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  • Libye : le faux problème du ’deux poids, deux mesures’


    Rue89, 12 avril 2011

    Parmi les critiques formulées récemment à l’encontre de l’intervention en Libye figure en bonne place celle du « deux poids, deux mesures » : pourquoi la Libye et pas Bahreïn, la Syrie ou le Yémen ? Cette question récurrente émerge à chaque intervention : pourquoi secoure-t-on un pays plus qu’un autre, pourquoi le Kosovo et pas la Tchétchénie ?

    Elle est légitime puisque, d’un côté, on prétend intervenir au nom d’une règle universelle – la protection des droits de l’homme – et de l’autre, on ne l’applique pas universellement. Les droits des Tchétchènes, des Zimbabwéens et des Darfouris valent-ils donc moins que ceux des Kosovars, des Timorais et des Libyens ? Comment justifier cette asymétrie morale ?

    C’est le problème dit de la sélectivité, de l’inconsistance ou des doubles standards. Et c’est un faux problème qui ne se pose qu’à ceux qui ont deux convictions : d’une part, que l’intervention est purement humanitaire, c’est-à-dire désintéressée ; d’autre part, qu’il existe un devoir – pas seulement un droit – d’intervenir, qu’on appelle généralement « devoir d’ingérence » ou « responsabilité de protéger ».

    Si les Etats n’interviennent que pour aider la population locale, alors il est effectivement incohérent d’intervenir ici et pas là si l’urgence humanitaire est similaire. Et si les Etats ont le devoir, donc l’obligation d’intervenir, on peut même les accuser de le faire en Libye mais pas en Syrie, au Kosovo mais pas en Tchétchénie.

    Or, ces deux convictions sont fausses.

    D’une part, la décision d’intervenir ne repose pas seulement sur le facteur humanitaire, mais sur un calcul coût/bénéfice qui inclut les risques encourus, à la fois pour les intervenants et les locaux, les intérêts nationaux en jeu et les conséquences politiques. Même dans l’hypothèse où l’urgence humanitaire serait similaire dans deux situations, les autres facteurs ne le sont pas forcément et c’est pourquoi la décision finale n’est pas la même.

    Les Etats n’interviennent que là où ils ont un intérêt à le faire. Rougier écrivait en 1910 : « Il se commet tous les jours dans quelque coin du monde mille barbaries qu’aucun Etat ne songe à faire cesser parce qu’aucun Etat n’a d’intérêt à les faire cesser. » C’est toujours vrai. Toutes les interventions militaires justifiées par des raisons humanitaires ont été, sont et seront également motivées par des intérêts nationaux. Délégitiment-ils l’intervention ?

    Certains le pensent, qui préfèrent renoncer à une intervention nécessaire parce qu’elle serait « polluée » par des intentions impures. Ceux-là vivent dans un monde idéal qui n’est pas le nôtre. Les motivations politiques sont inévitables et ne constituent pas en soi un problème. Elles ne le deviennent que lorsqu’elles sont contradictoires avec l’objectif humanitaire. Jusqu’à preuve du contraire, elles n’annulent pas comme par magie l’urgence, les besoins des victimes, les exactions commises.

    D’autre part, le devoir d’ingérence est une mythologie française et la responsabilité de protéger davantage un slogan pour les médias qu’une réalité juridique – elle n’est d’ailleurs pas citée dans la résolution 1973 autorisant l’intervention en Libye, contrairement à ce qu’on lit souvent. Il y a éventuellement un droit d’intervenir lorsque le Conseil de sécurité l’autorise, ce qui est très différent.

    Il est assez paradoxal que les mêmes qui critiquent le rôle de « gendarme du monde » que se donneraient les Etats-Unis, la France, l’Angleterre ou l’Otan, leur reprochent d’intervenir ici mais pas là, comme s’il existait effectivement une loi qu’ils étaient chargés d’appliquer également partout.

    L’intervention n’étant ni moralement désintéressée ni juridiquement obligatoire, on comprend mieux qu’elle soit par définition sélective et qu’intervenir en Libye pour des raisons qui sont propres à cette situation particulière n’implique aucunement devoir intervenir au Bahreïn, en Syrie ou au Yémen. Une intervention ? Que si elle sauve davantage qu’elle ne tue

    Il y a en outre une seconde raison d’écarter définitivement l’objection du « deux poids, deux mesures » : elle peut conduire à la politique du pire.

    Que demandent exactement ceux qui s’indignent que l’on intervienne en Libye et au Kosovo mais pas en Syrie et en Tchétchénie ? Probablement pas d’intervenir partout, puisqu’ils savent qu’il y a des raisons prudentielles de ne pas déstabiliser le Moyen-Orient et déclarer la guerre à la Russie, par exemple. L’intervention n’est justifiée que si elle sauve davantage de personnes qu’elle n’en tue.

    Demandent-ils alors que nous n’intervenions pas dans deux situations, puisque nous ne le faisons pas dans quatre ? Si c’est le cas, la tyrannie de la cohérence implique de laisser mourir certaines victimes, au motif qu’on ne peut pas les sauver toutes.

    Cette logique du tout ou rien s’applique bien mal à la réalité et n’est autre qu’un sophisme : ce n’est pas parce que l’on ne peut pas intervenir partout qu’il ne faut pas intervenir lorsqu’il est possible de le faire.

    Reste que la sélectivité a beau être inévitable et même souhaitable, elle a au moins un effet pervers : elle nuit considérablement à l’image de l’intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires, qui est exclusivement le fait d’Etats dits « du Nord », toujours les mêmes, sur des Etats dits « du Sud », en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. D’où les accusations récurrentes de néocolonialisme.

    La sélectivité attise la suspicion, la méfiance, le cynisme, nuit à la crédibilité des institutions et divise la soi-disant « communauté » internationale. Elle est un faux problème qui a de vraies conséquences.

  • no moment

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  • Les Chinois construiront 13 prisons !!!!! toute L'ALGERIE est une prison.

    JUSTICE

    20 Avril 2011 -

    La construction de ces établissements pénitentiaires totalisant 19.000 places a été conçue selon les normes internationales.

