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corruption - Page 3

  • encore une affaire,fuite ,scandale ,pas de wikileaks !!!!!

    L’IGF accable Tassili Airlines

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    L’IGF a relevé plusieurs dépassements dans la gestion de Tassili Airlines dont le recours injustifié à la procédure de gré à gré pour des
    marchés à coups de milliards de dinars.

    Des cadres et d’anciens responsables de Tassili Airlines sont dans de beaux draps. Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur la gestion de cette compagnie appartenant au groupe Sonatrach relève plusieurs irrégularités. Ayant passé au crible les comptes et les investissements de la compagnie en juin 2010, l’IGF fait ainsi état, en conclusion de son enquête, de plusieurs dépassements, notamment dans la passation de marchés de gré à gré. Le rapport, dont un exemplaire a été remis à la direction générale de Sonatrach, souligne «le recours injustifié à la procédure de gré à gré» dans le cadre d’un marché de réalisation d’un centre de maintenance confié à un groupement canadien dénommé Axor-Teknika-scatt (ATS), le 7 avril 2007, pour un délai de réalisation de 8 mois et un montant forfaitaire de plus d’un milliard de dinars, dont 14 millions transférables à l’étranger. Outre la procédure de gré à gré, l’IGF émet des réserves sur la réception provisoire, le 28 octobre 2009, de ce centre de maintenance.


    L’IGF relève également une «absence de transparence dans le cadre de la procédure de consultation du contrat de suivi des travaux de réalisation du centre de maintenance. A titre d’exemple, l’offre la moins disante ne figure pas dans le procès-verbal établi le 3 décembre 2007 par le comité ad hoc chargé de l’examen des résultats de la consultation». Il y a également un retard considérable accusé dans la réalisation de ce centre. Fixée initialement à 8 mois, la réalisation du projet a pris 30 mois, soit quatre fois le délai initial. Il est précisé dans le rapport que «le contrat a été signé le 7 avril 2007», alors que l’ordre de service n’a été notifié à l’entrepreneur qu’en juin de la même année.


    Aussi, le rapport de l’IGF relève des anomalies dans trois avenants conclus avec ATS et établis entre janvier et novembre 2009. Ces avenants ont été conclus après expiration des délais contractuels, ce qui est contraire à la loi.  Selon le même rapport, Tassili Airlines n’a pas effectué l’inventaire physique des stocks et des investissements depuis décembre 2006, soit quatre ans.
    Ces griefs s’ajoutent à bien d’autres, non moins accablants. Ainsi, les enquêteurs de l’IGF font état, dans leur rapport qui est entre les mains de la justice, d’un défaut de mise en œuvre des clauses relatives aux pénalités de retard à l’encontre du groupement canadien ATS chargé de la réalisation du projet de l’entreprise RSA Service bénéficiaire d’un contrat de branchement électrique signé en 2009. ATS, faut-il le rappeler, est la même société qui a obtenu de gré à gré le marché de construction du centre de maintenance.
    Des irrégularités ont été également relevées dans un contrat relatif aux travaux d’assainissement conclu en 2009 avec l’entreprise Etabre pour un montant de 14 millions de dinars, suite à un appel d’offres restreint.
    Selon le rapport de l’IGF, il y a eu, dans la procédure, un défaut d’enregistrement des lettres de consultation et des offres déposées par les soumissionnaires.


    Il a été également relevé un défaut de production de la caution de «bonne fin d’exécution» par le bureau d’études Soceter, bénéficiaire du contrat de suivi des travaux signé en janvier 2008. L’IGF s’est penchée également sur la gestion des avions de la compagnie. Il est fait état de l’immobilisation sans motif de cinq  appareils, qui a duré de janvier à mai 2010. L’IGF a, en outre, relevé l’utilisation d’un bombardier pour la destination Alger-Oujda-Alger les 22 et 23 février 2009 sans contrat ni bon de commande. Ayant pris connaissance du contenu du rapport, M. Yousfi, le nouveau PDG de Sonatrach, a vite réagi en exigeant de la nouvelle direction de Tassili Airlines d’apporter les correctifs possibles, mais aussi de sanctionner ceux qui étaient à l’origine de ces dépassements : «Compte tenu du caractère urgent que revêtent certaines opérations, je vous instruis d’ores et déjà à prendre toutes les mesures utiles et nécessaires pour apporter des correctifs dans des délais raisonnables et me tenir informé du déroulement de chacune des opérations, y compris les mesures et sanctions à l’encontre des personnes ayant été la cause de ces dépassements.» Outre les sanctions, des poursuites judiciaires vont être engagées contre certains responsables, a-t-on appris d’une source proche du dossier.

    Mokrane Ait Ouarabi
  • toute les sociètés étrangères sont corrupus,si avait pas de societé,pas corruption!!!!!

    Une grande société de logistique suisse soupçonnée de corruption en Algérie

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       	Panalpina est au centre d'une large enquête née de soupçons de corruption   au Nigeria, en Arabie Saoudite, au Kazakhstan et en Algérie 

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    Panalpina est au centre d'une large enquête née de...

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    La grande société suisse de logistique et de transports internationaux Panalpina est au centre d'une large enquête née de soupçons de corruption au Nigeria, en Arabie Saoudite, au Kazakhstan et en Algérie, nous apprend mardi l'AFP. 

    Cette puissante entreprise qui opère sur les cinq continents est soupçonnée de faire avancer certaines procédures, par exemple le passage en douane de divers équipements, à l'aide de pots de vins distribuées à gauche et à droite dans plusieurs pays où elle fournit des services pour ses clients, à savoir les grandes multinationales du secteur des hydrocarbures.  

    En octobre dernier, le Wall Street Journal a révélé que  plusieurs clients de Panalpina se sont retrouvés mêlés aux enquêtes menées par le ministère de la justice américain et les autorités boursières (SEC), y compris Shell et plusieurs sociétés de services pétroliers comme Schlumberger, Nabros, et Transocean.

    D'après le Wall Street Journal, des documents boursiers consultés par la Justice américaine ont amené Panalpina à conclure un accord avec les autorités américaines pour solder des accusations de corruption dans plusieurs pays, dont l'Algérie, moyennant plusieurs dizaines de millions de dollars d'amende. 

    Cependant, Panalpina refait surface mardi au Nigéria lorsque les directeurs de Shell et Halliburton ont été convoqués par les autorités du pays dans le cadre de deux affaires distinctes de corruption, annonce l'AFP qui cite un porte-parole  de l'agence nigériane anticorruption.

    Selon l'AFP, ces deux responsables seront interrogés sur des  accusations de corruption aux Etats-Unis impliquant la société de logistique Panalpina.   "Le directeur de Halliburton doit, pour sa part, être interrogé sur un  pot-de-vin de 182 millions de dollars dans la construction d'une usine de gaz  naturel liquéfié dans le sud du Nigeria", explique encore l'AFP. 

    Mais quels sont réellement les soupçons qui pèsent sur les activités de Panalpina en Algérie ? Sur cette question, le mystère demeure toujours  entier.  

