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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 118

  • Reproches


    «La femme est l’avenir de l’homme» Aragon

    Depuis quelque temps, mon rédacteur en chef ne m’a pas à la bonne: je le sens chaque fois que je franchis avec de plus en plus d’appréhension le seuil de son bureau. Lui qui, jadis, m’accueillait avec un sourire aussi large qu’une place publique, esquisse à peine un regard torve qu’il rectifie aussitôt en faisant semblant de chercher quelque chose sur l’écran de son PC. Bref, je sens planer une menace au-dessus de ma pauvre tête. Lui qui, auparavant, m’encensait pour la moindre citation pédante que je faisais à propos de rien et de tout, reste de marbre devant mes sorties fracassantes. Bref, je crois que je file du mauvais coton. Et pourquoi tout cela? Parce que ma plume est usée, paraît-il! Mes chroniques ne sont plus accrocheuses et que je ne colle pas assez à l’actualité! Mais, Monsieur, moi, je ne veux pas coller à l’actualité! Je ne vais pas être celui qui va faire le énième commentaire sur un sujet qui a déjà été galvaudé par des confrères, chacun dans son style et dans sa forme particuliers. Je ne veux être ni la mouche du coche ni apporter de l’eau au moulin qui broie du vide. Je veux être celui qui rappelle ce que les autres ont fait semblant d’oublier! Je veux éveiller le souvenir nostalgique des années à jamais enfuies! Qu’apporterais-je de plus à l’agression montée contre un marcheur pacifique et plein de civisme? Quel sera l’impact de mon «papier» sur l’intrusion soudaine des trabendistes sur le terrain politique et leur épanouissement sur les trottoirs de notre immonde cité? Qui me croira qu’il suffit de casser du démocrate pour bénéficier de l’attention de ceux qui distribuent si généreusement la rente? Mais il n’y a pas que cela! Cette semaine, mon rédacteur en chef a fait quelque allusion sur mon absence à propos de la célébration de la Journée de la femme! Mais, moi, Monsieur, la Femme, avec un grand F, je la célèbre tous les jours: le jour, la nuit, à la ville comme à la campagne, au bureau comme en ville... Je la chante quand je massacre tous les couplets d’Aragon à la gloire d’Elsa ou quand je déclame du Ronsard ou du Pétrarque! Je la chante chaque fois que sort de mes lèvres balbutiantes le doux souvenir d’une mère attentionnée ou chaque fois que le rêve d’un amour passé vient agiter ma nuit. Oui, Monsieur, j’aime la Femme et c’est pour cela que je ne lui ferai pas l’injure d’étaler à ses nobles pieds des platitudes qui m’avaient été jadis inspirées par ce noble sentiment: jugez-en! Voilà ce que j’écrivais en 2004, en mars 2004: «Elle est faible, elle est forte. Elle est tendre, elle est dure. Elle est la mère qui veille d’un oeil toujours vigilant sur toute la maisonnée: sur l’alimentation, la santé et l’éducation de ses enfants. Elle est la première à se lever pour réveiller les autres, elle est la dernière à se coucher après avoir contrôlé que tout le monde est bien rentré, que chacun a eu sa part. Elle ne s’endort qu’après avoir bordé tout le monde... On nous a souvent habitués à l’image de la femme-objet dont se parent les couvertures de magazines de mode: elle est alors la femme superbe qui présente les dernières créations d’une haute couture mettant en valeur tous ses naturels attributs, qui expérimente sur une peau satinée les dernières crèmes antirides et sur ses cheveux les onguents miraculeux qui feront d’une chevelure crépue une prairie soyeuse et ondulante. On l’exhibe, on la montre comme une bête curieuse, on lui décerne des prix à l’occasion de concours de toutes sortes, on la traite comme une marchandise...» Je ne peux dire mieux ni faire mieux sans verser dans la démagogie ou la redondance.

    Selim M’SILI

  • Pourquoi Hillary Clinton a choisi de passer sur Nessma TV?

     

    C’est un véritable coup de pub que Nessma TV vient de décrocher pour son émission politique ce jeudi à 21h, mais pour son image de marque, puisqu’elle recevra, en exclusivité, pour son talk-show politique, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton qui effectue sa première visite officielle en Tunisie après la Révolution du 14 Janvier. Comme pour Berlusconi, Nessma TV a su profiter du passage de la chef de la diplomatie américaine en Tunisie, pour l’inviter sur son plateau. Maintenant, ce qu’il faut savoir: pourquoi c’est Nessma TV qui a été choisie pour faire passer les messages de la secrétaire d’État américaine aux Maghrébins, alors que selon les sondages tunisiens, Nessma TV est la troisieme chaîne regardée des Tunisiens et qu’elle n’a joué aucun rôle majeur dans la Révolution tunisienne puisqu’elle est restée off the record jusqu’au départ de Ben Ali le 14 janvier. Selon des sources internes de la chaîne, son passage a été réglé en haut lieu entre le Premier ministre et Tarak Ben Amar, le tout avec le soutien et la recommandation du chef du Conseil Italien Silvio Berlusconi, qui est en même temps actionnaire de la chaîne privée tunisienne. Depuis l’annonce de la visite de Hillary Clinton à Tunis, Tarek Ben Amar est dans tous ses états. Il revient du tournage de son dernier film «La Soif Noire» au Qatar, pour organiser comme il se doit le passage de la secrétaire d’Etat américaine sur sa chaîne. Comme on le dit chez nous en Algérie: «C’est lui le maître de cérémonie» (Moul aarss) et c’est lui le patron des lieux (Moul bach). Parfait anglophone, dans son carnet d’adresses figurent les noms de plusieurs vedettes mais aussi sénateurs américains. Tarek Ben Ammar est plus au courant que certains ministres tunisiens actuels de ce qui se passe dans le monde. Il est en contact direct avec l’ambassadeur des Etats-Unis à Tunis, Gordon Gray, très discret mais surtout plus efficace que son collègue français durant la crise. Mais le choix de Nessma TV, n’a pas été planifié par rapport à son audience en Tunisie, (sur ce point un passage à Al Jazeera ou sur El Watanya aurait été plus judicieux), ni par rapport aux relations de ses associés (la politique américaine évite les conflits d’intérêts entre les responsables politiques). Ce qui a convaincu les Américains d’accepter de passer sur Nessma TV c’est essentiellement parce que cette chaîne est très regardée en Libye, au Maroc et surtout en Algérie. Ses messages sont destinés vers ces pays qui n’ont pas encore connu la démocratie totale. Hillary Clinton parlera plus de l’avenir que du présent ou du passé. Cette opportunité, Nessma TV va l’utiliser à fond dans un domaine que les frères Karoui maitrisent à fond: le marketing publicitaire. Et déjà Nessma TV s’applique en utilisant la photo de Hillary Clinton sur son site comme une icône de programme télévisé à succès. Nessma TV reste néanmoins, une télévision sans organigramme, l’émission dans laquelle passera la chef de la diplomatie américaine, n’a pas de feuille de route. Elle n’a même pas de titre. Elle serre de fourre-tout politique depuis le 14 janvier. On y diffuse à la fois des news, des reportages et on parle politique sans discours ni ligne éditoriale. Par ailleurs, la chaîne accuse une crise interne très aiguë, puisque la direction de la chaîne aurait divisé par deux les salaires de ses employés, sous prétexte d’asphyxie financière. Le passage de Hillary Clinton va-t-il améliorer le cadre de la chaîne et relancer son avenir? On le saura aujourd’hui à 21h.

    amirasoltane08@live.fr

    Amira SOLTANE

  • Les ingrédients d’une IIe République.

     


    L’Histoire est en marche

    Qu’avons-nous fait de ces 50 années d’indépendance? Que reste-t-il à faire? Un devoir d’inventaire s’impose.

    L’Oncle Sam acquiesce et l’Algérie s’enivre. Les officiels américains qui se sont succédé à Alger, ces dernières semaines, sont repartis «happy» et ils l’ont fait savoir publiquement. «Le gouvernement algérien a fait de grands efforts dans le rétablissement de la sécurité et l’Algérie d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a 15 ans», s’est félicité, le 4 mars dernier, le coordonnateur pour le contre-terrorisme au département d’Etat américain, Daniel Benjamin, ajoutant que «ces progrès au plan sécuritaire offrent plus de possibilités de développement économique et social». Quelques jours auparavant, le 24 février, le sous-secrétaire d’Etat adjoint chargé des Affaires politiques, William J. Burns, accompagné par le Président Bouteflika affichait un large sourire devant les caméra de l’Entv alors qu’il faisait son speech. Avant ces deux responsables, c’était le président Barack Obama, himself, qui a salué la décision de la levée de l’état d’urgence la qualifiant «d’avancée positive». Grisée par ces satisfactions délivrées par l’hyperpuissance américaine, l’Algérie semble marquer le pas quant aux réformes promises. Mais est-ce vraiment le cas dans un contexte régional où les clochers annonçant les révoltes arabes deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus bruyants. Tellement bruyants que même la plus grave, la plus spectaculaire des catastrophes qui endeuille actuellement le Japon, n’arrive pas à étouffer. En réalité, l’Algérie n’est pas en marge de ces mouvements qui animent le Monde arabe. Des rencontres entre hauts responsables, des consultations horizontales et verticales sont légion depuis ces dernières semaines. Aussi a-t-on appris, de source très bien informée, que le président de l’APN, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du président de la République, ont tenu dans la soirée d’avant-hier, (mardi Ndlr) leur quatrième réunion au siège de l’APN à 21h. Que mijotent ces visiteurs nocturnes au siège de l’Assemblée? Les mêmes sources n’excluent pas une dissolution de celle-ci. A l’évidence, l’idée de procéder à un véritable changement institutionnel est tributaire d’une révision profonde de la loi fondamentale du pays. Non pas une Constitution kleenex mais celle qui anticipe et qui soit à l’avant-garde des métamorphoses politiques et sociales qui agitent le Monde arabe. Partout dans ces pays, les régimes sont ébranlés car leurs peuples veulent en finir avec l’Etat policier, ils aspirent à une répartition équitable des richesses nationales, ils veulent plus de liberté d’expression, ils revendiquent du travail et incitent au dynamisme économique. Cela implique des transformations profondes et rapides des sociétés arabes. Les institutions et les hommes vont devoir changer. Bien évidemment, les dirigeants algériens ont compris que rien n’est statique. Autres temps, autres moeurs. Le monde actuel a changé de modem et le logiciel des années 70-80 est désormais rayé. Pour rester dans le même registre, on a plus besoin aujourd’hui, d’une télévision pour diffuser un message ou mobiliser des foules. Les réseaux sociaux ont déjà déclassé ces forteresses inexpugnables des pouvoirs autoritaires. Il y a un devoir d’inventaire à faire à la veille du 50e anniversaire de l’indépendance de notre pays. Qu’avons-nous fait de ces 50 années d’indépendance? Que reste-t-il à faire? C’est sur la base de ces questionnements et des changements profonds qui vont les accompagner que sera bâtie la IIe République des 50 prochaines années. Certes, le changement est inéluctable. Mais comment? «Se basant sur notre révolution, de nombreux pays africains ont accédé à leur indépendance par simple demande manuscrite à De Gaulle», a confié, il y a quelques années, l’un des responsables de la Wilaya VI, le commandant Bouragaâ. N’est-ce pas qu’il serait regrettable que l’Algérie, pays de 1,5 million de martyrs, qui a montré la voie de la liberté à tous les peuples opprimés, fasse du copier-coller?

