui prétend contester votre emprise sur ces circuits, est un révélateur de l’état de l’Algérie : de ses inégalités, de ses injustices sociales, de ses déséquilibres institutionnels, des abus d’un président sans contrôle comme de ceux de votre propre clan.

    Dans votre régime en fin de règne, ces querelles misérables ne révèlent rien d’autre que la complicité conflictuelle qui vous lie, vous et votre président de façade, pour piller notre peuple. Ainsi, le DRS enquête et met à nu des réalités qui dévoilent les impostures et les mensonges d’un tout petit monde, qui par la faveur de votre pouvoir s’approprie la richesse nationale. On se souvient de ces grands titres de la presse dite « libre », mais très manipulée, qui révèlent telle ou telle affaire et de la fébrilité puis de la panique qui se sont emparées du cercle de votre président… Autant de faux-semblants d’une prétendue « lutte anticorruption » dont le seul objet est de préserver les pires pratiques de corruption.

    Voyez par vous-même, mon général : ce qui était impensable il y a encore quelques semaines en Tunisie et en Égypte, peut bientôt se reproduire en Algérie. Des dictateurs ont plié bagage devant la colère de la rue. Mais soyez-en sûr, l’intifada fondatrice ne sera pas organisée par les faux opposants.

    J’ignore ce qui va se passer maintenant. Nous avons des jours difficiles devant nous. Tout ce que je sais, c’est que l’Algérie a plus que jamais besoin d’hommes et de femmes profondément loyaux et intègres, et non pas de ceux qu’on achète et qui se vendent. Des hommes et de femmes qui défendraient la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. Qu’il ne soit jamais dit que les Algériens n’ont rien dit, n’ont rien fait contre la bête immonde qui détruit notre nation. Les événements de ce début d’année 2011 dessinent une trajectoire fatale qu’il faut identifier et contrer pour préserver notre pays. Y a-t-il encore quelqu’un pour écouter la voix d’un Algérien ? Avons-nous peur de nos responsabilités ? Que deviennent-ils, les fils et les filles de l’indépendance ? De la guerre de libération ? L’Algérie est notre mère patrie, elle souffre d’un interminable cancer. C’est pour cela que je propose un congrès de la vraie opposition, une sorte de nouveau Sant’Egidio, parce que nous arrivons à un moment critique de notre histoire, à une époque d’incroyables défis à relever.

    http://karim-moulai.blogspot.com/2010/09/entretien-avec-avec-lex-agent-du-drs.html

     

  • el chippa ou bien rachwa.

  • eL HOGRA

    Algérie 2011 - Blad el HOGRA

    La vérité et la sagesse populaire pour le dire simplement et clairement.

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    El Hogra en Algérie

    tout le monde connait le sens du mot "EL HOGRA" ???!

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    ALGERIA - LA HOGRA .. MADE IN ALGERIE

    VOILA LE SYSTEM ACTUEL ALGERIEN

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    La Hogra à Alger pendant les émeutes

    Descente de Police pendant les émeutes de janvier 2011. Comme d'habitude les policiers se distinguent par leur excès de zèle.

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    non pour la hogra en algerie ، لا للحقرة و الظلم في الجزائر ... hogra algerie ...

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    après le match vendules algériens répondent en sortant défiler à la gloire de l'équipe nationale la tête HAUTE. merci les verts pour votre ...

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    EL HOGRA ,LA JEUNESSE ALGERIENNE

    SALAM

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    Messonier Alger : La Hogra De La Police ( Amine Telemly )

    Il Lui Prennent Se Qu'il Vender ; Apres Ils Le Tabassent Devant Tout Le Monde , Hogra ... malgré Tout Gloire A Nos Martyres Et Vive L'Algerie

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    ;علاش هذي الحقرة Pourquoi toute cette Hogra - Algérie

    Palestine Israël rai rap foot sport attentat Irak Palestine Israël rai rap foot sport attentat irak Palestine IsraEl rai rap foot sport attentat ...

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    ALGERIA - ALGERIE 2010..MERCI BOUTEFLIKA !!!!!!!

    ALGERIE UN BLED TRES RICHE ????? ET PEUPLE TRES PAUVRE..SABHANOUELAH !!

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    Clôture du forum syndical maghrébin. Après des pressions diverses, et après la fermeture de la Maison des syndicats, LA LUTTE CONTINUE !! www ...

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    1983Lacasbah:interview (25) Algerie & Religion (2)

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    il y a 1 an 385 vue(s)

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    El HOGRA never last.

    LES ANNEES ROUGE 1988/1998.Etre humble et réaliste ne signifie pas baisser la tête, bien au contraire...Belda67.

    il y a 4 ans 2 911 vue(s)

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    algerie vs egypte (hogra)

    Sur cette vidéo on voit la police égyptienne qui est présente dans un quartier au caire et elle part en laissant des algériens sans défense se ...

    il y a 1 an 1 345 vue(s)

  • DP WORLD ALGERIE

  • + le pouvoir fait la sourde oreille +la rue gronde,BOUTEF dernier de la classe des dictateurs déchus.