    Abderrahmane Semmar
  • et les notres !!!!!!! du maghreb ,afrique du nord

    Corruptions : DÉCISION HISTORIQUE DE LA COUR DE CASSATION EN FRANCE
    Les biens mal acquis des dictateurs africains feront l’objet d’une enquête judiciaire


    C'est une «porte ouverte» pour les associations anticorruption. La décision historique du 9 novembre de la Cour de cassation en France de juger recevable la plainte de l'ONG Transparency France visant le patrimoine de chefs d'Etat africains est susceptible d'ouvrir la voie à des actions en justice menées par d'autres associations anticorruption. «Cette jurisprudence risque d'entraîner une inflation des plaintes avec constitution de partie civile d'un certain nombre d'associations», met en garde l'avocat du président gabonais Ali Bongo, Me Patrick Maisonneuve, qui craint que celles-ci ne cherchent à «instrumentaliser la procédure pénale».
    La justice française avait en effet considéré jusqu'à présent que des associations anticorruption ne pouvaient à elles seules être à l'origine de poursuites judiciaires, n'ayant pas «d'intérêt à agir» et n'ayant pas subi de préjudice direct de délits éventuels. L'opportunité d'engager des poursuites dans ce type de dossier n'était censée revenir qu'au parquet. La décision de la Cour de cassation, qui a estimé que Transparency France avait bien subi «un préjudice direct et personnel», remet en cause cette doctrine et pourrait entraîner de nouvelles procédures. L'association française de lutte contre la corruption, Anticor, dont le président d'honneur est le juge Éric Halphen, est ainsi tentée de relancer des actions en justice. «L'arrêt est tout à fait intéressant et nous ouvre l'horizon pour la recevabilité de nos futures actions», a déclaré l'ancien juge d'instruction. Le parquet de Paris a classé sans suite depuis un an plusieurs plaintes d'Anticor. La décision rendue mardi 9 novembre par la plus haute autorité judiciaire est «conforme à toute l'évolution du droit positif quant à l'action collective des associations et devrait ainsi permettre à l'avenir de surmonter l'inertie du parquet dans certaines affaires politico-financières», a estimé la branche française de Transparency International. L'organisation rappelle d'ailleurs que la Cour de cassation a déjà admis depuis plusieurs années «la recevabilité des constitutions de partie civile d'associations lorsque l'infraction dénoncée porte atteinte aux intérêts collectifs que celles-ci ont statutairement pour mission de défendre». Les associations de déportés, de lutte contre le tabagisme ou plus récemment certains défenseurs de l'environnement en ont ainsi bénéficié.
    Faire la lumière sur des détournements massifs
    La justice française cherchera finalement à faire toute la lumière sur la manière dont trois chefs d'État africains ont acquis, en territoire hexagonal, des biens de luxe d'une valeur de plusieurs dizaines de millions d'euros. La Cour de cassation, plus haute juridiction du pays, a donc ordonné la désignation d'un juge d'instruction pour enquêter sur l'affaire des «biens mal acquis», renversant une décision contraire rendue fin 2009 par la Cour d'appel de Paris. Le parquet, aux ordres du ministère de la Justice, s'était opposé à la demande de la section française de Transparency International (TI), qui avait porté plainte avec d'autres ONG pour «recel de détournement de fonds publics» contre les dirigeants du Gabon, du Congo-Brazzaville et de la Guinée équatoriale. La Cour de cassation a conclu que les détournements de fonds commis par des chefs d'État constituent un préjudice pour les ONG luttant contre la corruption et qu'elles sont habilitées à ce titre à réclamer l'ouverture d'une information judiciaire. Transparency International y voit une décision «historique» qui va permettre de lutter contre l'impunité quoi qu'en pense le gouvernement en place. «C'est très important, puisqu'on a vu récemment en France que le pouvoir exécutif n'hésite pas à faire ce qu'il peut pour limiter les enquêtes sur des affaires sensibles», note en entrevue Julien Coll, délégué général de la section française de l'organisation. M. Coll pense que la cause sur les biens mal acquis pourrait mener à des révélations potentiellement embarrassantes pour la France. «Il y a un passé chargé entre notre pays et certaines ex-colonies où la corruption est omniprésente», souligne-t-il. L'organisation Survie, qui critique aussi les liens opaques de Paris avec ses anciennes colonies, espère que l'information judiciaire permettra d'évaluer précisément l'ampleur des détournements de fonds et mènera à une remise en cause durable des relations existantes avec des «chefs d'États prédateurs». Bien que la décision crée un précédent important pour les ONG, M. Coll ne prévoit pas une multiplication tous azimuts des causes de même type dans un avenir rapproché. «On ne va pas le faire à la légère», note le porte-parole qui insiste sur l'importance des ressources humaines et matérielles requises pour étoffer des dossiers de détournement de fonds. L'intervention de la Cour de cassation soulève des espoirs considérables en Afrique, où plusieurs médias se réjouissent de la perspective de voir les dirigeants corrompus mis à l'épreuve. «On s'achemine peut-être vers la fin de l'époque où bien des chefs d'État africains, à l'image du roi Crésus, faisaient la pluie et le beau temps, sous le regard envieux et impuissant de leur peuple.»
    LSC

    Les chefs d'État ciblés ?
    Gabon. Omar Bongo et son fils.
    Omar Bongo, qui a toujours entretenu des liens étroits avec la France, a mené le pays sans discontinuer de 1967 jusqu'à sa mort en juin 2009. Il a été remplacé quelques mois plus tard par son fils, Ali Bongo, à l'issue d'un scrutin décrit par l'opposition comme un «coup d'État constitutionnel».Ses détracteurs lui reprochent d'avoir longtemps géré le pays comme s'il s'agissait d'une propriété privée. Une enquête préliminaire menée il y a quelques années dans le cadre de l'affaire des biens mal acquis a déterminé que le président gabonais et ses proches détiennent en France 39 propriétés, 70 comptes de banque et une dizaine de véhicules de luxe.
    Congo-Brazzaville. Denis Sassou-Nguesso.
    Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou- Nguesso, est arrivé au pouvoir pour la première fois il y a une trentaine d'années. Bien que le pays soit l'un des principaux producteurs de pétrole de l'Afrique subsaharienne, la vaste majorité de la population vit dans la pauvreté. L'enquête préliminaire déjà menée dans le cadre de l'affaire des biens mal acquis a démontré que le chef d'État et ses proches détiennent 18 propriétés, plus d'une centaine de comptes bancaires ainsi qu'une voiture de luxe. Le dirigeant africain a décrit il y a quelques années les plaignants comme des «bourgeois» qui n'ont «peut-être jamais mis les pieds au Congo».
    Guinée équatoriale. Teodoro Obiang. Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, est arrivé au pouvoir par les armes à la fin des années 70. Il est régulièrement montré du doigt par les organisations de défense des droits de l'homme, qui lui reprochent de réprimer avec brutalité toute opposition et de détourner les richesses pétrolières du pays. L'enquête préliminaire menée en France dans l'affaire des biens mal acquis indique qu'il détient une propriété de luxe ainsi qu'une dizaine de voitures d'une valeur de près de quatre millions de dollars. Son fils Téodorino est dans le collimateur d'ONG américaines qui l'accusent d'avoir acheté avec des fonds détournés une propriété de luxe à Malibu ainsi qu'un jet privé.