    Brahim TAKHEROUBT

  • Sarkozy a-t-il touché touché de l'argent libyen ?

    Sarkozy a-t-il touché touché de l'argent libyen ?

    Dans une interview à Euronews, le fils du dictateur Mouammar Kadhafi, Saïf Al-Islam, indique mercredi 16 mars que Nicolas Sarkozy aurait accepté de l'argent libyen pour financer sa campagne présidentielle. Des propos démentis dans la matinée par l'Elysée auprès du monde.fr.

    Mouammar Kadhafi avait promis il y a plusieurs jours des révélations concernant le chef d'Etat français qui pousse la communauté internationale à imposer une zone d'exclusion aérienne à la Libye.

    Interrogé sur ce que pense le régime du chef de l'Etat français, Saïf Al-Islam Kadhafi répond: "Tout d'abord, il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve." Saïf Al-Islam Kadhafi, qui qualifie Nicolas Sarkozy de "clown" exige que ce dernier "rende l'argent au peuple libyen" car il l'a "déçu". "Nous lui avons accordé une aide afin qu'il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçu", dit-il a la chaîne de télévision. "Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement" promet-il sans donner plus de détails.
    "Dans 48h ce sera fini"

    Le fils du dictateur promet de mater la révolte dans son pays dans les jours à venir, méprisant l'idée d'une résolution de l'Onu pour imposer une zone d'exclusion aérienne car "les opérations militaires sont finies" selon lui. "Dans 48 heures tout sera fini. Nos forces sont presque à Benghazi. Quelle que soit la décision, ce sera trop tard" dit-il.

    Voir la vidéo

  • Mobilisation générale pour l’Algérie : Rassemblement le Samedi 19 mars 14h – Place de la République

    Mobilisation générale pour l’Algérie : Rassemblement le Samedi 19 mars 14h – Place de la République non àla place 1er mai!!!! bis

    Mais un demi-siècle plus tard, l’Algérie est toujours sous le joug d’un système politico-maffieux aujourd’hui réduit à jouer les supplétifs d’un dictateur, Khadafi, en guerre totale contre son peuple.

    Fidèle aux sacrifices consentis par le Peuple algérien dans son combat pour les libertés démocratiques, La CNCD – Coordination France – appelle la Communauté algérienne à un

    Le 19 mars 1962, le peuple algérien a récupéré son territoire  après un combat héroïque. Il aspirait à vivre dans la paix, la dignité, la liberté et l’égalité.

    RASSEMBLEMENT

    Place de La REPUBLIQUE, Paris
    Samedi 19 mars 2011 à 14 H

     Métro : République

    Soyons nombreuses et nombreux  pour soutenir nos compatriotes en Algérie qui ont plus que jamais besoin de nous.

    Faites passer le message en transférant cet email à vos amis, famille et collègues.

     

    Pour vous informer et visualiser les vidéos et images des précédents rassemblements, rejoignez-nous comme amis sur notre profil facebook : http://www.facebook.com/cncd.fr

    Et par mail à : cncd.cfr@gmail.com

  • L’axe Bouteflika – Ait Ahmed a fait éclater la CNCD et s’apprête à construire une nouvelle république sans les généraux, sans le FLN et sans le RND

    L’axe Bouteflika – Ait Ahmed a fait éclater la CNCD et s’apprête à construire une nouvelle république sans les généraux, sans le FLN et sans le RND

    Un nouvel axe Bouteflika – Ait Ahmed – Mehri- Louisa Hanoune et probablement Hamrouche est en train de voir le jour , Son but ? « La transition vers la démocratie » En fait, isoler les généraux, redonner une chance de cohabitation avec les islamistes, dessiner une Algérie « nouvelle » Dans cet axe, chacun pense se servir de l’autre. Les partis de Sant Egidio pour faire passer la réconciliation avec les islamistes et promouvoir un homme de transition (qui pourrait être Hamrouche), Bouteflika pour réaliser son plan secret : passer la succession à son frère.

    On en sait un peu plus, aujourd’hui, sur les circonstances de la rupture au sein de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) : elle a bien éclaté, sous l’influence des partis politiques, entre partisans de Sant’Egidio et « éradicateurs », autour de l’enjeu Bouteflika et de la question suivante : le changement se fera-t-il avec ou sans Bouteflika ? « Sans Bouteflika », avaient rétorqué les autres, à leur tête le RCD de Saïd Sadi et l’avocat Ali Yahia Abdenour.

    « Avec Bouteflika », avaient dit les représentants du FFS et des partis réconciliateurs (Sant’Egidio), fortement représentés dans la CNCD par Mostefa Bouchachi, président de la Ligue des droits de l’homme et proche du FFS et d’Ait-Ahmed..

     leur plan de « transition démocratique » repose, avant tout, sur :

    - Le maintien de Bouteflika

    - La mise à l'écart des généraux dont Toufik

    - La réhabilitation des islamistes

    - La nomination d'un chef de gouvernement proche des réconciliateurs  qui serait Mouloud Hamrouche et dont le nom circule à Alger.

    Interrogé mercredi 9 mars par le site Maghreb Emergent (CNCD, Pouvoir, agenda du changement : Me Bouchachi s’explique sur tout), maître Mostefa Bouchachi, un des fondateurs de la CNCD, proche du FFS, passe tout de suite aux aveux et exprime mot à mot le plan de Sant’Egidio et la lettre de  Mehri à son « frère » Abdelaziz Bouteflika (février 2011), lettre « chaudement » accueillie par le fondateur du FFS (Front des forces socialistes), Hocine Ait Ahmed et dans laquelle Mehri proposait au président une transition démocratique d'ici novembre 2011. Bouchachi est très clair : « Je pense qu’il faut être pragmatique : c’est un changement qui peut se faire avec le pouvoir. Il faut d’abord que cesse la démocratie de façade, les militaires et les services de sécurité qui gèrent le pays par téléphone il faut que cela cesse d’abord. Ensuite, nous savons tous que personne ne souhaite de vacance de pouvoir dans ce pays, nous savons tous à quel point c’est dangereux, surtout dans un pays comme l’Algérie, cela peut nous mener tout droit vers une situation à la libyenne. »

    Plus loin, Bouchachi se fera plus précis :

    « On peut envisager la mise en place d’un gouvernement de coalition nationale qui organise de vraies élections dans lesquelles tout le monde participera. Cela peut nous mener vers la démocratie et le départ du système de manière contrôlé. C’est la seule vraie sortie. Une révolution à la tunisienne, à l’égyptienne ou libyenne je pense que ce n’est pas ce qu’il nous faut, c’est porteur de trop grands dangers. »
    Maghreb émergent :Sans exiger la démission de Abdelaziz Bouteflika ?

    Oui, cela n’est pas nécessaire à mon avis, à partir du moment où il accepte cet accord.

    Isoler les généraux

    Se débarrasser des généraux est donc le point commun qui lie Bouteflia à Ait Ahmed.

    Bouchachi le dit explicitement : « Il faut d’abord que cesse la démocratie de façade, les militaires et les services de sécurité qui gèrent le pays par téléphone il faut que cela cesse d’abord. »

    Comment répond Bouteflika à Ait Ahmed ?  On le sait en lisant le Jeune indépendant du 9 mars, un quotidien assez bien informé par le clan Bouteflika qui s’en sert de porte-voix  « Selon une source proche du dossier, le président Bouteflika « doit préparer l’Algérie à un véritable changement politique et constitutionnel avec la participation de l’ensemble de la classe politique et des personnalités nationales telles que Aït Ahmed, Mehri et Hamrouche. Le pays doit arriver à faire naître la deuxième République algérienne. La première République qui a pris le pouvoir en 1962 a échoué dans son entreprise. Le GPRA et la Constituante ont été dissous par les partisans du KO.(…) Selon notre source, le pouvoir en place semble apprécier la position et les propositions du FFS qui a réussi une grande première la semaine dernière : « Il est revenu au temps de la mobilisation maghrébine. Le changement dans un seul pays est non productif dans cette grande ère de mondialisation. C’est le PPA, MTLD, OS et FLN (1954-62) qui ont préparé la Révolution, rassemblant le peuple jusqu’à l’indépendance en 1962. Les despotiques ont récupéré l’élan nationaliste en confisquant l’indépendance, poussant les nationalistes et indépendantistes à fuir le pays, alors que d’autres ont été emprisonnés, poussés à l’exil et assassinés. Le GPRA a été empêché d’asseoir les structures de l’indépendance, la Constituante dissoute par Ben Bella. Aujourd’hui le FFS qui n’a jamais abandonné ses luttes pacifiques, des personnalités nationales et historiques en association avec d’autres personnalités et hommes politiques sincères, peuvent constituer le nœud gordien de la renaissance nationale. »

    Autrement dit, revenir à 1962, au GPRA de Benkhedda et effacer le putsch de l’armée de Boumediène (« les partisans du KO ») qui a installé Ben Bella de force. Revenir à une Algérie sans militaires, offerte à un  pouvoir civil, cette Algérie pour laquelle s’est battue ait Ahmed !

    On nage en pleine hypocrisie : c’est Bouteflika qui était l’un des agents les plus zélés du putsch militaire de 1962 contre le GPRA !

    Mais continuons la lecture du Jeune indépendant pour découvrir ceci : "Donc, il faut revenir à une Constituante qui devrait élaborer une nouvelle Constitution pérenne et non conjoncturelle 6 mois avant – chaque président élabore la sienne –, la dissolution du Parlement, du Conseil de la nation et de toutes les instances élues et enfin un gouvernement de transition chargé de mettre en œuvre les structures projetées, dont la préparation des élections, locales, législatives et une élection présidentielle. L’élection présidentielle pluraliste devrait être annoncée pour le 5 juillet 2012, date de naissance de la deuxième république démocratique et sociale ! ».

    Le plan de Bouteflika

    On y est : ce qui intéresse Bouteflika dans le plan des partis de Sant’Egidio, c’est qu’il épouse parfaitement son propre plan : laisser la succession à son frère. Car, contrairement aux illusions répandues ici et là, le président n’a pas renoncé à son projet de faire élire Saïd Bouteflika, en dépit des révoltes arabes.