    MÉDECINS RÉSIDENTS
    Sit-in de protestation aujourd’hui

    Les médecins résidents vont observer un rassemblement aujourd’hui dans les différents établissements de santé à travers le territoire national. Suite...


    PROTESTATION DANS LES UNITÉS DE PRODUCTION DE SONATRACH
    Le mouvement des pétroliers largement suivi

    Le mouvement de protestation initié par les travailleurs de Sonatrach a été suivi dans plusieurs unités de production. La création d’un syndicat d’entreprise pourrait être débattue dans un très proche avenir. Suite...


    BÉJAÏA
    Les RN 9 et 26 ainsi que la route de l’arrière-port fermées par des manifestants

    Trois principaux axes routiers ont été fermés, hier, à la circulation automobile à travers la wilaya de Béjaïa. Il s’agit de la RN9 reliant la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif, la RN26 dans la vallée de la Soummam et la route menant vers l’arrière-port, au niveau du chef-lieu de wilaya. Suite...


    ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
    Reprise de sit-in devant le ministère

    Les étudiants continuent leur rassemblement quotidien devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. D’autres écoles comptent reprendre leur protestation dans la semaine. Suite...


    USTHB
    Les étudiants de 1re et 2e année en grève

    Le communiqué rendu avant-hier public par le conseil de direction de l’USTHB, annonçant l’admission en master, au titre de l’année universitaire 2011-2012, de tous les licenciés de l’USTHB (bac 2006, 2007 et 2008), n’a pas laissé les étudiants de première et deuxième année (bac 2009, 2010) sans réaction. Suite...


    APRÈS UNE RÉUNION VENDREDI À BÉJAÏA
    Création de la Coordination nationale autonome des étudiants

    La protestation estudiantine enclenchée depuis plusieurs mois à travers les universités algériennes est loin de s’essouffler. Suite...


    CONSTANTINE
    L’université sur un chaudron

    Alors que la grève illimitée lancée par les étudiants du système classique entame son deuxième mois, c’est au tour de ceux du système LMD de monter au créneau, hier, pour réclamer «la valorisation de leurs diplômes». Toutes les facultés, ou presque, de l’université Mentouri de Constantine ont été paralysées, hier, par les étudiants des deux systèmes, entrés séparément en grève illimitée. Suite...


    BOUMERDÈS
    Grève et protestations se poursuivent

    Les étudiants des cinq facultés de l’Université M’hamed-Bougara de Boumerdès poursuivent leur grève. Dans la matinée d’hier, les protestataires ont observé des sit-in et fermé les accès à plusieurs structures administratives et pédagogiques comme le rectorat. Suite...


    NACER MEHAL ANNONCE LA RÉVISION DU CODE DE L’INFORMATION
    Les lignes rouges maintenues

    Le ministre de la Communication a annoncé hier l’engagement, dans un proche avenir, de plusieurs chantiers de réformes dans le secteur de la communication et des médias. Des chantiers desquels il a exclu, sans surprise, après avoir entendu le ministre de l’Intérieur s’exprimer sur le sujet, la levée des monopoles sur les médias audiovisuels et la publicité. Suite...


    LES COURS DU PÉTROLE À 115 DOLLARS
    Une hausse bénéfique mais pas trop pour l’Algérie

    La hausse des cours du pétrole à 115 dollars le baril est certes bénéfique pour l’Algérie, en termes de recettes d’exportation importantes, mais la prudence s’impose vu le risque d’inflation. Suite...


    LIBYE
    La vraie guerre

    La guerre est désormais ouverte en Libye où ce ne sont plus que les armes qui s’expriment entre le régime Kadhafi et l’opposition armée. Les combats font rage entre les deux clans dans un parfait décor de guerre civile où il n’est plus question que de prises de villes, d’assauts, de bombardements, de contre-attaques et tout le lexique d’une guerre classique. Suite...


    La femme et les droits de l’homme en droit algérien  (1re partie)


    Par Nasr-Eddine Lezzar, avocat

    «A celle qui vécut privée des délices de l’amour de la science et de la liberté ; à la femme algérienne, je dédie ce livre en hommage et compassion.» c’est ainsi qu’un grand penseur algérien, Ahmed Redha Houhou, dédicaçait son livre Maa Himar El Hakim dans lequel, sous une forme de dialogue avec un âne, il abordait des problèmes de société où la femme se retrouve toujours au centre du sujet. En dépit du temps passé et l’indépendance acquise, la condition de la femme algérienne mérite toujours cette dédicace.
    Suite...

  • force vive .

     Par : Outoudert Abrous

    Elle demeure une force pure, en ce sens qu’elle n’a ni côtoyé ni louvoyé avec le pouvoir. Son énergie et son dynamisme sont au-dessus des mêlées politiciennes.