    Une première juridique d'importance considérable
    Cette décision de la Cour de cassation constitue une première juridique considérable, qui va au delà d'ailleurs des «biens mal acquis». Car si les plaintes de ce type sont désormais recevables, cela va permettre de surmonter l'inertie du parquet dans certaines affaires politico-financières sensibles. C'est pour cela que William Bourdon, le célèbre avocat des droits de l'homme, parle de «brèche judiciaire ». Concrètement, dans l'affaire des «biens mal acquis», une information judiciaire va pouvoir être ouverte et un juge d'instruction saisi. Ce juge indépendant va devoir déterminer dans quelles conditions le patrimoine français des présidents gabonais, congolais et guinéen a été acquis. Cette enquête devrait aussi permettre de faire toute la lumière sur le rôle joué par certains intermédiaires qui auraient pu faciliter la réalisation de ces acquisitions. On peut penser notamment aux établissements bancaires déjà identifiés par la première enquête de police réalisée en 2007. Aujourd'hui, le juge d'instruction va devoir vérifier si ces banques ont bien respectées la loi anti-blanchiment. Il n'est pas impossible, et c'est ce qu'espère Transparency France, qu'au final, l'instruction débouche sur la mise en œuvre effective du droit à restitution : les biens seraient rendus aux pays concernés. Le travail du juge d'instruction va être à présent de rechercher comment ces biens ont été acquis, puisque ces trois dirigeants africains exposent qu'ils ont des revenus modestes.

    Colère des avocats de la défense
    Les présidents du Gabon, de Guinée équatoriale et du Congo-Brazzaville soutiennent que ce patrimoine détenu en France a été acquis le plus légalement du monde et ils mettent au défi l'ONG Transparency France de prouver qu'il s'agit de biens mal acquis. Olivier Pardo, l'avocat de Teodoro Obiang, le président de Guinée équatoriale, est particulièrement remonté, il parle d'instrumentalisation. Cet avocat a d'ailleurs déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse. Pour cet avocat, l'action de l'ONG anti-corruption relève surtout du coup médiatique. Olivier Pardo soutient que l'ONG a procédé par amalgame en mélangeant tout, et, ajoute-t-il, cette association, qui n'a de transparent que son nom, «s'érige dans une sorte de néocolonialisme arrogant et insupportable». Vous l'avez compris, la bataille dans les prétoires sera âpre... Pour Olivier Pardo, avocat du président Obiang, «maintenant, il va falloir démontrer preuve à l'appui que ce qu'ils disent est vrai ; leurs intentions ne sont que médiatiques et non judiciaires...»
    *Un patrimoine considérable
    Le patrimoine le plus important c'est celui du clan Bongo. Si l'avocat d'Ali Bongo assure qu'il ne possède rien en France, la police a recensé 39 propriétés luxueuses, 70 comptes bancaires et une dizaine de véhicules de luxe, dont certains payés avec des chèques du Trésor public gabonais. Le patrimoine du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, est également bien fourni : 24 propriétés selon la police et 112 comptes bancaires. Terminons cet inventaire par le patrimoine du président de la Guinée équatoriale : un seul logement recensé mais par contre de nombreux véhicules de luxe, deux Ferrari, deux Bugatti, deux Maserati, une Rolls-Royce et quelques Mercedes.
    *Crises diplomatiques en perspective...
    Les tensions pourraient rapidement apparaître et pourraient déboucher sur une véritable brouille diplomatique entre Paris et ses trois partenaires africains, à l'image de ce qui s'est produit avec l'Angola lorsque la justice française a poursuivi son ambassadeur Pierre Falcone pour trafic d’armes. Et il ne faut pas perdre de vue non plus que ces trois pays sont des partenaires économiques importants. Ce genre d'affaire pourrait pousser le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo-Brazzaville à tourner le dos à la France. Or, ces trois pays sont parmi les plus gros producteurs de pétrole d'Afrique subsaharien

  • corruption à ciel ouvert en algerie

  • la corrution en algerie

     

     

  • Djilali Hadjadj sera présent jeudi à la rencontre autour du livre « Notre ami Bouteflika » en tant que co-auteur

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    Notre confrère Djilali Hadjadj, président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AALC) et représentant de l'ONG Transparency International en Algérie, incarcéré récemment à la prison de Serkadji, sera présent jeudi 14 octobre à Paris (1) et dimanche 17 à Marseille (2) aux deux rencontres autour du livre « Notre  ami Bouteflika » dont il est l’un des auteurs. Ces rencontres avec le public sont organisées à l'initiative de Radio Galère, les associations AWAL, Connexions  interculturelles et les Amis du Matin.

    Djilali Hadjadj signera à cette occasion l’ouvrage aux côtés de Mohamed Benchicou, coordonateur, et de Hassane Zerrouky. Il parlera de la corruption dont il fait un riche traitement dans « Notre ami Bouteflika » et de ses récents déboires avec les autorités algériennes qui lui valurent un emprisonnement de quelques jours dans les geôles d’Alger.

    Rappelons que le livre « Notre ami Bouteflika » a été classé parmi les 25 meilleures ventes dans le palmarès Nouvel observateur – Virgin Megastore.

    A signaler que le livre paraît au Canada et sera présenté au public à la Maison de l’Afrique de Montréal (Tél : 514. 875. 7710),  samedi 23 octobre à 14 heures, par les Editions du Terroir (Tél : 514. 604. 2949)

    L.M.

    (1) Rencontre de Paris :  Jeudi 14 octobre à partir de 18h 30
    A Obododo - La Renaissance,
    28,Bd Ménilmontant, Paris 20è, ( Métro Père Lachaise)
    Tel : 01.43.48.77.36.
    En présence de Mohamed Benchicou, Djilali Hadjadj et Hassane Zerrouky

    (2) Rencontre de Marseille - Dimanche 17 octobre à 14 h
    Au local de Mille bâbords,
    61, rue Consolat  Marseille 1er (Métro Réformés),
    En presence de Mohamed Benchicou et Djilali Hadjadj

    (3) Rencontre de Montréal – Samedi 23 octobre à 14 heures
    Maison de l’Afrique
    6256 Avenue Henri Julien – Montréal (Tél : 514. 875. 7710)
    Station Rosemont ou Beaubien

  • Obama condamne les dirigeants d’Afrique « qui changent les lois pour s’accrocher au pouvoir »