    Le directeur général de l’administration pénitentiaire, Mokhtar Felioun, a déclaré, avant-hier à Bordj Bou Arréridj, qu’«un programme portant réalisation de 13 établissements pénitentiaires à travers plusieurs wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, notamment seront livrés dans leur totalité avant la fin de l’année 2011». L’établissement pénitentiaire de Bordj Bou Arréridj a une capacité de 2000 places réparties sur différentes parties, à savoir les pavillons des mineurs, des femmes et des hommes. Actuellement 175 détenus dont trois femmes, détenus primaires ou de droit commun transférées de la prison délabrée de Setif, y sont internés. «Il est le deuxième à être réceptionné dans le cadre de ce programme pénitentiaire et de la réinsertion sociale au ministère de la Justice», a-t-il indiqué en marge de sa visite, lundi dernier, à Bordj Bou Arréridj. «L’année 2011 sera celle du règlement du problème de la surcharge des prisons», a-t-il également promis. Le même responsable qui n’a pas pu ou voulu avancer le coût de cette prison réalisée par les Chinois a affirmé, qu’«il sera procédé, durant la période allant du mois de mai à août prochains, à la réception de six centres en attendant la livraison avant la fin de l’année en cours des établissements restants».
    Selon lui, la construction de ces établissements pénitentiaires totalisant 19.000 places a été conçue selon les normes internationales afin d ‘offrir des conditions d’incarcération, à la fois sécurisées et dignes». La mise en service de ces établissements de nouvelle génération devra également permettre une meilleure organisation pénitentiaire, s’adaptant à l’évolution de la criminalité. Le directeur de l’administration pénitentiaire, accompagné des autorités locales, a remis, en cette même occasion, des prix symboliques aux lauréats des différents examens de l’année dernière, notamment du baccalauréat.
    Dans ce contexte, Felioun a souligné que sur les 56.000 détenus incarcérés dans les différents établissements pénitentiaires du pays, près de 30.000 sont inscrits dans diverses filières de formation. 531 ont pu décrocher leur baccalauréat et 1865 sont passés du cycle moyen au secondaire, a-t-il précisé.

    Envoyé spécial à Bordj Bou Arréridj M. BOUFATAH

  • Crimes du Printemps Noir : Plainte contre le pouvoir algérien auprès des instances internationales

    Crimes du Printemps Noir : Plainte contre le pouvoir algérien auprès des instances internationales

    La réunion interwilayas du 15 avril 2011 du Mouvement citoyen des Aârchs a décidé de l'introduction auprès des instances internationales du dossier du Printemps Noir contre le pouvoir algérien "pour les crimes perpétrés durant les tragiques événements".

    Cette décision "fait suite à l’ultimatum adressé au gouvernement algérien le 8 mai 2010 lors de la réunion des parents de martyrs et des victimes et où nous avions rendu publique la résolution de porter l’affaire devant une juridiction internationale si le pouvoir persistait dans sa volonté de protéger l’impunité des criminels auteurs et commanditaires des tueries d’avril 2001 en Kabylie", rappelle le Mouvement.

    "A-t-on le droit d’exempter de jugement des organisations criminelles qui ont fait 126 martyrs durant le printemps noir ?", s'interroge le Mouvement pour qui le pouvoir algérien est à "contresens de tout processus de changement progressiste" et "vient encore une fois d’en apporter la preuve et ce, à travers sa « vision monochromatique » de l’avenir démocratique de l’Algérie qu’il vient de dévoiler via sa boite de propagande télévisuelle. Tout comme sa honteuse position, au sein de la ligue arabe, cautionnant le régime de Tripoli et soutenant le sanguinaire Mouammar El-Guedafi, cette sortie médiatique, il est clair, obéit à la logique du repli stratégique, en même temps qu’elle exprime une profonde panique quant au risque d’être emporté par le vent de révolte soufflant sur les oligarchies du moyen Orient et de l’Afrique du Nord. "Le régime ne trouve aucune grâce aux yeux des archs : "Quel crédit donner à un pouvoir éclaboussé jusqu’au sommet par des scandales de corruption et de malversation ? Que pourrions-nous attendre d’un régime dont la justice condamne un citoyen pour avoir dénoncé des magistrats corrompus ? Quel avenir peut promettre un état dont le système judiciaire est corrompu jusqu’à la mœlle ?! Comment accepter que le gouvernement renie ses engagements pourtant proclamés publiquement et consignés dans un document officiel paraphé et signé un certain 15 janvier 2005 ?! Comment admettre que 31 ans après le Printemps Amazigh et 10 ans après le Printemps Noir, la langue Amazighe n’est toujours pas consacrée comme langue officielle."

    L.M.

  • le bilan de boutef ,navigation au pif (à peu près)!!!!

     
    Dossier
    Par : Khaled R.
    Lu : (321 fois)
    Avec l’anniversaire des deux premières années du troisième mandat du président Bouteflika, il est opportun sans doute de dresser un bilan sans complaisance et en toute objectivité des réalisations entamées jusqu’ici.
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    Par : A.Hamma
    Lu : (70 fois)

    Dans un contexte régional, à la fois mouvementé et porteur d’espoirs à travers la dynamique du “printemps arabe”, l’Algérie s’apprête à célébrer le cinquantième anniversaire de son indépendance, en aspirant à un meilleur être et à plus de démocratie, à l’instar de tous les peuples du monde.

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    Par : Said Smati
    Lu : (7 fois)

    Le front social connaît depuis des semaines une agitation sans précédent, ponctuée quotidiennement par des rassemblements tous azimuts de manifestants.

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    Lu : (9 fois)

    “On sent un véritable déchirement entre les prolibéralisme économique et les antilibéralisme économique dans le discours du Président.

     

     
    Par : Smail Boudechiche
    Lu : (4 fois)

    - M. Kadri (industriel) : “Franchement, le secteur productif souffre de l’environnement”
    - M. Chami (industriel) :  “Passer au concret”
    - M. Aggoune Abdelkader, président du Ceimi : “Mettre l’orientation  en application”

     

    Par : Djamel Zidane
    Lu : (23 fois)

    On peut citer des projets que l’on peut considérer comme aboutis ou en bonne voie de l’être, à l’image du tramway d’Alger, dont la première station est prévue pour le 8 mai prochain, et du transfert d’eau d’In Salah-Tamanrasset

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    Par : Djamel Zidane
    Lu : (2 fois)

     Boualem M’rakech : Dire au risque de nous répéter que les liens entre l’économie algérienne et l’entreprise, en sa qualité primordiale de créatrice d’emplois, de richesse et de croissance, n’est plus à souligner.

     

     
    Par : Smaïl Boudechiche
    Lu : (10 fois)

    Les officiels persistent à dire que des sommes colossales sont injectées dans le financement des programmes de développement.