    Le rapprochement avec les partis de Sant’Egidio sert sa stratégie déjà révélée par le Matindz  le 6 juin 2009 (Saïd Bouteflika ou la nouvelle "légitimité" du système - PREMIERE PARTIE) : niveler le terrain pour son petit frère ; lui enlever le poids de l’armée ; lui offrir un « parti majoritaire » à la place du FLN (remisé au placard) et du RND (dissous ?) ; agréer de nouveaux partis qui lui serviraient de « soutiens satellites » ; organiser des législatives anticipées pour le mettre sur selle avant l’échéance 2014…

    « Un profond changement politique, économique, constitutionnel est nécessaire aujourd’hui. Une Constituante reste le plafond nécessaire du changement, toutes les sensibilités nationales, y compris des représentants du pouvoir, des jeunes doivent s’associer pour appeler à la refondation nationale, et la naissance de la deuxième République. Il faut aussi revoir les démarches actuelles et assainir les partis politiques. Le FLN actuel ne doit pas être encore souillé. C’est un patrimoine national à maintenir en dehors du jeu politique », conclut le Jeune indépendant.

    Nazim B - lematindz

  • Hillary Clinton demande "un plus grand espace" pour l'opposition en Algérie

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    La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a réclamé jeudi à Tunis "un plus grand espace" pour l'opposition et le discours politique en Algérie. "Nous sommes très satisfaits par la levée de l'état d'urgence, mais nous pensons néanmoins que cela n'est pas suffisant", a-t-elle déclaré sur la télévision privée tunisienne Nessma, à l'occasion de son déplacement de 24 heures en Tunisie. Mme Clinton a souhaité en substance que les autorités algériennes accordent "plus d'espace" au discours politique, à l'opposition, à l'intégration économique et au développement des entreprises. "Nous savons qu'il y a une liste de pas à accomplir pour accroître les chances de succès des efforts de réforme en cours et nous espérons les voir franchis dans les semaines et mois à venir", a-t-elle déclaré.

  • Feu vert du Conseil de sécurité pour l’utilisation de la force contre Kadhafi


    Par dix voix pour et cinq abstentions, le Conseil de sécurité des Nations unies s'est prononcé jeudi soir pour l'instauration d'une zone d'exclusion dans le ciel libyen. Le Conseil a également autorisé « toutes les mesures nécessaires »- ce qui veut dire en langage diplomatique des actions militaires - pour assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Mouammar Kadhafi. Le texte était coparrainé par la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Liban. Parmi les cinq pays qui se sont abstenus figurent deux pays détenteurs du droit de véto - la Russie et la Chine - ainsi que l'Allemagne. Aucun pays n’a voté contre. L’annonce de cette mesure a été accueillie par des coups de feu de joie à Benghazi, fief de l’opposition libyenne qui se bat depuis plusieurs semaines contre les milices de Mouamer Kadhafi. Le vote de cette résolution intervient alors que l’opposition libyenne est en perte de vitesse face à l’armée restée fidèle au guide libyen. Le ministre français des affaires étrangères Alain Juppé a déclaré jeudi que son pays était prêt à participer à des frappes aériennes pour stopper les troupes fidèles à Kadhafi et surtout de les priver de leur aviation militaire. La Ligue arabe s’était prononcée il y a quelques jours pour l’instauration de cette zone d’exclusion aérienne.

  • Une justice aux ordres au service d’un pouvoir illègitime !!!

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    El Watan le 17.03.11 | 16h29  

    Pour avoir distribué un appel du comité national des chômeurs pour un rassemblement pacifique, Dalila Touat, 35 ans et diplômée de magister en physique, a passé une nuit au commissariat central de Mostaganem ! Pis encore, jeudi, elle a été inculpée par le procureur général pour « incitation à un rassemblement illégal » et risque ainsi une année de prison ferme.

    Elle a 35 ans et elle n’a jamais travaillé. Ses conditions de vie déplorables et la modestie de sa famille ne lui ont même pas permis de terminer son doctorat à l’université. Et pourtant, elle était une brillante étudiante. Si brillante qu’elle a réussi à décrocher haut la main son diplôme de magister.

    Mais même avec ce diplôme, Dalila n’a jamais pu rêver de conquérir de nouveaux horizons. Et pour cause, le chômage dans sa localité, Mostaganem, bat des records et martyrise les jeunes. Révoltée contre cette vie de misère et ce destin injuste, Dalila s’engage pour défendre la cause des chômeurs. Mais cet engagement vient de bouleverser sa vie car les autorités viennent de décider de la punir pour son combat en faveur de la dignité des jeunes diplômés Algériens exclus d’un marché du travail régi entièrement par la corruption et le népotisme.

    Mercredi, à 16 au moment elle se rendait au bureau de poste de Mostaganem, les policiers interpellent sans ménagement la jeune chômeuse : « c’est toi qui distribuais hier des tracts contre les autorités », s’écrient-ils. La jeune Dalila a beau essayé de se défendre en expliquant qu’il s’agit d’un appel provenant d’une organisation de la société civile, mais rien à faire, les policiers procèdent à son arrestation et l’embarquent au commissariat.

    « Je les ai suppliés de me relâcher car jamais dans ma vie je n’ai fait quelque chose de grave pour mériter de passer la nuit au commissariat. Je leur ai dit que je ne militais pour aucun parti politique, mais je défendais la cause des chômeurs », confie-t-elle à elwatan.com, les larmes aux yeux. Sous le choc, Dalila n’arrive toujours pas à réaliser qu’on l’a accusée de « servir les projets politiques de certaines organisations qui cherchent à destabliser l’Algérie » !

    « On m’a demandé si j’étais militante du parti de Said Sadi  ! On m’a interrogé pourquoi je voulais du mal à mon pays en appelant les jeunes à se révolter ! Mais, moi, je n’ai cherché qu’à informer les citoyens sur le rassemblement que nous allons tenir à Alger dimanche prochain. Est-ce un crime ? », se demande notre interlocutrice.

    Jeudi matin, le cauchemar de Dalila Touat ne fait que commencer. Présentée devant le procureur général, elle va passer des heures durant dans un tribunal comme un vulgaire malfrat. Parce qu’elle a cherché à défendre son droit de travailler, Dalila Touat a été inculpée de deux chefs d’inculpation « pour incitation à la désobéissance et rassemblement illégal » ! Relâchée jeudi vers les coups de 15 H 00, Dalila Touat ne trouve toujours pas la force à se relever de cette épreuve après ce grave abus d’autorité. « Quelqu’un comprend-t-il le chômage et la pauvreté qui étouffent les jeunes dans ce pays ? » S’interroge-elle en pleurant comme pour dire que l’injustice vient de briser son amour pour l’Algérie.

    Abderrahmane Semmar

  • Hassi Messaoud : Les gendarmes répriment violemment une manifestation de chômeurs !

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    El Watan le 17.03.11 | 13h21 

    Les forces de la Gendarmerie Nationale ont violemment réprimé dans la nuit de mercredi à jeudi des dizaines de chômeurs qui ont manifesté à l’entrée de Hassi Messaoud pour protester contre la corruption qui ronge les services du bureau de main-d’oeuvre de leur daïra, a appris jeudi elwatan.com de la part de Tahar Belabes, porte-parole du Comité national de la défense des droits des chômeurs.

    « Une quinzaine de jeunes chômeurs ont été grièvement blessés et au moins deux autres demeurent en état d’arrestation. Les forces anti-émeutes de la Gendarmerie ont roué de coups de nombreux chômeurs qui ont manifesté pacifiquement », s’indigne notre interlocuteur.

    Joint par téléphone, Sid Ahmed Daha, l’un des représentants des chômeurs de Hassi Messaoud, a confirmé jeudi à elwatan.com que de nombreux jeunes chômeurs ont subi un violent passage à tabac vers les coups de minuit. « Mercredi matin, nous avons fermé la route qui mène à l’entrée de Hassi Messaoud pour demander à rencontrer le chef de daïra afin de lui faire part de notre ras-le-bol contre le clientélisme et le népotisme du bureau de main-d’oeuvre de la ville la plus riche d’Algérie. Nous avons pacifiquement manifesté et à aucun moment nous n’avons cherché à provoquer les forces de l’ordre », explique Sid Ahmed.

    Notre interlocuteur assure que les 500 chômeurs qui ont fermé la route n’ont nullement utilisé des pneux brûlés ou des armes dangereuses. « Nous avons uniquement érigé des barricades en plaçant des pierres sur la route », confie encore Sid Ahmed selon lequel les chômeurs sont restés mobilisés durant toute la journée à l’entrée de la ville de Hassi Messaoud.

    Et quand la nuit est tombée, le chef de daïra s’est déplacé finalement pour rencontrer les chômeurs en colère avec la promesse de prendre en charge leurs revendications. « Nous avons calmement discuté avec lui. Nous avons dialogué autour de nos problèmes notamment le chômage qui frappe de plein fouet tous les jeunes de Hassi Messaoud. Le Chef de daïra s’est montré compréhensif et nous a promis des solutions. Nous avons décidé, des lors, de suspendre notre protestation », raconte Sid Ahmed Daha.

    Toutefois, à minuit, lorsque la route est débloquée et une grande partie des chômeurs sont rentrés chez-eux, un groupe d’une cinquantaine de manifestants a été encerclé par une centaine d’éléments des forces anti-émeutes de la Gendarmerie Nationale.

    « Ils nous ont empêchés de regagner nos quartiers. Et pourtant, on leur a dit que tout est réglé puisque nous avons conclu un accord avec le Chef de Daïra. Mais les gendarmes n’ont rien voulu comprendre. Ils nous ont dit : à cause de vous, nous avons été mobilisés jusqu’au bout de la nuit ! Alors, ils se sont vengés contre nous », s’écrie Sid Ahmed qui n’arrive toujours pas à se relever du choc psychologique que lui a causé ce traitement musclé.

    « Ils nous ont battus de tous les côtés. Les coups pleuvaient sur nos coprs. Beaucoup d’entre-nous se sont retrouvés avec une jambe ou un bras cassés. D’autres ont été blessés à la tête », témoigne, d’une voix émue, le jeune chômeur âgé de 33 ans. « Nous avons, poursuit-il, pris la fuite par le désert en pleine nuit. Ils nous ont pourchassés pendant quelques minutes avant de nous laisser partir avec les visages en sang ».

     

    Abderrahmane Semmar

  • Les « experts » occidentaux… et la leçon arabe


    par Daniel Vanhove

    Mondialisation.ca, Le 3 mars 2011

    Le constat est sans appel : malgré des chancelleries bien implantées, malgré des services secrets aussi nombreux qu’obscurs, malgré des milliers d’agents du renseignement, malgré des bases militaires aux quatre coins de la planète, malgré des officines de l’ombre, malgré des milliards dépensés dans leur technologie de la surveillance, malgré des pratiques infâmes de la torture pour arracher quelques aveux improbables, … les « experts » occidentaux – et jusqu’à ceux de Tel-Aviv pour ceux qui ne manquent jamais d’associer l’enclave sioniste dans l’espace occidental – n’ont rien vu venir de l’insurrection arabe. L’élémentaire question que chacun est donc en droit de se poser est : pourquoi ?