    S’il y a une frange de la population qui ne lâche pas prise et reste mobilisée, c’est bien celle des étudiants. Pour le moment, leurs revendications restent circonscrites à la prise en charge de leur cursus que vient de perturber un texte anachronique. Même abrogé, ce dernier a fait remonter à la surface la mal-vie de cette population qui court après un diplôme, même si, en fin de parcours, elle sait que les horizons sont bouchés.
    Ce qui est primordial, c’est que cette revendication puisse arriver à une prise de conscience politique pour demander sa place au soleil.
    Au jour d’aujourd’hui, elle a, à son actif, tous les atouts pour pousser et amener le changement. D’abord, elle demeure une force pure, en ce sens qu’elle n’a ni côtoyé ni louvoyé avec le pouvoir. Son énergie et son dynamisme sont au-dessus des mêlées politiciennes, son encadrement n’obéit à aucun clan ni directive et son action est spontanée. Autant d’avantages qui mettent en avant cette force vive, marginalisée jusqu’à l’ostracisme. Auparavant, l’issue de secours restait la harga, mais depuis les révolutions de Tunis et du Caire, les jeunes ont compris que tout est possible et qu’il y a un autre choix : être des citoyens à part entière et participer à la transition dans la gouvernance.
    Leurs armes que les plus âgés qu’eux n’ont pas, facebook, twitter…, sont beaucoup plus efficaces que les procès-verbaux de réunions de partis, votés à main levée.
    Pour le moment, les étudiants battent le pavé de leurs campus et devant le siège de leur tutelle, mais gare au jour où ils décideront de se répandre comme une traînée de poudre. Sans emploi, sans famille à charge, ils n’auront rien à perdre mais tout à gagner, ils seront alors en mesure de prendre le gouvernail du pays.
    L’autre atout et non des moindres, c’est qu’ils auront la sympathie de tous les Algériens qui sont, dans tous les cas de figure, un parent dans l’absolu… Sauf ceux qui ne sont pas concernés car leurs rejetons n’ont jamais fréquenté les amphis lugubres de l’université algérienne.

     

  • zenga -zenga !



  • UNIVERSITÉS, GRANDES ÉCOLES ET FACULTÉS DE MÉDECINE La grogne est toujours là

    Quand l’élite se révolte

    Cela fait plusieurs jours qu’ils crient leur désarroi, mais leur tutelle reste sourde.

    Ils ne demandent pas de logement. Ils ne veulent pas payer le sucre au moindre prix comme ils ne sont pas pour un salaire plus conséquent. Pourtant, ils sont dans la rue. Les étudiants, qu’ils soient aux universités ou dans les grandes écoles, ainsi que les futurs médecins ne se sentent plus à l’aise dans leurs campus respectifs. Et la situation n’est pas plus heureuse du côté des écoles supérieures censées former les futurs éducateurs. C’est l’élite du pays qui crie son désarroi. Et cette donne risque bien de se transformer en exception algérienne. Beaucoup se targuent du fait que l’Algérie ne soit ni la Tunisie ni l’Egypte. C’est une affirmation qui se confirme. La révolte, la vraie, a toutes les chances de prendre naissance chez l’élite et non plus chez les travailleurs. Est-ce pour autant qu’on doit avoir un Mai 68 à l’algérienne? Les étudiants l’ont soutenu dès les premiers jours du déclenchement de leur mouvement. Ils ne veulent pas de tutelle politique. C’est ce qui entrave la jonction entre les mouvements de protestation qui secouent le pays depuis des semaines et la révolte des campus. Les deux mouvements sont distincts. Ouvriers, employés et fonctionnaires accepteront-ils de suivre une marche initiée par des jeunes? Les revendications des syndicalistes et des partis sont d’essence politique. Tout ce que les étudiants ne veulent pas. Du moins dans l’immédiat. Car il ne faut pas s’arrêter aux apparences. Dans les universités, les jeunes sont très politisés. Mais nombreux sont ceux qui veulent dissocier leurs luttes de celles du reste de la population.
    A commencer par leur tutelle. Des voix commencent à s’élever pour accuser ouvertement des partis de chercher à instrumentaliser les étudiants (selon la formule consacrée) et de les inciter à toutes sortes d’actions. Sans se poser la question de savoir pourquoi, il faut nécessairement opérer une césure si nette entre les deux mondes. La remise en cause de l’ordre établi de manière aussi franche par des intellectuels n’est pas pour plaire. La méthode suscite au contraire le désarroi. Des journées entières de protestation, des sit-in à répétition, des grèves qui durent depuis des semaines n’ont pas été suffisants pour susciter une réaction de Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur, en mesure d’apporter un début de réponse aux revendications des jeunes étudiants. Qu’ils soient pharmaciens, médecins ou ingénieurs, ils sont loin de se satisfaire des annonces de retrait de décrets organisant la méthode d’équivalence des diplômes. En fait, des milliers d’étudiants n’en peuvent plus d’être des éternels cobayes. Comme ils ne veulent plus de réformes qui se déroulent sans qu’ils ne soient consultés pour donner leur avis. La crise des universités témoigne d’un profond divorce entre le pays et ses jeunes élites. La crise ne s’arrêtera pas là. Elle aura des conséquences inévitables sur les cadres et les managers de demain. A quelle formation peuvent-ils prétendre? et quel sera leur niveau de compétence lorsqu’ils seront appelés dans 20 ans ou 30 ans à gérer les affaires du pays? Si tant est qu’ils nourrissent encore l’espoir de se débarrasser un jour de la gérontocratie. Justement, s’il y a des points communs à chercher entre les différents foyers de contestation qui agitent le pays, c’est bien cette quête de s’affranchir des carcans du conservatisme. Il ne serait pas étonnant que les universités dont le plus grand nombre est constitué d’étudiantes, soit un jour à l’avant-garde des luttes sociales. Faut-il chercher des précédents? Les étudiants des universités et des facultés de médecine ont participé à Octobre 1988, puis ils ont fourni des bataillons de militants politiques et syndicalistes. Ils ne sont pas près de renoncer à la tradition. Les jours à venir, le confirmeront-ils?