     

    Par : HASSAN HADDOUCHE
    Lu : (8 fois)

    Le rapport du réseau méditerranéen Anima Investment Network intitulé “La Méditerranée entre croissance et révolution : investissements directs étrangers et partenariats vers les pays méditerranéens en 2010”

     

     
    Par : H. H.
    Lu : (9 fois)

    Les mouvements de révolte populaire qui ont affecté, depuis le début de l’année 2011, certains des pays les mieux considérés par les investisseurs étrangers et les mieux notés par les institutions

     


  • no moment



     

  • qaida est une creation de la CIA!!!!!

    De nombreux responsables politiques et journalistes, qualifiés de partisans de la théorie du complot, suggérent que l’existence même d’Al-Qaida seraient due au soutien des États-Unis et l'entraînement donné aux moudjahiddins afghans combattant l'invasion soviétique entre 1979 et 1989. Certains lobbys du complexe militaro-industriel nostalgiques de la guerre froide désirant en refaire une autre, avec Al-Qaida dans le rôle qu'occupait l'Union soviétique. Les activités du groupe Carlyle dont sont membres de nombreuses personnalités américaines comme l'ancien président George Bush ou étrangères comme John Major ainsi que sur l'implication récente d'autres conglomérats de l'industrie pétrolière, tels Halliburton, liés au gouvernement de George W. Bush appuient cette thèse supportée par le controversé Rebuilding America's Defenses rédigé par le think tank néoconservateur Project for the New American Century, soutenant l'idée d'un renforcement de la puissance américaine basé sur son potentiel militaire mondial.
     
    Le régime militaire pakistanais a servi d’intermédiaire pour la fourniture de l'essentiel de l'armement aux combattants afghans dont le commandant Massoud mais également les islamistes talibans. Cet armement provenait en grande partie des États-Unis. Le Pakistan a par la suite continué à soutenir les Talibans, une fois ceux-ci au pouvoir en Afghanistan, pour avoir une profondeur stratégique face à l'Inde et infiltrer le Cachemire indien.
     
    Selon Leonide Chebarchine, ancien directeur adjoint du KGB, Al-Qaida serait une création des États-Unis et Oussama Ben Laden n'aurait jamais cessé d'être un agent de la CIA .
     
    Selon Maloy Krishna Dhar, ancien directeur adjoint du renseignement indien, Al-Qaida aurait été organisé par l'ISI pakistanaise à la demande de la CIA et du MI6.
     
    Selon David Shayler, un ancien agent du MI6, les services secrets britanniques auraient eu recours aux hommes de Ben Laden pour effectuer certaines opérations. Al-Qaida aurait notamment été payé par la Couronne britannique pour assassiner Mouammar Kadhafi .
     
    Selon Seymour Hersh, journaliste juif travaillant pour The New Yorker et qui avait déjà fait éclater le scandale de la prison Abou Grahib, dans une conférence au Caire éxplique que : Dick Cheney, Elliott Abrams (déjà baigné dans le scandale de l'Iran Contra) et le prince saoudien Bandar Ben Saoud continuent de financer des membres du réseau Al-Qaida, dans des opérations secrétes au Liban et en Iran, visant à destabiliser ces 2 pays en poussant à des luttes interconfessionnelles. Ils pousseraient également l'Iran à une manœuvre qui donnerait une raison à son attaque par les États-Unis .
     

       

    Je ne vois pas de possibilités autres que celle de la création de Al Qaida par USA. Je crois que les activités de Al Qaida est encore plus utile et favorable que l'impérialisme soviétique pour l'exercice de la puissance américaine dans le monde. Les réseaux terroristes sont là, pour créer des désordres et c'est le désordre qui arrange les Etats Unis, qui est la seule grande puissance. Ce faisant, les Etats Unis evitent d'intervenir dans tel ou tel pays au nom de ses intérêts complexes. On ne sait pas à quel point al Qaida et USA sont en collaboration, mais aujourd'hui, le terrorisme n'a pas de nation, ni de religion et il est sous commandement des américaines.
    Et aujourd'hui, on ne sait pas vraiment ce qui se passe au moyen orient. Il y a des réseaux, des liens entre les acteurs qui se présentent à la fois comme milice et politiques et je crois que Al Qaida est là pour agir pour les américaines. Une des (ex-) alliés des américaines, la Turquie est aujourd'hui fait face à la menace permenante du terrorisme. Il me parait que PKK groupes terroriste kurde a des liens avec Al Qaida puisque d'après les recherches menées par l'armée turque, PKK utilise les mêmes armes que Al Qaida. Il n'est pas éttonant d'ailleurs que PKK s'est renforcé après la guerre en Irak en 2003: les américaines s'appuyant sur  les kurdes d'Irak, ont implicitement pris une position favorable pour PKK, ce qui fait que PKK s'est assuré des armements importants et s'est mis en contacte avec les kurdes de l'Irak. Je crois que ce sont les trois acteurs importants sur lesquels s'appuyent les américaines aujourd'hui: Barzani (kurdes d'Irak), PKK et Al Qaida...
    Enfin, c'est un sale jeu, dont on connait peu de chose. Tout ce que je viens de dire, ce sont des spéculations, mais il faut toujours essayer de voir ce qui est invisible mais essentiel.

  • AL QAÏDA : UNE FABRICATION DES SERVICES SECRETS ?

    The Power of Nightmares. Al-Qaïda, pure création des services secrets américains

    http://aucoursdureel.blogspot.com/2008/03/en-qute-de-donnes.html

    Pour ceux qui douteraient que les vrais articles de fond sur le monde mondialisé se trouvent davantage sur Internet que dans la presse écrite formatée et alignée au Nouvel Ordre Mondial, voici un exemple. Cet article est d’un certain Morice, rédigé le jeudi 13 mars 2008.

    Que j’aimerais retrouver ces débats de fond et ces informations véritables à des heures de grande écoute sur une chaîne hertzienne!(…)

    LE TERRORISME A BON DOS

    [Agoravox - 13/03/2008]

    J’ai mis en ligne récemment dans un post lors d’une conversation sur le forum Agoravox une référence qui en a étonné plus d’un, et que j’imaginais plus connu que cela : celle d’un remarquable reportage de la BBC, intitule « The Power of Nightmares », signé Adam Curtis, qui détonne plutôt dans le paysage audiovisuel ( http://news.bbc.co.uk/2/hi/programmes/3755686.stm ) .

    Et pourtant, il n’est pas tout récent, date de 2004, a été diffusé pour la première fois par la BBC le 18 janvier 2005, et affirme sans ambages… qu’Al-Qaïda n’existe pas, tout simplement.