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    C’est un discours très dur envers les dirigeants d’Afrique qu’a tenu le président américain, Barack Obama, hier mardi, devant 120 jeunes leaders de la société civile de plus de quarante pays d’Afrique qu’il a préféré recevoir à l’occasion des cinquante ans d’indépendance en Afrique « pour discuter avec eux de leur vision de l'Afrique pour les 50 ans à venir »,  plutôt que de réunir des chefs d'Etat ou de gouvernement.
    « Certains d'entre vous deviendront un jour dirigeants de vos pays. Nous ferons en sorte que vos voix soient entendues pour que vous puissiez saisir ces opportunités. Mais ne suivez pas les traces de la génération des indépendances qui s'est accrochée au pouvoir depuis l’indépendance ! Veillez plutôt à enraciner les principes démocratiques dans vos pays… », a dit Obama.
    Intervenant lors d'une séance de questions-réponses avec ses jeunes invités, le président américain est allé plus loin : "Si vous y réfléchissez, dans les années 1960, lorsque vos grands-parents, arrière-grands-parents se battaient pour l'indépendance, les premiers dirigeants disaient tous qu'ils étaient pour la démocratie…Cinquante après, qu’est devenu ce discours ? "
    Barack Obama a précisé sa pensée en des termes très durs : "Et ce qui s'est produit, c'est que lorsque ces dirigeants ont été au pouvoir pendant un certain temps, ils se sont dit : « J'ai été un si bon dirigeant que pour le bien du peuple, je dois rester en place. » Obama a mis en garde les jeunes : "Et c'est comme cela que l'on commence à changer les lois, à intimider et à emprisonner des opposants… »
    Et à l'occasion d'une question posée par un ressortissant du Zimbabwe, M. Obama s'en est pris au président Robert Mugabe, 86 ans dont 30 au pouvoir.
    "J'ai le coeur brisé quand je vois ce qui se passe au Zimbabwe. Mugabe est un exemple de dirigeant qui est arrivé (au pouvoir) en tant que combattant de la liberté, et je vais être très brutal: il ne sert pas bien son peuple, c'est mon opinion", a-t-il indiqué.
    « Si vous suivez l’exemple de ces dirigeants, bientôt, des jeunes gens comme vous, pleins d'avenir et de promesses, seront devenus ce qu'ils avaient combattu", a regretté M. Obama, en citant en exemple la démocratie américaine, "dans laquelle les institutions sont plus importantes que les individus".
    "Et cela ne veut pas dire que nous sommes parfaits, nous avons aussi beaucoup de problèmes", a reconnu le président, " mais vos pays doivent aussi prendre confiance dans le processus démocratique".
    En écho au discours qu'il avait prononcé lors de sa jusqu'ici seule visite en Afrique noire en tant que président, en juillet 2009 au Ghana, M. Obama, né aux Etats-Unis de père kényan, a répété que "la bonne gouvernance est au coeur du développement".
    Réaffirmant que "le destin de l'Afrique sera déterminé par les Africains", il s'est néanmoins engagé à "faire en sorte que vos voix soient entendues pour que vous puissiez saisir ces opportunités".
    "Nous sommes à la recherche de dirigeants qui savent que le fait de donner plus de pouvoir aux citoyens est dans l'intérêt de tous", a dit Mme Clinton
    Dans le monde actuel, "un pouvoir basé sur un rapport hiérarchique allant du sommet à la base n'est plus tenable", a-t-elle poursuivi.
    En plus d’une discussion ouverte avec le président Barack Obama, le Forum des jeunes leaders africains prévoit des débats en petits groupes sur divers thèmes, comme «  la transparence et l’obligation de rendre compte, la création d’emploi et l’entreprenariat, la défense des droits et la mise à profit de la technologie en faveur de l’autonomisation des personnes et des collectivités. »

    L.M.

  • Réglementation des marchés publics : Préférence nationale et transparence gouvernementale faux et corruption en algerie ya pas de tranparence!!!!!

     

    Le décret présidentiel portant réglementation des marchés publics, adopté hier par le Conseil des ministres, prévoit le relèvement de 15% à 25% de la marge maximale de préférence reconnue à l’entreprise locale dont le capital est majoritairement national, ainsi qu’aux produits et services locaux lors des soumissions aux marchés publics.



    Le texte prévoit, par ailleurs, l’obligation de recours à l’appel d’offres national exclusivement lorsque la production nationale ou l’outil local de production sont en mesure de satisfaire le besoin du service contractant. La nouvelle réglementation prévoit l’introduction, dans le cahier des charges des appels d’offre internationaux, d’un engagement de l’entreprise étrangère soumissionnaire à conclure un partenariat d’investissement avec une entreprise algérienne, ainsi que des clauses de sanctions en cas de non-respect de cet engagement une fois le marché attribué. Cette refonte réglementaire, qui renforce la notion de « préférence nationale », apporte par ailleurs, selon ses concepteurs, pour la première fois depuis dix ans, des correctifs à la réglementation des marchés publics afin d’assurer plus de transparence, en luttant contre la corruption et faciliter les procédures d’approbation des marchés publics.

    Les concepteurs de la nouvelle réglementation incluent dans le texte « la signature par le soumissionnaire à un appel d’offres public d’une déclaration de probité et l’introduction d’une clause anti-corruption notifiant aux soumissionnaires les sanctions pénales encourues en cas de violation de la législation pertinente, l’exclusion de la participation aux marchés publics de tout opérateur ayant violé la législation et la réglementation protégeant les deniers publics, l’encadrement du recours, sans appels d’offres, aux procédures de contrats et bons de commande de prestations, travaux et fournitures, d’un montant limité, de sorte à permettre aux ordonnateurs de faire face, dans la transparence, à toute situation urgente. » Le nouveau texte prévoit également « l’encadrement de la procédure du concours de sélection en y intégrant les concepts d’anonymat et de jury, ainsi que la précision des procédures de marché de gré à gré après consultation, l’obligation pour le service contractant de rendre public, au début de chaque exercice budgétaire, d’une part la liste de tous les marchés conclus durant l’exercice précédent ainsi que l’identité des entreprises attributaires ; d’autre part le programme prévisionnel des projets à lancer durant l’exercice considéré. »



    Par Zhor Hadjam

  • Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…

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    L’hebdomadaire satirique « Bakchich » consacre un dossier au dernier livre « Notre ami Bouteflika » dont il publie les bonnes feuilles. Il écrit :

    « L’ouvrage collectif Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, écrit sous la direction du journaliste Mohamed Benchicou, emprisonné pendant deux ans, décrit une Algérie en pleine régression où Bouteflika, après plus de dix ans de règne, contrôle tout. Dix ans de règne, ça se fête. Pour marquer le coup, en avril 2009, Abdelaziz Bouteflika entame un troisième mandat présidentiel.Il modifie, au passage, la Constitution et procède à l’émasculation du pays. Une longue transformation en un Absurdistan où tout n’est que luxe, calme et avidité. L’Algérie pointe aujourd’hui à la 111e place (sur 180) des pays les plus corrompus, selon l’ONG Transparency. Frustré de ne pas avoir accédé au pouvoir dès 1979, quand il s’estimait à même de succéder à Houari Boumédiène, Boutef ’ savoure sa revanche. Contre ces autres généraux d’Alger, putschistes post-coloniaux qui tiennent encore une partie du pouvoir. Contre les Algériens, ce peuple qu’il n’a jamais respecté et qui fuit le pays (lire « les Harragas »). Contre les milieux d’affaires, qu’il a confisqués au profit de ses proches.

    Même malade, même acculé, ce « civil à l’âme militaire » continue à vouloir tout diriger dans un pays qui ne cesse de reculer. À dessein. Comme les contre-révolutionnaires qui résumèrent leur programme à une date, 1788, Bouteflika veut revenir à 1988. Avant le soulèvement d’octobre qui brisa l’hégémonie du parti unique, le FLN, et du parti d’État. Avant que le peuple essaie de se réapproprier le pays, que le pouvoir soit partagé et la liberté de la presse consacrée.Un réquisitoire implacable, Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, taillade ce constat. Un ouvrage placé sous la férule de Mohamed Benchicou, journaliste fort énervé : deux ans de prison, ça agace. Surtout quand le fallacieux prétexte d’« infraction régissant le contrôle des changes et les mouvements des capitaux » sanctionne la sortie d’un précédent brûlot contre Boutef ’, Une imposture algérienne (2004)."