    Ahmed MESBAH

  • Connivence ?

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    En dépit du ferme démenti du gouvernement algérien aux accusations du Conseil national libyen (CNL), selon lequel l’Algérie apporterait son soutien politique et militaire à El Gueddafi, l’opposition libyenne n’en démord pas.

    Lors d’une conférence de presse, tenue mercredi à Benghazi, le porte-parole du Conseil national libyen, Hafiz Ghoga,
    est de nouveau revenu à la charge, accusant des pays africains : Mali, Niger, Kenya ainsi que l’Algérie d’envoyer des mercenaires combattre aux côtés des forces restées loyales à El Gueddafi. La mise au point faite sur cette question par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, exprimant l’inquiétude de l’Algérie face aux événements qui secouent la Libye et le souhait de voir la crise libyenne se régler par le dialogue, tout en rejetant fermement l’option de l’intervention militaire étrangère, ne semble pas avoir rassuré l’opposition libyenne sur la neutralité de l’Algérie dans ce conflit. Un ancien diplomate libyen en poste à l’ONU, membre du CNL et collaborateur de l’ancien ministre de la Justice désigné mercredi à la tête du Conseil libyen, Moustafa Abdeldjeïl, a tenté de nuancer ces accusations, affirmant qu’«il n’existe à ce stade aucune preuve de ce qu’un gouvernement quelconque soit impliqué».

    Une source diplomatique, citée sous le couvert de l’anonymat par El Khabar Week-end de ce vendredi et présentée comme un proche collaborateur de Mourad Medelci, précise, pour sa part, que les passeports algériens montrés par des chaînes de télévision satellitaires arabes et présentés comme ayant été récupérés auprès de mercenaires algériens appartiennent à des travailleurs algériens établis en Libye. La même source dénonce les vélléités de «certaines parties d’impliquer l’Algérie». Sans autre précision. Les Algériens vivant en Libye, que ce soit ceux qui ont choisi de rester, ou ceux qui ont fui le pays et regagné l’Algérie, ont vécu et vivent toujours dans la hantise de représailles de la part des Libyens à cause de ces accusations qui ont fait le tour de la Libye. Il ne fait pas bon d’être algérien aujourd’hui en Libye ! De nombreux Algériens ont été agressés et délestés de leurs biens. La crainte de voir la situation déraper en chasse à l’Algérien hante les esprits de beaucoup de nos ressortissants qui ont quitté précipitamment le pays, laissant derrière eux biens, souvenirs et amis. Nul doute que cette histoire de mercenaires algériens aurait pu s’évaporer, comme un mirage, dans le désert libyen si la position algérienne face à la révolution libyenne n’était pas entachée d’ambiguïté.

    Dans le jeu d’équilibrisme auquel s’essaient sans convaincre, ni les uns ni les autres, l’Algérie en évitant prudemment de désigner un coupable, il est difficile de savoir si notre pays soutient El Gueddafi et les institutions en place ou la révolution. Même les crimes et les bombardements aériens des civils, unanimement condamnés par la communuaté internationale et qui ont fait réagir les juges de la CPI (Cour pénale internationale), ne sont pas clairement dénoncés par l’Algérie. La prudence excessive observée dans la gestion de ce dossier par le gouvernement algérien est comprise par l’opposition libyenne comme un soutien d’Alger à El Gueddafi. D’où les suspicions et les accusations de connivence avec le dictateur libyen.

    Omar Berbiche
  • Alger ne renonce pas.

    réactions

    La marche de la CNCD (tendance partis) a été empêchée cette fois-ci par des manifestants «pro-Bouteflika». Les éléments de la police étaient présents en force hier à la placette d’El Madania, endroit prévu pour le départ des manifestants vers le boulevard des Martyrs.