    Evidemment ça peut en choquer certains, même trois ans après la sortie du film. Les plus incrédules d’entre nous, qui depuis 2001 gobent tout ce que la propagande gouvernementale américaine veut bien leur faire gober (il y en a, et pas mal ici même chez Agoravox !).

    Dans ce remarquable reportage , les auteurs, qui ne sont pourtant ni islamistes ni illuminés, arrivent à démontrer avec brio que la « guerre au terrorisme » n’est qu’une création de l’esprit, et que son outil principal s’appelle Al-Qaïda, pure création des services secrets américains.

    A voir les marchés ensanglantés de Bagdad ou les attentats revendiqués, on est en droit de crier au fou. Et pourtant. A bien y regarder, nos journalistes sont plus que crédibles dans leurs assertions, Curtis étant une sommité reconnue, et rejoignent directement des thèses comme celle développées par Webster G.Tarpley, dans sa bible de La Terreur fabriquée  (aux Editions demi-lune) dont on ne saurait trop recommander la lecture.

    Dans le reportage, un ancien gradé de la CIA n’y va pas par quatre chemins : “Al Qaeda is not an organization. Al Qaeda is a way of working … but this has the hallmark of that approach.” Voilà c’est dit une bonne fois pour toutes.

    Vous vous dites que ça ne tient pas debout, comme théorie ? Et pourtant. Il faut revenir aux sources de la fondation d’Al-Quaïda pour s’apercevoir du décalage énorme entre ce qui en a été dit ou ce qu’on peut encore en dire aujourd’hui, et la réalité.

    Personne ne peut nier aujourd’hui qu’Al-Qaïda est à l’origine une créature de la CIA, qui, pour lutter contre les troupes russes avait mis en place des cellules afghanes qu’elle entraînait et qu’elle armait. Parmi ces cellules, celle d’Al-Qaïda, alors sans nom véritable, où un dénommé Ben Laden est alors simple trésorier.

    Pour s’en rappeler, il suffit de tomber sur n’importe quel reportage où l’on voit Ben Laden tirant à la Kalachnikov. Outre qu’on s’aperçoit sur les reportages qu’il ne sait pas la tenir, sa mitraillette, on s’aperçoit que ce sont les seuls documents de ce type, et qu’ils font partie des archives de la CIA et non de celles du mouvement islamiste, qui n’en a que fort peu.

    Quelques années après, on retrouve un Ben Laden traqué et amaigri filmé dans une région qui semble être le Pakistan, car l’homme est devenu à lui tout seul le représentant de ce que G.W. Bush appelle « l’axe du mal ». On lui a fait porter un chapeau que beaucoup d’observateurs trouvent trop grand pour ce frêle personnage sans aucun charisme.

    Oui, mais, entre-temps, la CIA a fait son œuvre d’information ou de désinformation, c’est selon ce qu’on considère comme bord politique à l’opération. Or, ce chapeau a été tressé de main de maître par un homme, Jamal Ahmed al-Fadl, un Soudanais présenté comme le second de Ben Laden, qui aurait quitté l’organisation pour rejoindre la CIA, via l’Erythrée, et venir habiter aux Etats-Unis en 1996, lesté de 100 000 dollars « volés à Ben Laden » selon sa propre légende. Offerts par la CIA selon une autre.

    L’homme depuis est à la base de tout ce qui a pu être raconté sur Ben Laden, ce qui induit un doute considérable sur ce qu’on peut savoir sur l’individu. Et bénéficie depuis de toutes les protections possibles, selon le « Witness Protection Program », un système calqué sur celui des repentis mafieux. Et d’une aide financière, qui atteindra 950 000 dollars, toujours offerts par le FBI en… 2001 !

    Dans un remarquable article, le Guardian, le 15 octobre 2004, revient sur notre personnage. Et précise des choses assez intrigantes : avant 2001, le nom même d’Al-Quaïda n’existait pas.

    Sur 661 détenus incarcérés au nom de la guerre au terrorisme en Angleterre, seuls 17 ont été maintenus accusés, et aucun…. n’était en relation directe avec Al-Quaïda !

    Selon les spécialistes, seuls les attentats de Madrid semblent clairement avoir eu un lien avec la nébuleuse Ben Laden, par des voies détournées. Tous les autres ont été perpétrés par des groupes distincts de terroristes sans trop de liens entre eux et surtout sans contacts aucun avec Ben Laden.

    Car ce que démontre avec brio ce documentaire, c’est le fait que le terrorisme international et la guerre au terrorisme sont étroitement liés : les pouvoirs ayant perdu de leur influence auprès des populations ont trouvé dans un phénomène comme Al-Quaïda un repoussoir idéal à leurs actions violentes (on répond à une violence par une autre violence, celle de l’Etat), les terroristes isolés trouvant dans une appellation unique un sentiment de plus grande existence que ne leur offre la réalité.

    A partir de là, les deux partis ne peuvent plus que mentir l’un et l’autre : l’un en reliant n’importe quel attentat obligatoirement à cet Al-Quaïda virtuel, l’autre étant ravi d’obtenir le label, même si son opération est peu glorieuse ou mal montée. Ce qui compte, pour les deux parties, c’est que la violence monte d’un cran : plus terribles sont les attentats, plus forte peut être la répression, quitte à la déguiser en contrôle de l’ensemble de la population du pays, ou Homeland Security.

    Quelques exemples récents vont nous montrer qu’Al-Quaïda a bon dos dans un bon nombre d’événements actuels. Aujourd’hui, depuis quelques mois, ressurgit dans l’actualité le spectre d’une « bombe sale », à savoir celui d’une bombe thermonucléaire fabriquée à la sauvette par des illuminés.

    La dernière en date provient des informations d’Uribe, ce dirigeant prêt à tout pour venger la mort de son père, y compris à désinformer sa population ou le monde entier. Cet été, c’était l’interception de traces d’uranium à la frontière tchèque, et en automne dans un ancien pays du bloc soviétique, avec en arrière-fond des annonces alarmantes sur « Al-Quaïda et la préparation d’une bombe radioactive ». On a retrouvé récemment des éléments de soi-disant « preuves » de cette préparation : leur indigence  prêterait à sourire, si le sujet n’était pas aussi grave.