  • CORRUPTION

    Qui a peur de l’extradition de Khelifa ?


    Qui a peur de l’extradition de Khelifa ?

    Rafik Khalifa à Londres


    Bien que ce soit loin d’être acquis, la probable extradition du golden boy algérien Abdelmoumen Khelifa vers l’Algérie semble faire craindre le pire pour certains milieux qui se sont trempés jusqu’au cou dans la bourbe. Et apparemment, seul le fait d’évoquer le dossier fait frémir. Ainsi, tous les moyens sont bons pour tenter d’éloigner cette éventualité de voir débarquer à Alger celui qui a fait “bouffer” pas mal de gens.

    C’est ainsi que la rumeur a commencé à faire son effet. Selon le journal anglais The Guardian daté du 28 avril dernier, des officiels britanniques auraient averti l’ex-milliardaire, Rafik Khelifa d’un risque d’assassinat à son retour en Algérie. N’est-ce pas là la meilleure des manières de convaincre le gouvernement britannique du danger qui guetterait Khelifa s’il venait à Alger, ce qui par conséquent éloignerait l’éventualité de son extradition. Et c’est visiblement ce qui est recherché…


     

    La BEA gobe tout ce que lui fourguent ses prestataires

    La BEA gobe tout ce que lui fourguent ses prestataires

     

    Par un cadres de la BEA en Activité:

    Le blog des employés de la BEA vient de publier une affaire de plagiat concernant le rapport annuel relatif à l’exercice 2007 qui a fait de nombreux emprunts à un rapport d’une banque française (la banque Tarneaud domiciliée à Limoges en France) pour le même exercice.


    À l’heure de l’Internet, le plagiat est si commun qu'on ne peut le poursuivre. Le fait d'emprunter à un ouvrage un certain nombre de passages, composés de lignes éparses et disséminées à leur tour dans un autre document, avec des similitudes de passages s'expliquant d'ailleurs par la nature spéciale des ouvrages en question expose simplement son auteur à une réprobation morale.


    Dans le cas de la BEA, il ne s’agit pas de lignes éparses et disséminées, ni de simples similitudes, les passages sont quasi identiques.


    Pour apprécier les conséquences de ce plagiat, il importe de rappeler que le rapport annuel de la BEA est un document officiel qui engage la responsabilité :


    · de son Conseil d’Administration censé l’avoir élaboré ;


    · du ou des Commissaires aux Comptes censé(s) l’avoir vérifié ;


    · du Comité d’Audit censé l’avoir contrôlé ;


    · de l’Assemblée Générale censée en avoir pris connaissance et l’ayant approuvé ;


    · de la Banque d’Algérie censée l’avoir analysé ;


    · du Ministère des Finances censé avoir pris connaissance .


    Ces particularités qui singularisent le rapport annuel d’une banque, publique de surcroît, impliquent que ce document doit être lu par tous les responsables concernés avec toute l’attention que confèrent les responsabilités sus évoquées.


    Certes, lorsque l’on ne connaît pas la source utilisée par le plagiaire, on peut ne pas relever le ou les plagiats.


    Or le plagiaire, dans sa hâte a déguisé la véritable nature de la situation de la banque sous une apparence trompeuse, a utilisé des termes étrangers au jargon bancaire algérien et cité des notions et instruments financiers qui n’ont pas cours en Algérie.


    Ainsi en est-il des termes et notions utilisés :


    · « Établissements de crédit » en lieu et place des « Établissements financiers » ;

    · Le compte intitulé « autres titres détenus à long terme », ne figure pas dans la nomenclature comptable bancaire algérienne ;


    · Les « pertes latentes » et les « gains latents » sont ignorés par la comptabilité bancaire algérienne en 2007 ;


    · La notion de « titres de transaction » n’existe pas en comptabilité bancaire algérienne ;


    Le change à terme

    · Le document limite la prise en compte des sociétés dans lesquelles la BEA a une participation à un taux de prise du capital supérieur à 10% et inférieur à 50% alors qu’en Algérie la fourchette va de plus de 0% à 50%

    · La notion de « moins values latentes » n’existe pas dans la comptabilité algérienne ;


    · Le plagiaire écrit « il est procédé à une estimation de la valeur des titres sur la base de leur valeur d'usage déterminée principalement selon la méthode de la valeur d’actif net. » alors qu’en 2007, cette pratique n’avait pas cours en Algérie;


    · « Capital-risque », notion non utilisée en 2007 , ni maintenant à la BEA;


    · La notion de « droits aux baux » n’existe pas en comptabilité bancaire algérienne ;


    L’abandon et la désappropriation de la part des responsables cités plus haut traduisent une systématique complaisance à vouloir accepter à tout prix n’importe quoi, ce qui est le comble du laxisme.


    Comment se fait-il que ces anomalies, qui ne peuvent échapper à un lecteur lambda, sont passées à travers tous les filtres spécialisés qui précédent la mise à la disposition du public du rapport annuel de la BEA ?


    Tout porte donc à croire qu’il ne s’agit pas seulement d’un laxisme.


    En effet, le blog des employés de la BEA nous apprend également que le fameux rapport annuel de la BEA n’aurait pas été élaboré par les administrateurs de cette dernière comme l’exige la loi, ni par la direction de la banque par ses moyens propres, mais avec l’assistance d’un cabinet étranger en contrepartie d’une forte rémunération en devises.


    Il ne s’agit donc pas d’un simple plagiat ni d’un laxisme sans conséquences, condamnables moralement uniquement, mais de contrefaçon, ce qui est un véritable délit.


    Le cabinet étranger auteur du plagiat affiche ainsi un tel mépris pour son mandant qu’il ne prend même pas la peine de gommer les éléments les plus visibles de sa supercherie. Il ne l’aura fait qu’après s’être assuré de la niaiserie de tous ses vis-à-vis.


    Et dire que le portefeuille de la BEA comporte les entreprises les plus importantes du pays dans les secteurs les plus significatifs au plan économique.


    Que doivent penser, à lecture de son rapport annuel 2007, les partenaires de la BEA ou ceux de ses grandes entreprises clientes ?


    Le délit étant ainsi établi et touchant une institution de premier plan, qui doit réagir ?


     

    "BOUTEKHLIFA" !


    "BOUTEKHLIFA" !


    Clôture du gnl 16 à oran--Un sommet pour rien


     

     

    Aucune décision pouvant influer sur les prix du gaz à court terme n’a été prise.