    La réponse, loin d’être complexe comme aiment à le présenter ces « experts » qui de la sorte tentent d’excuser leurs bévues et leur impéritie, est au contraire d’une simplicité confondante : s’ils n’ont rien vu venir c’est parce que fondamentalement l’Occident est d’une arrogance absolue qui le rend aveugle. Et il ne faut surtout pas croire que les choses changent parce qu’au détour de tel discours ou de telle intervention médiatisée, il est dit – pour la forme – que nous devrions mieux écouter nos « partenaires ». Dans la réalité, il n’en est rien. Nous ne les écoutons pas. Nous ne les avons jamais écoutés. Nous n’écoutons rien d’autre que nos propres intérêts, que nos « partenaires » sont priés de garantir par l’entremise d’une diplomatie servile qui nous les soumet.

    L’Occident est et reste profondément arrogant parce que depuis des siècles ses conquêtes guerrières lui ont permis d’asservir des pays entiers quand ce n’est pas des continents, comme l’Afrique ou les Amériques, qu’il a dépecés. Fort de ses victoires militaires, fort de ses pratiques coloniales, fort des matières premières et des richesses qu’il a pillées impunément, et fort de ses diktats auxquels il a contraint les peuples ainsi dominés – et qui continuent de l’être à travers les institutions occidentales, telles le FMI, la BM, l’OMC,… – il en a définitivement conclu à sa supériorité intellectuelle, morale, culturelle et, ne l’oublions pas, religieuse. Et ce n’est pas un hasard qu’à travers cette impression de toute-puissance, l’Occident ait produit de nouvelles théories comme celle de la « race » et ses dérives épouvantables qui en ont découlé. Il fallait un éclairage pseudo-scientifique pour expliquer voire légitimer doctement nos prouesses. Les faits ont ainsi conforté l’Occident qu’il était le plus fort partout où il posait le pied et il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui encore, cette mentalité suffisante d’invincibilité prévaut à presque tous niveaux ! La différence avec le passé n’est qu’apparente. Les comportements restent profondément arrogants. Il serait fastidieux d’établir une liste d’exemples tant ils sont nombreux, voire quotidiens comme l’ont encore illustrés les derniers réflexes d’une piètre diplomatie française, à l’image de son président. Et le discours dominant reste celui de la « civilisation » face à la « barbarie » qui nous guette et nous menace.

    Certains me rétorqueront que l’Orient non plus, n’a rien vu venir. Peut-être. Mais l’on ne change pas de culture comme de chemise, en se déclarant simplement « citoyen du monde ». Je n’y cède pas, ayant trop de respect pour les cultures qui ne sont pas la mienne et méritent une approche tellement plus subtile que l’adoption de quelque mode vestimentaire, culinaire, philosophique ou religieuse. Non qu’il ne faille tendre à cette citoyenneté du monde, mais pour y parvenir cela requiert bien plus qu’une déclaration. Et d’abord, cela requiert un travail de remise à plat de nos certitudes, de nos convictions, de nos approches, de nos relations à l’Autre et ses différences. A ceux-là mêmes qui chez nous, adoptent la philosophie bouddhiste via son Dalaï Lama, celui-ci disait à peu près : qu’avant de vouloir embrasser une autre culture il fallait en priorité explorer la sienne et s’y reconnaître. Etant Occidental, j’essaie donc de m’assumer en tant que tel – ce qui n’est pas toujours aisé – puis de comprendre ce qui se passe de ce côté du monde, ce qui n’est pas rien non plus.

    Ensuite, la différence avec l’Orient tient aussi du fait que c’est l’Occident très chrétien qui depuis des siècles domine le monde et lui imprime ses directives et ses lois. C’est aussi l’Occident qui n’a de cesse de donner des leçons à l’ensemble de la planète, s’estimant au-dessus des autres, par la puissance de sa technologie, tant scientifique que guerrière, l’amenant au fil de ses conquêtes à la puissance économique et financière que nous connaissons aujourd’hui. Puissance et arrogance sont souvent jumelles, de même qu’il est dit – et avéré – que le pouvoir corrompt…

    Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

    Mais certaines choses changent. Et malgré les apparences dans lesquelles l’Occident se drape, les équilibres qu’il impose dans un monde globalisé restent fragiles, provisoires et sont de plus en plus bousculés, pour ne pas dire contestés. L’Histoire ne s’arrête pas. Jamais. Pas plus aujourd’hui que demain. L’avoir cru et l’avoir adopté comme principe atteste de l’aveuglement arrogant de l’Occident, qui devrait donc veiller à ne plus se croire définitivement protégé par sa toute puissance. Et peut-être devrait-il commencer à écouter et prendre réellement en compte les intérêts de ses pairs, dans un nouvel équilibre.

    Aujourd’hui, la menace qui plane sur l’Occident est de ce type : ne pas voir, ne pas entendre, ne pas comprendre, ne pas admettre que sa suprématie se fissure, se lézarde et n’est plus incontestable. Maître absolu du monde, il doit apprendre à partager ce qu’il dérobait sans vergogne auparavant. Exercice difficile pour une culture dominante qui depuis des siècles a imprimé de son sceau tout ce qu’il touchait en considérant les autres comme inférieurs. Les récents exemples de nos différentes chancelleries viennent encore de le démontrer : personnel incompétent, hautain, menteur, suffisant et dès lors incapable de prendre la mesure des bouleversements actuels. Raison pour laquelle aucun d’entre nos « experts » occidentaux n’a rien vu venir, arcboutés sur l’obsession relayée en boucle depuis les attentats du 11 septembre 2001, d’une déferlante islamiste doublée d’un terrorisme qui renverseraient nos sociétés, avec en horreur absolue, la disparition de l’entité sioniste ayant englouti des dépenses incalculables dans l’effort qu’il a fallu déployer pour la maintenir debout. Politique absurde, à courte vue, sans voir que rien ne perdure sur des fondements injustes.

    Par ailleurs, quelle crédibilité l’Occident pense-t-il encore avoir, à travers des discours contradictoires sur les dictatures arabes courtisées hier, condamnées aujourd’hui pour usage excessif de la force, quand dans le même temps ses exactions en Irak, en Afghanistan, en Palestine ou ailleurs continuent à massacrer des civils chaque jour !? Arrogant, absurde, et intenable à terme…

    Quelle leçon à tirer des évènements actuels, et en faveur de qui ?

    Depuis plusieurs années, les citoyens occidentaux aussi dénoncent et réclament d’autres mesures que celles qui leur sont imposées par divers Directives et Traités qu’ils ne veulent pas, tant ils sont antisociaux : leurs gouvernements s’en moquent ! Et les écarts entre une poignée de toujours plus riches et les précarisés de plus en plus nombreux, se creusent. Ainsi la colère gonfle, les ressentiments s’accumulent, et le ras-le-bol enfle, avant une probable tempête. Mais les autorités n’entendent ni ne voient rien, trop affairées à satisfaire l’oligarchie qui les emploie. Comment penser dès lors qu’elles auraient la capacité de comprendre ce qui se passe à quelques milliers de kilomètres de leurs salons feutrés ?

    Dans une culture qu’ils n’appréhendent qu’à travers des clichés réducteurs et éculés, et que déjà sous leurs balcons ils ne comprennent rien de ce qui s’y passe, demander ne fut-ce que d’entendre l’Autre est impossible, impensable à ces incultes. Comme lors du récent remaniement ministériel, où dans une obsession proche de la névrose, le président Sarközy de Nagy Bocsa n’a pu s’empêcher un couplet sur le risque terroriste lié à l’immigration massive de réfugiés passant désormais à travers les mailles d’une Libye n’assurant plus son rôle de flic pour lequel l’UE soutenait son dictateur. Ainsi, après le « savoir faire français » en matière de répression policière, voici les réfugiés réduits d’un coup de plume à une potentielle et énième menace terroriste. C’est tout simplement affligeant !

    A tout citoyen lambda, ces choses paraissent évidentes. A ceux qui se pensent en « élites », ces évidences échappent. Elles sont incapables de comprendre la leçon que leur donne la rue arabe qui loin d’en appeler à un déferlement islamiste, ne fait que réclamer plus de liberté, plus de justice et une redistribution équitable des richesses détenues par une poignée, leur renvoyant ainsi à la figure leur propre modèle socio-économique aboutissant à une impasse. Mais cela paraît tellement lointain à ces oligarques tout affairés à se demander dans des raisonnements caducs et inadaptés, comment protéger leurs intérêts à travers ces soulèvements, qu’ils ne comprennent pas que demain cette leçon pourrait bien nous servir et surgir sous leurs fenêtres…

    Ces derniers jours, l’on a pu lire et entendre de la part de ces arrogants combien les dictateurs arabes récoltent ce qu’ils ont semé tant ils sont déconnectés des réalités de leur population. N’allez surtout pas croire que nos dirigeants et tous ceux qui reniflent autour du pouvoir, le sont moins…

    Daniel Vanhove –

    Observateur civil

    Auteur

    02.03.11

    Daniel Vanhove –Observateur civil, Auteur de La Démocratie Mensonge – 2008 – Ed. Marco Pietteur – coll. Oser Dire.

  • Les restrictions qui frappent les manifestations en Algérie doivent cesser »

    source :tsa



    Dans une lettre adressée au président de la république Abdelaziz Bouteflika, l'American Federation of Labour and Congress of Industrial Organisations, (AFL-CIO), principal regroupement syndical aux États-Unis avec 12,2 millions de membres, se dit extrêmement préoccupée de la situation qui prévaut en Algérie. « C’est avec grande affliction que retentit le bruit de la brutalité des policiers exercée contre les syndicalistes et les civils qui pacifiquement organisent des marches afin d’exprimer leur malaise quant à l’augmentation des prix des denrées alimentaires, le manque de logement ainsi que leurs soucis socio-politiques croissants », lit-on dans cette lettre datant du 4 mars dernier.

    Les étudiants, les partis politiques, les organisations syndicales et associations sont sortis dans la rue « pour exprimer leurs frustrations légitimes dues au manque d’opportunités d’emploi, aux conditions économiques inéquitables et à ce qu’ils qualifient de corruption généralisée et d’injustice sociale en Algérie », ajoute la Fédération. Même si cette organisation américaine considère la levée de l’état d’urgence, qui était en vigueur depuis dix-neuf ans, comme étant une avancée considérable, elle reste préoccupée par « les restrictions sévères qui frappent les marches et les manifestations en Algérie ».


    « Ces restrictions doivent cesser immédiatement... Nous appelons le gouvernement à cesser de recourir à la force contre des manifestants pacifistes et de lever toutes les restrictions qui continuent à réduire le champ d’expression de la liberté d’association et de rassemblement »,
    ajoute-t-elle.

  • c'est pas un limogeage,c'est une honte pour la justice algerienne.