    Or, en 2001, via la CIA, on apprend que, dès 1993, le groupe de Ben Laden, qui à l’époque n’a pas encore de nom, a déjà tenté d’acheter de l’uranium au Soudan  ! Très vite, donc, on charge al-Fadl de diaboliser le groupuscule en lui donnant une valeur qu’il n’a absolument pas. On récidivera de même avec Saddam Hussein et l’affaire Palme , comme si la détention d’uranium était pour le gouvernement américain l’adoubement nécessaire au statut d’organisation terroriste « sérieuse ».

    Vous avez dû vous faire la même réflexion que moi lors de cette annonce pour les Farc : vous vous êtes dit c’est ridicule, en pleine jungle de se balader avec ce matériau. Sauf si ce faisant on veut diaboliser un groupe terroriste qui n’en demandait peut-être pas tant. Et qui aurait été bien incapable de fabriquer une bombe atomique au milieu de la jungle.

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37256

  • A propos des dernières attaques islamistes Par Hassane Zerrouky

    A propos des dernières attaques islamistes Par Hassane Zerrouky

     Vingt militaires ont été tués vendredi soir dans la région de Yakouren et dimanche matin dans la région de Lakhdaria. C’est beaucoup, c’est grave. Visiblement, l’AQMI (Qaida au Maghreb islamique) semble avoir choisi le jour du lancement de « Tlemcen, capitale de la culture islamique » pour lancer ses attaques, dans le but de se rappeler au bon souvenir de ceux qui prônent le « pardon » aux islamistes radicaux. Plus grave encore, le fait qu’on ne rend même pas un hommage public à ces jeunes soldats tués par les islamistes comme cela se fait dans les pays civilisés, est scandaleux !

    A Tlemcen où le chef de l’Etat a prononcé un discours, a-t-on au moins observé une minute de silence à la mémoire de ces jeunes soldats ? J’en doute. A-t-on entendu nos imams dénoncer ces actes, eux qui se sont mobilisés comme un seul homme le vendredi 11 février pour inciter les fidèles à ne pas prendre part aux manifestations auxquelles avait appelé la CNDC (coordination nationale pour la démocratie et le changement). Entre parenthèses, je conseille vivement pour ceux qui lisent l’arabe l’excellent article du journal Al Khabar du samedi 12 février rapportant la teneur des prêches dans les mosquées du pays stigmatisant l’appel à manifester le 12 février ! Qui plus est, l’ENTV dans ses éditions de samedi et dimanche n’a pas soufflé mot sur ces attaques terroristes. Ce sera donc l’AQMI – c’est dans ses habitudes – qui va certainement balancer sur la toile une vidéo sur ses exploits guerriers !

    Une chose est sûre, ces attaques sont un cinglant démenti au discours officiel affirmant que la paix est revenue grâce à la politique de Concorde civile. Qui plus est, continuer de minimiser le danger islamiste ne sert pas cette paix civile que chacun souhaite. Bien au contraire, cela ne fera qu’encourager les djihadistes à poursuivre leurs actions. D’autres militaires vont sans doute tomber. Pour la plupart des jeunes, dont certains exerçant dans le cadre du service national, qui seront sans doute inhumés dans un total anonymat. Ou qui, à l’instar de ces militaires, handicapés à vie, ont du sortir dans la rue pour demander une revalorisation de leurs pensions et surtout qu’on ne les oublie pas. Car, malheureusement, rien n’est pire que la culture de l’oubli. Cela s’est vu quand des Gardes communaux - plus de 4000 d’entre eux ont été tués - ont du occuper durant une semaine la place des Martyrs pour se faire entendre. Il en est de même des « patriotes » que certains médias qualifient de « milices » que le pouvoir a désarmé en partie, les livrant à la vengeance des islamistes radicaux ! Pour toutes ces raisons, il nous est interdit de nous taire.

    L’AQMI n’est pas fini. C’est une réalité. Elle ne baissera les armes que le jour où elle sera convaincue que l’Algérie s’achemine vers l’Etat islamique. Elle sait que ce ne sera pas par la voix des armes. Mais en multipliant ses attaques, son message est clair : les concessions faites par le pouvoir aux islamistes ( diffusion de la prière cinq fois par jour sur les médias, fermeture des bars et restaurants servant de l’alcool ( plus de mille ont été fermés), chasse aux non jeûneurs durant le ramadan, chasse aussi aux chrétiens algériens et poursuites judiciaires à leur endroit, en bref que l’islamisation de la société algérienne encouragée par des fractions du pouvoir, qui sont à ses yeux insuffisants, doit se poursuivre avec plus de résolution.

    C’est cela son message. Ses attaques ne sont pas simplement « un coup médiatique » comme l’a qualifié le ministre de l’intérieur, seul officiel à s’être exprimé sur ces attaques, mais s’inscrivent dans une politique bien définie qu’il ne sert à rien d’ignorer !

    H.Z

    source le matin dz

  • Déclaration de soutien au mouvement étudiant autonome algérien en lutte pour une université publique performante

     

    Par  

    Déclaration de soutien au mouvement étudiant autonome algérien en lutte pour une université publique performante

    Depuis plus de deux mois, le mouvement étudiant autonome algérien est en grève nationale et lutte pour une université publique et performante, pour la démocratisation de la gestion de l’université.

    Il faut rappeler que le facteur déclenchant de ce vaste  mouvement national de protestation des étudiants (le plus important depuis l’année 1987) a été la publication du décret 10-315 du 13 décembre  2010 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires. Le décret 10-315 du 13 décembre 2010 a dévalorisé les diplômes d’ingénieur d’Etat et de Magistère, ces deux diplômes qui ont permis de jeter les bases de l’édification de l’université et de l’économie nationale de notre pays dans les années 1970 et 1980.

    Le décret 10-315 du 13 décembre 2010 a été abrogé le 23 février 2011 par le conseil des ministres, mais la crise de l’université algérienne demeure.

    Ce mouvement national des étudiants est une expression sociale et politique de la jeunesse algérienne pour une Algérie démocratique et sociale. Il est l’antidote à la fatalité de l’émeute comme mode d’expression politique et sociale depuis une dizaine années.

    Le mardi 12 avril 2011, la coordination nationale autonome des étudiants qui regroupe une majorité des établissements universitaires du pays a réussi à organiser une imposante marche à Alger autour de ses revendications socio-pédagogiques et démocratiques, démontrant ainsi tout à la fois sa représentativité et sa capacité à défendre le droit de manifester à Alger. Grâce à sa lutte et à sa détermination exemplaires, la Coordination Nationale Autonome des Etudiants a contribué à rendre effective l’idée qu’une autre université algérienne est possible.