    Les travaux de la 16e Conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié GNL ont été clôturés hier. La rencontre s’est tenue du 19 au 21 avril à Oran. Particularité, un grand nombre de participants étrangers n’a pu effectuer le déplacement à Oran, en raison des effets de l’éruption du volcan islandais. Nombre de délégués se sont trouvés bloqués pendant deux jours dans les aéroports européens, américains et canadiens. La situation a commencé à se décanter 24 heures après la date officielle de l’ouverture de la rencontre. Mais les regards à l’étranger étaient surtout braqués sur le Forum des pays exportateurs de gaz Fpeg qui s’est tenu le 19 avril à Oran, parallèlement aux travaux du Gnl 16.
    La décision historique de baisser la production de gaz  des pays membres du forum, parmi les plus grands exportateurs de gaz, comme l’Algérie, la Russie et le Qatar, en vue de faire remonter les prix du gaz actuellement trop bas, n’a pas été prise en raison des réticences de la Russie et du Qatar, ce dernier faisant valoir que ses compagnies sont privées et que l’État n’avait aucun pouvoir de contrôle sur leurs décisions.  Conséquence de la réaction molle du FPEG : l’incertitude pèsera sur l’évolution des prix du gaz. La situation est inquiétante. Il y a trop de gaz sur le marché, d’où des prix du gaz actuellement trop bas sur le marché international. Un effet de la crise économique mondiale. La plupart des spécialistes présents prévoient une baisse de la demande de gaz pendant trois à cinq ans, susceptible de maintenir la chute des prix pendant toute cette période. Les revenus gaziers de l’Algérie sont ainsi menacés.
    En effet, Sonatrach détient, entre autres, des volumes d’au moins 10 milliards de mètres cubes de Gnl  par an qu’elle ne place en Angleterre, aux États-Unis, en Espagne et plus tard en France qu’en contexte de prix acceptables. Les résultats du forum ont été ainsi décevants. L’Algérie, qui a bataillé pour une baisse de la production de gaz du forum, n’a pas pu réunir un consensus sur la question. Elle a tant investi pour rien. Ironie de l’événement, le Qatar et la Russie ont saisi l’opportunité du forum pour signer un protocole d’accord. Suivant ses termes, le Qatar entre dans un gisement de gaz en Russie et contribuera à l’augmentation de ses investissements dans l’exploitation de gisements de gaz dans cet immense territoire du nord de l’Europe. Les perspectives à moyen terme ne sont pas plus favorables.
    À moyen terme, l’Algérie devra également batailler pour maintenir et accroître ses parts de marché, face aux géants comme le  Qatar et la Russie ainsi que de nouveaux acteurs à la reprise de la demande gazière dans le monde. Cela passe par l’amélioration de la gouvernance de Sonatrach et une politique de ressources humaines mobilisant réellement ses cadres et experts sur les objectifs de croissance des parts de marché, d’adaptation aux évolutions du marché et de développement plus rapide à l’international.

    web stats

    Khaled.R

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    Khellil : “Mon départ ? À la presse de le dire”


     

     

    Depuis l’éclatement du scandale Sonatrach, il ne se passe pas un jour sans que Chakib Khellil soit poussé dans ses derniers retranchements et, parfois, de façon directe par les journalistes.
    En effet, à Oran, à la question d’un journaliste lui demandant de réagir aux rumeurs sur son prochain départ, que l’on fixerait, toujours selon la rumeur, après la tenue du GNL 16, le ministre s’en sortira par une boutade : “À vous de me le dire.” Les temps ne sont plus ce qu’ils étaient à l’évidence.

    Nouvelles arrestations de cadres de Sonatrach



    A en croire des sources concordantes, l’enquête sur l’affaire Sonatrach vient de connaître de nouveaux rebondissements, avec la mise sous mandat de dépôt de plusieurs hauts cadres de l’entreprise, dont un proche collaborateur de l’actuel P-dg par intérim, M. Feghouli. Il s’agit, précisent des sources informées, du DAG de la division Aval de Sonatrach.

    Affaire à suivre

    La grande mosquée d’Alger-Un projet entre mirage et réalité


     

     

    Aux dernières nouvelles, l’ouverture des plis aura lieu le 24 mars, selon le ministre des Affaires religieuses, indiquant que plus de 56 entreprises nationales et internationales ont soumissionné pour la réalisation de ce chantier qui suscite bien des interrogations. Enquête.

    Annoncée depuis plusieurs années, la construction de la grande mosquée d’Alger bascule entre le virtuel et le factuel. Au fil des mois et des années, l’idée même de sa concrétisation est sujette à contestation. La manière avec laquelle l’appel d’offres pour la “présélection d’entreprises de réalisation du projet” est présenté vient obscurcir encore plus la vision autour du projet. Prévue pour le 23 février dernier, la date limite a été reportée d’un mois, donnant ainsi raison aux “sceptiques”, de plus en plus nombreux. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, affirmait il y a quelques mois que les travaux de construction commenceraient au plus tard “au courant du premier trimestre de l’année 2010”. Mais la réalité du terrain laisse présager une toute autre tournure. Plusieurs aspects restent dans le flou total, et visiblement rien, ou presque, n’est fait pour éclaircir toutes les zones d’ombre. Il suffit de se pencher un peu plus sur les méandres de ce qui devrait être la troisième plus grande mosquée au monde pour s’en convaincre.

    Un bien maigre “concret”
    Qu’avons-nous jusqu’à maintenant ? Un organisme responsable du projet, en l’occurrence l’Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamaâ El-Djazaïr. La société canadienne d'ingénierie-construction, Dassau-Soprin, a été choisie, en novembre 2005, dans le cadre d’un contrat d’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Il y a le site choisi du côté de Mohammadia, sur l’autoroute de l’aéroport, pas loin de l’oued El-Harrach. L’affectation du terrain a été faite par décret exécutif le 5 octobre 2006. Le groupement de deux bureaux d’études allemand, KSP et KUK, a en charge la maîtrise d’œuvre après avoir été choisi en janvier 2008. 
    Et combien va coûter le projet ? Au début, le chiffre astronomique de 4 milliards de dollars avait été mentionné par des “experts” cités dans la presse. Au fil des mois et des années, il a été revu à la baisse. On a parlé de trois et deux milliards d’euros. Cependant, officiellement, aucun chiffre n’a été donné. Un expert, qui a travaillé avec plusieurs bureaux d’études étrangers, affirme de son côté que le prix réel ne devrait pas dépasser 600 millions d’euros. “Je me réfère pour cela aux détails du plan, mais maintenant si l’on annonce au bout qu’il aura coûté des milliards, là on devrait se poser des questions sur la destination de cet argent.”

    Entre omerta et peur
    La première constatation est relative à l’ambiance d’omerta qui entoure tout le projet. La quasi-majorité des personnes approchées pour donner leur avis sur le sujet étaient soit évasives dans leurs  commentaires, soit ont carrément refusé d’en parler. Qu’ils soient architectes, riverains du site où va se construire la mosquée, employés de l’agence ou encore cadres du département de Ghlamallah, l’embarras est bien perceptible dans leurs réactions dès que le sujet est abordé. Dire qu’il s’agit de “peur”, dans la majorité des cas, est loin d’être faux. En “off”, ils expliquent leurs réactions par le fait que le projet soit “très sensible”.
    Un architecte dira que c’est parce qu’il n’avait pas envie d’avoir de problèmes en encore moins de “perdre des marchés”. Un des conseillers du ministre des Affaires religieuses s’est complètement mis hors jeu en se contentant d’indiquer qu’“uniquement deux personnes étaient habilitées à parler de ce sujet, le ministre et le premier responsable de l’agence qui l’a pris en charge”. Au niveau de l’organisme en charge du projet, la communication semble être le dernier souci des responsables. Depuis sa création en avril 2005, l’agence se mure  dans un silence qui, à la longue, ne peut que renforcer la suspicion entourant tous les marchés publics.
    Il y a également l’avis de prorogation de délais de la “manifestation d’intérêt national et international pour la présélection d’entreprises de réalisation du projet”. La communication via les placards publicitaires a encore “frappé”. C’est seulement la veille de la date limite, soit le 22 février, qu’a été publiée dans plusieurs journaux la prolongation des délais d’un autre mois. Un report que beaucoup ont “lu” comme une confirmation que la concrétisation du projet est loin d’être acquise.