    Mais les militants de la CNCD ont été repoussés et malmenés par des jeunes «pro-Bouteflika» qui sont entrés en action dès la matinée. Le P/APC d’El Madania, d’obédience FLN, était également présent, hier, à côté des manifestants pro-Bouteflika qui scandaient des slogans contre Saïd Sadi avant même son arrivée. A 9h30, la placette d’El Madania grouillait de monde. L’espace était partagé entre les habitants curieux, les militants de la CNCD, les agents de police et des jeunes qui se disent «habitants d’El Madania» et qui sont venus spécialement pour empêcher la marche de la CNCD.

    Au moment où ces jeunes scandaient des slogans portant sur leur attachement à Bouteflika, le représentant des victimes d’El Khalifa Bank apparaît. Il expliquait à ces jeunes que Bouteflika n’a pas tenu ses engagements. Un jeune qui tournait dès la matinée autour du rond-point lui a arraché l’affiche qu’il tenait. L’altercation a failli dégénérer. Mais l’intervention des agents de police qui observaient au départ la scène de loin a mis fin à la confrontation. Ces policiers se sont montrés par contre indifférents face aux jeunes qui se regroupaient promettant de s’attaquer à Saïd Sadi. Ils se sont interposés tout de même entre les manifestants pro-Bouteflika qui lançaient des pétards et des œufs vers l’endroit où se sont regroupés les quelques militants du RCD parmi eux maître Sadat et le député Mohamed Khendak. Il faut noter que les agents de police n’ont pas tenté de disperser les jeunes qui exprimaient leur soutien pour Bouteflika.

    Pour rappel, ces derniers apparaissent à chaque fois que la CNCD organise une marche. A 12h35, Saïd Sadi arrive. Il est «attaqué» dès qu’il est descendu de son véhicule par les pro-Bouteflika. Le parton du RCD promet de ne pas s’arrêter jusqu’à la chute du régime en place. «Le système est pourri. Je marcherai jusqu’à la chute du régime», a-t-il lancé vers la foule. Face à la violence des pro-Bouteflika, M. Sadi monte dans sa voiture. Ses assaillants le poursuivent, voulant saccager son véhicule.
    Par ailleurs, une autre marche, prévue de Hussein Dey vers la place du 1er Mai, n’a pas eu lieu. Les policiers ont dispersé un groupe de manifestants qui s’est  réuni au Ruisseau.


    Aucun pas franchi par les manifestants à Aïn Benian


    11h, une dizaine de personnes s’est rassemblée devant la mosquée de Aïn Benian, située à proximité du marché communal. Parmi elles, figurent le député du RCD Nourredine Aït Hamouda et  Belaïd Abrika, du mouvement des arouch. «Nous sommes venus marcher pour déstabiliser le pouvoir», diront les personnes qui se préparaient à la marche.
    Depuis les premières heures de la journée, un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans les différents axes routiers de la commune.
    Plusieurs centaines de policiers étaient mobilisés pour empêcher la tenue de la marche qui devait aboutir à la place des Martyrs. Les initiateurs de la marche brandissaient deux affiches sur lesquelles on pouvait lire «Système bara», «Yaskout anidham» (à bas le régime). Ils n’ont pu faire aucun pas puisque les éléments de la brigade antiémeute ont vite encerclé le groupe et l’ont empêché de quitter le lieu du rassemblement. «Y en a marre du pouvoir», «Massira silmiya», «Djazaïr houra démocratia» ont scandé les manifestants pendant quelques minutes avant qu’ils ne soient repoussés par les flics. De l’autre côté, des jeunes se sont rassemblés et scandaient des slogans hostiles aux manifestants.


    Un autre groupe de manifestants a réussi à échapper à l’encerclement de la police et faire le tour jusqu’à l’entrée de la salle de sports. Ils ont tenu un petit rassemblement où ils ont réclamé le départ des ministres algériens, vieux et incapables de donner des solutions aux problèmes des jeunes. La circulation routière n’a pas été interrompue et les magasins n’ont pas fermé. Cela s’est passé jusqu’à 12h30 jusqu’au moment où la foule a été complètement dispersée.  
         
     

    Djedjiga Rahmani et Ilhem Aber
  • Algérie, la jeunesse défie le pouvoir

     

    En Algérie, une grève ou un mouvement de protestation a lieu chaque jour pour dénoncer les injustices sociales. Depuis janvier, régulièrement, des Algériens tentent de se suicider par le feu. Les jeunes sont au cœur de la contestation. Chaque samedi, ils bravent la peur et se ressemblent à Alger.
  • L’appel du FFS au Maghreb des peuples

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    zoom | © Lyes H.

    Un parfum d’union pour un Maghreb des peuples et de liberté a jeté ses effluves sur une salle Atlas renouant après de longues années de tintamarre, avec l’activité politique.