    Nous universitaires algériens, signataires de cette déclaration :

    - Saluons la lutte du mouvement étudiant autonome pour la défense de ses revendications socio-pédagogiques et pour une gestion démocratique de l’université algérienne.

    - Dénonçons la répression brutale par les forces de police de la marche pacifique organisée à Alger le mardi 12 avril 2011 par les étudiants à l’appel de leur Coordination Nationale Autonome.

    - Souhaitons un prompt rétablissement aux étudiants blessés lors de la marche.

    - Appelons les pouvoirs publics à ouvrir les négociations avec les représentants légitimes des étudiants pour la prise en charge immédiate de leurs revendications socio-pédagogiques.

    Nous universitaires algériens, signataires de cette déclaration :

    - Considérons que le système des équivalences tel qu’imaginé par le décret 10-315 du 13 décembre 2010 s’est fait sans aucune concertation avec les  principaux intéressés au sort de l’université. Il ouvrait la voie à un nivellement par le bas des diplômes et était, à ce titre, totalement injuste et injustifiable.

    - Rappelons que le souci majeur des enseignants universitaires  est de faire de l’université algérienne, une université publique, ouverte et performante, et que cela ne peut se concrétiser que par l’élection de tous les responsables académiques et la transparence dans la gestion de l’université.

    Alger, le 12 avril 2011

    Liste des signataires :

    1. AISSAT Kamel

    Maître de Conférences, Biologie

    Université Abderrahmane Mira, Bejaia

    1. AFALFIZ Abdelhafid

     Enseignant -chercheur

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. AIT YAHIA Mohand Ouali

    Maître de Conférences, Biologie

    Université Mameri de Tizi-Ouzou

    1. BENSAAD Ali

    Maître de Conférences, Géographe

    Centre Jacques Berque, Rabat/Université de Provence

    1. BENSEDDIK Nacera

    Historienne du Maghreb ancien, Archéologue

    ESBA Alger

    1. BENYOUCEF Farid

    Chargé de cours, Economie

    Université d’Alger-Dely Brahim

    1. BOUFENIK Fatma

    Enseignante-chercheure, Sciences Economiques

    Université d’Oran

    1. BOUFROURA Smaïl

    Maître de conférences, Faculté de sciences politiques et relations internationales

    Université d’Alger Dely Brahim

    1. BOURENANE Naceur

    Enseignant-Chercheur Sociologie à la retraite

     

    1. CHERBAL Farid

    Maître de Conférences, Biologie

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. DAHMANI Saïd,

    Maître de conférences, Histoire du moyen-âge algérien et Archéologie

    Université Baji Mokhtar, Annaba

    1. Dellaï Ahmed-Amine

    Chercheur en Anthropologie culturelle

    CRASC, Oran

    1. DJERBAL Daho

    Maître de Conférences, Histoire

    Université d’Alger-Bouzaréah

    1. FERHAT Nadjib

    Directeur de Recherches
    Préhistoire Géomorphologie

    CNRPAH Alger

    1. HAKIKI Fouad 

    Docteur d'État en sciences économiques

    CNAM, Paris

    1. HEMINNA Amar

    Professeur, Mathématiques

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. KHELLADI Abdelkader

    Professeur, Directeur de Recherche en Mathématiques

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. MOULAI Hocine

    Maitre de conférences, Electronique

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. OUSSEDIK Fatma

    Professeure, Sociologie

    Université d’Alger-Bouzaréah

    1. ROUADJIA Ahmad

    Maître de Conférences, Sociologie politique

    Université de Msila

    1. TALEB-IBRAHIMI Khaoula

    Professeure en Sciences du Langage

    Université d’Alger-Bouzaréah

  • Ils ont osé l'exhiber ainsi Ya bourrab !

    Ils ont osé l'exhiber ainsi Ya bourrab !

    Le terme choquant utilisé par Benchicou sur France 24 est bien en deçà de la perception que transpire le discours de Boutéflika. Cette allocution est grossière et scandaleuse à plus d'un titre ! 

    Au delà d'un contenu de fond creux, apathique et stéréotypé, auquel nous sommes habitués depuis 50 ans, la forme de ce  discours tant attendu relève d'une attitude hautement immorale et indigne de la part de ceux qui l'ont  forcé à s'exprimer dans un tel état de déliquescence, de déchéance, de décadence physique et mentale qui a crevé tous nos écrans hier soir. Cela prouve encore une fois que ces malades ne reculeront devant rien pour garder les commandes et le pétrole qui va avec.

    De la torture pure et simple pratiquée sur le premier magistrat du pays, en direct sur toutes les télés du monde !  Après tout, après avoir assassiné Boudiaf,  une petite torture sur Boutéflika ne représente guère qu'une simple piqûre de rappel...... à l'ordre !  Oui mon général !

    Quelle humiliation ! Quelle opération de communication pitoyable ! Des mots débités avec une vitesse supersonique, pour en finir au plus vite avec ce discours aux allures de supplice insupportable. Sans parler du langage nucléaire utilisé, et que le commun des Algériens ne comprend pas. Quand on s'adresse à son peuple dans un Arabe classique aussi radioactif que les ruines de la centrale de Fukushima quel est vraiment le but sinon celui d'irradier les cerveaux de l'écrasante majorité des sujets que nous sommes pour nous empêcher de décoder les contours d'un message sensé nous être adressé ?

    Il y a quelque chose d'inhumain dans toute cette représentation théâtrale diffusée en mondovision hier soir. A le voir ainsi fournir des efforts surhumains pour relever ses pages et lire son discours,  j'ai été envahi d'un sentiment de pitié impossible à refouler. Je me disais qu'à cet âge, dans cet état, s'il avait eu des enfants, ils n'auraient certainement pas accepté l'idée de laisser les hommes de l'ombre le malmener ainsi.

    Honte à toi Saïd de faire passer le rêve égoïste d'un destin politique personnel, et marcher dans la manigance d'une maffia sans foi ni loi, au lieu de faire preuve de bienveillance envers ton frère aîné et lui faire traverser les dernières années de sa vie loin de toute cette agitation qui le dépasse et le fatigue d'avantage, nous l'avons bien vu. 

    Laissez le partir et rentrer chez lui pour se reposer et finir ses jours dignement,  ya el Hadj Toufik et Saïd l'accessible ! Arrêtez ce rôle stupide et insensé que vous lui faîtes jouer, sous contrainte et obscénité !  Celui de l'épouvantail d'un pouvoir désuet, dans tous ses aspects politiques, sociaux et religieux !