    L’ex-inspecteur général de la justice «repêché»

    L’inspecteur général du ministère de la Justice, qui vient d’être relevé de ses fonctions pour fautes graves, s’en sort finalement à bon compte.
    Alors que tout le monde pensait qu’il allait subir les foudres de sa tutelle, on apprend qu’il vient d’être nommé conseiller à la chambre criminelle de la Cour suprême.

  • NUIT DE BARRICADES À SALEMBIER Le réveil douloureux du casseur de marches



    Samedi 5 mars, des groupes de jeunes, recrutés pour casser du marcheur, montrent les biceps et jouent du couteau à El-Madania (ex- Salembier). Lundi 14 mars, dans la même commune, des barricades sont érigées et des pneus brûlés par des centaines de résidants réclamant un toit. Dure est la réalité quand, passé l’excitation d’un samedi de marche, elle vous rappelle à votre condition de citoyen laissé-pour-compte.
    Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir)- A les voir si excités ce fameux samedi 5 mars, usant de l’invective raciste et de la lame pour chasser des manifestants ayant répondu à l’appel de la CNCD, on penserait que les jeunes de Salembier étaient si bien lotis et si bien logés qu’ils se sont sentis le devoir de veiller à ce que personne ne viennent perturber leur quiétude. On ne les penserait pas si mal dans leur existence qu’ils éructeront de colères sourdes dix jours plus tard, dressant, à la nuit tombée, des barricades et brûlant des pneus à couvrir de noir fumée la cité. Raison de cette colère, cette fois dirigée contre le pouvoir auquel ils ont prêté main-forte lors de la marche réprimée de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie ? Une histoire de relogement. «Cela fait 20 jours que nous avons sollicité une entrevue avec le wali délégué de Sidi M’hamed pour lui faire part de nos préoccupations mais en vain», ont affirmé les locataires de l’immeuble «El Bahia», les principaux instigateurs et meneurs de la protestation. Pour eux, il est inconcevable que les autorités procèdent au relogement des occupants des bidonvilles tout en les ignorant, eux qui, au demeurant, se disent légitimement éligibles au relogement. Ils ont accusé le président de l’Assemblée communale de Salembier de tergiverser à solutionner leur problème… à faire peu de cas de leurs revendications. La police, envoyée en renfort sur place, n’est pas intervenue. Elle s’est contentée d’observer. Certainement pour ne pas envenimer la situation. Mais toujours est-il que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour dégager des espaces publics obstrués par les barricades. Cela étant, la protestation des citoyens de Salembier contre la précarité de leur existence apporte incidemment le démenti de ce que les jeunes qu’on rameute et dresse en rangs de bataille les samedis de marche pour aider à réprimer les manifestations pacifiques de la CNCD sont agités par des mains qui se tapent dans l’ombre. Car il est établi à travers ce qui vient de survenir à Salembier que ce n’est pas de la quiétude de leur quartier que les jeunes sont jaloux. Ils ne sont pas les privilégiés du système que les marcheurs de la CNCD dénoncent et combattent mais que, eux, ont cru bon faire de soutenir.
    S. A. I.

  • boutef et le drs reste pantois!!!!

    BOUTEFLIKA, BENSALAH, ZIARI, BESSAÏEH, OUYAHIA ET BELKHADEM
    Seconde réunion secrète


    Abdelaziz Bouteflika a présidé une autre rencontre avec les plus hauts responsables de l’Etat au niveau de la présidence. Elle a eu lieu, avant-hier, lundi, dans l’après-midi, et dans le plus grand secret, avons-nous appris de source bien informée.
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Y ont pris part le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaïeh, ainsi que le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem. Ce sommet de la haute hiérarchie institutionnelle intervient après celui tenu dans les mêmes conditions entre les mêmes responsables, mercredi puis jeudi dernier. Et, bien entendu, rien n’a filtré publiquement de ce conclave. Mais leur nature, de même que la proximité dans le temps de ces réunion ne laissent plus de doute quant à l’importance des décisions que s’apprête à prendre Bouteflika. Comme nous l’annoncions dans l’une de nos précédentes éditions, Bouteflika prépare une révision constitutionnelle. «Le président prend ainsi l’avis des principaux responsables sur la situation générale du pays, et les implications induites par la nouvelle conjoncture internationale », nous confie notre source. Avant de préciser : «Pour sûr, une révision de la Constitution est à l’ordre du jour. Mais pas dans les formes spectaculaires sur lesquelles on spécule ici ou là. Il s’agira de la révision de quelques articles seulement. » D’ailleurs, cette même révision était annoncée par Bouteflika en 2008 puis en 2009, déjà. «Les changements les plus probables concerneraient un renforcement des prérogatives du Parlement et du Premier ministre.» Le retour également à la limitation des mandats présidentiels ? «Seul le président le sait, pour le moment», se contente de répondre notre source. Une autre question aurait été évoquée lors de ces réunions autour de Bouteflika : «Une éventuelle dissolution de l’Assemblée populaire nationale. Mais ceci dépendra de l’évolution de la situation.»
    Ziari, Ouyahia et Belkhadem en conclave nocturne à l’APN

    Avant-hier lundi, également, une autre réunion restreinte et secrète s’est tenue dans le bureau du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, qui a reçu, jusqu’à une heure tardive, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, le ministre d’Etat représentant personnel du président. Une longue séance de travail a regroupé ces trois hommes «autour de plusieurs questions », nous confie-t-on de bonne source. «Comme le veut le protocole, c’est Ziari, président de l’Assemblée et troisième personnage de l’Etat, qui reçoit. Il s’agit donc d’une séance de travail officielle au sujet de textes législatifs. Ce qui suffit pour comprendre le caractère urgent de la chose», commente encore notre source, qui croit savoir qu’il «s’agit essentiellement du code communal». Le texte en question, actuellement en débat au niveau de l’Assemblée, a été préparé dans une conjoncture qui n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui. «Ce texte, qui prévoit une hégémonie certaine de l’administration sur les élus, ne cadre plus avec le nouveau contexte national et international et doit être impérativement revu et de façon substantielle. » Selon notre interlocuteur, «les trois hommes se sont, entre autres, penchés sur la meilleure manière de rattraper le coup». Retrait du texte ? Rectificatifs à travers la procédure des amendements ? Une chose est sûre, en tout cas, le code communal, tel qu’envoyé à l’APN, est une copie à revoir.
    Report de la réunion du gouvernement

    Ahmed Ouyahia a finalement reporté la réunion du gouvernement qui devait se tenir en deux jours, hier et aujourd’hui «à une date ultérieure», selon une source proche du Premier ministère. «La visite du Premier ministre tunisien, hier à Alger, et qui n’était pas programmée de longue date, a tout chamboulé. Mais ce n’est pas tout. Il y a d’autres priorités en ce moment, particulièrement le code communale à rattraper. »
    K. A.

  • Kadhafi : Sarkozy est fou

    Le leader libyen, Mouammar Kadhafi, estime que le président français est fou. C’est ce qu’il a déclaré dans une interview accordée à une télévision allemande. Il menace également les Occidentaux de ne plus faire d' affaires avec eux...
    Kadhafi et Sarkozy dans les guigniols par titi9720093140

  • Le DG de la Fonction publique limogé

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait décidé de relever le directeur général de la Fonction publique, Djamel Kherchi, de ses fonctions.

    •  
    • La décision a été prise et devrait être rendue publique dans les plus brefs délais, selon des sources bien informées. Le limogeage du DG de la Fonction publique intervient, suite aux mécontentements que provoque l'administration de Kherchi.
    • La Fonction publique est pointée du doigt par plusieurs secteurs, notamment l'Éducation nationale.  En effet, le ministre du secteur, Boubekeur Benbouzid a récemment accusé le responsable de la Fonction publique d'avoir fait perdre à l'éducation nationale un semestre de travail.  
    • La lenteur de l'administration de Kherchi dans le traitement des dossiers et l'organisation des concours et validation des résultats est mise en cause.
    • A travers ce changement, le gouvernement cherche à éliminer les obstacles qui pourraient freiner l'emploi et par conséquent attiser les conflits sociaux.    
  • LES JEUNES MAROCAINS CONDAMNENT LA RÉPRESSION Les manifestations du 20 mars maintenues


    du 20 février, qui revendique des réformes démocratiques au Maroc, a condamné lundi la répression de manifestants la veille à Casablanca et appelé au maintien des rassemblements prévus le 20 mars dans plusieurs villes pour demander des changements politiques profonds.
    «Le discours (royal) du 9 mars est un premier acquis pour le peuple marocain parce qu’il a annoncé des réformes constitutionnelles nouvelles. Mais il a été suivi d’un processus de répression contre notre mouvement que nous condamnons vivement», a indiqué le mouvement du 20 février dans un communiqué. Des dizaines de personnes ont été blessées, certaines grièvement, dimanche à Casablanca, dans la répression par la police marocaine d’une manifestation pour des réformes à l’appel du mouvement, ont rapporté des témoins.
    Le roi Mohammed VI avait promis mercredi d’importantes réformes démocratiques allant notamment vers un renforcement du Premier ministre et l’«élargissement des libertés individuelles», dans son premier discours à la nation depuis les manifestations du
    20 février pour réclamer plus de démocratie et moins de corruption. «Ce discours (royal) comporte des formules ambiguës qui nous poussent à douter de la volonté de changement et de réforme et nous incitent à maintenir la date du 20 mars pour de nouvelles manifestations au Maroc», selon le communiqué.
    «Nous demandons une nouvelle constitution garantissant une véritable séparation du pouvoir et une justice indépendante, ainsi que la suppression des dispositions constitutionnelles qui consacrent la sacralité du pouvoir politique central», ajoute le mouvement du 20 février.
    Des manifestations ont eu lieu le 20 février dans plusieurs villes du Maroc, à l’appel de jeunes via Facebook pour réclamer des réformes politiques «urgentes» et une limitation des pouvoirs du roi.