    Le meeting populaire auquel le Front des forces socialistes (FFS) a appelé hier a résonné comme la renaissance d’une lutte politique longtemps étouffée, confinée, réduite à sa plus simple expression du fait de lois liberticides. Une lutte qui reprend son terrain de prédilection qu’est le contact avec le peuple. Le meeting était prévu à 14h30, mais la salle Atlas accueillait déjà ses invités militants bien plus tôt. A 13h, la salle est pratiquement pleine.Des militants attendent dehors dans l’espoir de pouvoir rentrer. A l’intérieur, il est difficile de se frayer un chemin. La salle Atlas, avec ses 3000 places, semble bien exiguë pour pouvoir contenir toute l’assistance. Le service d’ordre a bien du mal à ouvrir un chemin pour céder le passage aux invités du FFS. Avant même leur arrivée, la salle est chauffée par des slogans scandés et criés en chœur par une foule avide d’espace d’expression. Comme sortant d’un étouffoir, ces milliers de voix, refusant de se suffire de petits décibels, se lancent dans la quête d’une force militante capable de briser le mur du silence et casser la barrière dressée par le pouvoir pour empêcher d’entendre la voix du peuple. Le public montre sa soif de crier sa colère, lui qui a longtemps été privé de parole et de rassemblements.

    «On en a marre de ce pouvoir», «Le peuple veut la chute du système», «Pouvoir assassin», «Le FFS yella, yella» ou «Le FFS est là et restera», «Si L’hocine mazelna Mou3aridhine… Si L’Hocine on est toujours des opposants», «Commission d’enquête internationale», «Bouteflika, Ouyahia houkouma irhabia», «Pouvoir régional, FFS national», sont les slogans d’hier, mais qui résonnent toujours avec autant d’énergie. Accusée d’être un symbole à la solde du pouvoir, l’équipe de la Télévision nationale est chassée par l’assistance. Les familles de disparus s’installent au-devant de la salle en brandissant des photos de fils et de filles dont le sort reste toujours un mystère. 14h30, le meeting débute. Le ton maghrébin est donné par le FFS à ce premier rassemblement populaire à Alger depuis 2002.

    Les trois drapeaux, d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, ornent la scène et, pour cause, des représentants de partis politiques maghrébins sont les invités d’honneur du plus vieux parti de l’opposition. On peut d’ailleurs lire sur les banderoles affichées ce cachet maghrébin que revêt ce meeting. Après avoir écouté avec le respect religieux qui leur ait dû, les hymnes des trois pays et observé une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes pour la démocratie, algérienne, tunisienne, marocaine et libyenne, les invités du FFS ont tour à tour pris la parole pour dire l’urgence de la lutte pour un changement pacifique et solidaire. Khalil Ezzaoui, représentant du parti tunisien Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDLT), Hamid Djemahiri de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) du Maroc, Mustapha Labraïmi du Parti du progrès et du socialisme du Maroc, et Ahmed Bouazzi du Parti démocrate progressiste (PDP) tunisien, ont plaidé pour une Union d’un Maghreb des peuples démocratique et libre.

    Le printemps démocratique, qui souffle sur les pays arabes et ceux du Maghreb, a semé les graines d’une union des peuples maghrébins épris de justice et de liberté. «Aujourd’hui, c’est l’ensemble des pays de la rive sud de la Méditerranée qui se mettent en mouvement pour changer leur présent et pour assurer leur avenir. Les événements qui se déroulent en Tunisie, en Libye, en Egypte, au Bahreïn, au Yémen et ailleurs montrent que les peuples veulent et peuvent vaincre», tonne de prime abord Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS. Il affirme que «les choses bougent autour de nous, malgré les apparences les choses bougent même chez nous».
    Le même responsable de ce parti estime que face aux bonnes volontés et à l’incertitude de certains, le FFS considère qu’il faut que les Algériens réapprennent à se parler.

    «On balance entre l’idée que nous allons bouger simplement parce que le monde bouge et l’impression que le changement ne nécessite pas forcément notre implication à tous. Il y a ceux qui croient qu’il suffit d’une chiquenaude pour faire tomber les murs de la citadelle et cueillir le pouvoir, ses milliards, ses milices, son armée et ses services de sécurité. D’autres encore sont convaincus qu’à elles seules, les nouvelles technologies tracent la voie royale vers le changement. Et enfin ceux qui pensent qu’il est impossible aux Algériens de se remettre des traumatismes.» M. Tabbou souligne en guise de voie choisie par son parti : «Pour nous, nous considérons comme prioritaire la reconstruction du lien entre les Algériens. Ce qui a été détruit pendant les deux dernières décennies en Algérie c’est ce lien dans la vraie vie de tous les jours. Même les liens virtuels qui existent dans d’autres sociétés se tissent dans des sociétés elles-mêmes vivantes, structurées et bien réelles.»