    On torture jusqu'au premier magistrat du pays nom d'une pipe ! Ouellah âïb aâlikoum !

    Allez ça suffit comme ça !

    Toute comédie se doit d'avoir une fin ! 

    Il est temps de baisser le rideau sur cette tragédie insipide que vous faites subir au peuple avec votre incompétence caractérisée, de surcroît malsaine, pour ainsi vous réfugier derrière un vieillard déficient pour vous maintenir au pouvoir coûte que coûte !

    Anaâlbou le pouvoir qui transforme des hommes en viles créatures !

    Le comprendrez-vous un jour et vous casser nom de Dieu ?

    Kacem Madani

  • ENTV : malversations aux œuvres sociales

    Les gestionnaires des œuvres sociales de la télévision seraient dans le collimateur des pouvoirs publics. Un audit réalisé en 2010 par un établissement relevant du ministère des Finances a fait ressortir plusieurs anomalies. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Une commission du Centre d’ingénierie et d’expertise financière a examiné la gestion des œuvres sociales de l’Etablissement public de télévision (EPTV) vers la fin de l’année 2010. L’audit, qui a duré plusieurs mois, a fait ressortir de nombreuses défaillances. Les experts du CIEF, un centre spécialisé relevant du ministère des Finances, auraient dressé un rapport des plus négatifs. Sur le plan financier, certains comptes se sont avérés impossibles à vérifier en l’absence de documents comptables. De graves irrégularités ont également été constatées dans les mouvements financiers et dans certains états de consommation. Mais le problème n’est pas seulement financier. Il est aussi juridique. Dans son rapport, la commission du Centre d’ingénierie et d’expertise financière a relevé que le mandat du président du comité de participation, qui est syndicaliste, était arrivé à terme au courant du mois de juillet 2010. Mais cela ne l’aurait pas empêché de prendre des décisions en matière de gestion des œuvres sociales des travailleurs de l’EPTV. Une situation totalement contraire à la législation. La direction de l’entreprise à dû saisir la justice afin de bloquer les comptes bancaires des œuvres sociales. Il semblerait que la direction de la télévision ait été dans l’obligation de réagir. Une procédure en référé avait été introduite au mois d’octobre afin de constater la vacance du poste de gérant des œuvres sociales qui a conduit, par la suite, au blocage des comptes bancaires. Une situation dénoncée avec force par le syndicat d’entreprise, affilié à l’UGTA, de la télévision publique. Mais les choses pourraient s’aggraver dans les prochaines semaines puisque certaines parties plaident pour l’intervention de l’Inspection générale des finances. En fait, l’audit réalisé par la commission du Centre d’ingénierie et d’expertise financière ne serait qu’une première étape. L’état de la gestion nécessiterait un examen plus approfondi de la part des fonctionnaires de l’IGF. T. H.

  • rank La Rue : «L’Etat doit respecter le droit au rassemblement»

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    Le rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur la promotion et la défense de la liberté d’opinion et d’expression, Frank La Rue, a achevé sa mission de travail en Algérie en établissant un rapport préliminaire très critique présenté, hier, en conférence de presse au siège du PNUD, à Alger.


    A l’issue des entretiens qu’il a eu avec différents interlocuteurs du gouvernement et de la société civile, M. La Rue a émis une liste de recommandations en vue d’une réelle garantie de la liberté d’opinion et d’expression en Algérie. Tout en exprimant sa satisfaction suite à l’annonce  d’une révision de la Constitution et de la dépénalisation du délit de presse, le rapporteur onusien relève que la liberté d’expression demeure l’otage d’une batterie de lois l’empêchant d’avoir une existence réelle et effective sur le terrain. Il exhorte les autorités algériennes à garantir une réelle ouverture en supprimant ces lois liberticides, notamment celles criminalisant l’acte de diffamation et celle imposant le silence sur ce qui s’est réellement passé durant les années de terreur. «La liberté d’expression est garantie par la Constitution, mais l’article 97 du code de l’information de 1990 menace d’amende et d’emprisonnement d’une année l’outrage à l’égard du président de la République. Aussi, l’amendement en 2001 du code pénal a élargi ces restrictions à d’autres fonctions de l’Etat», a souligné M. La Rue en notant que de nombreux journalistes ont été condamnés en vertu de cette loi pour diffamation parce qu’ils ont dénoncé des cas de corruption.  


    «Il n’y a pas de réconciliation en imposant le silence»


    «Je considère cela comme un acte d’intimidation clair contre la presse, ce qui a pour effet de mener à l’autocensure», indique M. La Rue, en notant qu’il faut décriminaliser le délit de diffamation. De plus, dit-il, «les poursuites pour diffamation ne doivent pas être utilisées pour étouffer les critiques à l’encontre des institutions de l’Etat et de leur politique». Outre cette loi, le rapporteur onusien exprime son inquiétude au sujet de l’article 46 de la charte portant réconciliation nationale : «La réconciliation ne peut être réalisée en imposant le silence. La paix doit être basée sur le droit à la vérité et le droit pour les victimes d’avoir accès à la justice. Dans le cas des disparus, ce droit a une importance particulière». «J’ai mentionné, lors de ma rencontre avec le président de la Commission nationale des droits de l’homme, l’importance de travailler en toute indépendance». M. La Rue, qui a été témoin au cours de son séjour de l’interdiction des marches et manifestations à Alger, a exhorté les autorités algériennes à autoriser cette forme d’expression, qui est un droit.


    «J’exhorte le gouvernement à ne pas utiliser la violence et à respecter le droit aux manifestations»


    «Je salue la levée de l’état d’urgence, mais j’avertis qu’il existe encore un cadre législatif restrictif qui viole la liberté d’opinion et d’expression. Il est important que le droit aux rassemblements pacifiques soit considéré comme une partie du droit à la liberté d’opinion et d’expression et, de ce fait, garanti et respecté par l’Etat», indique le rapporteur. Il relève que durant sa visite il a «pu observer plusieurs rassemblements pacifiques et une marche des étudiants, contenus par une présence massive des forces de l’ordre. Les marcheurs ont été violemment dispersés. J’ai reçu des témoignages que la violence a été utilisée contre les rassemblements pacifiques, notamment ceux tenus par les familles de disparus. Je presse et exhorte le gouvernement à ne plus utiliser la force contre des manifestants pacifiques et à reconnaître aux familles de disparus le droit  de s’exprimer publiquement».
    Frank La Rue recommande l’amendement de la loi 91-19 qui exige une demande d’autorisation préalable de huit jours avant tout rassemblement en introduisant le régime déclaratif. Ceci et d’inviter le gouvernement à garantir le droit d’association en rendant plus facile la procédure de création d’organisations non gouvernementales.
    Evoquant les atteintes et formes de pressions exercées sur la presse, le rapporteur s’offusque de l’arrestation à Oran, le 5 mars dernier, de 10 journalistes ayant couvert un rassemblement. Il relève en outre l’impossibilité que rencontrent les journalistes à accéder aux sources.  Ceci et de souligner que les règles d’éthique et de déontologie sont à établir par les professionnels des médias et non pas édictées par les autorités.