    “Infraction” au siège de l’agence
    Quelques jours après l’annonce du report de la date de dépôt, Liberté a “infiltré” le siège de l’agence à Mohammadia. Nous nous sommes présentés donc en tant qu’entrepreneur intéressé par l’appel d’offres. Dès que nous avons dépassé le portail d’entrée du site (qui n’est autre que l’ancien siège de l’Agence nationale des autoroutes), nous sommes conduits vers les bureaux de la direction générale. Aucune effervescence ou mouvement n’est perceptible sur les lieux. Peu de voitures se trouvent sur le parking. Rien n’indique que l’un des plus gros chantiers d’Algérie se prépare sur place ; pourtant, il n’est que 11h du matin et nous sommes en début de semaine ! 
    À l’entrée du pavillon de la direction générale, la maquette de la grande mosquée se trouve à gauche. Tout autour, des plans détaillés des infrastructures sont accrochés aux murs. En attendant d’être reçus, nous nous sommes penchés sur les détails de la maquette. Soudain, un homme sort d’un bureau presque en courant. Il nous demande avec fermeté de rejoindre la salle d’attente. “Il est interdit de voir la maquette et aussi les plans, c‘est top-secret !” Une réaction qu’il n’a pas voulu expliquer, se contentant de nous répéter : “mamnoue” (c’est interdit), tout en nous dirigeant vers la pièce. Du “top-secret” dans les couloirs d’une administration ! Quelques minutes après, nous sommes reçus dans un bureau par une jeune fille tout occupée à trier des dossiers.
    Derrière elle, une photo représentant les plus hauts édifices du monde, parmi lesquels on peut distinguer le fameux Burdj Dubaï. Avec courtoisie, elle nous expliquera les démarches à suivre pour espérer être retenus parmi les entreprises présélectionnées. Affichant notre intéressement et nos “ambitions”, nous avons pu savoir qu’avant la date du 23 février, il y avait eu 55 soumissionnaires. Avec le nouveau report, quatre autres se sont manifestés. Notre interlocutrice paraissait bien fière du “nombre”.
    Tout en évitant de donner des détails, elle nous affirma que parmi les soumissionnaires, il y avait, “entre autres”, le français Bouygues et le sud-coréen Samsung.

    La faille du Sahel
    Le choix même du site (la mosquée devrait être bâtie sur un terrain d’environ 20 hectares) a suscité, et suscite encore, de nombreuses critiques. La plus médiatique d’entre elles est sans aucun doute celle émanant du député Noureddine Aït Hamouda, qui avait contesté le choix du site pour sa proximité avec l’oued El-Harrach. Mais c’est surtout la sismicité du site qui risque de voir le projet remis en cause. La revue algérienne d’architecture, Vies de villes, dans son édition de novembre 2008, avait abordé le risque de tremblement de terre sur Alger. Il y est bien montré que le site choisi pour la construction de la mosquée se trouve sur un terrain classé zone 3, soit le plus sismique du pays, à l’instar de Chlef. Cette région est traversée par l’une des six failles sismiques d’Alger, il s’agit de la faille du Sahel. Les six se comportent tel un parebrise lézardé dont les fissures convergent toutes vers le même point, en l’occurrence… Mohammadia. 
    Concernant le terrain lui-même, c’est le “néant” comme nous l’a affirmé un riverain rencontré à l’entrée du site. “Personne ne vient ici depuis plusieurs mois”, nous dira-t-il avant d’ajouter : “Mis à part les travaux de terrassement, rien n’a été fait et on se dit tous que le projet est abandonné.” Ne  pouvant pas maîtriser sa colère, il ajoutera : “C’est vraiment incroyable ce qui se passe ! On a rasé tout ce qu’il y avait ici comme maisons et usines pour finalement ne rien voir ! Et en plus, quotidiennement plusieurs dizaines de jeunes viennent ici dans l’espoir d’être recrutés et ils repartent toujours bredouilles.” Avant de nous quitter, il lança : “Dans le meilleur des cas, son histoire ressemblera à celle du métro d’Alger qu’on attend encore depuis presque trente ans. Sinon, je vois bien la mafia accaparer ce terrain et le transformer en un conglomérat de villas.” 
    Entre-temps, la future mosquée d’Alger continue d’être virtuelle et sa concrétisation, ou non, semble dépendre de calculs n’ayant aucune relation avec ceux des ingénieurs et architectes.


    Salim Koudil


    L’OR DES GENERAUX ALGERIENS PLANQUE EN SUISSE


    L’OR DES GENERAUX ALGERIENS PLANQUE EN SUISSE

    Nous reproduisons encore une fois cet article publié sur notre site le 03.06.2008

    Il est malheureusement toujours d’actualité.Il a paru en octobre 1997 (Charlie Hebdo)

     


    Bonne lecture !


    Moumene Jazairi




    Les généraux algériens qui ont fait partie du “groupe des décideurs”, et ceux qui continuent de diriger le pays ainsi que d’autres barons du régime, ont profité des années de sang pour se constituer des fortunes colossales, évalués à des dizaines de milliards de dollars et qui ont été “exfiltrées” vers des paradis bancaires. Cette oligarchie de voleurs et d’assassins continue de piiller le patrimoine de la nation, et envisage même de faire main basse sur les ressources hydrocarbures du pays. Monsieur Jean Ziegler, un grand ami du peuple algérien, n’a cessé de les dénoncer. Voici un de ses nombreux articles sur la junte que nous livrons à nos lecteurs.



    LES NABABS DU LAC LEMAN

    Pour Jean ZIEGLER, député suisse spécialiste des banques, les généraux corrompus engraissent leurs comptes numérotés grâce aux vieux réseaux de financement de la guerre d’Algérie.

    Les centaines de victimes de massacres de Raïs et de Ben Talha ne risquent pas de chagriner les militaires : par leur mort, elles contribuent au maintien de la rente pétrolière des généraux algériens, déposée majoritairement dans les banques de Genève. Depuis plus de cinq ans, depuis le coup d’Etat militaire de janvier 1992, le sanglant chaos organisé par les tueurs islamistes (certains de leurs officiers traitant au sein des services secrets algériens) sert admirablement la stratégie des généraux : aussi longtemps que, dans la Mitidjia, la banlieue d’Alger ou en Kabylie, les femmes, les hommes et les enfants sont égorgés par les émirs du GIA, personne ne parlera d’élections libres. Elections que les généraux seraient certains de perdre. Et avec elles les faramineux profits qu’ils tirent mensuellement des revenus du gaz et du pétrole.
    A Genève, des rues entières appartiennent aujourd’hui, par le truchement de sociétés immobilières par actions (qui garantissent l’anonymat des propriétaires réels), à des généraux et des directeurs de sociétés d’Etat de la pétrochimie algériens. D’immenses fortunes prospèrent sur les comptes numérotés algériens. A Berne, un général Algérien - Abdelmalek Guenaizia - occupe l’ambassade. Il veille sur la bonne marche des transferts. Certains diplomates algériens se sont même fait rappeler à l’ordre par le département (Suisse) des Affaires étrangères : ils passent leur temps à fonder des sociétés écrans au Liechtenstein. Ce qui n’est pas exactement une activité classique de diplomate.