    Le PS du FFS estime par ailleurs que les Algériens ne doivent pas rester en dehors des bouleversements en cours dans le monde : «Nous devons peser de toutes nos forces, en tant que société, pour que le processus historique en cours soit une occasion pour le peuple algérien de renaître à la liberté, à la démocratie et au progrès.» Et de tonner : «Chers amis, il ne suffit pas de capter le changement sur les chaînes satellitaires, il faut le construire.» A la question comment construire le changement, M. Tabbou répond : «D’abord sortir de l’exclusion et de l’émeute. Pour que le pays sorte des impasses de l’exclusion avec son lot de violences, d’incompétence, de prédation et de décomposition sociale et politique, il faut  la levée de tous les obstacles à la libre organisation et la libre expression, la levée du dispositif répressif des libertés publiques, associatives, syndicales.»

    L’orateur indique que l’insurrection que veut le FFS est «celle de l’intelligence, celle des consciences et des volontés. Le FFS sait que les forces du changement existent, elles sont là où sont les Algériens. Elles ont besoin de liberté pour s’exprimer, se rencontrer et s’organiser. Et c’est dans l’exercice citoyen effectif que s’opèreront les décantations». Avant l’intervention du premier secrétaire du parti, la parole a été donnée à d’autres invités du FFS. Ainsi le président de la Laddh, Mostefa Bouchachi, Hamache Samia, responsable d’une association pour la protection des enfants, Meziane Karim et Karim Aymoul, étudiants, Fatma Boucharef, mère de disparu, et un ancien du FFS de 1963, ont tous pris la parole, exprimant chacun dans son domaine son combat quotidien pour une Algérie libre et démocratique. Tous ont eu droit à un tonnerre d’applaudissements.                     

  • La grande hantise de Washington

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    zoom | © D. R.

    L’Administration américaine ne cache pas sa crainte de voir les groupes terroristes mettre à profit le vent de contestation qui souffle depuis plusieurs semaines sur le monde arabe pour se redéployer.

    «Nous sommes préoccupés par les événements qui ont lieu dans la région, car ceux-ci pourraient ouvrir la voie aux terroristes», a révélé hier Daniel Benjamin, coordonnateur de la lutte antiterroriste au département d’Etat, lors d’une conférence de presse animée à l’ambassade américaine à Alger au terme des travaux de la première réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-américaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes.
    Le diplomate américain, qui effectue sa seconde visite en Algérie en moins d’une année, a confié, en outre, que le département d’Etat travaille actuellement avec ses partenaires – parmi lesquels figure l’Algérie – «pour s’assurer que les terroristes ne vont justement pas profiter des changements qui se font dans la région». «Nous rappelons notre détermination à empêcher les terroristes de profiter de la situation», a indiqué M. Benjamin, assurant néanmoins que «pour le moment il n’y a pas de changement notable dans la situation sécuritaire dans la région». «La situation nous préoccupe très fortement. Afin d’éviter que l’instabilité n’augmente dans la région et que les groupes terroristes ne l’exploitent, nous pensons qu’il faut rester vigilants. Mais pour le moment, je tiens à préciser que nous n’avons pas vu d’accroissement de l’activité terroriste dans la région et au Sahel. Ceci dit, je vous ferai remarquer que nous sommes à la veille d’une nouvelle période. Nous allons donc voir comment cela va évoluer», a ajouté le coordonnateur de la lutte antiterroriste au département d’Etat américain.

    Le risque de voir les groupes terroristes opérant au Sahel tenter d’accaparer des armes abandonnées par l’armée libyenne est-il fondé ?  Pour le diplomate américain, c’est une éventualité à ne pas exclure. Pour lui, elle est même très probable. Il a d’ailleurs indiqué que cette question a fait l’objet de discussions avec le partenaire algérien et qu’elle préoccupe son gouvernement au plus haut point, surtout que les échos qui proviennent de Libye sont très alarmants. Pour ne pas donner le sentiment que les Etats-Unis s’intéressent uniquement aux aspects sécuritaires des révolutions menées par la jeunesse arabe, le conférencier s’est empressé de dire qu’il était important aussi que les regards de la communauté internationale se braquent sur le peuple libyen et  ses aspirations.

    Dans la foulée, Daniel Benjamin a exigé que le guide libyen, qui a perdu toute légitimité, parte.  Dans ses efforts qui consistent à faire échec aux terroristes d’AQMI et aux autres groupes radicaux en Afrique du Nord, Washington voit en l’Algérie un allié sûr et précieux. Surtout en ces moments de profonds bouleversements. Lors de sa conférence de presse, M. Benjamin n’a d’ailleurs pas tari d’éloges à l’égard de ces «collègues algériens qui sont de grands professionnels» et de «l’Algérie qui est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme dans la région». Et eu égard à l’incertitude qui plane justement sur toute la région, l’Administration américaine apparaît presque soulagée que l’Algérie n’ait pas vécu un scénario similaire à celui vécu par la Tunisie et l’Egypte. Et tout porte à croire que Washington fait actuellement tout ce qui est en son pouvoir pour que cela se ne produise pas. La raison ? L’entrée de l’Algérie dans une nouvelle période d’instabilité pourrait représenter une menace pour la région et le sud de l’Europe.