    R.I

  • MIRAL SUSCITE LA COLÈRE DES ISRAÉLIENS


    Un film sur le conflit israélo-palestinien à l’ONU
    s Nations unies pour avoir autorisé dans ses locaux la première présentation aux Etats-Unis d’un film sur le conflit israélo-palestinien. Une présentation de Miral du metteur en scène juif américain Julian Schnabel, devait avoir lieu lundi soir dans le hall de l’Assemblée générale de l’ONU.
    Le film est basé sur un roman autobiographique de la journaliste palestinienne Rula Jebreal qui retrace le conflit israélo-arabe après 1948 avec une perspective palestinienne.
    Le premier rôle est joué par l’actrice indienne Freida Pinto, qui a joué dans Slumdog Millionaire. «C’est clairement une décision politique de l’ONU, une décision qui montre un mauvais jugement et un manque d’équilibre», a souligné la mission israélienne à l’ONU dans une déclaration qui appelle le président de l’Assemblée générale, Joseph Deiss, à ne pas accueillir cet événement au siège de l’ONU. Le porte-parole de l’Assemblée générale, Jean-Victor Nkolo, a nié qu’il y ait un «lien politique» avec le film, une co-production française, israélienne, italienne et indienne. «C’est juste une séance», a-t-il dit.
    «Plusieurs films ont été montrés à l’ONU». Mais Haïm Waxman, ambassadeur adjoint israélien, a souligné: «Nous ne connaissons pas d’autre film avec un tel contenu politique controversé qui ait reçu une telle adhésion du président de l’Assemblée générale».
    En réalité, la première de Miral a lieu alors que l’ONU a renforcé récemment sa condamnation de la reprise de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens qui, selon les Palestiniens, empêche la reprise des négociations de paix. Julian Schnabel a remporté le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 2007 pour son film Le Scaphandre et le Papillon.
    M.Schnabel de même que Rula Jebreal et des acteurs du film seront à la première du film, tourné en Israël et en Cisjordanie. «Evidement c’est une histoire palestinienne, mais il est très important qu’une personne juive américaine raconte une histoire palestinienne», avait déclaré M.Schnaebel, 58 ans, à l’AFP l’an dernier avant que Miral ne soit montré au Festival de Venise.
    Comme Rula Jebreal, Miral a grandi dans un orphelinat à Jérusalem-Est, créé par une riche famille palestinienne qui, un matin de 1948, avait rencontré 55 enfants échappés d’un village envahi par des militants juifs radicaux. Le film retrace la vie de deux femmes, Miral et la fondatrice de l’orphelinat, jusqu’aux accords de paix d’Oslo en 1993.
    «Tout vient de ce que je suis un juif américain, et c’est pourquoi cela m’a touché, parce que c’est une grande partie de ma vie», a indiqué M.Schnabel. «Il est important pour les musulmans d’entendre cela, il est important pour le peuple juif d’entendre cela, et pour Israël et pour les gens partout», a-t-il ajouté.

    R.C

  • El Gueddafi met à profit l’indécision internationale

    LES TROUPES LIBYENNES PROCHES DE BENGHAZI


    Des insurgés appellent au secours à Al Ajdabiya bombardée par l’aviation d’El Gueddafi

    S’il existe une volonté commune de mettre la pression sur le régime El Gueddafi, concrètement rien n’est encore fait!

    Les troupes du colonel El Gueddafi poursuivaient hier les «purges» des villes occupées par l’opposition. Pendant ce temps, l’espoir d’une prise de décision de la communauté internationale existe toujours malgré ses tergiversations. Ainsi, le G8 (groupe réunissant les pays les plus riches du monde) s’est séparé hier sans parvenir à une quelconque décision butant sur les indécisions des uns et le scepticisme des autres. Toutefois, la proposition française, de créer une zone d’exclusion aérienne et du renforcement des sanctions contre le clan El Gueddafi, à laquelle se sont associés les Etats-Unis et la Grande- Bretagne, a fait l’objet d’un projet de résolution dont copie devait être distribuée aux membres du Conseil de sécurité de l’Onu. «La Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Liban, pour la Ligue arabe, mènent les efforts pour bâtir une résolution qui devrait être officiellement envoyée (hier) aux autres membres du Conseil de sécurité», a déclaré un diplomate occidental sous couvert d’anonymat. Dans les conclusions d’une réunion de deux jours des chefs de la diplomatie du G8, fruit d’un accord laborieux, nulle mention n’est cependant faite d’une zone d’exclusion aérienne, voulue à l’origine par Paris et Londres. Berlin y est opposée, selon un diplomate français. Dans ce document, les ministres du G8 demandent «à Mouamar El Gueddafi de respecter les légitimes revendications du peuple libyen concernant ses droits fondamentaux, la liberté d’expression et une forme représentative de gouvernement» et le mettent en garde «contre les dramatiques conséquences d’un refus de sa part». Le G8 est, toutefois, d’accord pour dire qu’il faut de nouvelles mesures à l’encontre du pouvoir (libyen), une discussion urgente au Conseil de sécurité de l’ONU et une réponse à l’appel de la Ligue arabe de ce week-end pour une protection de la population civile en Libye. Sur le point de récupérer les deux grandes dernières villes, qui échappent à son contrôle, El Gueddafi a mis à profit les désaccords de la communauté internationale, pour terminer sa sanglante tentative de reprendre pied dans les provinces libérées. Pour Londres, Paris et Berlin, «il y a une volonté commune d’accroître la pression sur le régime El Gueddafi». Ainsi, sur le terrain, El Gueddafi, «marque des points», a admis Alain Juppé, qui a reconnu que la communauté internationale ne pourrait pas empêcher le colonel de reprendre Benghazi. Hier, des centaines de civils et insurgés arrivaient à Benghazi, fuyant Ajdabiya, sous le feu continu des troupes du colonel El Gueddafi. «Nous avons reçu beaucoup de bombes. Ils bombardent les maisons et les civils. C’est pour ça que nous sommes partis», a déclaré un insurgé. Ajdabiya, dernier obstacle avant le fief de l’opposition, est ainsi sur le point de tomber entre les mains des forces loyales à El Gueddafi.

    Nardjes FLICI

  • Une Guerre pour le Pétrole et l’Empire

    George Gruenthal
    NYC Working People Voice

     

    Les États-Unis ont envahi et ont occupé l'Irak, comme ils ont envahi plus tôt et occupé l'Afghanistan. D'autres pays, aussi bien "ennemis" et anciens "amis" du gouvernement américain sont sous la menace d'une attaque. Dans les pays sous l'occupation, la résistance au pouvoir des États-Unis et de ses marionnettes continue – chaque jour, des milliers d'Irakiens sont dans les rues, chantant " États-Unis retourne chez toi."

    La guerre à l'Irak a été faite contre l'opposition de la majorité écrasante des peuples du monde, y compris un grand nombre aux États-Unis. Bush est allé contre les vœux de la majorité dans l'ONU, sans l'approbation du Conseil de Sécurité, avec l'opposition de beaucoup de ses alliés de L'OTAN. Il était prêt à risquer d'aliéner l'amitié avec la Russie et la Chine. Pour comprendre les raisons de cela, nous devons connaître pourquoi il y a la guerre.

    Les États-Unis essayent d'assurer qu’elle est la seule superpuissance qui peut dominer le monde. Ils aspirent à éliminer n'importe quel gouvernement n'importe où qui maintient quelque indépendance de l’autorité des sociétés monopolistes américaines. C'est pourquoi, dans l’infâme discours de "l'axe de mal", il a visé l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord. L'Irak était le premier de ces pays à être attaqué, en grande partie parce qu'il possède les réserves pétrolières les deuxièmes plus grandes du monde.

    Les États-Unis veulent contrôler cette provision énorme de pétrole. Il a besoin de cela, non pas pour fournir du pétrole bon marché aux consommateurs, mais pour maintenir la domination des monopoles pétroliers américains sur le marché mondial. Et le pétrole bon marché n'est pas dans les intérêts des profits de ces monopoles.

    Deuxièmement, en dominant les réserves pétrolières du monde cela forcera d'autres pouvoirs dans le monde à dépendre des monopoles américains pour leur pétrole. L'Irak sous Saddam Hussein a été limité dans sa capacité de vendre son pétrole sur le marché mondial, en raison des sanctions E.U/ONU, toutefois, il a maintenu des relations commerciales normales avec l'Allemagne et la France, qui n'ont pas leur propre réserve pétrolière. Ce qui était plus mauvais, en autant que les monopoles américains et leur gouvernement étaient concernés, c’était qu’il conservait les réserves de ses ventes pétrolières en Euros (la nouvelle monnaie des pays de l'Union européenne) et pas en dollars. Il a aussi acheté des marchandises, y compris quelques marchandises militaires de l'Union européenne aussi bien que de la Russie et de la Chine.

    L'Iran est aussi relativement indépendant des États-Unis et a aussi de bonnes relations avec les pays de l'Union Européenne, la Russie et la Chine. Comme le Venezuela, l’Iran a aussi considéré de garder ses réserves pétrolières en Euros. L'UE a rapidement développé sa puissance économique et financière, bien que militairement ce soit toujours loin derrière les États-Unis. Elle Ia exporté son capital plus rapidement que les États-Unis à certaines régions clefs, y compris beaucoup de l'Europe de l'Est et les parties du Moyen-Orient. Cela a mené d'autres pays dans le Moyen-Orient, y compris des clients américains clefs comme l'Arabie Saoudite, à se distancer eux-mêmes des États-Unis. Non seulement l'Arabie Saoudite refuse de participer à la guerre U.S.British contre l'Irak, mais elle a aussi considéré de garder l'argent des ventes énormes de pétrole en Euros. L'Arabie employait toujours ses réserves de dollar pour acheter des quantités énormes de marchandises, des marchandises particulièrement militaires, des États-Unis. Si l’A.S changeait en Euros cela lui faciliterait ses achats de ces marchandises de l'UE. Cela pourrait sérieusement affecter le commerce extérieur américain et sa balance des paiements. C'est la raison pourquoi un des commentateurs les plus réactionnaire mais intelligent dans la presse capitaliste, Michel Kramer de New York "Daily News",a déclaré le 21 mars de cette année que "Après l'Irak, trois nations, toutes vues comme soutenant Al Qaeda de façons diverses, seront les premières dans les vues de l'Amérique: la Syrie, l'Arabie Saoudite et l'Iran. Aucune ne sera envahie, mais toutes doivent être traitées." Si les États-Unis sont couronnés de succès dans l'occupation de l'Irak, il est très possible qu'un ou plus de ces pays seront les cibles d'une invasion américaine future, même sans preuve de n'importe quels liens avec Al Qaeda.

    Depuis la fin "de la Guerre froide," les États-Unis ont trouvé du plaisir à être la seule superpuissance. Mais le développement d'un bloc concurrentiel de l'UE, la Russie, la Chine et un certain nombre de pays "du tiers-monde" stratégiquement importants est une possibilité réelle. Peu de temps après le 9-11, le Président russe Vladimir Poutine a fait une visite au Parlement allemand à Berlin. Dans son discours là il a dit : "personne ne nie la grande valeur des relations de l'Europe avec les États-Unis. Mais je suis de l'avis que l'Europe renforcera à la longue sa réputation comme un centre puissant et indépendant de la politique mondiale seulement, si ses propres potentialités sont combinées avec les ressources naturelles territoriales et humaines de la Russie aussi bien qu'avec son économie, sa culture et son potentiel de défense. " (Cité dans le Frankfurter Algemeine Zeitung, le 27 septembre, 2001.) Bien que ce discours n'ait pas été bien rendu public dans ce pays, il a été certainement pris au sérieux par le gouvernement américain.