    Pourquoi Genève ? D’abord parce que Genève est une des grandes places financières de la planète offrant des services compétents et discrets. Les banquiers privés de la place sont habitués à organiser l’accueil des butins de la corruption. Ensuite, entre Genève et les Algériens, il existe une longue histoire : durant la guerre d’indépendance (1954-1962), Genève avait été l’arrière-base financière du FLN. La Banque Arabe SA (tombée plus tard entre les mains de Guenoud, l’exécuteur testamentaire de Goebbels) avait été fondée par Mohamed Khider, trésorier du FLN.

    La plus grande partie de la diaspora algérienne en France à, durant toute la guerre, versé annuellement des millions de francs dans les caisses du FLN. Depuis Genève, ces millions ont permis d’acheter des armes, de financer l’infrastructure sociale, politique, diplomatique du FLN, plus tard du gouvernement provisoire. Ben Bella, Hocine Aït ahmed, d’autres dirigeants historiques, ont négocié en 1962 dans les environs immédiats de Genève - à Evian, au Signal de Bougie, dans d’autres lieux encore - avec Joxe et De Leusse la liberté de leur patrie.

    Inutile de dire que les dirigeants historiques ont été des hommes profondément honnêtes : Lebjaoui, Aït Ahmed, Ben Bella ont eu des relations suivies avec les banquiers genevois dans l’intérêt exclusif de leur mouvement de libération, plus tard, de leur Etat. Avec le coup d’Etat militaire de 1965 contre le gouvernement Ben Bella, la situation a radicalement changé. Khider a été assassiné à Madrid par les sbires de Boumediene. Lebdjaoui et beaucoup d’autres ont choisit l’exil permanent. Ben Bella a disparu en prison pour quinze ans. Mais les réseaux discrets du financement, les structures d’accueil complexes de capitaux clandestins étaient en place. Ces réseaux, ces structures servent - surtout depuis l’avènement au pouvoir du général Chadli, et plus nettement encore depuis le coup d’Etat de janvier 1992 - les corrompus algériens de tout poils.
    Même les députés conservateurs suisses s’en étonnent : jamais jusqu’à ce jour le gouvernement algérien n’a déposé la moindre requête en entraide judiciaire internationale pour récupérer ne serait-ce qu’une modeste partie de ce butin sanglant volé au peuple algérien.


    Jean ZIEGLER

    compteur

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    Condamné pour corruption...Après la sanction, la promotion


     

     

     

    Un ancien cadre du secteur des postes et télécommunications, condamné par le tribunal militaire de Blida à six mois de prison avec sursis pour corruption, a été propulsé au poste de directeur territorial des télécommunications d’Algérie Télécom dans une importante wilaya du centre du pays. En sus, la commission paritaire de la direction régionale des postes et télécommunications avait prononcé à l’encontre du concerné une sanction disciplinaire portant sur sa “rétrogradation”. Tout cela ne semble pas avoir gêné le personnage qui a, contre toute attente, gravi les échelons de manière rocambolesque. Les employés de l’entreprise nationale se demandent quelle “puissance” a bien pu booster le concerné pour pouvoir bénéficier d’une telle promotion.

    Ahh si c'était chez nous ! tous au cachot bande de voleurs du peuple


    TaÏwan
    L’ex-président condamné à la prison à vie pour corruption

    L’ex-président taïwanaisChen Shui-bian, âgé de 58 ans, a été condamné hier à la prison à vie pour corruption, ont indiqué des médias occidentaux qui reprennent la télévision locale.

     

     

    M. Chen a été reconnu coupable de détournement de fonds, blanchiment et d’avoir touché des pots-de-vin, a indiqué la chaîne ETTV. L’ancien président taïwanais, élu en 2000 puis réélu en 2004, avait quitté la scène politique, affaibli par des scandales de corruption à répétition dans son entourage immédiat. Il avait perdu son immunité après avoir quitté ses fonctions en mai 2008 et avait été placé en détention provisoire le 12 novembre.


  • M. Bouteflika, inspirez-vous de Nelson Mandela !

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    Je voudrais user de votre hospitalité pour souhaiter bon anniversaire à Nelson Mandela: Il y a aujourd`hui 20 ans il sortait de prison: Il avait passe 27 ans dans les geôles d’un des régimes les plus honnis de l`histoire, le régime raciste d`apartheid: Qu` a fait Mandela en sortant de prison ? A-t-il appelé au lynchage des blancs, a t-il appelé à CRIMINALISER le système qui méritait encore pire que le colonialisme: NON, Mandela a pardonne, tendu la main, et montre a ses bourreaux qu`un autre systeme de valeurs, un autre monde était possible: Avait il besoin d`aboyer et de gesticuler pour demander à ses ennemis la repentance? Qui est plus horrible : l`apartheid ou le colonialisme français dont les vestiges ont été occupes et envahis par les "successeurs" des martyrs: El Mouradia, le palais du gouvernement, le siège de l`APN, tiens donc, qui a construit tout cela ? Est ce si négatif pour que Président, députes et autres FLN... en font leur siège et leur propriété prive? On y est apparemment bien, sinon pourquoi s`accrocher a ce point? Comparaison n`est vraiment pas raison: Pauvres dirigeants algériens, pauvres Bouteflika et ses courtisans qui continuent à aboyer contre le colonialisme qu`ils ne savent même pas ce que c`était. Heureux les martyrs morts avant 62 et qui n`ont heureusement pas vu le spectacle que nous livrent les usurpateurs. Alors messieurs les députes, Mr l`empereur, Mandela, cela ne vous dit RIEN? Il y a 20 ans, il sortait de prison de l`apartheid qui lui avait inflige 27 ans. De sa vie. Les plus belles années de sa vie. Mais au service de son Peuple. Mandela était devenu le premier président de l`Afrique du Sud, la dotant de la plus belle constitution de l`histoire de l`humanité. Alors qu`il aurait pu rester au moins deux mandats comme le prévoit la constitution et éternellement s`il avait écoute non la cour, mais le peuple. Non, Il est reste un, UN SEUL MANDAT au pouvoir !!! Mr Bouteflika, Mandela, votre "ami" d`Afrique, il ne vous a vraiment pas inspire, c`est triste. Vous auriez pu avoir le prix NOBEL, votre obsession, sans le quémander. Sans tapage. Grandeur, en Afrique du SUD, grandeur de Mandela, décadence, petitesse infinie de Bouteflika qui règne désormais sur un asile de tares que nous sommes devenus. Fin proche d`un mégalo. Montée au firmament d`un homme, d`une ETHIQUE que j`aurais aime connaitre et avoir comme Président.... pour l'éternité. Longue vie, ici et au delà. Le paradis, nous savons ici sur terre, ce qu`il pourrait être !! Ce que pourraient être, les valeurs humaines les vraies, grâce a vous, Nelson Mandela, MERCI. Encore d`autres anniversaires pour peut être inspirer, un peu notre empereur. Pourquoi pas. Merci Nelson Mandela.

    Cordiales salutations.

    M Mouloud