    Une menace qui risque de ne pas être évidente à gérer. Surtout dans le contexte actuel où, selon Donald Benjamin, «le fléau du terrorisme continue à tuer des innocents et reste par conséquent à éradiquer». Les Etats-Unis d’Amérique seraient-ils prêts à sacrifier les libertés démocratiques en Algérie sur l’autel de la lutte mondiale contre le terrorisme et la stabilité régionale ? Dans le cas de l’Algérie, ils souhaiteraient en tout cas que le changement se fasse de manière «pacifique» et qu’un «dialogue constructif» s’instaure. «L’Algérie a fait de grands efforts pour rétablir la sécurité et la paix dans la région. Le pays n’est plus ce qu’il était il y a 15 ans», a indiqué Daniel Benjamin, ajoutant néanmoins que «c’est aux Algériens de déterminer l’avenir de l’Algérie et que les efforts accomplis ouvrent de nouvelles possibilités pour plus de développement économique et social.»

    Zine Cherfaoui
  • Le lobby est saoudien et non pas juif

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    J’ai publié au cours de ces deux dernières années une série d’articles d’une part, sur le soi-disant "lobby juif" ; et d’autre part, sur le lobby, bien réel celui-là, de la Ligue arabe et sur le tout aussi réel lobby de la Conférence de l’Organisation Islamique. A cet égard, je publie ci-dessous des extraits de l’analyse intitulée "LA GRANDE MYSTIFICATION Ou le lobby saoudien en action", analyse de Sultan Knish (sur son blog, par Thème : Proche-Orient), parue le dimanche 30 août 2009 (Titre original : The Big Israel Lie ; Traduction : Objectif-info - http://www.objectif-info.com/index....).

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    "Le réseau dense du lobby saoudien - Si l’on veut s’en rendre compte, il suffit de jeter un coup d’œil sur les lobbyistes de l’industrie pharmaceutique ou de l’industrie du câble. Ou sur le lobby saoudien qui, au lieu de perdre son temps avec des dîners à base de poulet caoutchouteux pour les politiciens, a construit un réseau dense de contacts, des lobbyistes officieux en costume cravate, d’anciens politiciens, des diplomates et des journalistes qui sont des experts de la promotion de l’agenda de ce pays.

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    Le lobby saoudien a la prééminence - Pour déterminer la puissance d’un lobby, il faut voir ce qu’il peut faire quand la question est importante, et quand les circonstances sont défavorables. Un conflit frontal entre les lobbys pro-israélien et pro-saoudien sur la vente d’AWACS à l’Arabie Saoudite s’est achevé par une victoire saoudienne, en dépit de l’opposition de l’opinion publique et du Congrès à cette opération. Le lobby israélien prenait la parole avec éloquence en public. Le lobby saoudien manœuvrait en coulisses. Et comme cela s’est produit quand l’Arabie Saoudite a pris le contrôle de ARAMCO, et a forcé les États-Unis à payer aussi pour cela,… le lobby saoudien a gagné.

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    Le lobby saoudien a les moyens et les relations - Voila en quoi consiste un lobby qui contrôle Washington. Il n’affiche pas la plaque du fabriquant. Il ne perd pas son temps avec des dîners où l’on mange du poulet caoutchouteux. Il finance une foule d’organismes dirigés officiellement par des Américains qui ont de l’influence et du pouvoir à Washington. Il leur donne des fonds pour cultiver des relations, pour bâtir des cercles de réflexion et établir des liens dans les coulisses. Il ne se préoccupe pas de savoir s’il a affaire à des Républicains ou des Démocrates. On va avec un, on va avec tous. On peut vous employer vous aussi. Et l’on s’assure que personne ne remarque vraiment ce qui est en train de se faire. Au lieu de cela nous nous enlisons dans une propagande bien conçue pour propager l’idée que les juifs contrôlent Washington, sachant qu’il y aura une abondance de preneurs enthousiastes pour vous passer du cirage et disparaître dans le même mouvement.

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    Le pétrole reste encore le principal moteur - Si on cherche ce que de nombreuses personnalités, parmi les plus puissantes des dernières administrations ont en commun, la réponse simple, c’est le pétrole. Le pétrole saoudien. La femme en charge de la politique étrangère de la deuxième période de l’administration Bush, Condoleeza Rice, n’avait pas son nom inscrit sur la coque d’un pétrolier israélien, mais sur celle d’un pétrolier de la compagnie Chevron, l’ancienne maison mère d’ARAMCO. L’homme qui domine en toute quiétude la politique étrangère américaine sous Obama, James L. Jones, ne participait pas au conseil d’administration de Manischewitz, il participait au même conseil d’administration que Rice autrefois, celui de Chevron. Et Rice a fait tout son possible pour qu’il soit désigné pour la remplacer.

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  • Les secrets inavouables de la Dynastie Bush


    Les secrets inavouables de la Dynastie Bush
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