    Un document américain établit comme but la domination mondiale

    La possibilité du développement d'un rival aux intérêts des monopoles américains a mené à quelques changements importants dans la planification stratégique américaine. Le gouvernement a sorti un document très important en septembre 2002 appelé "la Stratégie de la Sécurité Nationale des États-Unis d'Amérique" (sur le web à: http://www.whitehouse.gov/nsc/nss.pdf). Bien qu'il soit exprimé dans une forme assainie pour l'opinion publique, il fait comprendre que les États-Unis essayeront de maintenir son statut comme la seule super puissance mondiale. Parmi d'autres choses il a exposé : "nos forces seront assez fortes pour dissuader des adversaires potentiels de poursuivre un développement militaire dans les espoirs de surpasser, ou d’égaler, le pouvoir des États-Unis" (p. 30). Ce même document avance aussi des nouvelles doctrines militaires, y compris le besoin de se battre avec des guerres préventives. En rapport avec cela, il a statué que : "les États-Unis exigeront des bases et des stations en Europe occidentale et au Nord-est de l'Asie et au-delà d, aussi bien que des dispositions d'accès provisoires pour le déploiement de longue distance des forces américaines" (p. 29). Il a déjà acquis des bases permanentes en Afghanistan et s'attend d’en obtenir en Irak occupé et il a gagné des bases provisoires en Asie Centrale aussi bien qu'au Golfe Persique.

    Ce sont les raisons pour la division au Conseil de Sécurité de l'ONU et en particulier parmi les puissances de L'OTAN sur l'invasion de l'Irak. Pendant la Guerre du Golfe en 1991, les États-Unis étaient capables de former une large coalition avec les pays européens, la Russie, la Chine et la majorité des pays du Moyen-Orient contre l'Irak. Cette coalition s'est essentiellement tenue pendant la guerre contre la Yougoslavie en 1999 et la guerre contre l'Afghanistan en 2001.

    Mais cette coalition a commencé à s’émietter quand la France, la Russie, la Chine et la majorité du Conseil de Sécurité se sont opposée à n'importe quelle résolution du Conseil de Sécurité supportant la guerre américaine contre l'Irak. La France et d'autres pays de l'UE aimeraient toujours avoir une part du gâteau une participant dans "la reconstruction" de l'Irak sous une couverture de l'ONU. Cependant, l'opposition de tous ces pays a forcé les États-Unis d'aller presque seul dans sa guerre contre l'Irak. (La Grande-Bretagne, son seul allié significatif, est le seul pays en Europe avec sa propre provision de pétrole de la Mer du Nord et elle a refusé de joindre les autres pays de l'UE dans l'acceptation de l'Euro comme sa monnaie. Cela a aidé à exposer les buts du gouvernement américain dans sa guerre pour le pétrole et pour les intérêts des monopoles américains dans l'ensemble.

    La guerre américaine contre l'Irak est seulement la dernière d’une série de guerres déchaînées d'agression. Hitler a commencé la Deuxième Guerre Mondiale en proclamant le droit d'envahir n'importe quel pays qui résisterait aux préceptes des monopoles allemands et de leur gouvernement fasciste. Le régime de Bush a aussi promis une période "de guerres infinies" contre ceux qui ne se soumettent pas aux intérêts des monopoles américains. En plus de ses guerres principales, les États-Unis ont récemment envoyé des troupes aux Philippines et en Colombie pour se battre contre les mouvements nationaux de libération dans ces pays; il a même envoyé des troupes en ancienne république Soviétique de la Géorgie.

    La course d'Hitler à la guerre a été accompagnée par l'élimination totale des droits des travailleur allemands. Bush mène aussi une attaque sur les libertés civiques des travailleurs américains, quoiqu'à une allure quelque peu plus lente. Il fait la promotion d’un chômage massif comme une source de travail bon marché et a annoncé son intention d'éliminer environ 800,000 syndiqués des emplois fédéraux. Cette course américaine vers la guerre et la suppression des droits démocratiques doivent être défaites par les actions unies de tous les travailleurs et des forces démocratiques dans le monde entier. Dans cette action unie, les travailleurs des États-Unis, qui s'opposent déjà à cette guerre dans de grands nombres, doivent être debout ensemble avec la majorité des peuples du monde. C'est la tâche de toutes les forces progressives d’aider à organiser cette résistance!

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  • AFRICOM, les mains de Bush sur le pétrole

      Le chef d’Etat major de l’armée s’est emparé du pouvoir et a mis aux arrêts le président de la République. Du Congo à la Mauritanie, les USA augmentent leur présence militaire en Afrique et «conseillent» les gouvernements.

     

    A confirmation de «l’importance de l’urgence stratégique en Afrique», en février 2007 le président Bush a décidé de créer l’Africom, l’organisation qui contrôle les forces militaires US en Afrique. Africom à l’instar de Centcom (contrôle militaire Central) et Eucom( Contrôle militaire Européen), concentre l’ensemble du commandement des forces militaires qui opèrent sur le territoire africain sous une unique structure. Africom confie plusieurs actions de nature non militaire - comme la construction d’écoles et le creusement de puits - qui étaient du ressort des ONG américaines, à la juridiction du Département d’État à la Défense. La création de l’Africom est justifiée par la lutte au terrorisme, bien que le pétrole semble en être la cible principale : «Une mission clé confiée aux forces militaires US en Afrique qui vise à garantir que les zones pétrolifères du Nigéria, qui dans le futur pourraient constituer 25 pour cent de l’ensemble du volume de pétrole importé par les USA soient sous son contrôle», explique le général Charles Wadd, commandant des forces militaires américaines en Europe dans une interview relâchée au journaliste Greg Jaffe du Wall Street Journal.

    Afin de sécuriser et contrôler les voies d’accès au pétrole - non seulement pour la nation, mais aussi pour les compagnies pétrolifères - l’administration Bush s’est entièrement reposée sur les forces militaires.



    L’écrivain Kevin Phillips a forgé un nouveau mot «l’impérialisme pétrolifère» afin de décrire les politiques de l’administration Bush dans ce domaine, et «l’aspect déterminant et la transformation de la force militaire US vers une réalité qui vise a exercer une forme de protectionnisme sur l’économie mondiale du pétrole». En labellisant ces opérations sous l’étiquette ‘de la guerre au terrorisme’, Bush a réalisé le plus grand renforcement des forces militaires qui n’ai jamais existé depuis la fin de la guerre froide. Si l’on se référè la carte des opérations des Big oil outre atlantique en relation aux réserves pétrolifères restantes dans le monde et des routes de transport du pétrole, on peut se faire une idée de ce renforcement et prévoir le futur déploiement de forces militaires américaines. L’Afrique, qui possède environ 10 pour cent des réserves de pétrole est désormais une zone où ce renforcement des Big oil et des forces militaires américaines s’accroît le plus. D’après le Département d’État de l’énergie des Etats-unis, entre l’année 2000 et l’année 2007 les importations US de pétrole en provenance d’Afrique ont augmenté de 65%, de 1.6 à 2.7 millions de barils par jour. Ces importations ont mis en exergue la progression en pourcentage de l’ensemble du volume de pétrole importé par les USA : un accroissement qui progresse de 14.5 pour cent en 2000, à 20 pour cent en 2007. Il est à prévoir une ultérieure augmentation à l’avenir. Une progression couplée : Plus les USA importent du pétrole africain, plus leurs compagnies augmentent leurs réserves africaines et plus ils renforcent leur présence dans ce continent. D’après les données 2008 du Sec, Chevron, ConocoPhillips et Marathon, entre autres compagnies américaines, renforcent leur présence par opérations à trois ou à quatre dans les pays suivants : Algérie, Angola, Cameroun, Tchad, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Lybie, Nigeria. Le secrétaire du Département d’État de l’énergie des Etats-unis, Samuel Bodman, a récemment déclaré que les compagnies pétrolifère américaines espèrent ultérieurement élargir leurs opérations en incluant Madagascar, le Bénin, Sao Tomé-et-principe et et la Guinée Bissau

    Il est à noter que la Shell et la BP, toutes deux importantes sociétés affiliées actives dans les campagnes politiques américaines et dans les manœuvres des lobbies nationaux, sont en train d’étendre leurs opérations - par ailleurs déjà importantes - en Afrique.

    L’administration Bush a de plus en plus impliqué le Département de la Défense afin de rendre plus stables les gouvernements africains qui soutiennent son administration et les compagnies pétrolifères (américaines ou affiliées) en leur garantissant la ‘docilité’ de leurs peuples (que l’on pourrait définir soumis au dictât). Elle a aussi a augmenté les fournitures d’armes et les entraînements militaires à destination du continent africain : Les destinataires directs actuels sont les pays suivants :
    Angola, Algérie, Botswana, Tchad, Côte d’ivoire, République du Congo, Guinée Equatoriale, Erythrée, Ethiope, Gabon, Kenya, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Soudan et Ouganda.

    Le Général James Jones, commandant de l’Eucom, a annoncé que les bâtiments de guerre de la Marine américaine pourraient diminuer leurs visites en méditerranée et «passer plus de temps à silloner les côtes occidentales de l’Afrique». Dans la base de la légion étrangère française du Camp Lemonier, à Djibouti, les militaires américains, qui se sont unis à la Task force de la corne d’Afrique, se ’sentent comme chez eux’.
    Le commandement d’Africom possède actuellement son quartier général en Allemagne, mais prévoit de «stabiliser sa présence» dans le continent africain. Il existe plusieurs options pour l’installation de bases militaires américaines, dont une qui consisterait à installer une base navale et un port dans la petite île de Sao Tomé sur la côte du Gabon en afrique occidentale. Le Pentagone envisage la possibilité d’installer de nouvelles bases au Sénégal, Ghana et au Mali.
    Les compagnies pétrolifères américaines ont utilisé l’apport des forces militaires et de sécurité africaines afin de sauvegarder leurs intérêts. Il serait plus honnête de leur part que la supervision de telles opérations soit plus transparente. Dans le long terme, cette prise de risques dépasse les bénéfices. Les USA sont engagés dans une guerre pour le pétrole en Irak et leurs forces armées en sont conscientes. John Abizaid, général à la retraite du Commandement central et des opérations militaires en Irak, a déclaré que le but de la guerre «est sans l’ombre d’un doute le contrôle du pétrole [ gisements d'hydrocarbures]». Le problème qui se profile, à l’instar du cas Irakien, dérive de la présence militaire massive américaine qui contribuera à aggraver une situation dramatique existante et qui provoquera une hostilité interne, une instabilité nationale et une colère envers les États-Unis.

    Djamaledine Benchenouf, Le Quotidien d’Algérie

  • le pétrole et USA.

     

     

     
    07:23

    "11 Septembre: à qui profite le crime ?"...

    Une courte vidéo signée Reopen911 qui permet une meilleure compréhension de ce qui s’est joué avant, durant et après le 11 septembre 2001...
    11-septembre2001PNACnorthwoods
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    il y a 3 ans
    La face cachée du pétrole - 1sur6  
    19:48

    La face cachée du pétrole - 1sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 2sur6  
    15:16

    La face cachée du pétrole - 2sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 3sur6  
    15:57

    La face cachée du pétrole - 3sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 4sur6  
    19:20

    La face cachée du pétrole - 4sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 6sur6  
    19:23

    La face cachée du pétrole - 6sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 5sur6  
    19:20

    La face cachée du pétrole - 5sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    Rumsfeld lawsuit  
    01:57

    Rumsfeld lawsuit

    07-12-2006
    USAwarguerreterror
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  • L’école Algérienne : le plan diabolique?