    L’ANEP et le fisc, moyens de pression


    M. La Rue précise aussi que la création d’un journal est un droit garanti pour tous et nulle autorisation ne doit venir restreindre ce droit. Autre point soulevé par le rapporteur spécial, celui de l’utilisation de la publicité par l’ANEP comme moyen de pression et de sanction sur les journaux. «A mon avis, une telle offre doit se faire selon les principes d’équité et de justice, en suivant des normes claires qui ne permettent pas de favoriser les journaux qui sont proches des positions du gouvernement. Je recommande à cet effet que le Parlement promulgue une loi qui transforme l’ANEP en une réelle institution indépendante, et lui détermine comment distribuer sa manne publicitaire», dit-il. Ce dernier relève aussi que l’impression qui se fait pour de nombreux journaux au niveau des imprimeries de l’Etat est un autre moyen de pression exercé sur les journaux. «Il est important que ces entreprises d’impression ne dépendent pas du ressort exclusif du gouvernement, mais deviennent des entreprises indépendantes.» L’autre type de pression dont souffrent deux quotidiens indépendants, en l’occurrence El Watan et El Khabar, pour leur position éditorialiste, souligne le rapporteur, est celui du redressement fiscal, «ces deux journaux ont subi 6 mois durant un audit en 2010», dit-il. Frank La Rue souligne en outre que le paysage médiatique en Algérie compte 80 titres, ce qui représente à son avis un problème, car de nombreux journaux ont été créés pour gêner les journaux critiques envers le gouvernement et créer de ce fait une sorte de faux équilibre. 

    Le conférencier a par ailleurs appelé les autorités algériennes à ouvrir le pays à la presse étrangère et à faciliter les accréditations et octroi de visas aux journalistes étrangers. Evoquant la censure sur internet, le rapporteur a appelé à une libéralisation effective et à bannir toute forme de contrôle. Ceci et de relever une contradiction entre la loi contrôlant l’importation de livres et le fait qu’internet et les paraboles soient autorisés. «La censure exercée par le ministère de la Culture est une réminiscence du passé. La libre circulation des livres est un élément symbole de la liberté d’opinion et d’expression.» Dans sa conclusion générale, M. La Rue a tenu à souligner ceci : «J’ai souligné aux autorités algériennes que pour les jeunes générations, la logique du passé ne peut plus être utilisée pour freiner leurs espérances et limiter leurs libertés.» M. La Rue note que les jeunes aujourd’hui veulent et insistent sur leur désir d’avoir plus de liberté, de libre expression et d’opportunités de travail. «Permettez à la société d’atténuer la tension, à travers la liberté d’expression, y compris le droit au rassemblement pacifique.» Frank La Rue présentera son rapport de mission complet devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2012. Ce rapport, qui n’a pas de caractère contraignant, est tout de même une évaluation objective sur la situation d’un pays et a une valeur morale. Le rapporteur se propose de revenir pour évaluer la suite donnée à ses recommandations.

    Nadjia Bouaricha
     
  • zenga 2!!!!!

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  • boutef un éleve têtu!! qui joue avec le feu.

    PRESSE ÉTRANGÈRE ET DISCOURS DE BOUTEFLIKA
    Peu convaincant

    Le discours du président Bouteflika n’a pas emballé les grands titres de la presse internationale. Dans la majorité des articles sur ce sujet, les correspondants ont relevé deux éléments : l’absence de consistance des annonces politiques effectuées par Bouteflika et l’impression de grande fatigue qu’il a dégagée durant la lecture de son discours.
    Ainsi, le quotidien parisien sous la plume de son correspondant à Alger, publiait, le samedi 15 avril, un article consacré au discours du président Bouteflika. Le journal écrit que le président algérien promet «une révision de la Constitution pour ajoutant qu’il ne donne «pas d’indications sur l’orientation de cette révision». «Les Algériens et la presse locale ont été surtout frappés, note le correspondant, par l’apparente fatigue du président Bouteflika, qui lisait son texte assis à son bureau, sur un ton monocorde, parfois inaudible». L’auteur rappelle que «l’Algérie connaît un climat de forte contestation sociale marquée par une montée des revendications qui pousse le pouvoir à concéder une plus grande redistribution de la rente pétrolière». Le correspondant relève, enfin, que le président Bouteflika, qui a estimé normal que les a mis en garde, néanmoins, contre un retour aux violences qui ont marqué les années 1990», non sans rejeter également Le journal parisien note, en conclusion, que «les premières réactions sur la scène politique ont été mitigées, les annonces semblant très décalées par rapport à des attentes revigorées par les bouleversements enregistrés dans la région». Pour sa part, et sous le titre «Algeria leader vows to ‘‘reinforce’’ democracy» («Le chef de l’Etat algérien fait le vœu de ‘’renforcer’’ la démocratie»), le premier titre de presse new-yorkais, a publié le samedi 16 avril un article consacré au dernier discours du président Bouteflika. L’article qui relève, en premier lieu, la volonté affichée par M. Bouteflika de «renforcer la démocratie représentative », souligne que «le président algérien veut procéder à des révisions de la Constitution du pays qui renforceraient la démocratisation ». Rappelant les manifestations et tensions persistantes dans les pays d’Afrique du Nord, le journal s’interroge si «les limites des mesures de rattrapage social annoncées précédemment pour calmer le mécontentement social» n’allaient pas entretenir un cycle de demandes, sans cesse nouvelles, où chaque groupe social réclamerait sa part supplémentaire du revenu national. Sans se prononcer sur l’impact du discours du chef de l’Etat, le journal reste dubitatif : «Combien de temps, encore, le gouvernement algérien pourra se permettre de créer des emplois publics qui apporteront des avancées plutôt incertaines dans un pays où le secteur est très faible.»
    H. M.