    L’école Algérienne : le plan diabolique?

    Ce qui s'impose et vite c'est entres autres réformes vitales: un changement radical de notre système éducatif.
    Arrêtons de nous mentir les uns les autres notre école produits d'abord un grand nombre d'analphabètes ou de lettrés voués à l'ignorance puis des centaines de milliers de cadres lesquels ont( grâce à l'inamovible Benbouzid,notre ministre de l'éducation nationale) obtenu un bac au rabais. Avec une école pareille nous nous acheminons vers une situation où dans vingt ans nos apprenants ne sauront pas lire le journal ou une notice d'emploi d'un médicament  ( pour les plus chanceux) De toute manière, il y a un groupuscule ( notre tuteur) qui décide à notre place.

    L'état d'urgence c'est aussi de se soumettre à ses dirigeants et accepter tout ce qu'ils nous imposent même si ça mène droit dans le ravin. La pensée unique garde jalousement son caractère sacré et gare à ceux qui osent penser différemment: le régime les taxerait d'emblée de" réactionnaires et d'ennemis de la patrie" Hormis les apprenants surdoués à tous les niveaux qui se surpassent pour assimiler les programmes indigestes et surchargés, les autres apprenant( 80% au moins) peinent à suivre.

    Il y a dans nos classes plus de 50% qui non seulement ne savent ni lire ni écrire mais ne comprennent même pas les consignes du maître. Alors de grâce avant de parler MLD ou d'ancien système, il faut d'abord nous rendre à l'évidence que notre école fait partie des dernières au monde. Non pas que l'Algérie ne peut pas dispenser un enseignement plus qualitatif mais c'est ainsi voulu: les machines installées par BENBOUZID sont conçues pour produire" des hommes abrutis donc dociles" C'est une exigence cardinale du régime politique. HAB IKOUL surtout ne pas élever des générations qui ont un peu de cervelle et qui se mettraient alors à effaroucher les dirigeants par des questions sur " l'état d'urgence à vie" " la famille révolutionnaire" , " l'alliance présidentielle". Enfin mieux vaut avoir des cancres faciles à gouverner au doigt et à l'œil que des lumières qui menaceraient un jour d'exiger" l'alternance au pouvoir".

    Voilà tout le mystère de notre médiocrité à l'école obsolète de BENBOUZID.Je ne méprise pas nos enfants qui ne sont que des victimes. C'est au peuple de se lever un jour pour dire basta à cette école dépassée dans le temps et dans la technologie. Si seulement les parents pouvaient savoir ce que font en une journée leurs enfants à l'école: ils préfèreraient les garder à la maison au défi de perdre les allocations familiales, je vous jure.

    Revenons à nos moutons: le dialogue c'est d’abord l'école publique algérienne, avant le système MLD.
    Cette hystérie des peuples n'est que passagère: les dictateurs savent en général identifier l'étiologie du "mal", je veux dire du vent de la démocratie qui souffle et lui administrer l'antidote adéquate: une dose de répression suivie d'une overdose de promesses sans lendemain. Le cocktail fonctionne très bien et d'ici la prochaine protesta nos médiocres gouvernants ont tout leur temps pour trouver de nouveaux mensonges à même de justifier de leur gouvernance chaotique.

    Le peuple ressemble un peu à une femme battue et trahie à laquelle son mari jure à chaque fois que "c'est fini le cauchemar". Mais le temps qu'elle accepte ses factices excuses, il recommence à l'abandonner et à lui trouver davantage de maîtresses. Moi j'ai vu à la télé que Boutef a instruit " tout le monde" pour que l'algérien puisse accéder à ses droits confisqués par la bureaucratie: vous y croyez-vous? Moi non, nos communes nos dairas et nos wilayas vivent indépendamment du pouvoir central: ils n'appliqueront que la loi de la corruption, nos dirigeants de proximité, y compris nos prétendus élus qui nous ignorent et nous haïssent comme la mort. Les instructions fermes c'est à chaque fois que le régime juge utile de diminuer un peu le chao régnant qui menace son existence car craignant un soulèvement populaire. On a parlé de logements surtout lesquels devraient " être construits en nombre et livrés dans les délais"
    Quel sens donner à cette soudaine philanthropie de Boutef? Pourquoi des gens attendent trois ans durant l'octroi d'un logement rural dans la wilaya de BEJAIA sans recevoir aucune réponse?
    Dans quelle galaxie se trouve le pouvoir central algérien pour ignorer cette triste réalité? Pourquoi, les algériens n'ont pas la latitude ne serait-ce que de faire un recours ou de poursuivre en justice les commis de l'état comme ces chefs de dairas qui attribuent comme ils veulent les logements sociaux ou les aides au logement rural?

    Farid M.

  • Le pouvoir algérien a connu plusieurs phases



    1- Le round d’observation qui a vu le groupe de Tlemcen constitué autour de Ben-Bella et Boumédiène prendre l’avantage sur ses rivaux (Ben Khedda, Boudiaf, Aït-Ahmed, Krim, entre autres). Après quelques mois, certains membres de ce groupe sont passés dans l’opposition (exemple: Ferhat Abbas, Khider). L’incertitude quant à l’issue définitive de l’affrontement entre groupe au pouvoir et groupes de l’opposition dura jusqu’au 19 juin 65.

    2- Le coup d’État de Houari Boumédiène inaugura le règne de l’ANP, qui dure à ce jour. Le Conseil de la Révolution avec Boumédiène à sa tête (détenant le commandement civil et militaire) devint le maître du pays, le FLN et ses organisations de masse servant de caisse de résonance, appareil de propagande et amortisseur. La SM eut pleins pouvoir pour liquider toute forme d’opposition. Cette situation dura jusqu’à la mort de Boumédiène, en décembre 78.

    3- La période Chadli : l’homme fort disparu, les colonels finirent par trouver un arrangement entre eux, sacrifiant quelques gêneurs (boutef et Yahiaoui, entre autres) afin de maintenir le système. Chadli et sa femme découvrirent les fastes de la cour et constituèrent leur clan. Kasdi Merbah, le tout-puissant chef de la SM attendit son heure (qui ne vint jamais). Une redistribution s’opéra progressivement et la cabinet noir prit forme (belkheir, nezzar et leurs acolytes). La classe de nouveaux riches apparut au grand jour et la crise économique frappa en 85. De gros nuages noirs commencèrent à s’amonceler dans le ciel d’Algérie. Chadli et son clan engagèrent l’épreuve de force afin de se débarrasser du FLN et du socialisme boumédiénien (ou ce qu’il en restait). Tout cela déboucha sur octobre 88, l’ouverture démocratique de 89-91 et la fulgurante percée du FIS.

    4- Le règne des DAF et du DRS, qui débuta avec le putsch de janvier 92 et qui se poursuit à ce jour. Cette étape connut plusieurs épisodes (Boudiaf, HCE, Zéroual et finalement boutef). La caractéristique principale de ce pouvoir post 92 est la gestion du pays dans la clandestinité, comme l’a bien expliqué Lahouari Addi. Derrière une façade civile et pseudo-démocratique, se cachent les vrais décideurs qui se réunissent dans la clandestinité et décident des grandes orientations politiques. Derrière eux se trouve un puissant réseau mafieux d’hommes de main et d’hommes d’affaires. Leurs hommes se trouvent partout, dans l’administration, les entreprises, les partis, les médias. Le DRS est le maître d’œuvre de ce pouvoir occulte. Les généraux putschistes, n’ayant aucune légitimité, avaient besoin dès le début d’une couverture : ce fut Boudiaf, puis Kafi, Zéroual et enfin boutef. Seul Ali Kafi fut docile et ne leur posa aucun problème. Boudiaf, ayant éventé leur complot, fut liquidé. boutef pressenti une première fois en 94, prit peur et se débina; ce fut Zéroual qui prit la place qu’on lui destinait. Ce dernier tenta de voler de ses propres ailes et de constituer son propre groupe. Le cabinet noir utilisa alors la grosse artillerie contre lui et le poussa à la démission (campagne contre Betchine, massacres de Bentalha, Raïs, Sidi Youcef). boutef accepta enfin le deal en 99. Rusé et habitué aux coups tordus, il obligea le cabinet noir à lui faire de nombreuses concessions et à lui permettre de constituer son clan et d’arroser abondamment sa smala avec l’argent de la rente.

    La relative stabilisation du pouvoir depuis 99 est le résultat du deal passé entre les deux principaux clans, celui du cabinet noir et celui de boutef. Les promotions aux postes supérieurs civils et militaires se fait sur la base de ce deal et du maintien de l’équilibre. Cela ne se fit pas toujours sans heurts (différentes affaires et scandales, Tounsi, Zerhouni, etc.)

    Aujourd’hui que le vent du changement venant de l’Est risque de devenir une tempête et d’emporter tout ce beau monde, il faudra bien procéder à quelques réaménagements et sacrifier quelques brebis devenues trop galeuses et compromettantes. Qui sera le bouc émissaire? Qui passera à la trappe? Qui se fera oublier? Chacun des deux clans envoie des signaux codés à la société et aux puissances étrangères, faisant jouer ses relais et présentant l’autre clan comme la dent pourrie à extraire afin de préserver le pays du chaos qui risque de l’emporter, si jamais la tempête se déchaine.

    La grande inconnue reste le peuple et le peu qui reste encore sain parmi les élites civiles et militaires. Jusqu’à présent, enfermés dans leur arrogance, les chefs des deux clans et leurs sous-fifres ont balayé d’un revers de la main tout risque venant de ce côté. « L’Algérie n’est ni la Tunisie, ni l’Égypte. », ne cessent-ils de répéter à qui veut bien les entendre.

    Aujourd’hui le peuple algérien et les élites sincères doivent faire échec à toutes ces manigances et refuser le deal qu’on lui propose. Finie la gestion clandestine du pays. Ce que le peuple algérien mérite depuis 62, c’est l’État de droit, la gestion transparente des affaires de l’État, l’indépendance de la Justice, la liberté de choisir ses représentants qui décideront de la politique à appliquer, qu’elle soit socialiste ou libérale. Le peuple en a assez des généraux, du DRS, de boutef et de leurs clans. Il leur demande de partir où bon leur semble, mais de disparaître de son univers. Non, après eux, ce ne sera pas le chaos. Il y a dans notre pays suffisamment d’hommes et de femmes de toutes sensibilités politiques, compétents, dévoués et sincères, pour prendre le relais. Dès demain, un gouvernement de transition pourra être constitué et le pays sera géré de la meilleure manière qui soit, en attendant la convocation d’une Assemblée Constituante et l’organisation d’élections pluralistes à tous les niveaux auxquelles participeront toutes les sensibilités politiques sans exclusion (des communistes aux islamistes).

    Adel H